21 Avril 1956 :
Sévices à Canrobert, cinq personnes assassinées, trois de leurs femmes abondamment violées puis éventrées. Le reste de la population a compris la leçon.
H'Mimi Fadel fait égorger 490 villageois qui avaient manifesté l'intention de se rallier aux français, autoir de ferraoun, en petite kabylie. Ce massacre est passé inaperçu, il a fallu le livre du maquisard Mohamed Benyahia (l'imposture au pouvoir, , l'arcantère 1988) pour en entendre parler.
22 Avril 1956 :
Sabotages de lignes à haute tension.
Embuscades, sabotages en Kabylie.
Ferhat Abbas et son collègue Ahmed Francis, les deux chefs de l'U.D.M.A., Kouiane, chef du M.T.L.D. le cheikh Tawfik-el-Medani, chef des oulémas quittent l'algérie, passent en suisse et rejoignent le Caire où ils annoncent leur ralliement au FLN. On notera que ce ralliement des chefs nationalistes historiques, 18 mois après le début de la rébellion, intervient après les cantonales où ils ont pris une veste, et six mois après l'assassinat du neveu de Abbas dans la propre pharmacie d'Abbas, avertissement des plus nets. Ils serviront de marionnettes pour faire croire que le FLN n'est pas l'organisme terroriste qu'il était, puis seront jetés à l'indépendance.
Debut, jusqu'au 28 juin de la seconde mission d'inspection, par la croix rouge internationale des dispositfs de retention de personnes en algérie. La mission visite les centres de tri et de transit, de création recente, note que les prisonniers sont bien traités mais que "les interrogatoires font trop souvent l'objet de brutalités". Contrairement aux engagements de la croix rouge, un exemplaire du rapport fut remis au Caire au F.L.N. Peut-être dans l'espoir de voir la croix rouge visiter les prisonniers français du F.L.N.
23 Avril 1956 :
Rien
24 Avril 1956 :
Trois prêtres ouvriers expulsés de Bône, et de Constantine pour aide portée aux rebelles.
Le préfet quitte la salle de réunion du conseil général d'Alger, à la suite d'une intervention musclée du président, qui met en cause la mollesse de la répression.
La terreur continue dans les villages qui ne se sont pas ralliés au FLN, 70 personnes (au moins, car souvent ces meurtres ne sont pas reportés) ont été égorgées en Kabylie.
Un militaire (Georges Prieur) enlevé qur la frontiére marocaine, detenu à Oujda au Maroc, liberé le 3 mai sur intervention des diplomates français.