Le grand "chamboule-tout" de Hollande Ces deux hommes sont "Dangereux" En une journée, le président de la République a tout changé, ou presque. Dans la majorité, certains contestent la méthode.
Gouvernement, Elysée, Parti socialiste…
François Hollande a eu la main lourde mercredi en termes de remaniement.
14 secrétaires d’Etat nommés, un jeu de chaises musicales entre la Caisse des dépôts et le palais présidentiel, et un premier secrétaire socialiste débarqué mais promu… le président de la République a tout changé ou presque.
Et au sein même de son camp, cette méthode un brin brutale a fait grincer des dents, selon les informations de Caroline Roux.
Harlem Désir, la prime aux battus. Le cas qui fâche le plus, c’est bien sûr celui d’Harlem Désir.
De l’avis de tous, ou presque, l’eurodéputé a échoué dans sa mission de premier secrétaire du Parti socialiste, en témoigne la claque reçue lors des municipales.
Et pourtant, l’homme a été nommé au gouvernement. Pour tous ceux qui attendaient une place dans le "gouvernement de combat", la pilule est dure à avaler.
Quant au remplacement du désormais ex-premier secrétaire par Jean-Christophe Cambadélis, beaucoup y voient un fait du prince.
Et rappellent à l’ancien premier secrétaire François Hollande qu’il devra passer par un vote des militants pour entériner le choix du nouveau leader socialiste.
Un étonnant échange Jouyet-Lemas. Du changement, il y a en aussi eu à l’Elysée, avec la nomination comme secrétaire général du vieil ami du Président, Jean-Pierre Jouyet, en remplacement de Pierre-René Lemas, nommé à la tête de la Caisse des dépôts en remplacement de… Jean-Pierre Jouyet.
Un jeu de chaise musicale inédit, et opéré à la hussarde par le chef de l’Etat, selon Caroline Roux.
François Hollande n’a pas hésité à interrompre le mandat de Jean-Pierre Jouyet, nommé par ses soins il y a seulement 18 mois pour
parachuter dans l’institution financière un préfet pas franchement réputé pour être un expert de la finance. Sans compter qu’une fois encore, le Président ne tranche pas, ne sanctionne pas.
Il ventile Alors certes, un chef d’Etat qui recase ses ministres ou ses amis, le fait n’est pas nouveau.
Ps : sûr en revanche qu’il soit compatible avec la République exemplaire prônée par François Hollande pendant sa campagne.