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| nos soldats en danger | |
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Invité Invité
| Sujet: nos soldats en danger Lun Mai 05 2014, 07:17 | |
| bonjour
cela fait plusieurs fois que j'entends ces plaintes
il faut croire que c'est la vérité, nos hommes sont en danger
Deux mille militaires français sont déployés en République centrafricaine dans le cadre de l'opération Sangaris lancée le 5 décembre dernier. Des soldats qui sont de plus en plus nombreux à faire remonter des récits parfois sidérants sur leurs conditions de vie et l'état de leur matériel sur place. C'est sur Internet que ces militaires font entendre leur grogne.
ils ont un devoir de réserve. Les militaires se confient donc anonymement à des tiers : souvent leur femmes ou leurs mères. Qui rédigent et publient leurs récits. Sur des forums, des blogs, on lit des témoignages comme celui-ci : "On circule dans des véhicules sans blindage dans des zones pourtant sensibles. Alors on fait avec les moyens du bord : on prend des gilets pare-balles et on les déplie sur les portières en guise de protection. A l'arrière, là, on met des sacs de sable pour arrêter les balles."
Caroline, 50 ans, alimente la principale page Facebook où sont collectés ces témoignages anonymes de soldats. Caroline a ses deux fils à Bangui. Ce qui la préoccupe sans doute le plus : les véhicules blindés très fatigués qui tombent très régulièrement en panne.
"Nos garçons racontent qu'ils doivent frapper très fort le démarreur avec une barre de fer pour essayer de faire repartir ces VAB, (véhicules de l'avant blindé). Quelquefois, cela fonctionne. Quelquefois pas. Et il faut espérer qu'à ce moment-là, ils ne soient pas pris pour cible par des insurgés. On sait que les mécanos commandent souvent des pièces qui n'arrivent jamais. Car ce sont des modèles de pièces épuisés ou parce que tout simplement, il n'y a pas l'argent. Mes fils me disent parfois qu'ils ont le sentiment qu'un jour on finira par leur demander d'aller au front avec un bâton", s'emporte la maman inquiète.
Quelque 56 cas de paludisme
Les pannes de véhicules blindés, quasi tous les reporters qui ont été embarqués - ne serait-ce qu'un jour ou deux - avec les militaires en Centrafrique en ont été témoins, que ce soit à Bangui ou dans la brousse.
Comme la majorité des soldats qui témoignent, les fils de Caroline parlent aussi des difficiles conditions de vie sur leur base : les douches insuffisantes, les problèmes d'évacuation d'eau, les nuits sous des tentes sans climatisation et sans moustiquaires. Ce sont 56 soldats français qui auraient attrapé le paludisme ces deux derniers mois en Centrafrique.
"Dès son arrivée, voyant qu'il devait dormir sous la tente sans climatisation, mon fils a fait comme quantité de soldats là-bas. Il est allé au marché de Bangui et il s'est acheté son propre ventilateur pour que ses nuits soient plus supportables. Il l'a payé avec son propre argent. C'est le cas d'ailleurs aussi pour beaucoup de ses affaires : son gilet à poches, ses chaussures, son sac à dos. Tous ces équipements-là, il les a achetés sur Internet ou dans des boutiques spécialisées en France. Car les équipements qui leur sont fournis par l'armée sont de mauvaise qualité. Ces sont des 'premiers prix', les coutures cèdent, les semelles se décollent, ça n'est pas fiable pour une mission de plusieurs mois à l'étranger", confie Caroline. On se souvient aussi de la polémique sur les chaussures dont les semelles fondaient au contact du sol au nord Mali.
REPORTAGE | Avec les soldats français dans les rues de Bangui Un reportage tourné en décembre dernier
© Radio France Mathilde Lemaire
Des conditions qui minent le moral des troupes
La débrouillardise et l'improvisation des soldats seraient donc l'un des ingrédients indispensables depuis plusieurs années à la réussite des opérations extérieures.
L'Adefdromil, l'une des rares associations de militaires créée en 2001 par des gradés en retraite estime qu'en Centrafrique, plus que jamais, l'armée française est une armée "bout de ficelle". Son président, le colonel Jacques Bessy, rappelle que déjà en 2005, des députés avaient rendu un rapport très documenté qui était alarmant au sujet du maintien du matériel en condition opérationnelle. "Presque dix ans plus tard, il y a eu trois lois de programmation militaire mais aucun enseignement n'a été tiré de ce rapport. La situation s'est même encore dégradée", dénonce le colonel Jacques Bessy.
"Les fantassins ne réclament pas grand-chose finalement. Juste du matériel qui tient la route, des équipements – des radios par exemple – qui fonctionnent. C'est clair que la plus grosse inquiétude porte sur le matériel roulant. Les véhicules de l'avant blindé sont fatigués, en fin de vie. Souvent, quand les pièces s'usent. Il faut désosser deux véhicules pour en faire un seul. C'est ce qu'on appelle la cannibalisation du matériel. Tout cela alourdit les opérations et cela mine le moral. C'est grave car le moral, c'est capital dans une armée en opération. Sans le moral, il y a une baisse de vigilance, et c'est là qu'on augmente le risque de se laisser surprendre", conclut le président de l'Adefdromil.
Cette indigence du matériel qui pourrait nuire à la sécurité des hommes, qu'en dit l'état-major ? Pas grand-chose.
L'état-major botte en touche
Le sujet est très sensible depuis le drame d'Ouzbine : en 2008 en Afghanistan, dix soldats français ont été tués dans une embuscade des talibans. Le rapport de l'OTAN a pointé du doigt le manque de moyens de la section qui a été attaquée. Ils n'avaient qu'une radio et manquaient de munitions.
Le général Francisco Soriano commandant de l'opération Sangaris en Centrafrique a été interrogé sur le problème du matériel vétuste et des conditions de vie difficile pour les soldats. Il se veut rassurant : "Oui, les conditions de vie ont été rustiques au départ, car il a fallu se déployer très vite. Ces conditions se sont maintenant améliorées et je ne constate pas d'indisponibilité de la force due aux conditions rustiques d'intervention", a-t-il répondu en visioconférence, il y a deux semaines, lors d'une conférence de presse de l'état-major.
Ce que ne peut pas dire ce général, c'est que depuis une vingtaine d'année, les armées françaises sont de plus en plus mobilisées, sur des opérations longues, intenses. Les budgets de maintenance, eux, sont rognés.
"Où passe l'argent de nos impôts ?"
"Il y a une réelle tendance dans l'armée française comme dans beaucoup d'armées à favoriser les grands programmes très performants très technologiques au détriment des petits équipements, au détriment du petit matériel pourtant indispensable à la vie du soldat au quotidien. L'exemple le plus parlant est celui du Rafale. Il est considéré sans doute comme le meilleur avions de combat du monde, mais il a pesé énormément depuis trente ans sur le budget de la défense", commente Bruno Tertrais de la fondation pour la recherche stratégique.
Les soldats qui s'indignent sur le terrain en Centrafrique, leurs épouses, leurs mères qui relaient cette grogne, ont-ils une chance d'être entendus au plus haut niveau ? Ça n'est pas évident.
Les soldats sont mal à l'aise, car ils aimeraient qu'on les entende, mais craignent en même temps de parler. Aucun de ceux qui ont été contactés n'a accepté une interview enregistrée pour France Info. "Trop peur d'être identifié", expliquent-ils souvent. Mais les familles sont parfois décidées à se battre pour eux.
"Nous, les familles, on en a assez d'être toujours dans une inquiétude qui n'est pas forcément justifiée. Oui c'est leur choix d'avoir embrassé cette carrière. Mais ils n'avaient pas signé pour de telles conditions d'intervention. Ce sont nos enfants, nos maris, nos frères, des hommes courageux. Ils sont dignes de disposer d'un meilleur matériel et de conditions décentes de vie sur le terrain. Moi comme beaucoup de Français, je paye des impôts et je me demande où passe l'argent alloué à la défense", interroge Caroline, la maman qui recueille avec bien d'autres sur Internet les témoignages des hommes sur place.
Le budget de la défense, ce sont 31 milliards d'euros par an. Le troisième poste de dépense de l'État, après l'éducation et le remboursement de la dette. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: nos soldats en danger Lun Mai 05 2014, 08:42 | |
| 1° Il faudrait arrêter de rembourser "la dette" qui est la plus morbide source d'enrichissement des banquiers internationaux. 2° Comme au travail, dans le Commerce, et toutes activités humaines, impliquant l'argent, la loi c'est de "presser le citron" !!! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: nos soldats en danger Lun Mai 05 2014, 13:23 | |
| Mais de l'argent il y en a !! c'est un tel bordel dans la distribution que lorsque arrive la redistribution des sommes il ne reste que des pécadilles, la monnaie c'est envolée en cours de route???? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: nos soldats en danger Lun Mai 05 2014, 19:16 | |
| Merci GeorgesNe parlons pas du PA : CDG , qui tourne en rond et passe les 3/4 de sont temps , en rade de Toulon , pour des réparations Notre Armée , me fait penser a celle d'Indochine Comme me disait un Capitaine : "Je commande un Compagnie de Miséreux" C'est : Et je suis "Déprimé" |
| | | Invité Invité
| | | | frenchbatt
Nombre de messages : 1747 Age : 59 Emploi : vache à lait Date d'inscription : 19/02/2012
| Sujet: Re: nos soldats en danger Lun Mai 05 2014, 21:55 | |
| confirmé pour le palludisme ... au moins un cas certifié à la 3 du 1 RCP aprés leurs retour .. info récupérer directement au régiment. et surement d'autre .... ___________________________________ ____________________________________se défendre est un droit. croire le contraire est déja un acte de soumission ... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: nos soldats en danger Lun Mai 05 2014, 22:19 | |
| Allez, allez, les Paras, faut serrer les dents; déjà les anciens comptent sur vous et vous font confiance... On les aura QUI OSE GAGNE |
| | | artificier
Nombre de messages : 1240 Age : 60 Date d'inscription : 25/02/2014
| Sujet: Re: nos soldats en danger Lun Mai 05 2014, 22:55 | |
| hélas c'est pas nouveau. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: nos soldats en danger Mar Mai 06 2014, 10:18 | |
| C'est vraiment la chienlit ?? même pas un cachet de paludrine ou l'équivalent pour cette saloperie que j'ai attrapé en Algérie et soigné à l'hôpital Maritime de la base de Rochefort 17 durant 12 jours, au cours d'une perm en me promenant sur la plage de La Rochelle , j'ai eu soudain un immense vertige et une perte de connaissance suivit d'une montée de fièvre, des gens m'ont ramassé et couché sur un banc , une patrouille de police qui passée par là, a lancé un appel et une ambulance militaire ma pris en charge jusqu'à l'hosto!! la poussée de fièvre a été tel que j'en ai pissé dans mon froc, un vrai loque ! traité à la quinine, je m'en suis sorti a bon compte, j'ai par contre un ou deux ans après fait une rechute au cours d'un traitement pour la grippe, le toubib ne comprenait pas mon cas ?? |
| | | Invité Invité
| Sujet: L’armée en danger . Mar Mai 06 2014, 13:36 | |
| L’armée en danger
Les Français aiment leur armée. Pourtant, Catherine Durandin montre (1) qu’ils ne sont pas assez soucieux des sacrifices consentis par les soldats, du ressentiment qui gagne le corps des officiers, de l’affaiblissement qui est provoqué par les économies budgétaires, de l’évolution vers une privatisation de la guerre… Au 20ème siècle, l’armée française a connu bien des bouleversements : les guerres de masse pour la défense du territoire national, les guerres coloniales, la dissuasion nucléaire qui a radicalement changé les données stratégiques puis maintes opérations extérieures en Afrique, dans les Balkans, en Afghanistan. Au fil des commémorations, le souvenir des deux guerres mondiales reste très vivant mais les déchirures de la guerre d’Algérie sont passées sous silence ; les Français, qui aiment leur armée d’autant plus fort qu’ils ne font plus leur Service , n’ont pas suivi avec une attention soutenue les sacrifices qui ont été consentis par nos soldats dans des missions de maintien de la paix ou lorsqu’ils ont été fourvoyés dans l’agression de la Yougoslavie ou dans l’absurde guerre d’Afghanistan. Et si les « guerres humanitaires » ont la faveur des médias, le colonel Goya rappelait récemment que les « guerres sans ennemi » où nous tentons aimablement de nous interposer, ont coûté la vie de 158 soldats français au Liban, 55 en ex-Yougoslavie et 27 en Côte d’Ivoire. Certes, la guerre est devenue invraisemblable en Europe de l’Ouest et cette perspective paraît aujourd’hui tellement étrange que la mort de nos soldats, au loin, est regardée comme un accident : après l’embuscade d’Uzbin en 2008, des familles ont porté plainte afin que la justice détermine les fautes éventuelles du commandement ! Si certains ne comprennent plus la guerre et le fait qu’on puisse y mourir pour la France, cela tient surtout à l’attitude des dirigeants politiques qui peuvent engager l’armée – en Libye, au Tchad – mais qui voudraient qu’elle coûte de moins en moins cher. Pour eux, la Défense nationale est un budget comme les autres, qui doit être réduit comme les autres pour satisfaire à un dogme imbécile. Il importe peu, aux yeux des comptables, que les soldats sous-équipés soient mal protégés.D’où l’immense malaise que souligne Catherine Durandin : « les soldats ne revendiquent pas d’être traités en héros – ce sont des professionnels – mais ils n’admettent pas d’être les boucs émissaires de politiques mal conduites ou incertaines – c’est le cas en Afghanistan – et de tomber sous les flashs des médias qui veulent répondre au besoin d’émotionnel émanant de la société civile ». Ce malaise peut conduire au ressentiment et à la colère, sans que l’Armée soit tentée d’intervenir dans le champ politique comme ce fut le cas pendant la guerre d’Algérie. Pourtant, malgré les difficultés qui l’assaillent, l’Armée attire : chaque année, elle reçoit 15 000 jeunes – 10% sont des filles – et en recrute huit à neuf mille. L’antimilitarisme a disparu : 85% des lycéens font confiance à l’Armée, regardée selon son image traditionnelle et dans un refus de la guerre qui est le fruit de la mentalité générale. L’avenir est sombre. La frénésie des coupes budgétaires va continuer, le Livre blanc rédigé après la sortie du livre de Catherine Durandin confirme la déflation et l’orientation occidentaliste marquée sous le précédant quinquennat par le retour dans le commandement intégré de l’Otan (2). Autre menace : Le développement du mercenariat, pourtant interdit et punit par la loi. Nous risquons cependant de glisser sur la pente où les Anglais et les Américains nous ont allègrement précédés. Il y a un marché de la sécurité pour la protection des navires de commerce et des entreprises installées dans des pays instables ou plus largement, dit un rapport, pour la « gestion » du maintien de la paix. La demande existe et l’offre est déjà représentée en France par des « entreprises de services de sécurité et de défense » (ESSD) qui ne demandent qu’à croître et à prospérer. On se souvient des exactions commises par les mercenaires en Irak et en Afghanistan, qui devrait inciter à proscrire les sociétés militaires privées. Mais il semble que les dirigeants politiques seront un jour ou l’autre forcés de plier devant une évolution qui est considérée comme inéluctable parce qu’on sait qu’ils n’auront pas la volonté de résister à ce qui constitue une atteinte inadmissible à la souveraineté de l’Etat. Dans sa conclusion, Catherine Durandin examine les solutions qui permettraient de renforcer notre armée. La création d’une Garde nationale ? La thèse séduit maints esprits mais on ne voit pas l’intérêt de créer une nouvelle gendarmerie – alors que la Gendarmerie nationale accomplit remarquablement les tâches qui lui sont confiées. En revanche, il paraît judicieux de développer les deux composantes de la réserve, « opérationnelle » et « citoyenne »… De notre point de vue (3), il est essentiel d’inverser l’ordre des priorités en soumettant les questions budgétaires aux impératifs de la défense du territoire, au développement du secteur de l’armement – qui doit être nationalisée – et à la nécessité de mener nos opérations extérieures de manière autonome. Rompre avec l’austérité budgétaire, faire du budget le moyen et non la fin d’une politique, cela implique la sortie de la zone euro qui nous permettra de retrouver la capacité de créer toute la monnaie nécessaire à la réalisation du projet national. Gardons à l’esprit cet objectif stratégique.********************************************* (1) Catherine Durandin, Le déclin de l’armée française, François Bourin Editeur, 2013. (2) Cf. l’étude de Benoist Bihan : Défense & Sécurité Internationale, numéro 93, juin 2013. (3) CF. la motion sur la politique militaire de la France adoptée lors du 32ème congrès de la NAR, Royaliste numéro 1034. Article publié dans le numéro 1039 de « Royaliste » – 2013 |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: nos soldats en danger Mar Mai 06 2014, 14:56 | |
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| Sujet: Re: nos soldats en danger | |
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