ÇA S’APPELLE “LE FASCISME”
“Ça s’appelle le fascisme !“, a tonné Éric Naulleau, à propos de l’attaque des antifas lors de la séance de dédicace du livre d’Éric Zemmour à Brest.
“J’ai échangé avec lui, il m’a dit que c’était une dinguerie ; que ça avait été d’une extraordinaire violence“.
La colère monte chez les plus pacifistes d’entre nous en constatant que la liberté d’expression, qui nous est si chère à droite, est de plus en plus mise à mal par l’extrême gauche.
Les antifas étant le bras armé de l’extrême gauche, donc de la NUPES, il est difficile de dissocier cette mouvance violente des discours de Mélenchon et de ses clowns maléfiques qui ne cessent d’attiser le feu, espérant en tirer profit.
Combien de fois ai-je dit : « Ce que la gauche n’aime pas, elle l’interdit ». En voilà une nouvelle preuve flagrante qui ne semble pas gêner outre mesure les médias comme le prouvent les titres suivants :
BFMTV : Séance de dédicace perturbée à Brest.
Le Monde : Dédicace d’Eric Zemmour perturbée à Brest par des heurts avec des manifestants.
France Info : deux interpellations après une séance de dédicace d’Eric Zemmour perturbée par une manifestation.
Perturbée ????
Quel terme doucereux, quasi complaisant, pour une attaque en règle de la part de l’ultra-gauche, dont on voit bien la proximité (y compris vestimentaire) avec les méthodes fascisantes des chemises noires de l’époque mussolinienne ; cette même époque qu’ils font semblant de combattre.
Rien d’étonnant avec la France (dite) Insoumise qui, à travers des Mélenchon ou des Boyard, se nourrit de la haine qu’elle attribue aux autres pour mieux exprimer la sienne, en toute impunité !
De façon générale, il y a, pour cette gauche détestable, deux « haines » possibles :
– La haine qu’elle s’autorise à éprouver, par exemple pour Reconquête!, pour le RN et pour ceux qui refusent l’islamisation du pays et le wokisme ; bref pour tous ceux qui ne sont pas de gauche.
– La haine qu’elle considère comme ignoble et réprimandable : celle qu’elle prétend discerner dans l’esprit de ceux qu’elle déteste profondément.
En résumé : la gauche hait tous ceux qui, à ses yeux, haïssent leurs idées.
Or, qui peut mieux représenter la haine que celui qui la pratique en vociférant dans l’Assemblée Nationale ou en balançant des objets contondants sur ses opposants politiques ?
Je note au passage – et bien peu en ont fait la remarque – que la CGT était représentée dans le groupe des manifestants. Peut-on m’expliquer ce que venait faire un syndicat, et celui-là en particulier digne représentant d’un parti communiste aux cent millions de morts dans le monde ? Il fallait être sacrément gonflé et avoir la mémoire bien courte !
Oui, Éric Zemmour a un immense tort, reconnaissons-le : il parle de sujets dont ne veut pas parler le monde politique situé à la gauche de Bayrou : l’insécurité, l’immigration, l’identité nationale, le déclassement et le remplacement de notre civilisation.
Parce que la gauche s’est autoproclamée seule juge de la pensée acceptable, elle censure tout ce qui déstabilise son idéologie gaucho-progressiste (selon l’excellente expression de Jean Messiha).
Et quand elle est à court d’arguments pour nourrir un débat qui peut tourner rapidement à son désavantage, elle fait intervenir ses milices.
Dans quels régimes autres que les régimes totalitaires, de telles méthodes sont-elles appliquées ?
À chaque coup de boutoir des milices d’extrême gauche, que cela soit sur des sites particuliers comme par exemple à Sainte Soline, des rassemblements politiques ou de simples dédicaces, l’État vacille – et notre liberté d’expression aussi !
Ne laissons la place à aucun extrémisme quel qu’il soit : ni politique, ni religieux.
Xavier Jésu
18/6/2023