L’arroseur arrosé…

  Chers amis,

Cet article relève d’un problème purement local. En vous priant de ne pas en faire une généralité…

Bien amicalement – José CASTANO

L’arroseur arrosé…


« Je ne suis pas abattu, je n’ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, quelles que soient les circonstances, ne pas faiblir, ne pas tomber, voilà le véritable sens de la vie » (Dostoïevski)

Le rideau vient de tomber sur le premier acte des « municipales » annonçant pour bon nombre de candidats le « retour sur terre » et la fin des illusions…

C’est notamment le cas dans la 9ème circonscription de l’Hérault où certains ex « camarades » du FN 34 ont connu le sort qu’ils méritaient : Celui de « l’arroseur arrosé »...

Concernant cette expression, voici ce qu’en dit Le Larousse : « Personne qui subit le contrecoup de ses actes par un effet boomerang » et ce boomerang ne fut rien d’autre que la résultante d’une justice immanente qui a frappé la plupart de ces derniers…

Ainsi, tous ceux qui, sans discontinuer durant les mois qui ont précédé les législatives de 2012 se sont évertués à torpiller mon investiture en proférant à mon endroit les pires vilénies, ont connu –comme je l’avais pressenti- les revers du sort…

- A Mauguio, le candidat désigné en « première instance » par le FN, Sébastien Herguezabal, n’eut même pas la possibilité de se présenter tant ses « indélicatesses » répétées et ses démêlés avec ses colistiers lui ôtèrent toute crédibilité et toute chance de bien se comporter…

Au pied levé, un autre candidat (de qualité celui-ci), Marc SANTAPAU, fut appelé et bien que pénalisé par cette candidature extrêmement tardive et une campagne minimale, parvint à propulser le FN à la seconde place avec 20,46% de suffrages.

Que le parti ne l’eut choisi plus tôt !!!...

- A La Grande Motte, Christophe Thiollet qui, par manque de courage et de personnalité, s’était joint (timidement, certes) à mes délateurs n’a pu franchir le cap du second tour…

- A Lunel, où la passionaria locale, Julia Plane, tête de file de mes délateurs, faisant montre d’une agressivité congénitale s’était déjà autoproclamée « Maire », connut une énorme désillusion en concédant, sans la moindre réserve de voix, 12 points au maire sortant.  

… Et ce sont ces gens là qui se sont évertués à me « reprocher » mon « manque d’assiduité sur le terrain » alors qu’ils n’ont eu de cesse de torpiller toutes mes initiatives… allant -44 jours avant le 1er tour des législatives- jusqu’à jouer le rôle d’inquisiteurs, en réclamant à la hiérarchie « mon éviction » et en appelant ouvertement à voter contre moi.

Pour rappel.  

A LUNEL, ville emblématique du 34, à l’issue de ce premier tour des municipales, Julia PLANE, opposée à 4 autres candidats a obtenu 24,53% des suffrages… alors que dans cette même localité, au premier tour des cantonales de 2011, opposé à 7 candidats, j’avais obtenu 26,1% et 46,8% au second tour.

En 2012, lors des législatives, j’ai obtenu au 1er tour, 24,88% et cela en dépit de la présence de 14 autres candidats dont trois élus locaux et un ancien cadre frontiste, J.L Pelletier (aujourd’hui sur la liste de Julia Plane) que l’on avait placé, là, dans le seul but de siphonner mes voix et me priver de second tour… ce qui fut réussi.

Dans la 2ème ville du Lunellois, MARSILLARGUES, la représentante du FN, Nicole MINA, opposée à 5 autres candidats, a enregistré le score de 15,80% au soir du 1er tour de ces mêmes municipales… tandis qu’au 1er tour des cantonales je réalisais 22% et 51,32% au second tour et que les législatives me créditaient de 19,94% au 1er tour face à mes 14 autres adversaires.

Dans tous les cas de figure, mes scores ont été supérieurs à ceux des candidats FN d’aujourd’hui qui, pourtant, ont bénéficié d’une conjoncture plus favorable…

Néanmoins, bon nombre d’atrabilaires du FN 34, se croyant obligés de jouer les « idiots utiles » en reprenant à leur compte les slogans démagogiques du secrétaire départemental de l’époque, Guillaume Vouzellaud, ont considéré ces résultats comme un « échec » au regard « d’une circonscription taillée pour moi (sic) ».

Dans ce cas, pourquoi les candidats précités n’ont-ils fait mieux dans ce « fief frontiste » ?

Et pourtant, Julia PLANE a bénéficié de l’appui inconditionnel du Parti qui n’a pas hésité à déplacer ses ténors : JM Le Pen, Aliot, Collard… (alors que j’étais seul) pour un résultat plutôt médiocre compte tenu des moyens employés.

Dans « mes pensées », Montesquieu prétendait « qu’un homme n’est pas malheureux parce qu’il a de l’ambition, mais parce qu’il en est dévoré ».

Que la dame PLANE doit-être malheureuse à l’idée d’attendre six années de plus avant d’ambitionner un hypothétique mandat municipal !!!...

En résumé, les électeurs de Lunel prévenus d’un tel comportement démagogique n’ont guère été dupes et ont sanctionné une candidate médiocre, sans charisme, sans talent, sans valeur, engluée dans sa vanité de demi-ratée en souffrance que Chateaubriand comparait à l'orgueil blessé des culs-de-jatte et des avortons et qui, cependant, se croit dépositaire d'une grande mission qu'elle seule, par orgueil, peut remplir.

Sur ce point, la mise en garde d’Albert Einstein demeure toujours d’actualité :

« N'essayez pas de devenir un homme qui a du succès. Essayez de devenir un homme qui a de la valeur ».

Certes, mais qu’il est dur cependant, quand on est un personnage de Feydeau, d’être sommé de se conduire en héros de Corneille !...

Comme il va de soi, c’est toujours celui qui prend le risque de souligner les anomalies qui se retrouve accusé d’hérésie ou quelque autre calembredaine dont la direction du FN raffole…

En d’autres termes, nous voici en face d’un système qui se base sur la légitimité sacro sainte du principe démocratique et qui se prend les pieds dans sa propre règle revendiquée.

Qui doutait vraiment qu’avec un passif local aussi lourd et ancien que celui que j’ai tenté à maintes reprises de décrire, cette équipe impopulaire de fiévreux et pâles courtisans, pourrait duper la totalité de la réserve d’électorat frontiste, potentiellement apte à me permettre de performer mes séquences électorales précédentes ?

Voulant ignorer ces évidences que j’ai formellement annoncées et qui viennent de se produire, la direction du Mouvement a fait, dans notre région, le choix des courtisans contre celui des hommes libres...

C’est tout de même beaucoup de regrets…

C’est aussi un immense espoir brisé, un gâchis énorme, et il ne servira désormais à rien de pleurer en disant que la France ploie sous le joug de l'invasion et de la décadence.

On a ce qu'on mérite.

José CASTANO

e-mail : joseph.castano0508@orange...fr

Et pourtant qu’avais-je fait ?

Où étaient mes intrigues et mon ambition ?

Avais-je désiré la place de Monsieur de Villèle en allant seul et caché me promener au fond du Bois de Boulogne ?

J’avais la simplicité de rester tel que le ciel m’avait fait, et, parce que je n’avais envie de rien, on crut que je voulais tout.

Aujourd’hui, je conçois très bien que ma vie à part était une grande faute.

Comment ! Vous ne voulez rien être ! Allez-vous-en !

Nous ne voulons pas qu’un homme méprise ce que nous adorons, et qu’il se croie en droit d’insulter la médiocrité de notre vie

(Chateaubriand, « Mémoires d'outre-tombe »)