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Sujet: Armer les Forces Mar Fév 22 2022, 09:45
La Section technique de l’armée de Terre s’assure au quotidien que les équipements développés et projetés ensuite sur les théâtres répondent au besoin opérationnel des forces. Sa mission principale est la conduite de programmes d’armement au profit de notre armée en lien avec la Direction générale de l’armement.
Spécialisé dans l’adaptation des matériels, l’atelier de soutien de la STAT de Satory a conçu un kit MMP pour VBL.
La conduite de programmes d’armement est un processus long. « Lors de la conception d’un programme, il faut voir loin comme cela a été le cas avec le Griffon. Les équipements ont une durée de vie d’une quarantaine d’années », indique le général Benoît Vidaud, directeur de la Section technique de l’armée de Terre (STAT). Entre cinq et dix ans sont nécessaires entre l’expression du besoin et la livraison aux forces. Ce temps est capital pour la STAT chargée d’évaluer et d’ajuster les nouveaux matériels. Un travail indispensable pour les confronter au plus vite au terrain, en Opex.
La mission de la section ne s’arrête pas là : elle envoie des équipes sur tous les théâtres d’opération afin de s’assurer du fonctionnement des équipements et accompagner les Forces dans leur appropriation. Pour mener sa mission, la STAT compte dans ses rangs des militaires choisis pour leur expérience de terrain. Cette ressource humaine expérimentée lui permet de réagir rapidement aux nouvelles menaces et aux urgences opérationnelles. Dans son atelier situé à Satory, l’unité est par exemple capable de concevoir et fabriquer un nouvel équipement entre six et douze mois. Cette année, les réalisations ont été, entre autres, des kits permettant l’intégration du missile moyenne portée dans plusieurs véhicules ou des pièces permettant le développement puis la projection cet été en bande sahélo-saharienne du véhicule de l’avant-blindé lutte anti-drones.
L’adjudant-chef John a participé à l’évaluation opérationnelle du quad Polaris. Ici, sur les pistes du complexe sable au 17e groupe d’artillerie, à Biscarrosse.
Être sur le terrain est essentiel pour tester et ajuster le matériel. L’adjudant-chef John, expérimentateur au groupement mobilité de la section depuis 2011, témoigne : « Il n’y a pas de routine à la STAT ». Cet ancien maintenancier du 17e régiment du génie parachutiste, passe au crible tous les nouveaux véhicules terrestres. Il suit régulièrement des stages de formation dans le civil afin d’aborder tout le spectre de sa spécialité. « On passe d’un véhicule à un autre tout en étant autonome », précise-t-il.
Avec 4 rails permettant la fixation des accessoires, le HK 416 peut être équipé d’un lance-grenades de 40 mm.
Un commandant du groupement armes de mêlée et facteurs humains teste la prise en main du Glock 17 équipé du réducteur de son et d’une lampe tactique.
Imaginer le matériel du futur
« Je n’ai jamais fait autant de terrain. Je suis parti pour emmener les premiers PPLOG au Mali en assistance technique. On a fait plus de 7 000 km dans le désert », relate l’ADC John. Entre la description du besoin, l’évolution du programme sur plusieurs années et son déploiement, des modifications sont possibles. « En coordination avec la STAT, une unité spécialisée dans l’innovation, le Battle Lab Terre, dotée d’une vingtaine de personnes, travaille également avec des start-up et des PME pour imaginer le matériel du futur » précise le général. Inaugurée par la ministre des Armées en janvier dernier, cette entité est intégrée à la STAT depuis le 1er août. Au cours de l’été, Florence Parly, ministre des Armées, a déclaré : « Mon obsession : que les nouveaux équipements arrivent le plus vite possible ».
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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Panpan19 membre confirmé
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Sujet: Re: Armer les Forces Mar Fév 22 2022, 11:21
C'est beau tout ça, mais dans le réel, on est pas capable de tenir 48 h sans devoir acheter à d'autres pays nos munitions, drones, gros porteur (on va louer des gros porteurs Ruses pour évacuer le Mali) on marche sur la tête alors que nous avions des usines d'armement de tout premier ordre. J'ai fait de nombreux reportages sur le salon milipol ou nos entreprises étaient en pointe, mais non l'Europe une fois de plus a mis la panique et le mot est faible.Tout ça a été bradé comme Alstom et le reste. J'ai bien connu la Manurhin superbe outil qui a été bradé et on achète nos fusils et armes de poings à l'étranger. Pareil ; nous avions l'usine de munitions Gévelot, que j'ai aussi connu à Issy les Moulineaux on a vendu et bradé de même. On a beau parader avec de beaux outils on est infoutu de les fabriquer et de le suivre. Si on ouvrait un tribunal du peuple pour trahison des intérêts nationaux, il y aurait du monde sur le banc des accusés.
Mar Fév 22 2022, 09:45
