Entre 1835 et 1839 , avec le soutien de Louis Philippe, une commission élabore une reforme du culte qui aboutira, en fait,a liquider l'autonomie juive en Algérie.
En 1845,des consistoires,calques sur le modèle francais, sont mis en place a Alger,Oran et Constantine.
En 1870 la nationalité francaise est accordée aux juifs et sera le détonateur de nombreuses réactions antisémites.
Ces réactions,alimentées par l'ignoble Drummont de l'affaire
Dreyfus, dureront jusqu'au début du XXe siecle.
A partir de cette période, les juifs pourront mener une vie
normale, et en 1914,tous les juifs d'Algérie répondront a l' appel de la France.
Mais si a cette époque, leur promotion est réelle, l'antisémitisme demeure et,en réaction,les juifs soutiennent les partis de gauche.
C'est dans ce contexte,qu'en 1934,un pogrom meurtrier va
éclater a Constantine le 5 août 1934 entre 10 et 14 heures.Celui-ci était prémédité, 24 morts israélites et 2 émeutiers musulmans (700 émeutiers arabes) comme par hasard, le maire de Constantine, Emile Morinaud est en villégiature sur la côte, le Préfet en vacances en Métropole. Forces de l'ordre réduites à minima et sans cartouches.
Pourquoi a-t'on laissé faire ? Certains européens antisémites ont attisé la fureur des musulmans confrontés à la misère, "vos problèmes, c'est la faute des juifs" refrain connu.