Affaire Merah La bourde de François Hollande qui rend furieux le père d’une victime Encore "UNE"Albert Chennouf-Meyer parle « d’agression verbale ». Le père d’Abel Chennouf, le jeune militaire tué par Mohamed Merah à Montauban en mars 2012, a écrit une lettre à François Hollande après que le chef de l’Etat a commis une erreur en évoquant les victimes du tueur au scooter.
Mardi dernier, François Hollande a pris la parole lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France.
Le chef de l’Etat est revenu sur l’affaire Mohamed Merah. « C'est le fanatisme et non l'islam, qui a guidé le bras assassin de Merah à Toulouse et à Montauban lorsqu'il a abattu Jonathan, Gabriel, Arieh, Myriam, Imad Ibn Ziaten, Mohamed Legouad et Abel Chennouf.
Quatre juifs, trois musulmans. Tous Français » a ainsi déclaré le président de la République.
Une intervention qui n’a pas du tout plu à Albert Chennouf-Meyer, le père d’une des victimes du tueur au scooter.
« Votre agression verbale et votre mépris vis-à-vis de notre enfant » Albert Chennouf-Meyer, dont le fils, Abel Chennouf a croisé la route de Mohamed Merah à Montauban en mars 2012, a adressé ce samedi une lettre ouverte à François Hollande.
« Lors de votre intervention au dîner du Crif [...], vous affirmiez dans votre discours [...] que Merah avait assassiné quatre juifs et trois musulmans » écrit le père du jeune militaire. »
« Mon épouse Katia, Tony et Sabrina mes enfants et moi-même, nous nous élevons et condamnons fermement votre inculture, votre agression verbale et votre mépris vis-à-vis de notre enfant Abel Samy Arnaud, qui est catholique de son état et non musulman » précise-t-il.
« Laissez-le dormir en paix » « J'ajoute qu'être musulman n'est pas une tare » ajoute Albert Chennouf-Meyer, qui dénonce « le mépris » dont a, d’après lui, fait part François Hollande « envers les familles de victimes, notamment Abel et Mohamed Legouad ».
Le père d‘Abel Chennouf avait déjà indiqué dans un livre consacré à son fils disparu qu’il en voulait
« plus à l’Etat qu’à Merah ». « Je vous saurai gré de ne plus citer le prénom de mon fils, laissez-le dormir en paix » intime-t-il ainsi au président . "Flamby, tu es :