Macron pourrait déclencher une crise de la dette avec la répression contre les Gilets Jaunes .
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Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 28640 Age : 77 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
Sujet: Macron pourrait déclencher une crise de la dette avec la répression contre les Gilets Jaunes . Mer Jan 09 2019, 19:51
Macron pourrait déclencher une crise de la dette avec la répression contre les Gilets Jaunes
Les gilets jaunes ont atteint une masse critique.
Et le mouvement a maintenant créé la tempête parfaite pour le président Emmanuel Macron.
Il ne peut plus l’ignorer, même s’il a essayé de le faire.
Son incompréhension de la situation et son mépris ouvert pour son opposition l’ont plongé dans un carcan politique. Ignorer le problème ne fera que le rendre plus faible et plus désintéressé.
Il pourrait remédier à la situation, mettre la France au premier plan et se retirer pour de nouvelles élections, ce qui serait la chose décente à faire.
Mais il a choisi la troisième option prévisible :
Réprimer les manifestants dans une vaine démonstration de force.
Les autoritaires réagissent aux défis comme une horloge.
La désobéissance se heurte à la violence. Plus il y a de désobéissance, plus il y a de violence.
Avant l’Acte VIII du week-end dernier, Macron avait fait arrêter et relâcher l’un des organisateurs initiaux des Gilets Jaunes, Éric Drouet, un chauffeur de camion, en attendant son procès pour avoir “organisé une manifestation non déclarée” lors d’une rencontre avec des amis dans un restaurant.
Au milieu de tout cela se trouve le Duo Dynamique Italien de Salvini et Di Maio, leaders des deux partis eurosceptiques qui forment la coalition au pouvoir là-bas.
Ils ont tous deux encouragé les Gilets jaunes à poursuivre leurs pressions contre le gouvernement français pour qu’il procède à des réformes.
Tout ce que le gouvernement de Philippe a pu faire, c’est de “balayer devant sa porte”. Ooh, celle là elle pique !
Et après que les gilets jaunes eurent pris pour cible la Banque de France à Rouen et l’Assemblée nationale à Paris, le gouvernement Macron est enfin sorti de sa cachette pour annoncer des mesures encore plus sévères contre ces manifestations.
Mais Macron lui-même n’a pas pu le faire.
S’il le faisait, cela provoquerait une réaction encore plus extrême.
C’est donc le Premier ministre Edouard Philippe qui s’occupe des mauvaises relations publiques en informant tout le monde qu’il y aura encore plus de répression contre ces manifestations. Parce que l’ordre et tout ça.
Mais, ce qui est important à retenir de cette annonce de nouvelles mesures de répression, c’est que cela ne devrait faire qu’empirer les choses pour Macron et Philippe.
Et cela déstabilisera encore davantage la société française, car on demande aux policiers surmenés (et gravement sous-payés) d’en faire plus.
N’oubliez pas que la police française a revêtu son propre gilet bleu à un moment donné, se plaignant qu’elle n’avait pas été payée pour les heures supplémentaires qu’elle avait effectuées pour “contrôler” ces manifestations en attisant la violence.
Si la France tombe dans un chaos politique total, elle finira par forcer les marchés des actions et des obligations à sortir la tête du sable et à voir la vérité pour ce qu’elle est, à savoir que l’Europe n’est pas le modèle de stabilité future simplement parce que Macron, Merkel et Super Mario Draghi le disent.
Un appel à une nouvelle répression contre les protestations est la même réponse que les nouvelles lois de l’UE sur le discours et la diffusion des mèmes sur Internet, les articles 11 et 13, qui sont des tentatives pour mettre fin à une dissidence ouverte contre une hiérarchie distante et peu impliquée.
Les gilets jaunes en France ont fait le même bond cognitif que les Italiens ont fait lors des élections de l’an dernier.
Que l’UE est une arnaque et que toutes ses politiques ont été conçues pour faire exactement ce qu’elle a fait – appauvrir les classes ouvrières, enrichir l’aristocratie et la faire appliquer par une bureaucratie byzantine qui fait passer le monde du Brésil de Terry Gilliam pour une usine Toyota.
Une France en grève générale, paralysée par les troubles politiques et un gouvernement en guerre contre lui-même, même avec la démission de Macron, remettra sérieusement en question la viabilité future de l’UE et de l’euro.
C’est pourquoi le soutien de Salvini et Di Maio aux gilets jaunes est si important qu’il constitue un autre vecteur d’attaque contre l’UE qu’ils ne peuvent finalement ignorer.
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
Macron pourrait déclencher une crise de la dette avec la répression contre les Gilets Jaunes .
Mer Jan 09 2019, 19:51
