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 Bataille de la forêt de Hürtgen

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Commandoair40
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MessageSujet: Bataille de la forêt de Hürtgen   Bataille de la forêt de Hürtgen Icon_minitimeLun Déc 08 2014, 19:30

Bataille de la forêt de Hürtgen

Informations générales

Date
14 septembre 1944 - 10 février 1945

Lieu
forêt de Hürtgen

Issue
Victoire défensive allemande

Belligérants
États-Unis/Reich allemand

Coordonnées
50° 42′ 31″ Nord 6° 21′ 46″ Est  

Bataille de la forêt de Hürtgen Quizz10
Géolocalisation sur la carte : Allemagne

La bataille de la forêt de Hürtgen est le nom donné à une série de très durs combats entre les forces américaines et allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale dans la forêt de Hürtgen sur environ 129 km2, à l'est de la frontière belgo-allemande entre le 19 septembre 1944 et le 10 février 1945.

Ce fut la plus longue bataille sur la terre allemande pendant la Seconde Guerre mondiale et la plus longue bataille jamais disputée par l'armée américaine dans son histoire.

La bataille

La forêt de Hürtgen se caractérise par des vallées escarpées, creusées au milieu de larges plateaux avec peu de routes, tenant dans un triangle formé par Aix-la-Chapelle, Monschau et Düren.

La rivière Rur (Roer en néerlandais, Rour en français) marque sa limite orientale.

Le but du commandement américain était de fixer des forces allemandes dans ce secteur de Hürtgen pour les empêcher de renforcer le front plus au nord, entre Aix-la-Chapelle et la rivière Rur, où les Alliés étaient en train de livrer une guerre de tranchées face aux Allemands repliés dans un réseau de villes et villages fortifiés reliés par des fortifications de campagne, pièges à tanks et autres champs de mines.

Une seconde raison consistait à pouvoir déborder la ligne de front.

Dans cette bataille, l'objectif initial des Américains était de prendre Schmidt, de nettoyer Monschau et d'avancer sur la Rur.

Le maréchal Walter Model tenta de stopper la poussée alliée, bien qu'il intervint moins dans les mouvements des unités au jour le jour qu'il ne le fit à Arnhem.

Il se maintint pleinement informé de la situation des opérations, prenant des mesures pour retarder la progression alliée en lui infligeant de lourdes pertes, tirant avantage des fortifications de la ligne Siegfried.

La forêt de Hürtgen coûta, à la Première Armée américaine, pas moins de 33 000 soldats, tués et blessés, incluant en cela toutes les pertes au combat, pour un gain territorial nul.

Les pertes allemandes, quant à elles, se situèrent elles entre 12 000 et 16 000 unités.

Aix-la-Chapelle tomba le 22 octobre.

Le prix fut élevé en hommes, pour la IXe Armée américaine.

Celle-ci perça difficilement jusqu'aux rives de la Ruhr et ne réussit ni à la franchir, ni à reprendre le contrôle de ses barrages aux Allemands.

La bataille de Hürtgen fut si coûteuse en vies humaines qu'elle porte le nom de « défaite de première importance » pour les Alliés, à porter au crédit spécifiquement du maréchal Model, pour la résistance dont les Allemands firent preuve et aux pertes qu'ils infligèrent aux troupes alliées.

Les Allemands défendirent férocement la région pour deux raisons :

1.Elle servit de zone de passage pour l'offensive des Ardennes qui était alors en préparation ;

2.Elle donnait accès au barrage de Schwammenauel qui soutenait lac de la Rur (Rurstausee) qui était une structure majeure du réseau de défense allemande.

En amont se trouvait de plus petites structures.

Ainsi, le barrage de Paulushof tenait l'Obersee et celui d'Urft, l’Urfttalsperre.

S'ils avaient été ouvert en grand, l'eau aurait inondé les terres basses en aval et empêcher ainsi toute traversée de la rivière.

Les Alliés ne comprirent cela qu'après plusieurs sévères revers.

Les Allemands, de leur côté, furent capables de tenir la région jusqu'à leur dernière offensive majeure sur le front Ouest, à savoir, celle des Ardennes.

Analyse historique

Ernest Hemingway, alors correspondant de guerre, compara la bataille de la forêt d'Hürtgen à la bataille de Passchendaele pendant la Première Guerre mondiale.

Beaucoup de généraux allemands compareront également cette bataille à celles de 1917-1918 et le général Freiherr von Gersdorf dira qu'elle était plus horrible que tout ce qu'il avait connu sur le front russe.

Les discussions des historiens tournent sur le fait de savoir si cette bataille avait un sens stratégique ou tactique.

Une des analyses est que la stratégie sous-estima la force et la détermination des soldats allemands, croyant que leur esprit de combat s'était effondré totalement après les durs combats de Normandie et le stress de la fuite lors de la réduction de la poche de Falaise.

Le commandement américain ne prit pas non plus la mesure de l'impénétrable forêt et ses effets sur la réduction de l'efficacité de l'artillerie et l'impossibilité d'un support aérien.

En plus, les forces américaines se concentrèrent sur le village de Schmidt et n'essayèrent pas de conquérir les stratégiques barrages sur la Rur, ni ne reconnurent l'importance de la colline 400 (Hill 400 ou Bergstein) jusqu'à un moment avancé de la bataille.

Aujourd'hui un musée est ouvert au public à Vossenack.

On peut apercevoir des bunkers de la ligne Siegfried.

___________________________________ ____________________________________

Sicut-Aquila

Bataille de la forêt de Hürtgen 908920120 Bataille de la forêt de Hürtgen Cocoye10 Bataille de la forêt de Hürtgen 908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

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MessageSujet: Re: Bataille de la forêt de Hürtgen   Bataille de la forêt de Hürtgen Icon_minitimeLun Oct 14 2024, 17:59

Bonjour à tous, et mes sincères félicitation mon cher Commandoair40. Pourquoi?
Au moins toi tu n'a pas fais les erreurs de tes confrères, qui ont tous marqué en tant que date le 1er octobre 1944. Oui tu as bien raison d'avoir énumérer déjà le mois de Septembre 1944.

voici une partie ou un mort Allemands a été enterrer avec la date de sa mort.
Citation :
Introduction
Suite à de nombreuses questions par e-mail et dans le livre d'or sur les raisons pour lesquelles je n'avais toujours pas prêté attention à Hürtgenwald, il fallait que cela se produise. Je voulais jeter un œil à la région avant de m'y aventurer. Hürtgenwald est un chapitre difficile de l’histoire, marqué par de nombreuses controverses. Selon les auteurs des courriels que j’ai reçus, il y aurait eu des dizaines de milliers de morts américains, un pour chaque mètre carré de terrain. Au moins quatre divisions auraient également été complètement détruites. Or c’est tel que dans le jargon militaire on parle de pertes. Cela inclut les morts, les blessés et les disparus,… mais aussi les malades. Il est vrai que de nombreuses personnes sont mortes aux alentours et dans la forêt de Hürtgen. Mais aussi une multitude de blessés au combat et à cause des maladies. De nombreux hommes ont été libérés avec le pied des tranchées et des infections respiratoires. Chaque victime de guerre est et reste une victime de trop. La forêt de Hürtgen n’est pas quelque chose dont les Américains sont fiers et ils n’en ont pas beaucoup appris.
 

Je ne m'attendais pas à trouver grand-chose dans le coin, mais ce n'était pas trop mal. J'ai retrouvé des bunkers, d'anciennes traces de terriers et de tranchées. Les villages et les villes ont tous été reconstruits après la guerre, vous n'y trouverez donc pas grand-chose. Mais il existe des preuves tangibles qui retiendront à jamais l'horreur, les cimetières remplis de soldats allemands à Hürtgen et Vossenack.

Avant-propos
Septembre 1944 fut un mois où le front à l’ouest allait devenir très étendu. Partout, les Alliés se battaient pour repousser les Allemands au-delà de leurs frontières et les « chasser » vers les fleuves, la Roer, la Ruhr et le Rhin. L'audacieux projet Market-Garden était sur le point d'éclater, la bataille autour de Metz était féroce et on voulait percer la ligne Siegfried et capturer Aix-la-Chapelle. Alors que l'opération Market Garden était une nouvelle idée de guerre, une attaque à la lance profondément en territoire ennemi, l'autre bataille, à plus d'une centaine de kilomètres au sud-est, a abouti à un massacre médiéval à l'ancienne aux proportions sans précédent.
 

Les planificateurs américains avaient imaginé un scénario horrible sans même s’en rendre compte. La cible était les barrages de la rivière Roer. À cette fin, il a été décidé de défricher d'abord une zone très boisée, la forêt de Hürtgen. La zone était située dans le triangle Aix-la-Chapelle, Monschau et Düren. La raison pour laquelle ils ont décidé de parcourir la forêt restera toujours un sujet de discussion. Pourquoi les gens ne faisaient-ils pas le tour de la forêt ? Le temps qu'il faudrait pour traverser la forêt donna aux Allemands l'occasion de faire sauter les barrages du cours supérieur de la Roer, inondant les vallées et ne rapprochant pas les Américains de leur objectif. La forêt sans barrages ne valait rien, les barrages sans forêt valaient de l'or, mais, comme le souligne Stephen Ambrose dans son livre Citizen Soldiers, les généraux ont choisi l'option « avec forêt » et ont déclaré la décision « tardivement criminelle ».

je m'arrête juste en vitesse: Vous savez bien sûr qui est Stephen Ambrose?
Si je vous donne le nom de la mini-série "Band of Brother", ce nom vous ne rappelle rien?
Bien je continue donc ma traduction:

Citation :
Près de Roetgen, juste au sud du barrage de Dreilagerbach Stausee, vous trouverez une pièce unique de la zone des « dents de dragon ». Cet obstacle Höcker est en partie construit au-dessus du ruisseau Grölisbach. C'est l'un des endroits où une partie de la ligne Höcker fut détruite le 13 septembre 1944 pour permettre le passage des troupes américaines. Il y avait là un entonnoir à bombes si grand que la route devenait complètement impraticable.

Le 13 septembre 1944, le VIIe corps d'armée, dirigé par le major-général Lawton Collins, avait percé le mur ouest à Nütheim et Roetgen. Avançant vers le nord pour encercler Aix-la-Chapelle, les premières troupes américaines se déplaçèrent le long des lisières de la forêt de Hürtgen. La 1re Division se déplace le long du flanc gauche, la 3e Division blindée au centre et la 9e Division dirigée par le major-général Louis A. Craig sur la droite, le long de la forêt de Hürtgen.
Le 14 septembre, le 47e régiment d'infanterie de la 9e division d'infanterie nettoie le village de Zweifall. Le lendemain, le 47e Régiment poursuit sa route vers Vicht, qui est capturé le 16 septembre. Le même jour, le régiment avance et s'empare du village de Schevenhütte.

9e division d'infanterie
«Vieux fiables»
Le jour de la prise de Schevenhütte, de nouvelles troupes allemandes arrivèrent dans la région. Il s'agissait de la 12. Volksgrenadier Division dirigée par l'Oberst Gerhard Engel. C'était une division complète et bien équipée de 14 800 hommes. La bataille autour de la forêt de Hürtgen a commencé avec la défense de Schevenhütte pendant six jours par les Américains contre le 48. Grenadier Regiment d'Oberst Engel. Schevenhütte est devenue une véritable forteresse de mines et de barbelés. Après six jours de combats incessants, les Allemands renoncent à tenter de reprendre ce village. L'aide arrivait via la route Lammersdorf-Düren (aujourd'hui 399). Mais le 39e Régiment d'infanterie dirigé par le Lt-Col. Van Bond fut arrêté à ce point le plus fort de la ligne Scharnhorst par les régiments d'infanterie allemands 89. et 1055. À ce stade, les Américains resteraient bloqués pendant un mois pour éliminer les bunkers de cette zone et prendre deux crêtes à Lammersdorf et Rollesbroich.
[size] [/size]
Et le 17/09/1944 le premier Allemands meurt.
Grenadier Appelt Alfred du 1.Gren.Rgt. 48; St.Kp.I.S.E.u.A.B.10296 (en clair avec les abréviations, 1ère Compagnie du 48è Rgt de Grenadier; Compagnie d'état major de l'Infanterie Schützen Ersatz (Schützen = tireur ou fusillier et Ersatz = Remplacement) et de l'A.B.10296 (ce dernier doit être le numéro d'un bataillions d'Artillerie). Tué dans le village de Gressenich à cette date. Et Gressenich se trouve juste a 1km de Schevenhütte.


identiquement à la même date et dans le même village, tué a été le Grenadier Barg Wilfried, du 2.Gren.Rgt. 48; 3.St.Kp.L. Sch. E.B. 105138 (2è Compagnie du Grenadier Rgt 48.; 3è Compagnie de l'état major L, du Schützen Ersatz Bataillon 105138).


Pour la date du 1er /09/1944 j'ai un autre mort (mais maintenant si lui a été passé au armes par les allemands, ou si il a été tué au combatsou a travers un raid aérien sur Aix la chapelle???) à Grosshau cette fois ci, du côté de Vossenack 3 vilages plus à l'Est.


Le Gefreiter (caporal) Bauer Johann 5869 St. Kp. Gr. E. u. A. Btl. 124. (Compagnie d'état major du Groupe Ersatz et de l'artillerie Bat. 124.) 


pour la date du 19/09/1944, toujours le village de Gressenich: Tué le Obergefreiter (Caporal Chef) Baumgärtner Johann du I.Gren.Rgt. 48; 836 3.A.E.A. 114 (Ier Bat. du 48è Rgt. provenant de la 3è Artillerie Ersatz Abt. 114.).


Pour la date du 30/09/1944, il y'a aussi un Oberleutnant tué soit le grade de Lieutenant, de la 622. Fest. Res. Flk. A. 321. (soit 622è Batterie de la flak de la 321è Artillerie Forteresse ). Au Weiher Wehbach= Weiher = Etang....


Donc pour le 48è Rgt. de Grenadier, eux ils se trouvaient bien à ces dates à Gressenich et à l'arrière vers l'Est le village d'après Hamich, ou ont retrouve une nouvelle fois un tué de ce régiment, à ces premiers attaques, c'est normale puisque ici ce sont les villages dans le couloir du côté de Aix la chapelle. (près de la forêt de hurtgen). 
Mais ici ce sont uniquement les morts d'un seul cimetière, et leurs noms, est par ordre alphabétique. Pas suivant leurs unités ayant combattu à telle endroit.


Et voici encore pour la fin du récit du mois de Septembre.


Citation :
Le 18 septembre, le général Collins ordonna à la 9e division de débarrasser la forêt entre Lammersdorf et Schevenhütte des Allemands. Le 60e régiment d'infanterie dirigé par le colonel Jesse Gibney a commencé l'attaque le 19 septembre en déployant un bataillon supplémentaire du 39e régiment d'infanterie de Zweifall à la vallée de Weisser Weh et un autre bataillon avançant vers le sud-est jusqu'à Todtenbruch. Le 20 septembre, ce bataillon atteint son objectif mais est de nouveau stoppé par les Allemands de la 353e Division d'infanterie. Le bataillon fut retiré quelque temps plus tard pour aider le 47e régiment à Schevenhütte, et les terrains coûteux furent repris par les Allemands. L'autre bataillon du 60e Régiment rencontre une forte défense mais est proche de son objectif, Todtenbruch, au bout de deux jours. Les trois jours suivants, une bataille acharnée fit rage sur la ligne Schill autour de trois « casemates ». Le 21 septembre, le bataillon retiré du 39e Régiment et une réserve prennent le relais. Ceux-ci tentèrent de se connecter avec le 39e Régiment près de Lammersdorf par une route différente. Mais après cinq jours de combats, eux aussi ne parvinrent pas au-delà de la route Lammersdorf-Germeter. Les troupes du 60e régiment d'infanterie sont épuisées et la première attaque contre la forêt de Hürtgen s'arrête.
Cette première attaque devait déjà indiquer que les combats dans cette zone ne donneraient aucun résultat. Les quelques routes qui existaient étaient difficiles à emprunter pour les chars. Il n’y avait pas de place pour les chars dans les forêts elles-mêmes. Il y avait quelques pare-feu, mais ceux-ci avaient été endommagés et étaient sous le feu de l'artillerie et des mitrailleuses. Outre quelques bunkers sur le mur ouest, il y avait d'innombrables abris constitués de troncs d'arbres qui, recouverts d'une couche de terre, se révélaient tout aussi indestructibles que les bunkers en béton. La plupart des pertes américaines ont été causées par l'artillerie. Les Allemands avaient prépositionné leur artillerie aux positions où passeraient les Américains. L’instinct humain et l’entraînement obligent un soldat à se coucher sous le feu. Cela le rend plus vulnérable aux chutes de fragments de grenade. Les soldats apprenaient ici à se tenir à côté d'un arbre (« serrer un arbre dans ses bras ») lors d'une attaque, de manière à ce que seuls le casque et les épaules puissent être touchés par le haut. Les Américains voulaient également utiliser leur artillerie, mais ils avaient du mal à trouver les positions allemandes dans la forêt dense.

Non seulement des éclats tombaient du ciel, mais la pluie semblait également tomber en un seul morceau. Tout le monde était trempé et beaucoup souffraient du pied des tranchées. En raison de la pluie et de la forêt dense, un soldat ne pouvait pas voir à plus de quelques dizaines de mètres, un mouvement à gauche ou à droite de vous pouvait être n'importe quoi ; un copain, mais aussi l'ennemi. Les journées passées dans ces conditions conduisaient les hommes à la folie totale. Les mauvaises conditions météorologiques et le paysage impénétrable ont également empêché une utilisation optimale des chasseurs-bombardiers. Malgré les expériences acquises en septembre, une nouvelle offensive est préparée pour octobre.

La deuxième attaque serait également menée par des unités de la 9e Division. Le 47e Régiment était toujours coincé à Schevenhütte et le major-général Craig décida de faire attaquer le 39e Régiment sur la gauche en direction de Germeter, Vossenack puis de capturer Schmidt. Le 60e Régiment, désormais dirigé par le colonel John van Houten, créerait un front plus large sur la droite du 39e et attaquerait au sud de Germeter à Raffelsbrand. La résistance allemande n'est plus composée de troupes de la 353e division d'infanterie, mais a été remplacée par des troupes fraîches, soit 7 000 hommes de la 275e division d'infanterie.

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MessageSujet: Re: Bataille de la forêt de Hürtgen   Bataille de la forêt de Hürtgen Icon_minitimeLun Oct 14 2024, 18:01

ma source étant néerlandaise:
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MessageSujet: Re: Bataille de la forêt de Hürtgen   Bataille de la forêt de Hürtgen Icon_minitimeVen Oct 25 2024, 14:04

Bien, mais comme vous êtes déjà habitué à mes récits, vous savez aussi, que moi je ne suis jamais content sans connaitre l'histoire. Et ici l'histoire c'est la construction, pas du Westwall qui as été mal dénommé par certain traducteur, en raison des dates. Oui bien sûr l'histoire nous donne aussi cet dénomination, mais moi pour qu'il n'y ai pas de mauvaise compréhension, c'est le terme "Ligne Siegfried" Puisque avant l'entrée en guerre c'était la dénomination Anglo-saxone utilisé, et "Westwall" était  utilisé par les Allemands eux même.
Ici il existe donc des Bauprogram "Programme de Construction", et ses programmes ont débuté dès 1936, après l'entrée dans la Ruhr soit la Rhénanie en Mars 1936.

Donc avant de passer à Goebbels, dans un vieux journal daté du 9 octobre 1938, voici le texte intégrale de l'écrit! Comme toujours, le journal étant étranger, je le traduit ainsi:

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MessageSujet: Re: Bataille de la forêt de Hürtgen   Bataille de la forêt de Hürtgen Icon_minitimeVen Oct 25 2024, 22:04

Février 1945, les Russes sont aux portes de Berlin et les Américains encore aux confins occidentaux du Reich.

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MessageSujet: Re: Bataille de la forêt de Hürtgen   Bataille de la forêt de Hürtgen Icon_minitimeSam Oct 26 2024, 12:54

Citation :

Ligne Todt et Maginot
Une comparaison

Immédiatement après la Guerre mondiale, des projets ont émergé en France pour protéger la frontière orientale française avec de solides fortifications.
Mais ce n'est qu'en 1926 que ces projets atteignirent une étape décisive et, entre 1927 et 1933, le mur de fer et de béton, communément connu sous le nom de Ligne Maginot, fut finalement construit.
Maginot, alors ministre français de la Guerre, est un vieux soldat confirmé qui considère cette fortification de fer comme le couronnement de sa vie.

Les frontières françaises sont généralement bien protégées, car les Pyrénées, les Hautes Alpes et le Jura forment des remparts naturels difficiles à franchir, complétés par la mer du côté ouest. La frontière orientale de la France ne manque pas de protection naturelle, assurée par la double barrière
du Rhin supérieur et des Vosges. Cela ne laisse qu'une frontière d'environ 220 kilomètres avec l'Allemagne, sans aucun obstacle naturel ; le soi-disant pont terrestre entre le Rhin et le triangle frontalier (Luxembourg, Belgique, France).

Le travail de Maginot à la frontière française consistait initialement à renforcer les obstacles naturels dans la partie sud de la frontière franco-allemande. Situé sur le Haut-Rhin
une double barrière de casemates et le canal latéral au Rhin doublent la barrière. Ce canal ne peut être justifié du point de vue de la navigation. Elle a été entreprise pour des raisons purement stratégiques. Les fortifications-barrières des Vosges complètent le système de fortifications de la plaine du Rhin.

Ce que l'on entend en réalité par Ligne Maginot, c'est la partie Nord, la plus grande partie des fortifications orientales françaises, qui protège la seule frontière ouverte et représente la fierté des fortifications françaises.
Les casemates sont densément implantées dans la zone, leurs armes à tir rapide encastrées dans le blindage et le béton agissant contre l'avant, les flancs et l'arrière, créant ainsi un système d'appui-feu mutuel qui ne laisse pratiquement aucun champ inaperçu. Devant les installations de combat, il y a des barrières métalliques à une hauteur de 1,30 mètres sur des poteaux en béton comme obstacles.
Des pentes visibles et abruptes, des tranchées, des fils de fer barbelé et des mines ont été préparées contre les chars. L'équipage de tout ce système de fortification est protégé du gaz par la fermeture solide de tous les ouvrages du monde extérieur. Le fer d'un mètre d'épaisseur soit
le plafonds recouvert en terre, ainsi que la plus grande exiguïté possible des cibles - les ouvrages ne dépassent que légèrement du sol, mais s'enfoncent jusqu'à 100 mètres, voire 200 mètres dans le sol pour assurer une protection contre les tirs ennemis. Pour renforcer ce système, des ouvrages dits plus petits ont été insérés, qui forment une savante combinaison de systèmes de combat pour le combat rapproché et de systèmes de lutte contre l'incendie. Il y a aussi les Gesamtanlagen, qui sont les complexes du Hochwald, du Hakenberg et ceux de (Bitsch Fort Casso, pas la citadelle qui elle était du moyen âge, et qui eux se situe en Moselle), qui ressemblent à des forteresses fermées. Pierre angulaire de la zone Wn-zen (pour Wiederstand nest, soit point de resistance) ils sont destinés à sécuriser les points de pénétration les plus importants et les hauteurs dominantes et à apporter un soutien aux sections voisines grâce à leur puissance de feu. C'est également ici que sont installés les canons à tir dont l'effet de feu s'étend loin sur le territoire allemand. Un réseau complexe de réservoirs offre la possibilité d'inonder en cas d'urgence les parties menacées des fortifications afin qu'elles ne tombent pas aux mains de l'ennemi. Les usines sont équipées de manière à ce que la vie souterraine soit supportable pour l'équipage en temps de paix, qui peut être porté à 600 000 hommes en cas d'alerte. L'humidité est éliminée par les courants d'air chauds d'une chaufferie qui circule. Il existe des systèmes de chauffage ainsi que de l'eau courante chaude et froide. Jusqu'à présent, rien ne s'est opposé du côté allemand à la ligne Maginot, bien que la frontière occidentale de l'Allemagne soit ouverte, du moins dans sa partie Nord, et que les parties occidentales du Reich soient les principales bases de l'industrie allemande.
Donc jusqu'à présent, je dirais que cet Autrichien-Hongrois (Pas de nom de l'auteur, juste le nom du journal et la date de parution), ayant publié sont récit dans le journal Autrichien de Oedenburg (Actuellement la ville c'est Sopron en Hongrie Oedenburg se situe juste quelques kilomètre au Sud de Wiener Neustadt, mais en Hongrie. Et le journal à existé jusqu'en 1939, ou il a arrêté de publier.), était très bien renseigner sur la fortification de la ligne Maginot.
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MessageSujet: Re: Bataille de la forêt de Hürtgen   Bataille de la forêt de Hürtgen Icon_minitimeSam Oct 26 2024, 14:51

Salut mon cher Alexderome, tient toi qui comprend la langue italienne.
Essaye de rechercher, du moins si tu as le temps, et si tu trouve les archives du journal "la Stampa" et qui aurait publié soit en 1938 soit avant un autre article sur la ligne maginot et contre la ligne Allemande. Merçi!!.

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MessageSujet: Re: Bataille de la forêt de Hürtgen   Bataille de la forêt de Hürtgen Icon_minitimeSam Oct 26 2024, 18:53

Et à présent dite moi, si vous ne voyez pas trop de jet de fleur envers la ligne de fortification Todt, tandis que pour les français, il a écrit beaucoup plus d'information détaillé sur les fortifications.
Oui information d'espionnage, rien d'autre.

Citation :
Cela était principalement dû à la démilitarisation de la Rhénanie stipulée dans le dictat de Versailles. Mais même après qu'Adolf Hitler ait restauré la souveraineté militaire du Reich en Rhénanie en 1936, l'inspection allemande de la construction des forteresses n'a pris que des mesures mineures en ce qui concerne l'installation française, car l'objectif principal du déploiement allemand de personnes et de matériel résidait dans le déploiement à grande échelle. travaux de construction à l'intérieur,
les autoroutes du Reich, le lac ouvrier de Bad Rügen, les travaux du plan quadriennal, pour ne citer que quelques exemples.

Seulement lorsque des cercles de plus en plus forts dans les pays occidentaux ont commencé à appeler ouvertement à une guerre préventive contre l’Allemagne – seulement en mai de cette année. I., l'affirmation du gouvernement de Prague, désormais connue pour être un mensonge, selon laquelle l'Allemagne se préparait à marcher contre la Tchécoslovaquie, a créé le danger que ce rapport ou d'autres mensonges puissent servir de base à la mise en œuvre de mesures préventives contre l'Allemagne.
Hitler a décidé de créer de grandes fortifications occidentales. Lorsque le journal italien "La Stampa" a récemment écrit sur un gigantesque duel entre la construction de forteresses allemandes et françaises, si intéressé
L'objectif principal est d'identifier les différences entre les deux fortifications.
Dr. Todt, qui a reçu l'ordre d'Hitler de créer l'installation,
que les journalistes du monde entier ont qualifié à juste titre d'œuvre la plus gigantesque de tous les temps, n'est pas un militaire professionnel comme Maginot, c'est un combattant de première ligne et a participé à toute la guerre mondiale sur le front occidental en tant qu'artilleur et plus tard en tant qu'aviateur, l'aspect déterminant de sa vie est qu'il est un brillant constructeur de routes, créateur des autoroutes du Reich et pionnier d'un nouveau développement.
développement du système routier en général, est devenu connu dans le monde entier, qui envoie des délégations pour apprendre de lui.

Ce qui distingue ses rues, c'est cette merveilleuse intégration dans le terrain, qui les fait apparaître comme faisant partie intégrante du paysage. Lorsque ce grand expert en ingénierie du terrain entreprend de construire une fortification dont les caractéristiques les plus essentielles sont d'être aussi invisibles que possible, il apparaît immédiatement clairement que la ligne Todt - comme on l'appelle communément en hommage à son créateur - s'inscrit dans le cadre d'une intégration dans le paysage et donc en termes de camouflage et de discrétion, elle est supérieure à la Ligne Maginot. Ce sera aussi
confirmé par les experts. L'intention allemande est de créer uniquement une installation défensive adaptée à la défense et non comme point de départ pour une attaque, ce caractère défensif incontesté. La ligne Todt, qui ne correspond pas à certaines parties de la ligne Maginot, confirme les déclarations du gouvernement allemand voulant respecter absolument la frontière occidentale. Car quel sens cela aurait-il d'utiliser la main-d'œuvre rare en Allemagne pour un travail économiquement improductif, d'utiliser des matériaux déjà rares et d'y dépenser d'énormes sommes d'argent, si les fortifications défensives de minerai créées devenaient sans valeur par un changement de politique ? la frontière ?
Une autre différence est que c'est presque fantastique !
vitesse apparente de construction. Alors que la ligne Maginot, si l'on fait abstraction du temps de préparation, a été construite en 6 ans, l'Allemagne a mis un peu moins de 6 mois pour que la ligne Todt soit entièrement achevée, alors qu'aujourd'hui il en faut déjà 4.
Elle est si capable de se défendre en quelques mois que, même en cas d'urgence, les fortifications restantes peuvent être construites sous la protection des fortifications achevées jusqu'à présent.
Ce rythme n'a été possible que parce que le demi-million d'ouvriers employés et tirés de toutes les branches de l'économie et de toutes les classes sur la base de la loi sur le service, ressemblaient à un contingent patriotique dans lequel chaque individu était déterminé à renoncer à son statut. dernier à sortir les travaux de terre en seulement quelques semaines.

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MessageSujet: Re: Bataille de la forêt de Hürtgen   Bataille de la forêt de Hürtgen Icon_minitimeDim Oct 27 2024, 14:32

bon malgré mon avancé, cela ne mène à rien, si à un nouveau futur sujet. Parce que ce sujet discute sur le hütgenwald, et pas de toute la ligne!
Ainsi hier et aujourd'hui j'ai approfondis mes recherches, et enfin oui j'ai trouvé les informations dont je voulait vous en faire part.

Aachen et la forêt de Hürgen se trouve dans la région abrégé NRW; soit pour Nord Rhein Westphalen, et il existe deux lignes de fortifications dessiné sur les cartes, la réel, et la version made par Goebbels, soit la version Propagande.Bataille de la forêt de Hürtgen Carte_10

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MessageSujet: Re: Bataille de la forêt de Hürtgen   Bataille de la forêt de Hürtgen Icon_minitimeDim Oct 27 2024, 19:17

Donc pour les personnes ne l'ayant pas compris!
Le secteur large hachuré = Secteur ou profondeur du Westwall Propagande.
En réalité, le Westwall était juste de la profondeur fin contenant de petite hachure, soit le long du Rhin, et après il suit le long la Meuse/Maas. Et la version Propagande, disait aussi, que cela allait même rejoindre le secteur frontalier de Kleve près de Nijmegen. Mais cela c'était juste une nouvelle fois, la version propagande. Si a présent, vous trouverez des photos de bunker, et des fortifications, ce ne sont que des unitaires pour la défense, mais non rien à voir avec la ligne WW/Westwall.
Donc pour Aachen/Aix la chapelle, oui:

le long de la frontière luxembourgeoise jusqu'à Trier/Trèves, en passant par l'Eifel, puis en passant par
les lacs de retenu «Olef», «Urft-Rur» et «Kall». Aix-la-Chapelle fut encerclée et traversée par le WW jusqu'à Heinsberg. 

Donc la ville même était ceinturé par la ligne, contenant des bunkers de différent type.
j'ai une carte avec leurs emplacement, et ici pour Aachen-forêt de Hürtgen = +250 bunkers.
Et c'était normale que Aachen, c'est la Grande ville frontière avec la Belgique. Et hitler et son état-major, ne voyait très mal, que l'ennemi puisse juste traverser la frontière et entrer ainsi dans la grande ville.
Et tout les bunkers, n'on pas été construit en même temps, telle en 1936, avec le Pionier Bauprogram/ Plan de construction pour le Génie, ici un seul type de bunker ou Regelbau furent construis, c'était les Regelbau 10, soit un bunker de 11x11 m, et pouvant accueillir jusqu'à 15 hommes. Et uniquement en 1938, Hitler disposait de la somme totale, pour la construction de toute la ligne. Et ici ce sont des millions de tonnes de Ciment etc... avec plus de 5000 Trains qui transportèrent les marchandises. Donc en 1936, le Genie lui était juste en charge de construire des tranchés, et quelques Regelbau par ci par là.

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MessageSujet: Re: Bataille de la forêt de Hürtgen   Bataille de la forêt de Hürtgen Icon_minitimeJeu Oct 31 2024, 22:13

Bien, Alors qui n'était pas au courant de cette partie historique? Moi même!
Bataille de la forêt de Hürtgen 16th-i10

Donc ici l'unité se trouvait encore à 25km de Aix la chapelle, on est bien d'accord? ont peut bien lire sur le panneau "Aachen 25km".
Qui n'a pas regarder le film "Big Red One"?
Oui bien sûr aussi, ici une unité Division elle est grande, mais cette unité faisait réellement partie de la "Big Red 1". Et la photo elle a été colorisé, Donc ici je vais vous traduire le récit sur le 26è Rgt Infanterie de la Big Red One.
Bataille de la forêt de Hürtgen Aachen10
Donc eux, ils sont passé au Sud, à la hauteur de Prüm, et suivant ce que l'on peut lire sur la carte, ils avaient à combattre les restants du Ier SS Panzer Grenadier. à Nutheim!

Donc commençons sans attendre la traduction.
Citation :
INTRODUCTION

Ces archives couvrent les opérations du 1er bataillon du 26e régiment d'infanterie de la 1re division d'infanterie des États-Unis, lors de la pénétration initiale de la ligne Siegfried dans les environs de Nütheim, en Allemagne, du 13 au 20 septembre 1944. Cette période marque le début de la campagne de Rhénanie. Pour orienter le lecteur, il est nécessaire de passer brièvement en revue les événements qui ont conduit à l'arrivée des forces alliées à la frontière allemande. En décembre 1943, lors d'une conférence alliée au Caire, le général Dwight D. Eisenhower a été choisi comme commandant suprême des forces alliées pour l'opération, appelée opération Overlord. Il a été chargé de mener des opérations visant le cœur de l'Europe et la destruction des forces allemandes. L'assaut allié a été lancé le 6 juin 1944. Les forces maritimes américaines et britanniques, sous le commandement du ministre des Affaires étrangères Sir Bernard Montgomery, ont débarqué et se sont déployées sur une distance de cinquante milles de la côte normande. Cette opération fut précédée de bombardements navals et aériens intenses et du largage de plusieurs divisions dans des zones vitales. La résistance des positions fortement fortifiées le long des plages fut acharnée et tenace, mais à J + 1, la « croûte » du système de défense côtière allemand était brisée.

De puissantes forces de contre-attaque allemandes venues du sud et de l'est reçurent l'ordre de détruire la tête de pont. Cependant, l'action des forces aériennes alliées sur les ponts, les voies ferrées, les lignes de communication et les mouvements de troupes fut si efficace que la tête de pont fut sécurisée avant que des contre-attaques réussies ne puissent être lancées. L'expansion de la tête de pont progressa lentement en raison des points forts ennemis prêts à l'emploi trouvés dans les nombreuses haies, associés à une mauvaise observation de l'emploi de l'artillerie, de la pluie et de la boue. La haute qualité du soldat allemand était également évidente dans ce combat. Fin juillet, la tête de pont était consolidée et quatre armées alliées étaient prêtes à frapper, n'attendant que le temps clair pour permettre un bombardement aérien. Le plan prévoyait une percée initiale de la Première Armée américaine dans la région de Saint-Lô, par laquelle la Troisième Armée du général George S. Patton frapperait pour déstabiliser le flanc gauche allemand et l’exploiter davantage. Sous un ciel dégagé, l’attaque fut lancée le 25 juillet, précédée d’un bombardement aérien de 3 390 tonnes concentré sur un front étroit. La percée fut complète et le 28 juillet, la Troisième Armée s’élança pour exploiter le succès. La bataille de Normandie devint la bataille de France. À ce moment-là, Hitler, réalisant la position précaire de ses armées en France, ordonna à la Septième Armée allemande de lancer une contre-attaque à grande échelle, en utilisant tous les blindés et l’infanterie motorisée disponibles avec pour mission de s’écraser vers l’ouest jusqu’à la mer à Avranches, coupant les forces du général Patton.
En grande partie à cause des bombardements aériens des forces alliées, cette contre-attaque fut retardée, affaiblie et finalement annulée. L'engagement de la 7e armée allemande dans une mission de contre-attaque qui échoua retarda le regroupement de cette force au point que les forces alliées piégèrent et détruisirent plus de 100 000 soldats ennemis dans la poche de Falaise. En raison de la poursuite rapide vers l'est par les Britanniques au nord et les Américains au sud, la tentative de l'ennemi d'établir une ligne à l'est de la Seine fut engagée trop tard pour organiser une défense efficace. Les restes de la 7e armée allemande qui s'étaient échappés par le corridor de Falaise et de la 15e armée allemande étaient maintenant en pleine retraite dans le nord-est de la France. Alors que cette force désorganisée reculait, les Alliés poursuivirent la poursuite au sol et dans les airs sous une météo toujours favorable. Le 1er septembre 1944, des éléments de cinq divisions allemandes se retirèrent vers l'est près de Mons, en Belgique, avec pour seule mission d'atteindre et de tenir les défenses de la ligne Siegfried. Simultanément, les unités de la Première Armée qui marchaient le long de routes parallèles immédiatement au sud, se dirigèrent vers le nord en direction de Mons, frappant le flanc sud étendu et vulnérable de l'ennemi, le coinçant contre les Britanniques au nord et coupant sa retraite vers l'est. Au cours des trois jours suivants, il n'y avait aucune ligne de front. Dans la confusion qui en résulta, l'infanterie combattit au corps à corps avec l'artillerie et les troupes de service furent au moins une fois engagées dans des combats de rue alors que l'ennemi tentait de percer notre flanc gauche pour atteindre la ligne Siegfried. Des milliers d'ennemis furent tués et blessés alors qu'ils tombaient dans des embuscades le long des routes ; plus de 20 000 prisonniers furent capturés.

LA SITUATION

L'avancée rapide de Saint-Lô à la frontière allemande, sur une distance de 657 km à vol d'oiseau, a entraîné des pénuries critiques en raison de lignes d'approvisionnement étendues. Les installations locales, telles que la société Engelbert, un fabricant de pneus - également équipé pour rechaper et réparer les pneus et les chambres à air - ont été utilisées au maximum pour augmenter les approvisionnements disponibles. Les unités ne pouvaient se procurer que des quantités réduites de ravitaillement de classe III, car les réserves étaient épuisées. Certains trains retournèrent jusqu'aux plages pour s'approvisionner en gaz, indispensable. L'ennemi, de son côté, utilisait tous les moyens pour rassembler ses forces pour la défense de la patrie. Le ministre des Affaires étrangères Walter Mödel, en charge des forces ennemies en Allemagne de l'Ouest, organisa rapidement les restes de ses armées occidentales en groupes de combat. Ces groupes, armés d'armes d'infanterie et de nombreuses batteries de 88 mm récupérées lors de la défense antiaérienne des villes, furent précipités dans les défenses du mur ouest. De plus, de nouvelles unités allemandes venues de Norvège et du front russe apparurent pour la première fois dans le secteur de la Première armée américaine. Les avancées rapides des Alliés des six dernières semaines furent brusquement interrompues sur tout le front au cours de la deuxième semaine de septembre 1944.

Les plans futurs des Britanniques dans le nord prévoyaient l'établissement d'une tête de pont sur le Rhin au nord du bassin de la Ruhr et la sécurisation des ports de Rotterdam et d'Amsterdam en Hollande. Pour soutenir cette opération, la plus grande opération aéroportée jamais tentée devait avoir lieu avec un parachutage derrière les lignes ennemies pour sécuriser les têtes de pont clés. Simultanément, la Première Armée américaine au sud devait attaquer vers l’est jusqu’au Rhin entre Bonn et Cologne, en lançant son offensive depuis les environs d’Aix-la-Chapelle, en Allemagne. Ses éléments avancés cherchaient des faiblesses dans les défenses de la ligne Siegfried le 12 septembre. Le VIIe Corps de la Première Armée, à la frontière à quelques kilomètres au sud-est d’Aix-la-Chapelle, faisait face à un terrain favorable à l’utilisation de chars. De plus, en cas de pénétration, l’exploitation serait facilitée par de bons réseaux routiers au nord et à l’est d’Aix-la-Chapelle. Le plan prévoyait d’encercler Aix-la-Chapelle par le sud et l’est, avec la 1re Division d’infanterie sur l’aile gauche, la 9e Division d’infanterie sur la droite et la 3e Division blindée au centre.
Pour bien comprendre la tâche qui attend la 3e division blindée, il faut analyser les défenses de la ligne Siegfried dans ce secteur. Le périmètre extérieur se composait de plusieurs rangées de blocs de béton pyramidaux s'élevant au-dessus du sol pour former une barrière antichar efficace. Là où les routes traversaient la barrière, des portes en acier avaient été installées ou des rails en fer avaient été cimentés verticalement dans la route. Immédiatement derrière cet obstacle, des casemates étaient situées de manière à couvrir la barrière de feu, empêchant ainsi toute brèche par des démolitions. La profondeur des défenses dépendait de la résistance défensive du terrain. Là où le terrain favorisait l'attaquant, les défenses étaient proportionnellement plus profondes. Dans la zone située à quelques kilomètres au sud d'Aix-la-Chapelle, la première ceinture s'étendait jusqu'à une profondeur de 3000 mètres (2750 m). Les casemates étaient situées au sol, offrant un soutien mutuel et une meilleure observation et des champs de tir. Les distances entre les casemates variaient de cinquante à plusieurs centaines de mètres. En général, les casemates étaient aveugles de l'arrière, sauf lorsque la porte arrière était ouverte. Les embrasures de tir ne permettaient qu'un angle de tir de 50 degrés. Certaines ne contenaient qu'une seule ouverture tandis que d'autres pouvaient couvrir les deux flancs ou contenaient deux canons se soutenant mutuellement. Des emplacements pour canons antichars ont été construits pour accueillir des canons de petit calibre, devenus obsolètes contre les chars. Le canon standard de 88 mm devait être enterré à l'extérieur de la position. À l'intérieur de chaque casemate, des compartiments de vie et de couchage séparés étaient prévus, leur nombre et leur taille dépendant du nombre de troupes pour lesquelles il était conçu. Les postes d'observation et de commandement des positions avancées étaient combinés dans une installation qui, dans certains cas, avait quatre étages de profondeur et contenait une demi-douzaine de pièces séparées ou plus. Ce type de fortification était entièrement souterrain à l'exception d'une petite coupole pour permettre l'observation. La communication entre toutes les positions était assurée par des câbles souterrains. La défense, dans son ensemble, présentait un obstacle redoutable à une force d'attaque, sur une période de plusieurs années depuis la construction, la nature avait fourni aux ouvrages un camouflage naturel qui masquait de nombreuses positions jusqu'à ce qu'ils ouvrent le feu. De plus, certains furent construits pour ressembler à des garages, des cottages et d'autres installations trompeuses où ils seraient discrets. La seule partie d'une casemate apparaissant au-dessus de la surface était celle qui était essentielle pour répondre à ses exigences tactiques, plus une couverture aérienne composée de plusieurs pieds de béton armé, qui pouvait résister aux tirs de chars à bout portant.

La situation du bataillon
Le 3 septembre 1944, le 1er bataillon du 26e régiment d'infanterie fut détaché de la 1re division d'infanterie et rattaché à la 3e division blindée. Son emploi principal consistait à assurer la sécurité et à effectuer des missions de nettoyage derrière les fers de lance blindés rapides. À cette fin, il fut rattaché à la réserve de commandement de combat. Avant cette date, le bataillon avait été engagé au combat sans interruption depuis le 6 juin, en Normandie, à l'exception d'un repos de deux semaines en juillet. Bien qu'il ait subi un important renouvellement de personnel, le moral était élevé grâce à des victoires rapides successives. Ses officiers étaient aguerris, certains ayant participé à quatre campagnes. Les hommes se rendaient compte que la campagne de pique-nique, de vin et de fleurs en France et en Belgique touchait à sa fin. Les Allemands combattaient enfin sur leur sol natal, et la résistance allait donc s’intensifier. Mais la fin semblait désormais à notre portée. L’optimisme était grand, trop grand en fait, compte tenu des batailles difficiles qui nous attendaient. Une doctrine tactique solide imposait aux défenses ennemies d’atteindre la fin d’une poursuite qui s’était transformée en une voie à percer le plus rapidement possible. L’ennemi ne devait pas avoir de répit pour se remettre des coups terribles portés en France et en Belgique. Pour cette raison, il n’y avait pas de temps disponible pour une formation spécialisée si précieuse pour le succès d’une attaque contre des défenses de type permanent. De plus, au niveau du bataillon, on ne savait que peu de choses sur la nature de la construction, la force ou la profondeur des fortifications de la ligne Siegfried.
Demain je poursuit!!!

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MessageSujet: Re: Bataille de la forêt de Hürtgen   Bataille de la forêt de Hürtgen Icon_minitimeVen Nov 01 2024, 09:19

Citation :
LA PÉNÉTRATION INITIALE

Le 12 septembre, de fortes patrouilles du CCA et du CCB, 3-AD, arrivèrent sur la frontière allemande à proximité de Walheim, à environ cinq miles au sud-est d'Aix-la-Chapelle, à la recherche de faiblesses possibles dans les défenses. Le général Doyle O. Hickey, commandant le CCA-3-AD, forma deux groupes connus sous le nom de Task Force X et Task Force Y, chacun composé d'un bataillon d'infanterie blindée, d'un bataillon de chars, de chasseurs de chars et d'ingénieurs. Ces groupes de travail se rassemblèrent dans une zone boisée à plusieurs centaines de mètres au sud-ouest de la bordure extérieure de la ligne Siegfried dans la nuit du 12 au 13 septembre, en prévision de l'attaque du 13 septembre. L'attaque fut retardée le matin du 13 en attendant le bombardement des forces aériennes de l'armée. Le commandant de la Task Force X, réalisant qu'un temps précieux était perdu et que les résultats étaient douteux, procéda à l'attaque, en informant le personnel de liaison air-sol rattaché en conséquence.

Plusieurs tentatives de pénétration au cours de la journée furent stoppées par des tirs nourris d'armes légères provenant de casemates, des mortiers lourds et des bombardements antichars depuis des positions à l'arrière. L'infanterie blindée fut obligée de se retirer dans les bois, mais les chars tinrent bon, tirant à bout portant sur les casemates. Dans un cas, 50 obus d'un chasseur de chars sur un seul point fortifié ennemi ne parvinrent pas à neutraliser ses tirs.

Vers 15 heures, une tentative fut faite pour traverser une zone dans les dents du dragon précédemment comblée de gravier, apparemment pour la commodité des civils de la région. L'attaque fut réussie ; vingt chars furent rapidement lancés sur la rampe artisanale, suivis par un bataillon d'infanterie blindée. Leur mission était de prendre la ville allemande de Nütheim, à 2000 mètres au nord-est. Cependant, l'artillerie extrêmement lourde et les tirs antichars mirent rapidement hors d'usage dix chars et dispersèrent l'infanterie, ce qui nécessita une réorganisation avant de pouvoir renouveler l'attaque. À 17 h 10, le commandant de la force opérationnelle a annoncé que des forces supplémentaires seraient nécessaires pour effectuer une percée. Le général Hickey a choisi ce moment pour engager sa réserve, le 1/26e régiment d’infanterie, qui avait été rattaché à son commandement ce matin-là. Leur mission était d’écraser les positions fortement fortifiées qui freinaient l’avancée des blindés. Le bataillon devait attaquer NÜtheim par l’ouest en conjonction avec une attaque du sud-ouest par la Force opérationnelle X, en cours de réorganisation.

Le commandant du bataillon n’avait que peu de temps pour effectuer une reconnaissance car l’attaque devait être lancée dès que le bataillon pourrait être déplacé de la zone de rassemblement. Depuis la lisière nord-est des bois, la ligne de barrière antichar des dents de dragon était visible à plusieurs centaines de mètres de l’avant. Plusieurs de nos chars brûlaient juste avant cette barrière. On ne voyait pas grand-chose au-delà, car une crête douce s’étendant au nord-est et au sud-ouest masquait toute observation ultérieure. Une reconnaissance rapide sur une carte a indiqué des plis doux dans un terrain ouvert offrant peu de couverture contre les tirs d’armes légères. Le plan d’attaque le plus susceptible de réussir semblait être une attaque frontale à travers la barrière sur 500 mètres, puis un changement de direction vers le sud-est. Cela offrait une approche de flanc à Nütheim depuis l’arrière des principales défenses ennemies. La crête qui s’étend au nord-est et au sud-ouest offrirait une dissimulation à l’observation ennemie au nord. On ne savait pas grand-chose de l’ennemi, à part sa résistance déterminée, comme on l’avait vu plus tôt dans la journée.

Les commandants de compagnie reçurent l’ordre d’attaquer depuis un point d’observation à la lisière des bois, qui servirait également de ligne de départ. La compagnie Able, avec une section de mitrailleuses attachées, mènerait l’attaque, suivie par les compagnies Baker et Charlie avec une section de mitrailleuses attachées. Le groupe de commandement devait initialement être situé avec la compagnie Baker tandis que le reste de la compagnie QG devait rester dans la zone de rassemblement. Les chars devaient soutenir l’attaque en tirant dans les embrasures des casemates à partir de positions fixes jusqu’à ce qu’ils soient masqués par les troupes ou le terrain. L'artillerie blindée et le support de mortier seraient disponibles grâce aux observateurs avancés débarqués de la Task Force X et aux postes radio SCR 300 de chaque commandant de compagnie. Les mortiers de 81 mm, depuis leurs positions dans la zone de rassemblement, devaient effectuer des tirs de harcèlement sur Nütheim et être prêts à tirer des missions sur appel pendant la nuit sur carte. Tous les transports organiques devaient rester dans la zone de rassemblement, y compris un peloton rattaché de canons antichars de 57 mm, jusqu'à ce qu'ils reçoivent l'ordre d'avancer.

L'attaque débuta à 18h30 et les troupes furent immédiatement prises sous un feu nourri de mortiers et de mitrailleuses venant du front et du flanc droit. Trois chefs de peloton de la compagnie Able furent blessés et la formation fut brisée. Le commandement fut passé le long de la ligne pour continuer à avancer et se réorganiser à proximité d'une grange en feu à plusieurs centaines de mètres au nord. L'élan de l'attaque traversa la barrière et ses casemates de protection. Les compagnies Baker et Charlie, qui suivaient la compagnie Able, subirent des pertes relativement légères, car l'observation de l'ennemi devenait limitée avec l'obscurité qui approchait. La compagnie Able se réorganisa et continua l'attaque vers le nord. Arrivant sur une route non aménagée menant à Nütheim, le commandant de la compagnie crut qu'il s'agissait d'une route de campagne qui n'apparaissait pas sur la carte. En conséquence, la colonne continua sur plusieurs centaines de mètres jusqu'à une route goudronnée qui allait vers le sud-est. Là, la colonne tourna vers le sud-est en pensant qu'elle se dirigeait vers Nütheim, l'objectif du bataillon. Les fils observés le long de la route étaient hors service. Bientôt un cycliste ennemi descendit la route à la recherche de la brèche dans le fil et fut fait prisonnier.

Quelques minutes plus tard, une patrouille de motocyclistes apparut, cherchant également la brèche dans le fil et fut à son tour faite prisonnière. En évaluant la situation, le capitaine Anderson conclut que des positions d'artillerie ou de mortier se trouvaient à l'extrémité de ce fil, car des armes plus légères étaient situées dans des casemates qui devaient avoir des communications souterraines. En raison de l'apparition de deux patrouilles en succession rapide, ces positions étaient considérées comme proches. En conséquence, la colonne se déploya de chaque côté de la route et se dirigea vers la limite de la ville. À ce stade, une escouade fut déployée à l'arrière des bâtiments de chaque côté de la rue et une escouade travailla dans la rue. Bientôt, les escouades travaillant à l'arrière des bâtiments tombèrent sur des positions allemandes. Les Allemands dînaient sur la position sans poster de sécurité. L'escouade de gauche captura un obusier de 105 mm et deux mortiers de 12 cm et l'escouade de droite captura deux canons de 88 mm. La surprise avait été totale ; les armes furent mises hors d'usage. L'interrogatoire des prisonniers indiqua que l'ennemi était au courant d'une attaque en cours vers Nütheim mais pensait qu'il serait averti suffisamment tôt de toute pénétration, que ce soit par le sud ou par l'ouest. À ce moment-là, le commandant de la compagnie se rendit compte qu'il avait dépassé son objectif et chercha refuge dans un couloir pour vérifier sa carte. Ayant déterminé sa position, il donna l'ordre de former une action d'arrière-garde et de retracer l'itinéraire de l'avancée. Maintenant, cependant, l'ennemi avait découvert la présence de la compagnie Able et ouvrit soudainement le feu de toutes les directions avec des armes automatiques et des grenades à main. Se frayant un chemin hors de la ville avec les prisonniers, la compagnie refit son chemin jusqu'à la grange tournante, où elle arriva à 21 heures.

En revenant au début de l'attaque, le reste du bataillon suivait la compagnie Able lorsque des concentrations de tirs de mortier sur les dents du dragon firent perdre le contact à la compagnie Baker. Avant que le contact ne puisse être rétabli, la compagnie Able fut perdue sous le couvert de l'obscurité. Des patrouilles furent envoyées mais ne parvinrent pas à localiser la compagnie ; le contact radio ne put être établi. Le commandant du bataillon décide de poursuivre l'attaque sans la compagnie Able. Au fur et à mesure de l'avancée, un certain nombre de casemates sont rencontrées et certains Allemands dans des positions extérieures sont faits prisonniers sans combat. Aucune tentative n'est faite pour explorer d'éventuels points forts et les zones suspectes de résistance sont contournées. La sécurité des flancs est envoyée à la limite de la visibilité pour se prémunir contre les embuscades. Aucune mine n'est rencontrée pendant cette phase et seuls des barbelés sont trouvés sur les clôtures des pâturages. À mille mètres au sud, un violent échange de balles traçantes entre les casemates et les chars de la Task Force X est évident. À 21 heures, un contact radio est établi avec la compagnie Able. Une patrouille est immédiatement envoyée du bataillon qui contacte la compagnie et rejoint le bataillon à 22 heures. À 23 heures, un contact est établi avec des éléments de la Task Force X qui convergent vers Nütheim depuis le sud. Lors d'une conférence des commandants, il fut décidé que l'attaque s'arrêterait, que les troupes mettraient en place des défenses pour la nuit sur les positions actuelles et que le 1er bataillon du 26e régiment d'infanterie débarrasserait Nütheim de l'ennemi à partir de l'aube, pour permettre une reprise de l'attaque au-delà de Nütheim par la Task Force X.

Pendant la nuit, les sapeurs apportèrent des torches à souder et coupèrent les rails en fer qui avaient été cimentés dans le barrage routier. Peu après l'aube, les premiers véhicules traversèrent la barrière antichar apportant des rations et des munitions. Au lever du jour, la compagnie Baker, avec plusieurs chars attachés, fut envoyée pour nettoyer Nütheim. Après avoir éliminé une résistance mineure, des barrages routiers furent organisés pour couvrir les principales approches de la ville. Ces barrages routiers étaient constitués de fusiliers dans un périmètre défensif centré sur la route, soutenus par des canons antichars de 57 mm attachés. Peu après la fin des barrages routiers, une contre-attaque ennemie se développa, tentant de percer la position. Elle fut repoussée avec de lourdes pertes pour l'ennemi ; 22 prisonniers furent faits. L'Able A prit des positions défensives au sud de Nütheim et envoya une patrouille de reconnaissance à Walheim, à 1000 mètres au sud-est. Lorsque la patrouille entra dans la ville, elle reçut un grand nombre de tirs d'armes légères et se retira après une brève escarmouche. Un canon de 88 mm abandonné avec trois mines anti-char a été trouvé sur la position de la compagnie Able. Les prisonniers capturés dans la zone ont déclaré que le canon avait été placé sur la position avec seulement douze cartouches et trois mines anti-char. Une fois les munitions épuisées, ils ont reçu l'ordre de détruire le canon avec les mines anti-char si la capture était imminente ; aucun transport n'était disponible pour retirer l'arme. Nos chars avaient rendu la destruction inutile en perçant le canon avec une cartouche d'obus perforants de 75 mm.

La compagnie Baker a été échelonnée depuis la compagnie Able vers le sud-ouest jusqu'à la barrière franchie la nuit précédente. Certaines des casemates de cette zone se sont avérées occupées et ont opposé une résistance opiniâtre. Les points forts occupés ne se soutenaient pas mutuellement, cependant, lorsqu'une casemate contenait deux embrasures se soutenant mutuellement, des hommes tentaient de se fermer avec des grenades à main et un bazooka a été pris dans un tir croisé mortel. Diverses combinaisons de puissance de feu et de mouvement ont été tentées alors que les équipes d'escouades expérimentaient des tactiques d'assaut. Une méthode efficace fut utilisée par les fusiliers pour couvrir toutes les ouvertures afin de bloquer les tirs des armes antichars individuelles ennemies pendant que les chars tiraient dans les embrasures à courte distance, tuant ou blessant ceux qui se trouvaient dans le compartiment et secouant sévèrement ceux qui se trouvaient dans les compartiments adjacents de la casemate. Une position clé sur le nez avant d'une crête fut ainsi détruite, ce qui permit de capturer 35 prisonniers.

Au cours de la matinée, un canon automoteur M-12 de 155 mm fut amené pour tester son effet sur des positions fortifiées en tirant un nouveau type d'obus à éclatement en béton. Il était possible de manœuvrer le canon en toute sécurité à courte distance d'un point fort occupé en raison de l'absence d'armes ennemies dans la zone, autres que des armes légères. Après avoir tiré plusieurs coups, un drapeau blanc fut hissé. Une observation attentive révéla que la pénétration dans le béton armé n'avait été que de 30 centimètres. Cependant, la secousse dans les compartiments fermés avait été suffisamment puissante pour faire couler du sang dans les yeux, les oreilles, le nez et la bouche des 35 prisonniers capturés. À midi, la zone avait été nettoyée et le bataillon reprit le contrôle du CCR-3-AD tandis que d'autres éléments de la division poursuivaient l'attaque vers le nord-est. Le lendemain, 15 septembre, une brèche dangereuse se développa entre le 3-AD et le 1-ID sur son flanc gauche. Pour sécuriser ce flanc, une force opérationnelle fut organisée à partir de la réserve de la division. Cette force était composée d'un bataillon de chars commandé par le colonel Hogan et du 1er bataillon du 26e régiment d'infanterie motorisé. Cette force opérationnelle se déplaça de Nüheim à environ trois kilomètres au nord-est jusqu'à la ville de Dorff, mettant immédiatement en place des barrages routiers couvrant toutes les approches de la ville. Aucune activité ne fut signalée pendant la nuit, à l'exception de la fusillade de deux civils qui avaient tenté de circuler dans le périmètre après la tombée de la nuit.

Le lendemain, le 16 septembre, la force opérationnelle fut chargée de nettoyer Büsbach, une ville située à 1,6 km au nord-est, où se trouvaient les défenses extérieures de la deuxième ceinture de la ligne Siegfried. À la périphérie de la ville, des tirs de mitrailleuses plongeantes provenant d'un clocher d'église furent rencontrés. Le canon automoteur M-12 de 155 mm fut appelé en avant et neutralisa rapidement la position par un tir direct à travers le clocher de l'église. La principale résistance dans la région consistait en trois grandes casemates sur une colline à plusieurs centaines de mètres au nord-est. Une compagnie de chars fut rattachée à la compagnie Able pour cette mission. Pour couvrir l'échelon d'assaut, deux pelotons de chars furent manœuvrés pour déguerpir et un peloton de fusiliers assura un flux constant de tirs d'armes légères. La position fut prise sans difficulté par quelques Allemands effrayés. Alors que les mortiers de 81 mm étaient en train d'être installés, une mission de tir fut reçue. Les branches en surplomb d’un grand arbre situé à proximité n’avaient pas été prises en compte, ce qui avait entraîné plusieurs pertes parmi les artilleurs lorsque la fusée avait explosé dans les branches au-dessus. À 15 heures, les positions étaient consolidées à la limite nord de la ville, à plusieurs centaines de mètres de la deuxième série de barrières antichars en dents de dragon. L’ennemi devenait de plus en plus sensible à tout mouvement observé et, en début de soirée, déclencha un barrage d’artillerie sur nos positions avancées.

À 17 heures, la compagnie Charlie fut détachée du bataillon et envoyée en mission séparée à Diepenlinchen, à trois milles au nord-est, arrivant à la zone de rassemblement désignée à 19 heures. Là, le commandant de compagnie fut informé par l’état-major du CCB-3-AD, auquel il était rattaché, de la situation actuelle. Un bataillon du 36-AIR avait été chassé de l’objectif, le terrain élevé au sud-ouest de Weisenberg, dans l’après-midi par une contre-attaque ennemie. Des éléments de ce bataillon, ayant été isolés, étaient censés tenir bon sur l’objectif. Cela ne pouvait être confirmé car aucun contact n'avait été établi depuis plusieurs heures. La mission de la compagnie Charlie était d'établir le contact avec ces éléments, d'évacuer les blessés trouvés en chemin et de récupérer les armes abandonnées sur la position au moment du retrait. Vers 20 heures, la compagnie Charlie se mit en marche avec un peloton de chars attaché. La tête de la colonne avait atteint une position immédiatement au sud-ouest de Diepenlinohen lorsqu'elle rencontra un avant-poste ennemi ou une patrouille d'environ 35 hommes. Alors que la colonne s'arrêtait pour enquêter, l'ennemi ouvrit le feu avec des armes automatiques. En raison de la difficulté de contrôle dans l'obscurité extrême sur un terrain inconnu, le commandant de la compagnie jugea déconseillé de tenter une nouvelle avancée pendant la nuit. La compagnie se retira et prit position à la limite sud-ouest de Diepenlinchen.

Pendant la nuit, le commandant de la compagnie fit une reconnaissance cartographique approfondie et à l'aube, la compagnie reprit l'avantage, cette fois en contournant Diepenlinchen par le nord-ouest à travers un terrain découvert. Les chars attachés restèrent sur la ligne de départ pour éviter de donner à l'ennemi un préavis d'attaque. Un épais brouillard qui cachait la colonne se leva soudainement lorsque la pointe atteignit une position juste avant l'objectif, une haute falaise s'élevant brusquement à une hauteur de 15 mètres. Sur un sentier menant au centre de cette falaise, une compagnie ennemie fut observée en train d'avancer pour contre-attaquer. Pour éviter un engagement avec une force qui avait l'avantage d'un terrain élevé, le commandant de la compagnie ordonna une action retardatrice. Le retrait se déroulait de manière ordonnée lorsque les armes automatiques ennemies ouvrirent le feu depuis le flanc droit, coupant la tête de peloton et le commandant de la compagnie. Le reste de la compagnie se retira vers les positions occupées pendant la nuit et se prépara à affronter l'attaque ennemie. Pendant ce temps, dans la ville de Büsbach, la Task Force Hogan (minus) était relevée par une autre unité et, à 10 h 35, le 18 septembre, cette force atteignit la zone de rassemblement désignée et s'organisa pour une attaque. Le lendemain, le 16 septembre, la force opérationnelle fut chargée de nettoyer Büsbach, une ville située à 1,6 km au nord-est, où se trouvaient les défenses extérieures de la deuxième ceinture de la ligne Siegfried. À la périphérie de la ville, des tirs de mitrailleuses plongeantes provenant d'un clocher d'église furent rencontrés. Le canon automoteur M-12 de 155 mm fut appelé en avant et neutralisa rapidement la position par un tir direct à travers le clocher de l'église. La principale résistance dans la région consistait en trois grandes casemates sur une colline à plusieurs centaines de mètres au nord-est. Une compagnie de chars fut rattachée à la compagnie Able pour cette mission. Pour couvrir l'échelon d'assaut, deux pelotons de chars furent manœuvrés pour déguerpir et un peloton de fusiliers assura un flux constant de tirs d'armes légères. La position fut prise sans difficulté par quelques Allemands effrayés. Alors que les mortiers de 81 mm étaient en train d'être installés, une mission de tir fut reçue. Les branches en surplomb d’un grand arbre situé à proximité n’avaient pas été prises en compte, ce qui avait entraîné plusieurs pertes parmi les artilleurs lorsque la fusée avait explosé dans les branches au-dessus. À 15 heures, les positions étaient consolidées à la limite nord de la ville, à plusieurs centaines de mètres de la deuxième série de barrières antichars en dents de dragon. L’ennemi devenait de plus en plus sensible à tout mouvement observé et, en début de soirée, déclencha un barrage d’artillerie sur nos positions avancées.

À 17 heures, la compagnie Charlie fut détachée du bataillon et envoyée en mission séparée à Diepenlinchen, à trois milles au nord-est, arrivant à la zone de rassemblement désignée à 19 heures. Là, le commandant de compagnie fut informé par l’état-major du CCB-3-AD, auquel il était rattaché, de la situation actuelle. Un bataillon du 36-AIR avait été chassé de l’objectif, le terrain élevé au sud-ouest de Weisenberg, dans l’après-midi par une contre-attaque ennemie. Des éléments de ce bataillon, ayant été isolés, étaient censés tenir bon sur l’objectif. Cela ne pouvait être confirmé car aucun contact n'avait été établi depuis plusieurs heures. La mission de la compagnie Charlie était d'établir le contact avec ces éléments, d'évacuer les blessés trouvés en chemin et de récupérer les armes abandonnées sur la position au moment du retrait. Vers 20 heures, la compagnie Charlie se mit en marche avec un peloton de chars attaché. La tête de la colonne avait atteint une position immédiatement au sud-ouest de Diepenlinohen lorsqu'elle rencontra un avant-poste ennemi ou une patrouille d'environ 35 hommes. Alors que la colonne s'arrêtait pour enquêter, l'ennemi ouvrit le feu avec des armes automatiques. En raison de la difficulté de contrôle dans l'obscurité extrême sur un terrain inconnu, le commandant de la compagnie jugea déconseillé de tenter une nouvelle avancée pendant la nuit. La compagnie se retira et prit position à la limite sud-ouest de Diepenlinchen.

Pendant la nuit, le commandant de la compagnie fit une reconnaissance cartographique approfondie et à l'aube, la compagnie reprit l'avantage, cette fois en contournant Diepenlinchen par le nord-ouest à travers un terrain découvert. Les chars attachés restèrent sur la ligne de départ pour éviter de donner à l'ennemi un préavis d'attaque. Un épais brouillard qui cachait la colonne se leva soudainement lorsque la pointe atteignit une position juste avant l'objectif, une haute falaise s'élevant brusquement à une hauteur de 15 mètres. Sur un sentier menant au centre de cette falaise, une compagnie ennemie fut observée avançant pour contre-attaquer. Pour éviter un engagement avec une force qui avait l'avantage d'un terrain élevé, le commandant de la compagnie ordonna une action retardatrice. Le retrait se déroulait de manière ordonnée lorsque les armes automatiques ennemies ouvrirent le feu depuis le flanc droit, coupant l'escouade de pointe ainsi que le commandant de la compagnie. Le reste de la compagnie se retira vers les positions occupées pendant la nuit et se prépara à faire face à l'attaque ennemie. Pendant ce temps, dans la ville de Büsbach, la Task Force Hogan (minus) était relevée par une autre unité, et à 10h35, le 18 septembre, cette force atteignit la zone de rassemblement désignée et s'organisa pour une attaque. Les commandants d'unité furent informés que la compagnie Charlie avait été attaquée par une force lourde, avait subi de nombreuses pertes et avait perdu la zone autour de Diepenlinchen ainsi que l'échec de prendre l'objectif à Wiesenberg.

Plus tard lorsque le récit sera terminer, avec la source, je vous ferais un tracé géographique de leurs parcours, suivant les différents villages qu'ils ont trépassé.
Et maintenant ils non pas passé la frontière près de prüm, comme les démontrer et ou ont pense comme sur la carte.
Le village de Nütheim comme c'est énoncé dans le récit, se trouve juste dans le secteur Sud de Aix la chapelle, donc dans le couloir entre la forêt de Hürtgen et aix la chapelle.

Puisque ici vers la fin est annoncé Diepenlinchen, et Büsbach, qui eux se trouvent toujours dans le couloir au Sud Est de Aix la Chapelle (Au nord après la forêt du village de Hürtgen).

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MessageSujet: Re: Bataille de la forêt de Hürtgen   Bataille de la forêt de Hürtgen Icon_minitimeVen Nov 01 2024, 11:50

Que de batailles, que de guerres,
que de récits marquant l'Histoire.
Les paroles s'en vont dit-on ,
Les écrits restent. Je parle là des récits marquants l'histoire,
et qui ont toute leur place ici : Contre l'oubli.

___________________________________ ____________________________________

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MessageSujet: Re: Bataille de la forêt de Hürtgen   Bataille de la forêt de Hürtgen Icon_minitimeMar Nov 05 2024, 18:14

bonjour mme Eva! et très belle médaille que tu utilise!.
Ben moi dans ma jeunesse, je portais l'inscription qui se trouve sur le bas de la médaille!
Ben oui, mon papa mort en 1971, donc j'avais quoi 7ans, et mon frère 9 ans, tout les deux ont y avait droit. Mais moi j'ai toujours pensé, que papa est partie trop vite, malgré qu'il a souffert de son avant bras droit perdu à travers un éclat d'obus.

Bien j'arrête de m'apitoyer sur mon sort et je ferme mon anecdote!

La suite et fin du récit!
Citation :
De nombreuses victimes avaient été évacuées, mais on pensait que de petits groupes tenaient bon dans leurs positions à Diepenlinchen après avoir été isolés. La compagnie Baker, avec plusieurs chars attachés, mènerait l'attaque. L'infanterie devait avancer sous le couvert des bois sur le flanc gauche tandis que les chars progresseraient sur la route. En atteignant la lisière de la ville, l'infanterie devait sortir des bois, rejoindre les chars et lancer une attaque coordonnée à travers Diepenlinohen. La compagnie Able devait suivre la compagnie Baker jusqu'à ce que cette dernière quitte les bois pour rejoindre les chars, après quoi elle continuerait vers le nord-est à travers les bois jusqu'à l'autre lisière et là, prendrait position pour sécuriser le flanc gauche de la compagnie Baker. Lorsque l'infanterie atteignit un point dans les bois en face de la périphérie de la ville, les chars furent échelonnés sur leur droite. L'équipe infanterie-char lança son attaque sous des tirs dispersés d'armes légères, de mortiers et d'artillerie. Les chars couvraient l'infanterie par des tirs directs de mitrailleuses dans tous les bâtiments tandis que l'infanterie travaillait de maison en maison. À la tombée de la nuit, l'attaque avait dégagé la ville et atteint le quartier des usines, faisant 49 prisonniers en route. Des positions défensives furent organisées pour la nuit, la compagnie Baker se liant à la compagnie Able sur son flanc gauche. Des éléments de la compagnie Charlie furent contactés tout au long de la journée et un décompte effectué dans la soirée indiqua que les pertes du bataillon pour le Peu après la tombée de la nuit, une contre-attaque ennemie se développa sur le flanc gauche ouvert de la compagnie Able qui menaçait l'arrière de la position du bataillon. Le peloton de munitions et de pionniers fut déployé sur la gauche pour couvrir ce flanc et l'attaque fut repoussée une heure plus tard. L'état critique du système d'approvisionnement devint apparent au cours de la journée lorsque le lieutenant Phillips, commandant le peloton de mortiers de 81 mm, reçut un message indiquant que les munitions n'étaient pas disponibles au dépôt de l'armée pour remplacer ses stocks épuisés. Cela fut porté à l'attention du commandant de division et dans les 24 heures, un camion de 2,5 tonnes arriva à la position de mortier, directement de Paris via le Red Ball Express. Cela représentait une distance de plus de 200 miles en ligne droite.

Le lendemain, 19 septembre, peu après le lever du jour, la compagnie Baker continua l’attaque dans la zone de l’usine. Cependant, en raison des tirs ennemis mortels à courte distance derrière un labyrinthe de murs épais et de nombreux piliers de soutien, associés à des difficultés de contrôle, la progression fut très lente. En conséquence, le commandant de la force opérationnelle décida de tenter l’encerclement du flanc droit. La compagnie Able, avec une compagnie de chars attachée, attaquerait à 12 heures, depuis sa position actuelle, saisirait et défendrait le terrain élevé dans les environs de Weisenberg, repoussant les Allemands dans la zone de l’usine. La compagnie Able se lança avec deux pelotons de fusiliers et deux pelotons de chars de front, laissant le reste des compagnies de fusiliers et de chars dans une position dissimulée pour couvrir l’attaque. Alors que la ligne atteignait un point à mi-chemin à travers le terrain découvert, elle fut soumise à un feu concentré de tous les types d’armes ennemies, y compris des canons de 20 mm. Pour citer les mots du colonel Hogan, commandant de la force opérationnelle, « je n’ai jamais vu une telle concentration d’artillerie allemande avant ou depuis ». L'infanterie se replia vers des positions préparées dans les bois et les chars, n'ayant aucune protection d'infanterie, se retirèrent également.
A ce moment, le général Truman E. Boudinot, commandant du CCB-3-AD, ordonna au commandant de la force opérationnelle d'effectuer un encerclement autour du flanc droit de la compagnie Baker, pour s'emparer de Weisenberg par le sud. Le commandant de la force opérationnelle s'opposa à ce plan car il l'avait déjà envisagé mais l'avait abandonné lorsqu'une reconnaissance personnelle avait prouvé que le terrain marécageux n'était pas adapté aux manœuvres des chars. Cependant, il reçut l'ordre d'attaquer immédiatement. Ainsi, vers 14 heures, la compagnie Charlie, avec une force de 62 hommes et quatre chars attachés, quitta sa position de réserve. Alors que la colonne traversait le terrain ouvert et marécageux juste au sud de la zone de l'usine, elle fut soumise à des tirs de mortier, d'artillerie, de canons antichars et d'armes légères venant de l'est et du nord-est. Les chars furent bientôt embourbés dans le marécage, durent être abandonnés et furent détruits ; l'infanterie fut obligée de se mettre à couvert.

Il fut alors décidé de faire une deuxième tentative pour encercler la position par le flanc gauche, précédée d’un barrage de 10 minutes de toute l’artillerie disponible du corps. De la fumée serait utilisée pour protéger le flanc gauche de la compagnie Able de l’observation ennemie pendant qu’elle traversait le terrain découvert. Dans le cas où l’infanterie ne pourrait pas suivre les chars de soutien, les chars devaient continuer seuls jusqu’à l’objectif, Weisenberg. La compagnie Able se formait sur la ligne de départ alors que la préparation intensive commençait. Cependant, de nombreux obus d’artillerie amie semblaient ne pas atteindre la cible, en fait, la concentration se dirigeait vers notre ligne de départ au point que la compagnie Able fut obligée de se retirer vers des positions couvertes minimisant les pertes dues aux éclats d’arbres au-dessus d’elle. Après un délai de 30 minutes pour permettre à tous les observateurs avancés d’enregistrer la cible, la concentration fut répétée. De nouveau, les éclats d’arbres forcèrent l’infanterie à se mettre à couvert. Les chars, cependant, se sont élancés comme prévu et avaient atteint une ligne juste avant les bois lorsque deux chars ont été détruits par des tirs de chars antichars depuis leur flanc gauche et un troisième par un tir de Panzerfaust, l'équivalent allemand de notre bazooka. Sans protection d'infanterie, les chars restants ont rebroussé chemin vers la zone de rassemblement.

Aucune autre tentative n'a été faite pour prendre l'objectif ce jour-là. Le commandant de la force opérationnelle a envisagé la possibilité d'une attaque de nuit cette nuit-là, mais l'état de fatigue et d'épuisement des troupes a empêché de mener une telle attaque. Des prisonniers ennemis capturés en fin d'après-midi ont déclaré qu'une compagnie d'infanterie allemande s'était formée pour une contre-attaque lorsque nos chars ont ouvert le feu sur leur position dans les bois, perturbant le plan. Compte tenu de cela, une contre-attaque a été considérée comme probable sur notre flanc gauche pendant la nuit. Les avant-postes ont signalé l'activité considérable sur leur front, mais aucune patrouille n'a été rencontrée. Comme nos troupes avaient subi des pertes considérables et étaient épuisées, un plan a été élaboré pour maintenir l'ennemi en déséquilibre pendant la nuit. La compagnie de chars attachée à la compagnie Able devait se mettre en marche à minuit, se déplacer en ligne jusqu'à un point à mi-chemin à travers le terrain découvert jusqu'au front, puis se déchaîner avec tous les canons en marche. À minuit, un volume de feu terrible s'abattit soudainement sur la zone cible et continua pendant cinq minutes avant que l'ennemi ne puisse appeler ses tirs de soutien, obligeant nos chars à se retirer.

Une attaque de chars et d'infanterie avec un soutien d'artillerie complet était prévue pour le lendemain, le 20 septembre ; cependant, à 06h30, un brouillard intense couvrait la zone limitant la visibilité à 50 mètres. Les plans furent modifiés en vue de la possibilité d'une surprise. La préparation de l'artillerie fut annulée et les chars reçurent l'ordre de rester dans leurs positions actuelles. Des guides devaient être renvoyés pour diriger les chars après que la compagnie Able eut sécurisé l'objectif. La compagnie A se déplacerait à travers le terrain découvert comme elle l'avait tenté précédemment et, dans un silence complet, tenterait d'inonder la position avant que l'ennemi ne soit conscient de l'attaque. Cette attaque se déroula comme prévu. Beaucoup d'ennemis furent débordés alors qu'ils dormaient dans leurs tranchées. Trente-trois prisonniers furent faits, contre seulement deux pertes pour la compagnie Able. Ces prisonniers, qui semblaient complètement démoralisés, déclarèrent que le feu nourri des chars à minuit les avait surpris en train de se préparer à une contre-attaque et les avait réduits en miettes. Les compagnies Baker et Charlie furent amenées sur les flancs pour consolider la position.
Dans la nuit du 20 septembre, à 21h30, le 1er bataillon du 26e régiment d'infanterie fut relevé par des éléments de la 9e division d'infanterie. Il avait subi 229 pertes en huit jours depuis le franchissement de la frontière allemande, le bataillon se déplaça vers une zone de rassemblement à 1 000 mètres derrière les lignes, où les hommes reçurent un repas chaud et un peu de repos, en prévision d'une poursuite de l'attaque dans un autre secteur le lendemain matin. Le bataillon reçut la Citation présidentiel pour l'unité pour cette action.
la source du recit traduit par mes soins.
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MessageSujet: Re: Bataille de la forêt de Hürtgen   Bataille de la forêt de Hürtgen Icon_minitimeMar Nov 05 2024, 21:59

Les dents de dragon étaient caractéristiques à la ligne Siegfried mais aucun obstacle antichar ne permettait d’entraver une avancée ennemie, juste retarder quelques heures.

___________________________________ ____________________________________

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MessageSujet: Re: Bataille de la forêt de Hürtgen   Bataille de la forêt de Hürtgen Icon_minitimeMer Nov 06 2024, 00:24

Ah oui Alex, tu le pense réellement que quelques heures?
moi j'ai un récit qui énumère: Un char souhaitant passé, après avoir commencé, ou il a été pris par le feu d'un pak dans un bunker, le char même en tirant 78 obus sur le bunker, cela n'a rien changé! Le bunker était toujours opérationnel.
Donc oui, si la höcker linie, c'est comme celà qu'elle est dénommé dans le Westwall. Donc ici il faut avoir un secteur, ou aucune casemate protégeait le passage, mais le Westwall en tout pour tout, donc dans toute sa longueur, Hitler à fait construire quelques choses comme 18 000 bunkers. Bon je suis à présent aussi d'accord avec toi. Tout les casemates, n'était non plus armé de canon anti-char.
Telle en 1936, fut construit sous le programme de construction des gardes frontières (oui juste après que Hitler as remilitarisé la Rhénanie), dans le secteur de Aix la chapelle, fut uniquement construit un Regelbau D2, disposant de 3 embrasures en tant que poste de Tir pour MG34.

Ce lien est l'unique lien, ou du moins un des rares, qui dispose de la vue de coupe, d'un Regelbau D2. Au centre entièrement à la fin de page.
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Entièrement à droite sur le site Allemand, vous pourrez lire NRW, soit le nombre de Regelbau de chaque type construit uniquement la région du NRW, soit regroupant Aix la chapelle et Köln/Cologne les autres localités environnante. Mais bien sûr, ce nombre construit, ne provenait pas seulement de 1936, mais aussi du programme de construction des Pionniers/Génie et du programme de construction, ou d'amélioration de 1938 "Limes".

Donc en 1936, c'était juste pour empêcher les Français de revenir, en ayant à présent les premières fortifications, armés.

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MessageSujet: Re: Bataille de la forêt de Hürtgen   Bataille de la forêt de Hürtgen Icon_minitimeMer Nov 06 2024, 07:32

Bataille de la forêt de Hürtgen 20210210

En vous transmettant cette photo, si vous ne détenez aucunement les yeux d'un bon rapace, vous, allez me demandez, mais pourquoi diable mon cher Gérard, à tu à présent poster cette photo de la nature du temps actuelle, dans un sujet qui est censé discuté sur la forêt de Hurtgen?
Alors messieurs et mesdames, je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps.

Bataille de la forêt de Hürtgen Dsc00710

Oups! Regardez encore attentivement la première photo, vous allez le retrouvez?

Bataille de la forêt de Hürtgen Aachen11

Ce bunker enfouis, ou du moins, qui as été déboisé:
Dans le cadre du projet LVR « Réseau des biotopes à l'ouest – du Westwall/"le mur ouest" », les employés de la station de protection de la nature NABU d'Aix-la-Chapelle ont déblayé les arbres d'une partie de la structure du Westwall/"mur ouest" dans la zone du NSG Schneeberg.
Une partie de la structure du Westwall qui a été dégagée à l'aide d'une tronçonneuse et d'une débroussailleuse (Photo : Manfred Aletsee).
Depuis la partie boisée du Schneeberg, la structure du Westwall s'étend sur plus de 1,5 km à travers le paysage agricole intensivement exploité vers le nord-ouest. La ligne Westwall est en grande partie densément recouverte de buissons et d'arbres, notamment d'aubépine, de prunellier et de cornouiller. Dans la zone du NSG Schneeberg avec des marnes calcaires en surface, on trouve, en particulier sur les bords des pentes, des biotopes calcaires riches en espèces mais de petite taille.
Zone exposée dans laquelle une végétation calcaire riche en espèces devrait se développer dans les prochaines années (Photo : Manfred Aletsee des 2 premières photos).
Afin de moderniser la structure du Westwall, tous les arbres ont été retirés d'une zone orientée au sud d'environ 300 mètres carrés. L'objectif est d'établir une végétation calcaire riche en espèces et de créer ainsi un habitat particulier dans lequel peuvent se trouver, entre autres, diverses espèces d'insectes et de reptiles. On peut également supposer que les espèces d’oiseaux vivant dans la brousse utilisent la zone, par exemple, pour rechercher de la nourriture.
En raison de l'utilisation intensive des terres, ces structures particulières telles que les zones de jachère ou les zones fleuries à végétation maigre de chaux ont disparu dans le passé. En mettant en œuvre des mesures sur le versant du Schneeberg, la Station de conservation de la nature NABU Aix-la-Chapelle tente de contrecarrer ce phénomène et de développer un tremplin qui relie les remblais du chemin et les maigres éléments floraux calcaires du NSG Schneeberg, qui sont très précieux en termes de conservation de la nature. .

La zone défrichée continuera à être entretenue par la Station de conservation de la nature NABU Aix-la-Chapelle au cours des prochaines années et d'autres mesures seront mises en œuvre, notamment le refoulement des arbres émergents.

Soit ici l'association, et les personnes fidelis à la typologie des Casemates, pour que l'histoire reste l'histoire en gardant quelques différents types de Casemates, rende bien à la nature, en laissant la nature reprendre ses droits. Parce que identiquement comme les Allemands, pendant la période d'après guerre, l'on fait par soucie d'économie et de temps bien sûr. Comme à Berlin, et d'autre ville qui ont du être reconstruit en urgence, pour toutes les personnes sans logis.
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Donc oui, dans certain cas, on retrouve encore la fameuse ligne anti char Hoecker. Mais pour d'autre, tous les gravas, et les kilomètres construit, ben non, les Allemands, ni les Alliées, n'allait tout de même se mettre à la tâche faramineuse, de vouloir retirer ou détruire à coup d'explosif, toute la ligne de fortification, que les anciens nazis, on eut besoin de 8 ans pour la construire, à raison de plus de 600 000 hommes.
Donc c'est ici que les Bulldozers ont trouvé de quoi faire, soit enterré tout simplement tout ses vestiges. Parce que Berlin et d'autres villes, qui elle à leurs origine se trouvait sur un terrain plat, à présent ils existe de petites collines surplombant certains anciens quartier. Donc même les bombes et autres explosif non explosé datant de la seconde guerre mondiale, repose pour certains endroit à uniquement 2 mètres, et à d'autres il faut actuellement des pelleteuses pour creuser dans les 10 mètres de profondeurs de la terre surplombant les vestiges.

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MessageSujet: Re: Bataille de la forêt de Hürtgen   Bataille de la forêt de Hürtgen Icon_minitimeMer Nov 06 2024, 18:29

non ce n'est pas un bunker, mais un mur anti-char du Westwall.
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et seconde photo.

Bataille de la forêt de Hürtgen 23652310

et dernière photo, actuellement il se trouve ou du moins fait partie d'un terrain privée.
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MessageSujet: Re: Bataille de la forêt de Hürtgen   Bataille de la forêt de Hürtgen Icon_minitimeMer Nov 06 2024, 20:04

" Poste" (topic) très riche, en évènements marquants.
Un tournant dans l'histoire.

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MessageSujet: Re: Bataille de la forêt de Hürtgen   Bataille de la forêt de Hürtgen Icon_minitimeMer Nov 06 2024, 20:05

@ St Ex : Je cite ..  très belle médaille que tu utilise!.

C'est ma carte personnelle, que j'ai réduit.

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MessageSujet: Re: Bataille de la forêt de Hürtgen   Bataille de la forêt de Hürtgen Icon_minitimeMer Nov 06 2024, 21:42

Mais ici ont se trouvait juste à l'Ouest d'Aix la chapelle, trop haut dans le nord par rapport à la forêt de Hurtgen!
Mais [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Cela vous amène directement dans la forêt de Hurtgen, à l'emplacement dénommé minenfeld "wilde Sau", soit ici c'est un des emplacements ou il faut évité si vous y êtes, de sortir du chemin, en raison vous traverserez un champ de mine dénommé "Sanglier", moi j'ai aussi lu sur les Mines utiliser dans la forêt de Hurtgen, que ici furent utiliser des mines dite en Verre, soit impossible à détecté, en raison que le détonateur est trop petit et couvert sous la terre. Donc une mine Anti-personnel qui l'orsque ont marche dessus, ce ne sont pas des éclats de métal qui explose la jambes, mais du verre qui déchiquetait tout les tissus de la chair jambes et autres de la personne marchant dessus.
Donc impossible au service de déminage actuel, de déminé le champs. Et a ce qui parait, aujourd'hui encore de temps en temps la faune est victime de ses champs de mine. Et ici ont ne peut pas dire, et si ils les enterrait plus profond?
Soit comme à Aix la chapelle, ou Berlin, en passant à coups de bulldozer par dessus en charriant la terre devant soit.
Comme vous le voyez, ici ont se trouve directement dans la forêt, un bulldozer ne passerait jamais entre les arbres, et coupé toutes la forêt? Cela veut aussi dire, mettre les personnes qui vont coupé ses arbres, en danger de mort, puisque il suffit juste que un de ses arbres, en 1944 il était juste d'une hauteur de 1 mètre, et que les racines ont poussé la mine à côté de l'arbre, ben la il est le problème, insolvable, donc uniquement interdire aux personnes de sortir des sentiers balisé.

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MessageSujet: Re: Bataille de la forêt de Hürtgen   Bataille de la forêt de Hürtgen Icon_minitimeVen Nov 08 2024, 01:15

Bien, ici je revient donc au Bataillon du 26è Rgt. Infanterie US.
Pour leurs traversé de la frontière, le récit nous parle de leurs passage à Nütheim.
Hier j'ai bien re-controler une seconde fois. Nütheim se trouve déjà à plus de 3km à l'intérieur des terres. Et ici près de la frontière, il y avait des bunkers ceux de Lichtenbusch; Oberforstbach et sur le côté droit de Schmithof près du début de la forêt. Les bunkers était équipé d'embrasure pour MG 34/42 alors soit ses bunkers ont déjà été pris d'assaut par une autre unité, et que eux en tant qu'unité ont juste suivit le flot d'infanterie, qui les ont emmené à Nütheim.

Et pour les fameuses mine de verre, ou mine anti-personnel en verre.
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malheureusement Anglais-Allemand....

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MessageSujet: Re: Bataille de la forêt de Hürtgen   Bataille de la forêt de Hürtgen Icon_minitime

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