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 Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger

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Alexderome
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MessageSujet: Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger   Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger Icon_minitimeMer 7 Déc - 20:48

Des méthodes de la Gestapo,  utilisation de la torture,  usage du chalumeau,  coups, technique de la baignoire,  électrodes,  non il ne s'agit pas de Klaus Barbie ni d’Aussaresses mais du colonel de gendarmerie Debrosse et de ses sbires dans la caserne des Tagarins d’Alger contre les membres de l’OAS. 
L’uniforme de la maréchaussée s’est entaché de honte et d’indignité. Je vais les regarder avec une autre vision. 

Un extrait des sévices infligées 
Enfin les sicaires de Debrosse passent aux grands moyens. Ils noient la jeune femme dan une cuve; des électrodes sont posées sur son corps. Elle tombe dans l'oubli pro­fond des évanouissements. Pourtant, une lueur brille encore au fond d'elle-même. Elle n'a pas parlé, elle ne parle pas. Le temps coule et les tortionnaires se fatiguent. L'un d'eux dit à ses collègues ;
Attention! c'est la femme d'un professeur de méde­cine, nous pourrions avoir des ennuis.


C'est ici : [size=30]https://www.algerie-francaise.org/tortures/susini.shtmla[/size]

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Dernière édition par Alexderome le Mer 7 Déc - 21:09, édité 1 fois

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Alexderome
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MessageSujet: Re: Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger   Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger Icon_minitimeMer 7 Déc - 21:06

C'est le député Pascal Arrighi qui a dénoncé à l’Assemblée nationale les sévices infligé à Mme Salasc

http://francepresseinfos.blogspot.com/2015/12/genevieve-salasc-une-femme-combattante.html

Le 12.11.1961, à l’Assemblée nationale, les députés débattent notamment, à propos des prisonniers politiques «Algérie française» ou membres de l’OAS qui sont torturés dans les camps ou les prisons et, ici, en particulier, à la caserne des Tagarins à Algeroù sévit le colonel Debrosse. Le député et avocat, Pascal Arrighi, rapporte des faits : «Mme. Salasc a été arrêtée le 9 septembre, à une heure du matin, par les gendarmes du colonel Debrosse. Aussitôt interrogée par le colonel Debrosse et refusant de répondre, elle a alors été livrée à 4 civils qui l’ont amenée, cachée sous une cagoule, dans une cave. Elle a été entièrement dévêtue, bâillonnée, logotée puis battue à coups de poing, de pieds, de gifles, enfin passée au courant électrique…Refusant toujours de parler, elle a été, au matin, ramenée au colonel Debrosse et, un syndrome abominable faisant son apparition, le colonel Debrosse a fait alors appeler le professeur Giraud, qui a ordonné une hospitalisation et a pu faire le bilan des sévices et de leurs traces essentielles : traumatismes multiples ayant entraîné des hématomes visibles sur la face et les quatre membres ; traumatisme cervical ; traumatisme facial avec énorme hématome prémalaire ; traumatisme d’un œil ayant entraîné un glaucome post-traumatique. Elle a perdue connaissance à certains momentsétouffée par un bâillon et la tête maintenue en rotation forcée sur le côté pendant que d’autres inspecteurs lui tapaient dessus…». PascaArrighi, face aux mensonges, notamment du ministre des Armées, Pierre Messmer, poursuit : «Ici encore, j’ai le regret de lui administrer la preuve contraire au moyen d’un document officiel et irréfutable. J’ai sous les yeux, un rapport du 14.10.1961 de M. Pierre Voizard, membre de la commission de sauvegarde («CSDLI»), et adressé à son président, M. Patin…».

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MessageSujet: Re: Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger   Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger Icon_minitimeMer 7 Déc - 22:06

La caserne des Tagarins

Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger Tagarins

La seule évocation de la villa Susini déclenche aujourd'hui encore des déclarations enflammées contre la torture de l'armée française contre les indépendantistes de la part de tout ce que notre pays compte d'humanistes et de partisans de la vérité, il est un lieu analogue qui ne provoque aucun émoi.

La caserne des Tagarins qui étaient le centre de torture des partisans de l'Algérie française, n'a fait l'étude d'aucune étude sérieuse de la part des historiens à l'indignation sélective

Pourtant ce lieu d'épouvante était le théâtre de sévices auxquels s'adonnaient barbouzes et gendarmerie.

Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger Debrosse2

Le maître d'œuvre, le colonel Debrosse commandant la gendarmerie mobile qui s'était déjà tristement illustré lors de la journée du 24 janvier 1960 dite " journée des barricades ".

Avec un acharnement et un raffinement tout particulier, lui et ses séides n'hésiterons pas à passer à la question des compatriotes résolus à garder française un territoire de la République.

Dans les hôpitaux d'Alger, on désignait par "fracture des Tagarins" une fracture spécifique du coccyx, obtenue par les gendarmes du colonel Debrosse.

L’école de police d’Hussein Dey, à Alger, où était installé un détachement de police judiciaire envoyé de métropole, la « mission C », servira également de lieu d'internement où les sévices seront nombreux.

En 1963, ces policiers et gendarmes étaient honorés, promus.

Le Colonel Debrosse, en raison des services exceptionnels qu'il avait rendus, devint général et Directeur de la Gendarmerie.

Le cas de madame Salasc

" Le 7 (9 ?) septembre 1961 Gingembre trésorier de l'OAS, fut interpellé par Debrosse... .

Debrosse apprend alors les noms et les adresses de Mme Salasc et Gasser, et de Rodenas, l'agent de liaison de Godard, qui servait aux relations avec la métropole.

Dans la nuit du 7 au 8 septembre, les gardes mobiles envahissent l'immeuble ou habitent Mme Salasc et sa mère, Mme Gasser.

Les deux femmes sont mises en état d'arrestation et emmenées, bien que la jeune femme soit mère de cinq enfants, et sa mère, une vieille dame de soixante-sept ans.

Pénétrant dans le bureau, Debrosse s'adresse à ses hommes de main, en leur disant sèchement :

Laissez-moi celles-là, je m'en occupe !

Aussitôt, il entreprend de convaincre Mme Salasc.

Il essaie de la séduire en faisant étalage de sa bonne foi et de sa gentillesse.

Mme Salasc est soupçonnée d'avoir hébergé des hors-la-loi européens, d'avoir facilité les réunions de l'OAS.

Elle reconnaît d'ailleurs que le colonel Godard a été son hôte.

Pourquoi s'obstine-t-elle maintenant dans son mutisme?

On lui demande un effort bien simple, et même conforme à son devoir :


Dire où se trouve le colonel, donner les noms des personnes qui l'ont pris en charge. Si elle persévère dans son silence, elle aggravera les délits retenus contre elle.

Qui plus est, son attitude serait criminelle… , malgré les invitations pressantes de Debrosse, la jeune femme réplique qu'elle réprouve toutes les dénonciations.

Elle ne se sent pas une vocation de délatrice.

Dès lors, Debrosse devient violent.

Inutile d'insister : elle ne dira rien.

Rouge de fureur, il appelle ses sbires et fait conduire sa prisonnière dans une pièce voisine.

Là, sur les murs, dans les coins, sont installés ou suspendus des instruments aux formes inquiétantes.

Un appareil tranchant repose sur le sol et évoque un gros massicot d'imprimerie.

Dans ce musée inquisitorial, les hommes entourent soudain la jeune femme et lui assènent des gifles brutales.

Ils la bâillonnent.

Les cordes et le bâillon sont tellement serrés que la circulation du sang se trouve compromise, et la chair marbrée d'ecchymoses qui dureront longtemps.

La malheureuse est battue à coups de cravache.

Comme elle refuse toujours de répondre aux questions hurlées qui alternent avec les coups donnés, on lui bande les yeux.

Elle est alors jetée dans une voiture.

Le trajet est interminable.

La voiture revient sur sa route, tourne sans arrêt, de façon que la prisonnière ne puisse reconnaître le chemin.

Elle est ensuite descendue dans la cave d'une maison.

On lui enlève son bandeau.

Elle ne voit que cinq ou six grabats couverts de crasse.

- Déshabille-toi ! ordonnent ses gardiens, qui ajoutent en termes crus qu'ils en ont vu d'autres.

- Enlève ta bague ! Commandent-ils à nouveau.

Malgré ses protestations, la jeune femme doit s'exécuter.

A peine s'est-elle entièrement dénudée, qu'elle reçoit un formidable coup de poing sur l'œil droit.

Les brutes frappent de toutes leurs forces, à mains fermées.

Mme Salasc leur tient toujours tête.

Exaspérés, ils lui remettent des liens qui garrottent ses cuisses et ses mollets, ils enfoncent un gros tampon dans sa bouche.

La prisonnière est alors précipitée au sol.

Montant sur son dos, un des gardes lui tord le cou en arrière, à la limite de la luxation mortelle.

Il force le mouvement, le répète plusieurs fois.

Accepte-t-elle de parler ?

Elle répond par des signes de dénégation.

On la renverse sur le dos et les hommes tirent ses seins, s'acharnent sur la poitrine.

Elle refuse toujours les questions qui pleuvent, accompagnées par les sifflements de la cravache.

Enfin les sicaires de Debrosse passent aux grands moyens.

Ils noient la jeune femme dans une cuve; des électrodes sont posées sur son corps.

Elle tombe dans l'oubli profond des évanouissements.

Pourtant, une lueur brille encore au fond d'elle-même.

Elle n'a pas parlé, elle ne parle pas.

Le temps coule et les tortionnaires se fatiguent.

L'un d'eux dit à ses collègues ;

   - Attention! c'est la femme d'un professeur de médecine, nous pourrions avoir des ennuis.

Ils la relèvent alors.

On bande une deuxième fois ses yeux.

Elle est hissée jusqu'au rez-de-chaussée de la maison.

On l'installe dans une voiture qui se lance dans un large circuit.

Brusquement, la jeune femme voit surgir devant elle le colonel Debrosse :

Elle est à la caserne des Tagarins.

Elle s'effondre et crie à son bourreau toute sa stupeur et son indignation.

Pendant trois longues heures, Debrosse tente néanmoins de l'abuser, prêchant onctueusement avec une audacieuse ignominie.

Il va jusqu'à lui montrer pour justifier son comportement des photographies prises lors de la fusillade du 24 janvier I960.

Peu de jours après, Mme Salasc est hospitalisée à la clinique Lavernhe où elle reste prisonnière, mais sous la responsabilité du directeur de l'établissement.

Là-dessus, des médecins algérois apprennent que la femme d'un confrère, enlevée dans le secret, a été soumise à la question.

Son état est si grave qu'on a dû l'hospitaliser.

Des conversations ont lieu entre médecins et responsables de l'OAS.

Nous nous demandons les uns et les autres ce qu'il convient de faire.

Le silence doit-il être rompu immédiatement?

Nous attendons d'être mieux informés.

D'autant qu'une rumeur, répandue par les services officiels, secoue de rage toute la ville.

On dit que Mme Salasc est morte.

Rapidement, nous déjouons la manœuvre.

C'est le colonel Debrosse qui a fait répandre le bruit dans l'espoir que nous le reprendrions à notre compte. La Délégation Générale aurait pu démentir et triompher aisément :

La révélation de la torture aurait été entachée de doutes pour l'opinion algérienne et métropolitaine

Un chirurgien d'Alger, écrivant à Gardes, lui disait le 28 septembre :

  Mme Salasc n'est pas morte; il s'agit d'une intoxication de Debrosse. Elle est entre les mains d'une équipe très sûre et qui a bien fait les choses jusqu'à ce jour. Une commission d'enquête vient d'arriver pour juger du dossier médical. Mais là Délégation a lancé l'annonce d'une conférence de presse. C'était en fait un piège pour arracher au Dr Salasc un certificat disant que sa femme était depuis longtemps atteinte d'une affection chronique. Certificat refusé. La DG accrédite par ailleurs le bruit que Mme Salasc souffre d'une affection hépatique et que c'est pour cela que le colonel Debrosse a eu la délicate attention de la rendre à son mari et à ses médecins.

En effet, dès l'hospitalisation de Mme Salasc à la clinique Lavernhe, Debrosse est venu, bonhomme et penaud, trouver son mari.


Il déplore d'entrée les responsabilités dures et impitoyables qui sont les siennes, se plaint amèrement de son sort, propose même au professeur Salasc d'examiner sa propre femme, Mme Debrosse, qui souffre, paraît-il, d'une dépression nerveuse et d'une affection gynécologique.

Il parle bien sûr de sa prisonnière.

Habitués à traiter.des criminels, ses subordonnés ont commis des excès en menant l'interrogatoire.

Le colonel est obligé de le reconnaître mais aussi de couvrir ses assistants.

Que le professeur se plaigne ouvertement, ne servira à rien, car le pouvoir est décidé à réprimer de façon exemplaire les crimes abominables, de la subversion.

L'intérêt de sa femme exige donc du professeur, une intelligente sollicitude.

Les autorités malgré l'extrême gravité des agissements de Mme Salace, sont décidées à l'indulgence.

Si le professeur sait se dominer, s'il évite de s'emporter, sa femme lui sera rendue,

Déposer une plainte en justice ne ferait qu'envenimer une vilaine histoire.

Debrosse se rend tous les jours au chevet de Mme Salasc à laquelle il porte des fleurs.

Il s'enquiert des progrès de son rétablissement, se déclare prêt à satisfaire le moindre de ses vœux.

Souvent, il vient s'asseoir aussi dans le bureau du professeur qui le regarde, fasciné.

Le colonel est amical, il a les apparences d'un homme fatigué par le travail.

Et Salasc s'interroge.

Puis il sursaute, arraché à cette comédie par un aiguillon douloureux.

Doit-il chasser l'imposteur ?

Il ne le peut pas.

Le colonel est souriant, badin; les griffes ont disparu sous le velours.

Debrosse se fait bientôt quémandeur.

Il aimerait être récompensé de sa générosité par un bon geste du médecin, peu coûteux d'ailleurs et sans grande importance.

Comme les Algérois se complaisent en ragots, il sollicite une attestation du professeur.

Il est temps de clore cette pénible affaire.

Salasc devra signer un certificat médical.

Il attestera que sa femme, souffrant d'une affection chronique dés voies génitales, a dû être transportée à la clinique Lavernhe.

De son côté, lui, Debrosse, suspendra toute poursuite et la libérera.

Le médecin refuse après un débat intérieur, âpre et rapide.

Le colonel n'insiste pas.

Il assiège alors le professeur Goinard, qui donnait ses soins à Mme Salasc.

Un certificat médical est indispensable pour justifier la sortie de la jeune femme.

Bien qu'hospitalisée, elle est toujours en état d'arrestation et les impératifs du règlement administratif exigent cette pièce avant toute libération.

Goinard, titulaire d'une chaire de chirurgie à l'hôpital Mustapha, est circonvenu.

Il cède, et appose sa signature au bas d'une déclaration... "

"HISTOIRE DE L'OAS " de Jean-Jacques SUSINI - Extraits édition la table ronde paru en 1963. tome 1

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Sicut-Aquila

Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger 908920120 Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger Cocoye10 Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger 908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

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MessageSujet: Re: Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger   Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger Icon_minitimeMer 7 Déc - 22:13

Même les tortionnaires de l’inquisition n’étaient pas aussi sadiques que les hommes de Debrosse qui ont déshonorés l’uniforme de gendarme.

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MessageSujet: Re: Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger   Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger Icon_minitimeMer 7 Déc - 22:19

Une autre femme, Mme Bonadé, propriétaire du magasin « Salomé », était conduite en même temps que Mme Salasc dans le bureau du colonel Debrosse.

Elle fréquentait depuis de longues années le salon de mes grands-parents et j'avais tenu sur les fonts baptismaux son fils Philippe.

M. Bonadé était professeur de lettres en Italie quand ses démêlés avec le régime mussolinien l'obligèrent à s'expatrier.

Il débar­qua sur le sol algérien, puis s'engagea dans les Corps Francs d'Afrique et participa à la campagne de Tunisie.

Rendu à la vie civile, il enseigna sa langue maternelle à l'Université d'Alger, où il était chargé du lectorat d'italien.

Le maga­sin de sa femme était connu de notre état-major comme la bl 1, la première boîte aux lettres du commandement.

Or, le 8 septembre, les gardes mobiles raflèrent tout le cour­rier du jour en fouillant les étagères de lingerie et les meubles ventrus, surmontés, je me souviens encore, par deux ou trois céramiques vertes d'Extrême-Orient.

Interrogée par le colonel Debrosse, Mme Bonadé dut résister à son tour aux affreux sévices dont on l'accabla.

Dans les moments où les bourreaux interrompaient leurs tortures, il lui était annoncé que son mari et son fils avaient perdu la vie.

La scène se répétait régulièrement; on essayait par tous les moyens de la persuader que Philippe était mort et que son mari s'était suicidé.

On la menaçait de viol.

La pauvre femme éprouvait des vertiges.

Un voile couvrait ses yeux, un tourniquet écrasait sa gorge et sa tête s'enténébrait.

Sa raison vacillait.

Trouvant un mor­ceau de verre dans sa cellule, elle entailla ses poignets à deux reprises.

La seconde tentative faillit réussir.

Les brutes la retrouvèrent inanimée au milieu d'une mare de sang.

Il n'était plus question de la soigner sur place avec le concours de médecins complices, comme le Dr Matiben.

Le colonel Debrosse dut la faire interner dans un hôpital neuro-psychiatrique où elle demeurera de longs mois sous la surveillance du Dr Porot.

Son mari fut convoqué.

On lui enjoignit de se taire et de ne rien divulguer sous peine de mort pour lui, sa femme et son enfant.

La même justice était appliquée dans toute l'Algérie.

A Constantine, Jean Hourdeaux et Charles Daudet entraient à leur tour dans le jardin des supplices.

Arrêté le 10 sep­tembre, Charles Daudet mourut le 13.

Gardes m'envoyait une lettre :

La police a aussitôt maquillé son décès, prétendant qu'il s'était suicide dans sa cellule. A la requête des parents, il y a eu un complément d'enquête. Deux traces ont été révélées sur les pieds probablement des brûlures dues aux électrodes. Par ailleurs, une ecchymose a été trouvée sur la botte crâ­nienne. Cette affaire a fait beaucoup de bruit à Constantine. Il y aura probablement des échos à Oran où le corps arrivera jeudi.

Albert Garcin, finalement dénoncé pour avoir hébergé le général Salan, était retiré de sa cellule une semaine après son, arrestation.

Interrogé par le colonel Debrosse, il était torturé dans une baignoire.

Le colonel mandait sa femme.

Elle devait garder le silence ou bien son mari disparaîtrait.

On faisait d’ailleurs courir le bruit de sa mort et, le mercredi 27 septembre, Godard lui-même nous assurait :

A 1 : Garcin Albert, de Birtouta, est décédé suite sévices cours interrogatoire.

II ajoutait au sujet de son agent de liaison Rodenas, capturé le 8 septembre avec Mme Salasc :
XBYNOXKC (Rodenas) est toujours entre les mains de la police et a souffert (on doit attendre pour le présenter au parquet que les traces de sévices aient disparu). Il n'a reconnu que FXR&LOBQO (hébergement) de Y08 en avril dernier et n'a donné que deux noms apparemment sans importance.


On a cessé de l'interroger.


Sa famille va porter plainte pour séquestration et saisir la commission de sauvegarde.

Feuilleron de Lapasset ; Guy Marocchi, de Vialar; Norbert Anouilh, de Bourbaki; des dizaines de militants, des centaines de sympathisants qui étaient connus pour la vigueur de leurs opinions mais qui n'appartenaient pas à nos réseaux, indifféremment, pêle-mêle, eurent les plantes des pieds grillées.

On les suspendit par les jambes ou par les mains, des Heures durant, aux anneaux d'un plafond.

On les fouetta.

Des électrodes furent posées sur les parties génitales, car les sexes attiraient la prédilection des bour­reaux, Les verges étaient frappées à coups de règle jusqu'à ce que les prisonniers urinent du sang.

D'autres équipes empalaient leurs victimes sur des bouteilles ou des manches de bois, provoquant d'épouvantables déchirements de l’anus.

Le souvenir des interrogatoires ordonnés par le général Massu durant la bataille d'Alger, et qui suscitèrent des commentaires passionnés, se perdait dans les mémoires.

Il reculait sous l’effet d'horreurs nouvelles.

Le 16 sep­tembre, notre bcr nous envoyait le rapport suivant :

Un bulletin de renseignements émanant du CCI et d'un agent de Secteur, valeur B 1, signale : il y a quatre jours, onze agents de la DST de Paris sont arrivés à Alger et se sont installés à la gendarmerie des Tagarins.

Les gendarmes sont complètement tenus à l'écart des acti­vités des agents de la DST. Toutefois, ils ont vu passer des personnes arrêtées et constaté que certaines d'entre elles avaient été malmenées (ecchymoses, visages tuméfiés).

Un gendarme a affirmé que des injections de pentothal (sérum de vérité) étaient administrées.

Le témoin a ajouté :

« C'est abominable. Jamais, nous, gendarmes, n'avons eu le courage d'appliquer de telles méthodes aux fellagha. »

Un bulletin de renseignements du CRM, coté B 1, signale qu'une dame a été vue par un médecin de nos amis à la caserne des gendarmes mobiles aux Tagarins.

Cette dame présentait les symptômes d'une personne droguée.

Le pentothal ne serait pas administré par injections, mais par l'application de bâillons imbibés de la drogue.

Pour sa part, Noëlle Lucchetti avait été questionnée par le colonel Debrosse qui, devant ses dénégations, menaça de la livrer aux derniers outrages.
Noëlle garda son sang-froid et lui répondit qu'à son âge on n'avait plus rien à redouter.

Comme le colonel lui disait :

-- Alors! ma petite, on est bien seule maintenant.

Où sont donc vos amis?

Hein?

Très loin. Soyez sûre qu'ils vous ont oubliée !

Une explosion de plastic se fit entendre à courte distance.

Aussitôt, Noëlle répliqua :

-- Non, mon colonel !

Vous entendez?

Ils sont très proches au contraire et se rappellent à moi.

Sur quoi, Noëlle fut entraînée à son tour dans une cave.

Elle ne parla pas.

Ses tourmenteurs l'abandonnèrent après lui avoir arraché plusieurs touffes de cheveux.

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Sicut-Aquila

Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger 908920120 Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger Cocoye10 Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger 908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
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MessageSujet: Re: Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger   Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger Icon_minitimeMer 7 Déc - 22:50

LES BARBOUZES

La lutte contre l’OAS s’intensifiant et se confondant désormais avec celle contre la population européenne toute entière, le gouvernement gaulliste décida, à l’appui d’innombrables escadrons de gendarmerie mobile (gendarmerie rouge) et de Compagnies
Républicaines de Sécurité, d’envoyer en Algérie une nouvelle race de « policiers ».

Leur mission était claire : noyauter l’organisation afin d’obtenir les renseignements indispensables qui mèneraient à l’arrestation des cadres du mouvement « subversif ».

Ces nouveaux « policiers » avaient rejoint en novembre 1961 les rangs du « Mouvement pour la Communauté » (MPC) qui deviendra, pour les besoins de la cause, « Mouvement pour la Coopération », organisme de lutte anti-OAS.

Pour eux, « l’Algérie française » n’existait plus depuis que s’étaient ouverts les pourparlers de Melun (25/29 juin 1960) et il importait désormais qu’ils débouchassent rapidement sur un « cessez-le-feu » et une indépendance inéluctable...

De Gaulle avait nommé le sinistre Jean Morin à la Délégation Générale et confié le commandement des troupes à Alger, Oran et Constantine à « ses hommes à lui »

Ces généraux d'opérette, s'ils n'étaient point brillants sur le plan professionnel, avaient l'avantage d'être sûrs.

Une étoile supplémentaire avait converti Massu à la discipline et une brillante promotion l'attendait en Allemagne...

A Alger, le colonel Debrosse, responsable du maintien de l'ordre, faisait merveille.

Acharné à réduire, « par tous les moyens » la résistance des Européens, il s'était spécialisé dans la torture contre les membres de l'O.A.S. et n'hésitait pas à participer en personne aux interrogatoires et aux sévices en tous genres, y compris sur les femmes.

Il était secondé admirablement, dans cette entreprise de destruction des volontés et des corps par son  acolyte, le commandant Laporte, ainsi que par quelques civils sans scrupules, alléchés par les primes et le « profil de carrière sécurisant » que leur avait assuré le Chef de l'Etat.

Le président du MPC s’appelait Jacques Dauer ; la délégation d’Alger était présidée par Yves Le Tac (qui échappera à trois attentats de l’OAS), secondé par un secrétaire général actif : Lucien Bitterlin.

D’autres responsables avaient pour nom : Jacques Focart, André Goulay... et le Ministre de l’Intérieur Roger Frey, en personne.

Dauer, aux ordres directs du Ministre chargé des affaires algériennes, Louis Joxe, avait toute latitude pour organiser, sur place, une « troisième force » pro-française, dont le but était de promouvoir, après l’indépendance, une coopération franco-musulmane.

A cette fin, d’importants fonds, directement versés par la Délégation Générale, lui étaient alloués...

Pour obtenir cette « troisième force », il fallait créer dans les grandes villes d’Algérie un sentiment de peur et d’extrême confusion au sein de la population européenne en fomentant des attentats contre les intérêts français, les biens et les personnes et en attribuant à la seule OAS la responsabilité de ces actes terroristes...

Le but avoué : détourner la masse des « criminels » de l’OAS.


Cependant, ces opérations -notamment de plastiquage- devant se dérouler de nuit et l’instauration du couvre-feu de minuit à cinq heures du matin, ne permettant pas de se déplacer sans risque dans les villes, armes et laissez-passer mentionnant de fausses identités
allaient être fournies par la Sécurité militaire.

Les barbouzes étaient nés.

Sans mandat officiel, ces nouveaux « policiers » étaient recrutés dans les milieux les plus divers.

C’était pour la plupart un ramassis de repris de justice, d’hommes de main en chômage, de Vietnamiens attirés par les primes, de marginaux et de truands comme Jean Augé et le proxénète Georges Boucheseiche, ancien de la Gestapo française.

Tous ces gens avaient été attirés par des primes alléchantes, confortés de surcroît dans cette mission par un sentiment de puissance et d’invulnérabilité que cette « marginalité républicaine » leur conférait et possédant, comme l’avait indiqué « France-Soir » du 30 novembre 1961, « carte blanche pour liquider l’OAS ».

C’était des gens « décidés à en découdre », capables de résister aux coups de l’OAS mais aussi de lui livrer bataille par les armes et, surtout, par la récolte de renseignements qui étaient, sois, immédiatement exploités, sois, transmis à la Sécurité militaire...

D’autres chefs viendront renforcer, sur place, les effectifs :

L’avocat Pierre Lemarchand et l’écrivain Dominique Ponchardier ainsi qu’une bande de truands auxquels on donnera une carte du SAC (Service d’Action Civique).

Dans « France-Soir » du 2 décembre 1961, sous le titre « Les « barbouzes » arrivent », Lucien Bodard, définissait leur mission :

« Très prochainement, les autorités vont employer les principes de la guerre secrète contre l’organisation de l’Armée Secrète (OAS)...

L’objectif c’est de décapiter l’OAS en arrivant à détecter et à capturer les 10 hommes qui, à eux seuls, l’ont crée et l’animent...

En réalité, les événements de ces derniers mois ont prouvé que le gouvernement était trahi dès qu’il voulait faire procéder à l’arrestation des chefs de l’OAS en se servant des moyens normaux...

Cette force de choc sera indépendante.

Les nouvelles formations anti-OAS ne feront partie d’aucune hiérarchie classique.

Ce seront des organismes autonomes, sans sujétion à l’égard des autorités normales, agissant par leurs propres moyens et ne dépendant que des instances les plus hautes.

Ils agissent largement en dehors de l’armée et de la police.

Avant tout, cette nouvelle force sera secrète.

Un secret absolu couvrira les activités et surtout l’identité des membres des formations anti-OAS.

Cette force appliquera les méthodes des commandos et de la guerre secrète.

Il s’agira non seulement pour elle d’avoir des « tuyaux » mais de les exploiter immédiatement et de façon décisive.

Tout se passera sans papiers, sans rien.

Les transmissions et les communications seront réduites au minimum, de façon à ne pas donner l’alerte. »

Cet article qui souleva l’indignation et l’inquiétude de la population européenne d’Algérie sous-entendait, en réalité, qu’il ne s’agissait pas, là, des barbouzes déjà en place et que les « Delta » du Lieutenant Degueldre, à Alger, traquaient sans répit, mais d’une nouvelle
vague d’arrivants bien plus redoutables :


La « force C », préparée en grand secret par Michel Hacq, directeur de la Police Judiciaire au ministère de l’Intérieur. Assimilés aux barbouzes en raison de leur objectif et de leurs méthodes, c’étaient des fonctionnaires (200 commissaires et officiers de police soigneusement choisis) agissant en secret mais dans la légalité, exactement comme ceux de la Sécurité militaire.

Quatre mois plus tard, ils devaient « décapiter » l’OAS.

Ces hommes étaient chargés de faire du contre-terrorisme, c'est-à-dire des plasticages, de réaliser des interrogatoires musclés au cours desquels la torture sera utilisée contre les Français d’Algérie soupçonnés d’appartenance à l’Organisation et de transmettre les renseignements recueillis par le FLN (désormais devenu allié) sur l’OAS.

Tout sentiment de clémence et de pitié leur était étranger, et ils n’étaient sensibles qu’à l’intensité des sévices de toutes sortes dont ils excellaient et de la torture, celle qui faisait vibrer les nerfs les plus éloignés, qui enserrait dans son réseau toutes les régions du corps,
qui se perpétuait, enfin, régulière et égale, avec une sensation d’éternité comme celle qui dût accabler les damnés précipités dans les flammes sans fin.

Dès lors la répression s’abattit sur les Français d’Algérie, déclenchant indignation, colère, terreur même...


Coupables, suspects et innocents étaient soumis aux mêmes interrogatoires, aux mêmes sévices...

Les fiches médicales que les médecins établissaient auprès des victimes –quand ils réussissaient à les approcher !- signalaient à peu près toutes ceci :

« Etat absolument catastrophique et impressionnant ! Couvert de plaies, traces rouges aux poignets, ongles boursouflés, brûlures électriques. Le sujet est très « asthénié », marche difficilement, présente des troubles auditifs et urine du sang. Il est constaté chez lui des plaies rectales qui n’ont ni le siège, ni l’aspect de fissures spontanées. »

Les tortures n’épargneront ni les adolescents, ni les femmes, telle Mme Salasc, mère de cinq enfants, femme d’un chirurgien estimé.

Elle fut arrêtée (et sa mère avec elle) dans la nuit du 8 au 9 septembre 1961 sous prétexte d’avoir hébergé des membres de l’OAS dont le colonel Godard.

Des sévices affreux furent pratiqués sur elle par les sbires du colonel Debrosse.

Face au « sanguinaire » en personne (c’est ainsi que les algérois avaient surnommé Debrosse), elle fit preuve d’un digne courage, soutenant son regard de fauve et ne livra pas son secret.

Pour limiter l’effet du scandale, Mme Salasc fut transportée à la clinique Lavernhe afin d’y recevoir des soins appropriés à l’état où elle avait été mise, tout en restant sous surveillance policière.

Debrosse se livra alors à un chantage :

L’affaire sera close sans suite, si le Professeur Salasc accepte de signer un certificat médical attestant « d’une affection chronique » pour justifier le séjour en clinique, et s’il ne porte pas plainte.

Le Professeur refusa.

Rentré en France, Debrosse obtint aussitôt ses étoiles de général.

Tout comme son compère Katz, surnommé « le boucher d’Oran », promu général d’Armée (5 étoiles).

De Gaulle savait payer ses séides...

« Il y a des hontes à côté desquelles mourir n’est rien ».

L’OAS ne pouvait demeurer inerte face à ces exactions.

C’est ainsi que le 29 janvier 1962, une bombe de très forte puissance, particulièrement soignée par le Lieutenant Degueldre, explosa dans la villa « Andréa » qui abritait l’équipe d’Alcheik, la plus dangereuse avec ses Vietnamiens, en tuant dix neuf et amenant le
rapatriement des survivants en métropole.

La presse progressiste et de nombreuses organisations « humanitaires » s’étaient élevées, en France, contre les interrogatoires pratiqués en Algérie par l’armée sur les terroristes du FLN.

Elles avaient alors obtenu la création d’une commission de sauvegarde et un droit d’enquête à leur sujet.

Dès lors, le FLN était devenu la victime et les parachutistes, les assassins ! ...

Par contre, elles s’étaient généralement abstenues de critiquer ou de révéler au public les affreuses tortures pratiquées sur une vaste échelle par le FLN, tant sur les Européens que sur la population musulmane pour la soumettre à sa volonté.

Aujourd’hui, elle demeurait muette sur les tortures infligées par une certaine police contre les membres et les sympathisants de l’OAS qui se battaient uniquement pour demeurer Français sur une terre française.

Où étaient les articles tonitruants de l’Humanité, La Croix, Témoignage Chrétien, l’Express, le Monde... qui s’étaient découverts des dons de « défenseurs de la morale » ?

Que faisait Jules Roy, lui qui fut l’un des plus virulents proscripteurs des méthodes employées par l’armée contre les « pauvres petits fellagha » ?

Il ne s’agissait pourtant pas d’égorgeurs, d’écorcheurs et de violeurs d’enfants qui se trouvaient en ce moment entre les mains des bourreaux, mais de ses compatriotes, d’hommes de sa race, qui avaient, eux, le tort de trop aimer leur pays !

Aucune voix, alors ne s’était élevée pour demander à nouveau la création d’une commission de sauvegarde et un droit d’enquête.

Leur silence ne fut, en fait, qu’une vile approbation.

José CASTANO

Courriel : joseph.castano0508@orange.fr



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« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

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MessageSujet: Re: Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger   Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger Icon_minitimeMer 7 Déc - 22:58

Vidal Naquet avait dénoncé ces pratiques honteuses et indignes   Beaucoup de barbouzes ont été éliminés par l’OAS,  un grand échec pour les sicaires de Pierre Messmer.

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MessageSujet: Re: Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger   Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger Icon_minitimeMar 20 Déc - 19:16

Aussaresses c'est mieux.

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MessageSujet: Re: Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger   Colonel Debrosse, le tortionnaire de la casernes des Tagarins d’Alger Icon_minitimeDim 8 Jan - 21:12

Les gendarmes ont déclaré guerre à l’OAS en abattant sans sommation Philippe le Pivain lors d’un contrôle routier le 7 février 1962.
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Membre de l’OAS,  il était fils d’ amiral.
http://deltas-collines.org/galerie/LEPIVAIN

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