Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !

Forum pour Parachutistes et Sympathisants de par le Monde
 
AccueilPortailDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

 

 guerre d'Algérie du 18 au 21 juillet 1956

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



guerre d'Algérie  du 18 au 21 juillet 1956 Empty
MessageSujet: guerre d'Algérie du 18 au 21 juillet 1956   guerre d'Algérie  du 18 au 21 juillet 1956 Icon_minitimeJeu Juil 21 2016, 16:34

18 juillet 1.956:

Attentats à la bombe à Alger.

Bourgés Maunoury, Max Lejeune en tournée en algérie. Ils viennent recueillir les commentaires à la suite de leur Instruction du premier juillet, signée de Bourgès-Maunoury, et du ministre de la Guerre, le général Koenig qui reprend une note de Lorillot du 19 juin.


On y reconnaissait qu'en Algérie, "des divisions entières ne peuvent arriver à bout de quelques centaines de rebelles".

La force diffuse en était cette pression exercée par l'OPA sur les musulmans: interdiction de fumer, de travailler pour un Français, de faire de la musique dans les cafés maures.

Rien n'était opposé à cette "action de commando" des "rebelles", commettant sabotages, destruction de récoltes et embuscades. Aussi, sous la formule de "conduite à tenir", le gouvernement autorisait de nouvelles méthodes:


o Il annonçait des moyens pour donner rapidité et efficacité aux unités: envoi d'hélicoptères, bombardement des bandes, allégement des paquetages individuels.


o Il autorisait des formes de combat brutales: "Tout rebelle faisant usage d'une arme ou portant une arme à la main, en état d'accomplir une exaction" serait abattu sur le champ" ... "les ravitailleurs, complices et tous autres membres des bandes, qui auraient échappé aux tirs et seraient capturés, sont à remettre à l'autorité administrative qui fixera leur sort." On précisait même que "le feu doit être ouvert sur tout suspect qui tente de s'enfuir", ce qui allait se traduire par des excès connus.



o Détruire l'infrastructure politico-administrative devenait une cible, pour développer la lutte "contre l'action des meneurs sur les masses".
La prééminence du pouvoir civil était maintenue. Il indiquait "le but et la conception générale", mais la police gardait son autonomie. Ce texte donnait carte blanche à l'Armée: "La mission du commandement est de rechercher le succès sur les bandes rebelles par tous les moyens" et, on y insistait, par "les mêmes méthodes que les rebelles.



" Le général Lorillot ne put tirer tous les effets de ce document. Peu de commandants d'unités avaient la capacité d'organiser des "détachements mobiles" aptes à "intervenir à l'intérieur d'un réseau à larges mailles". Contrôler les routes était encore le fait de "détachements mixtes, blindés et postes" peu spécialisés.




La libération d'une classe du contingent, en réduisant ses effectifs, rendait inopérante toute velléité, seul le "nombre permettant cette stratégie". En octobre 1956, il était pessimiste, car, écrivait-il alors, "je n'ai pas vu en octobre les résultats que j'espérais; j'espérais mieux en novembre". Comme Salan plus tard, il insiste sur la pauvreté de ses moyens humains pour "lutter contre le terrorisme urbain", pour "déjouer les embuscades", pour surveiller les frontières. Comme "réserve générale" il ne dispose que d'une unité de parachutistes.



En novembre, à moins d'un mois de son départ, il touche l'inanité de ces instructions venues de Paris au cours d'une réunion de commandement. Tous les officiers présents notent l'absence de contacts entre les administrateurs civils et les chefs militaires locaux.



Le colonel Le Pulloch, qui commande un secteur, en signalant l'arrestation de quelques chefs de cellule politique - entendons l'OPA -, de collecteurs de fonds et de propagandistes, avoue sa paralysie: protéger les points sensibles immobilise cinq bataillons sur les quinze qui ont été levés avec les disponibles rappelés.

Quant à recenser la population, "mechta par mechta, tente par tente", c'est une œuvre impensable. ("la guerre d'algérie du général Salan, Valette, )


Un gardien de phare sauvagement égorgé à Djidjelli.
Un lieutenant colonel, un officier, 9 sous officier et huit hommes de troupes, attirés dans un guet-apens près de Terafaoui sont désarmés, torturés, mutilés et finalement achevés. Photo disponible sur demande.
 
19 juillet 1.956:
Un agriculteur est assassiné dans sa ferme près de l'Arba.
Un vieillard de 90 ans et sa gouvernante sont assassinés, le vieillard torturé, la gouvernante violée par toute la troupe puis éventrée, suivant les coutumes locales au Corso, près d'Alger.
 
20 juillet 1.956:
 Un couple est attaqué près de Dellys, l'homme est égorgé, la femme violée est laissée pour morte. Elle est devenue folle.
 Tito (de la Yougoslavie) Nehru (de l'Inde) et Nasser (d'Egypte) marquent leur sympathie "pour le désir de liberté des algériens".
 
 21 juillet 1.956:

Violents combats en Oranie, les troupes françaises ont 20 tués et 10 blessés, les rebelles laissent une centaine des leurs sur le terrain. Le journal Oest France détaille cette embuscade, à Sidi Rhalem, où un colonel a été tué.ainsi qu'un lieutenant appellé et deux sous officiers.
Alexandre, dit Si Lassen, frère du bachaga Boualem assassiné dans l'ouarsenis.
Revenir en haut Aller en bas
 
guerre d'Algérie du 18 au 21 juillet 1956
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis ! :: HISTOIRE DE NOTRE PATRIE :: La petite et la grande histoire :: Algérie-
Sauter vers: