Bonjour je vais essayer de regrouper ici l histoire de chaque compagnies para et commando belge depuis leurs création jusq aujourd hui .
cela va prendre du temps donc je posterai par étape histoire d être le plus précis possible et ajouterai a la suite tout les nouveaux articles .
( les sources sont cdomuseeum.be ,beret rouge , beret vert de E. genot 1986 , l histoire des unites para-commando depuis leurs origines jusqu a ce jour du lieutenant colonel E genot )
Commençons par le début la création ...-
N° 10 Inter-Allied COMMANDOLe n°10 I A Commando a ete créé en mai 1942, il comprenait des troupes (+/- une centaine d’hommes) de différentes nationalités et chaque troupe avait son numéro.
La «1st Troop » était française et fut la première à être créée, en mai 1942, sous le commandement du Commandant (Major) KIEFFER. Elle était formée avec des marins en majorité
la « 2nd Troop », néerlandaise sous le commandement du Capitaine MULDERS.
La « 3rd Troop », aussi appelée « X-Troop », était commandée par Bryan HILTON JONES (UK) et était composée d’Allemands et d’Autrichiens ainsi que de Hongrois, Roumains ou Tchécoslovaques, tous parlant l’allemand. La « X-Troop » ne fut pas utilisée comme unité combattante en tant que telle. Des petites équipes accompagnaient les autres « Troops » au combat et servaient d’interprètes pour interroger les prisonniers, déchiffrer des documents etc…
La « 4th Troop », la Belge, était commandée par le Capitaine Georges DANLOY.
La « 5th Troop » était norvégienne et commandée par le Capitaine HAUGE.
La « 6th Troop » était polonaise, elle était commandée par le Major SMROKOWSKI.
La « 7th Troop » était yougoslave.
La « 8th Troop » était française et ne fut créée qu’en mai 1943, elle était commandée par le Lieutenant TREPEL qui jusque là avait été le Commandant en second du Commandant KIEFFER.
4ème Troop of N°10 Inter-Allied COMMANDO ( la belge )
Le 27 juillet 1942, une "Troop" belge (N° 4) est créée au sein du 10e Commando Inter-Allié en Grande-Bretagne. Sept Officiers et une centaine de Volontaires recrutés parmi les unités des Forces Belges en Grande-Bretagne subissent un entraînement sévère au "Commando Basic Training Center" d’Achnacarry en Ecosse. La "4th Troop " commandée par le Capitaine Georges Danloy y conquiert le béret vert.
A l’issue de cette formation, la "Troop" belge s’installe à Abersoch dans le nord du Pays de Galles pour y poursuivre son entraînement. Elle effectue également des séjours à Portsmouth et Plymouth (entraînement amphibie) et à St Ives (assaut de falaises).
En septembre 1943, la "4e Troop" rejoint l’Afrique du Nord (dans la région d’Alger) et passe à la 2e Brigade Commando.
Le lundi 13 décembre 1943 à 13 heures, la "4e Troop" est la première unité terrestre belge à reprendre le combat (après la défaite de 40), d’abord, au sein de la VIII Armée elle est engagée sur le front de la rivière Sangro en Italie pour y exécuter des patrouilles et des raids, en particulier dans les secteurs montagneux de San Pietro Avellana et Montenero, ensuite, en janvier 44, l’Unité est engagée sur le front de la Ve Armée et participe au franchissement du Garigliano et à la conquête de Minturno et du Monte Ornito.
En mars 1944, la "4th Troop" est en Yougoslavie sur l’île de Vis où elle prend part à la défense de l’île, au harcèlement de l’ennemi sur les îles voisines et à des attaques avec abordage sur des navires de ravitaillement ennemis.
L’Unité rejoint ensuite la Grande-Bretagne d’où en août 44, une Section exécute un raid de reconnaissance sur l’île de d’Yeu au large de Saint Nazaire.
Ramenée en Belgique en octobre, la "4th Troop" prend part à partir du 1er novembre, en première vague d'assaut à la conquête de l’île de Walcheren qui est libérée après de violents combats.
En janvier 1945, la troupe est renforcée par 250 nouveaux Commandos belges, recrutés en Belgique en automne 44 et qui arrivent d’Achnacarry.
En avril 45, la Troupe devenue "Unité Indépendante Commando" rejoint la "1ère Brigade Commando" dans le nord de l’Allemagne et termine la guerre sur la côte de la Baltique, elle est chargée en mai 45 d’une mission de sécurité dans le Schelswig-Holstein, de chasse aux nazis et de la capture des Belges ayant porté l’uniforme nazi, elle fera notamment prisonnier le Major BEM HELLEBAUT, commandant de la "Légion Wallonie".
Le 15 mai 1945, l’"Unité Indépendante Commando" prend le titre de "Régiment Commando".
Trilingue, la "4th Troop" était composée de Belges francophones, néerlandophones et anglophones venant de pays anglo-saxons, la langue véhiculaire au sein du "N° 10 Inter-Allied Commando" était l’Anglais.
le 4ieme bataillon commando 4bnLe 4 Bn Cdo a ete crée en avril 1959 avec les miliciens et une partie du cadre du 2 Bn Cdo
Le Bataillon s’installe à la base de Kitona (BAKI) et, à partir de ce moment assure une présence permanente de Forces Métropolitaines au Congo.
En avril 1960, après plus d’un an de présence à Baki, le 4 Bataillon Commando quitte le Congo pour s’implanter au Rwanda.
En juillet 1960, les pelotons armes lourdes de la compagnie EMS interviennent à deux reprises à partir de Kisenyi pour venir en aide à la population de Goma et s’emparer de l’aérodrome.
La 1ère Cie effectue une opération parachutée sur Bunia, ensuite un de ses pelotons se porte à Mongbwalu pour dégager deux colonnes de réfugiés européens.
Trois Commandos seront blessés mortellement dans des embuscades tendues par la Force Publique : HOSSELET – DELAHAUT – SOSNOWSKI.
En janvier 1961, la 1ère compagnie installée à Kisenyi repousse une attaque de l’Armée Nationale Congolaise (ANC) venue de Goma.
Le Commando RENARD capturé pendant une patrouille de nuit est assassiné par l’ANC.
Le 4 Bataillon Commando poursuivra sa mission de maintien de l’ordre dans le Ruanda jusqu’à l’indépendance du pays, le 1er juillet 1962.
Son personnel sera rapatrié dans le courant du mois de juillet et le Bataillon officiellement dissous le 1er octobre 1962.
Au début des années 70, le 4 Bataillon Commando devient un Bataillon de réserve Para-Commando alimenté par des réservistes des autres Bataillons encadré par le personnel du CE Cdo. Il se compose des 23, 24 et 25e compagnies et d’une compagnie EMS.
Des rappels furent effectués par ce Bataillon en 1974, 77, 83 et 86.
Traditions.
L’A.R. N° 7397 du 23 octobre 1959 attribue un Etendard au 4 Bn Cdo. L’emblème est remis solennellement par SM le Roi Baudouin au Major V. Bruneau, le 1er avril 1960 sur l’esplanade du Cinquantenaire à Bruxelles.
Après sa dissolution, le Bataillon dépose son Etendard au Musée Royal de l’Armée.
Il est confié au CE Cdo le 20 avril 1976.
Le 4 Bn Cdo, Unité de réserve a donc repris les traditions du 4 Bn Cdo, Unité d’active.
Quartiers.
A la création en 1959 stationné à BAKI, ensuite au RUANDA, l’Etat-Major et Cie Service à KIGALI, la 1ère Cie à ASTRIDA et ensuite à KISENYI, la 2ème Cie à CHANGUGU.
6ème Bataillon COMMANDO 6 Bn CdoLe 6 Bataillon Commando a ete crée en mai 1960 avec les miliciens et une partie du cadre du 2 Bataillon Commando ayant fait mouvement vers le Congo Belge en février.
Après avoir obtenu le brevet para à Kamina, le Bataillon s’installe à la base de Kitona à la place du 4e Bn Cdo qui a fait mouvement vers le Ruanda.
Le 30 juin, la 2e compagnie est détachée à la base Stanley à Léopoldville. Elle interviendra notamment le 8 juillet pour sauver le Chef de la Force Publique le Lieutenant-Général E. Janssens, et le 12 juillet s’emparera de l’aérodrome de Ndjili.
Pendant ce temps le Bataillon resté à Kitona s’empare le 11 juillet de Boma, organise et escorte vers Kitona des colonnes de réfugiés.
Le 14 juillet au matin la 1ère compagnie (+) neutralise la base navale de Banane. L’après-midi, le Bataillon au complet est regroupé sur l’aérodrome de N’Djili.
Le 16 juillet, le Bataillon s’empare de Coquilhatville.
Le 17 juillet, la 2ème compagnie (+) s’empare de Boende.
Le 31 juillet, le Bataillon est regroupé à Baki.
En août 1960, Il fait mouvement vers Usumbura.
Le 24 décembre, le Peloton Recce convoie un détachement de l’ANC qui essaiera au départ du Ruanda de reconquérir Bukavu occupée par des rebelles, le Peloton Recce essuie le feu de ceux-ci et se retire, ayant l’ordre de ne pas intervenir.
Le 31 décembre 1960, le 6e Bataillon Commando est dissous.
Traditions :
Le 6e Bataillon Commando avait repris les traditions Commandos, le béret vert avec l'insigne du 2e Bn Cdo, en fait, le personnel avait simplement gardé l'uniforme qu'il avait à son arrivée dans notre colonie.
Un badge "officieux" avait été créé au départ de l'insigne d'un régiment para français mais en regardant la face arrière de celui-ci pour faire apparaître un chiffre 6.
2ème Bataillon COMMANDO 2 Bn Cdo-En septembre 1945, le "Régiment Commando" rentre en Belgique et s’installe à Marche-les-Dames et Namur et par après également à Seilles.
-L’Arrêté du Régent N° 2837 du 26 août 1946 lui attribue un Etendard et, le 22 octobre de la même année, au cours d’une cérémonie au Palais de Bruxelles, le Lieutenant-Colonel G. Danloy reçoit l’Etendard des mains du Prince Régent.
-Le 1er avril 1951, le "Régiment Commando" change d’appellation et porte le nom de "Bataillon Commando". Pendant quelques mois, il s’appellera même "1er Bataillon Commando". En 1955, l’unité prend l’appellation de 2e Bataillon Commando.
A partir de 1953, les Commandos participent activement à la "période africaine" par l’instruction de nombreux détachements destinés à la base de Kamina (BAKA) au Congo Belge. A cette époque, le Bataillon est constitué de deux compagnies de fusiliers (1ère et 2ème Compagnie) et d’une compagnie Etat-Major et Services (E.M.S.).
-A la suite des émeutes de janvier 59, il est envoyé d’urgence à Léopoldville où il reste environ un mois. C’est la première fois qu’une unité belge est envoyée à l’étranger sans pré-alerte, réveillés la nuit du 10 janvier, les Commandos s’envolent en fin d'après-midi vers le Congo Belge transportés par la SABENA. Une partie du cadre et les miliciens forment ensuite le 4e Bataillon Commando qui s’installe à Kitona dans le Bas-Congo.
-En février 1960, le 2e Bataillon Commando fait mouvement vers Kamina, (les miliciens ont trois mois de service), y séjourne deux mois pour y poursuivre l’instruction et obtenir le brevet A para (premier Bataillon breveté sans refus de saut), et s’installe ensuite à la base de Kitona (BAKI). A nouveau, une partie du cadre et les miliciens restent à Kitona et y forment un nouveau bataillon, le 6e Bataillon Commando.
-Jusqu’en février 62, le 2e Bataillon Commando forme et envoie du cadre et des miliciens au 4e Bataillon Commando stationné au Ruanda.
-Après la "période africaine", le 2e Bataillon Commando passe à une organisation à trois compagnies de fusiliers (12e, 14e et 16e compagnie) et une compagnie Etat-Major et Services (EMS).
Du 16 au 30 novembre 1964, une fraction de l’Etat-Major et la 12e compagnie participent, aux côtés du 1er Bataillon Para à l’opération humanitaire à Stanleyville et Paulis au Congo. Le détachement est cité à l’ordre du jour des Forces Armées
De juin à août 1974, un détachement (30 hommes) exécute une mission humanitaire au profit des populations affamées du Sahel.
-En 1978, la 14e Compagnie et le Peloton Mortier 4"2 (216 hommes) participent à l’opération humanitaire au Shaba (Kolwezi) "Red Bean" au sein du Régiment Para-Cdo.
Le détachement est cité à l’ordre du jour des Forces Armées
L’année suivante, des informations faisant craindre un renouvellement des événements de Kolwezi, le 2 Bataillon Commando reçoit une mission, d’instruction des Forces Armées Zaîroises (FAZ) et de dissuasion dans le Bas-Zaïre "Green Apple".
Le Bataillon rejoint la base de Kitona à partir du 12 février et y reste jusqu’au 30 mars.
-En 1985, le Bataillon, en renfort de la Gendarmerie, effectue des patrouilles de sécurité pour protéger la population belge contre les attentats terroristes des Cellules Communistes Combattantes (C.C.C.).
-En 1990, le 4 octobre, opération "Green Bean", le Bataillon renforcé d’une compagnie du 3e Bataillon Para et d’un peloton de l’Escadron Recce Para-Commando, est envoyé à Kigali au Rwanda.
Mission : tenir l’aérodrome pour empêcher les rebelles Tutsis de s’en emparer et permettre si nécessaire l’évacuation des ressortissants belges et allemands.
La mission prend fin le 31.
-Septembre 1991, opération "Blue Beam" au Zaïre, le Régiment Para-Cdo y est envoyé pour protéger l’évacuation des Belges. Le 27 octobre, la 16e Compagnie est envoyée à Libreville au Gabon en réserve d’intervention.
-Avril 1993, le 2e Bataillon Commando relève en Somalie le 1er Bataillon Parachutiste dans le cadre de la mission "Restore Hope" mission qui prend le nom "UNOSOM" et PASSE SOUS CONTRÔLE DE L’O.N.U. le 4 mai 93. Le Bataillon et la Batterie d’Artillerie Para-Commando sont les premières Unités de la Brigade Para-Cdo à coiffer le béret bleu de l’O.N.U.
Elles s’installent à Kismayo.
-Mars 1994, le Bataillon relève au Rwanda le 1er Bataillon Para dans le cadre de la mission "UNAMIR", toujours au service de l’O.N.U.
Le 6 avril, le Président du Rwanda est assassiné, cela déclenche dans le pays des massacres sans précédent.
Le 7 avril, Madame Agathe Uwilingiyimana, Premier Ministre du Rwanda est assassinée, avec ses enfants, par des soldats de la Garde Présidentielle. Une Section du Peloton Mortier, chargée de sa protection, a tenté en vain de protéger la fuite du Premier Ministre.
Arrêté par des soldats rwandais, supérieurs en nombre, la Section est conduite dans un camp de l’Armée Rwandaise et sauvagement massacrée.
-Dix Commandos y laisseront leur vie :
lieutenant lotin thierry
1 sergent leroy yannick
caporal bassine bruno
caporal debatty alain
caporal dupont christophe
caporal lhoir stephane
caporal meaux bruno
caporal plescia louis
caporal renwa christophe
caporal uyttebroeck marc-Le 19 avril, le Gouvernement Belge décide de retirer les Commandos Belges de la mission
"UNAMIR" et c’est l’opération "Blue Safari", 16 sorties C-130 du 15e Wing de transport de la
Force Aérienne Belge permettent en moins de 5 heures d’exfiltrer de Kigali le 2e Bataillon
Commando.
-1999, à partir du 17 avril, le Bataillon s’envole vers l’Albanie pour participer à l’opération humanitaire "Allied Harbour" pour escorter et protéger les convois de réfugiés Kosovars entre Kukës et Mjede. Après un cours séjour au Kosovo, le Bataillon rentre en Belgique à partir du 17 juillet.
-Depuis 1966, le 2 Bataillon Commando, participe régulièrement comme les autres Unités de la Brigade Para-Commando à des manœuvres au Danemark, en Grèce, en Italie et en Turquie au sein de l’AMF (L).
-Du 25 novembre 2002 au 03 avril 2003 le 2ème Bataillon de Commandos, sous les ordres du Lieutenant-Colonel BEM A. MAES, participe à la sécurité et le maintient de la paix au KOSOVO.
Le Bataillon est stationné à LEPOSOVIC.
En assistance et coopération avec UNMIR et sa Police, il constitue le Battle group BELUKROKO XI.
-Du 30 janvier au 21 juin 2004 le 2ème Bataillon de Commandos, sous les ordres du Lieutenant-Colonel Breveté d'Etat-Major (BEM) P. LAUREYS, a été déployé en République Démocratique du Congo (Ex Zaïre & Ex Congo belge), pour une mission d'instruction sur les techniques "PSO" (opérations de maintien de la paix) à la 1ère Brigade congolaise (3 bataillons), dans le cadre de la reconstruction des forces armées congolaises.
-De Novembre 2004 à Février 2005 un détachement de 25 hommes du 2ème Bataillon de Commandos, participe en renfort au 1er Bataillon de Parachutistes pour la période électorale.
-Du 03 mars au début juillet 2008, aux ordres du Commandant Xavier Van de Werve, le 2ème Bataillon de Commandos en tant qu'Unité pilote, fournit la plus grande partie du personnel pour le détachement de protection de l'aérodrome de Kaboul.
-La 16 Compagnie du 2ème Bataillon de Commandos participe à la mission BELUFIL 10 dans le sud du LIBAN dans le cadre de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) de mi-octobre 2009 jusqu'a fin février 2010.
Avec leurs collègues issus d'autres unités, leur mission consiste essentiellement à assurer la sécurité du contingent belge, tant dans les installations du Camp SCORPION à TIBNIN que durant les missions de déminage par les troupes du Génie, ou bien encore lors d'escortes diverses et déplacements. Ils sont placés sous les ordres du 11 Bataillon de Génie.
-Du 29 Dec 2009 au 01 jul 2010, Le 2ème Bataillon de Commandos participe à la mission ISAF en Afghanistan.
Il fournit le détachement OMLT 3 (Operational Mentoring and Liaison Team) aux ordres du Lieutenant-Colonel Breveté d'Etat-Major CLOSSET. Le détachement OMLT 3 est stationné à KUNDUZ, dans le nord de l'Afghanistan. Il a comme mission d'encadrer et d'appuyer un bataillon de combat de l'armée nationale afghane, tant à l'entraînement qu'en opération.
Du 21 novembre ( 12 sur 34 sont partis le 21 novembre ) au 11 décembre 2010 ( en fait : 13 ( 2 Cdo ) sur 24 sont partis le 09 novembre avec 3 ( CE Cdo ) et le Cdt MAURER le 08, ils sont tous rentrés le 18 décembre 2010 ), un détachement du 2 Bataillon de Commandos et des militaires Congolais, sous les ordres du Major Thierry LANDAS, se trouvent dans le nord-est de la RDC ( KISANGANI se trouve au nord, à la limite au nord-est si on prend un méridien central ) en expédition à la recherche d’un hélicoptère H-21B disparu avec trois membres d’équipage belges en 1965dans la forêt équatoriale dans la région de BUTA.
-Quartiers.
A sa rentrée en Belgique en septembre 1945, le Régiment Commando s’installe à Marche-les-Dames. En décembre, les premiers miliciens sont incorporés à la citadelle Terre-Neuve de Namur.
Avec l’augmentation de ses effectifs, le Régiment Commando est implanté dans trois quartiers : Marche-les-Dames, Citadelle de Namur et à Seilles.
En 1952, le Bataillon occupe la Caserne de Seilles avec deux compagnies (1ère et 2ème), le château de Marche-les-Dames avec l’Etat-Major et la 3ème compagnie au camp de Wartet.
En 1955, le Bataillon qui n’a plus que deux compagnies de fusiliers et une compagnie Etat-Major, s’installe à la citadelle de Namur et y reste jusqu’en 1961, année où il s’installe à la Caserne Slt Thibaut à Flawinne, où il se trouve toujours actuellement.
-Traditions.
Le 2 Bataillon Commando est l’héritier direct des traditions de la "4th Troop of N° 10 Inter-Allied Commando". Il porte le béret vert avec un insigne créé en 1950 par l’Aumonier de l’époque, le Padre DEVOS. Sa devise est « United We Conquer ». Les couleurs de l’Unité sont le noir et le blanc. Le personnel porte des écussons noirs à passepoil blanc (ancienne tenue), le poignard sur les pattes d’épaules. L’inscription "COMMANDO" sur le haut de chaque manche, le brevet "A" Commando sur la manche droite et le brevet "A" Parachutiste au-dessus de la poche de poitrine droite.
Le Bataillon, bilingue depuis sa création, est malheureusement passé, en 1982, au régime unilingue (francophone).
Le 1er janvier 1995, l’appellation du Bataillon change à nouveau, elle passe de :
2e Bataillon Commando à 2e Bataillon de Commandos.
…la 12 Compagnie du 2 Bataillon Commando.
« Du 24 au 27 novembre 1964, avoir fait preuve de sang-froid, d’allant et de discipline à un haut degré dans l’accomplissement d’une mission délicate et dangereuse de libération de civils belges et étrangers retenus comme otages à Stanleyville et Paulis »
KOLWEZI
la Compagnie Antichar Para-Commando.
la 14e Compagnie et le Peloton Mortier du 2e Bataillon Commando.
« Du 19 mai au 10 juillet 1978, avoir fait preuve de sang-froid, d’une discipline et d’une efficacité remarquables dans l’accomplissement d’une mission de libération et de protection de Belges et des Etrangers dont la vie était menacée, dans la Shaba et plus particulièrement à Kolwezi »
Compagnie Antichar PARA COMMANDO Cie ATk Para-Cdo-Lorsque, en 1962, les missions d’Afrique se terminent, afin qu’il puisse être engagé sur le théâtre européen, il paraît nécessaire de doter le Régiment Para-Commando d’une unité disposant d’armes antichars plus performantes que les Energas et les Blindicides et tirant au moins jusqu’à 2.000 mètres.
-A cette fin, il est décidé de créer une Compagnie Anti-Tank.
-Le cadre et les tireurs de la future Cie suivent un cours de formation de deux mois à partir d’août 1962 au Centre Entac de l’Ecole d’Infanterie installé à Bourg-Léopold.
-L’Unité (francophone) est créée officiellement le 1er mars 1963 à la Caserne Slt Thibaut à Flawinne.
-La nouvelle Compagnie est équipée de missiles téléguidés par fil Entac (Engin Téléguidé AntiChars) de conception française. La Compagnie dont l’effectif est de 6 Officiers, 29 Sous-Officiers et 94 Volontaires et Miliciens comprend un Etat-Major et trois pelotons, chacun étant formé de deux sections à deux postes de tir.
-En 1970, la commune de Grand-Han demande à parrainer la Compagnie ATk et, les 15 et 16 août, les cérémonies de parrainage ont lieu dans la commune.
-En 1978, la Compagnie participe à l’opération "Red Bean" à Kolwezi au Shaba, du 18 mai au 26 juin ; elle est citée alors à l’ordre du jour de l’Armée
En 1979, l’Unité devenue entre-temps entièrement professionnelle est équipée d’un nouveau missile : le MILAN (MIssile Léger Antichar).
-En 1988, lors de la mission de la Force Navale dans le Golfe Persique, la Cie ATk fournit en permanence deux tireurs Milan, ceux-ci étaient relevés à intervalles réguliers.
-En 1991, du 24 septembre au 04 novembre la Cie ATk Para-Cdo participe au sein d’un détachement de la Brigade (EM Bde, 1er et 3e Bn Para, Esc Recce & Cie ATk) à l’opération "Blue Beam" au Zaïre.
-La mission de la Cie fut dans un premier temps limitée à Kinshasa, occupant l’aérodrome de N’Djili (EM + deux pelotons), et " CAMAC ", l’ancien siège de la CTM (Coopération Technique Militaire) au cœur même de la capitale Zaïroise avec un peloton.
A partir du 25 octobre, la Compagnie organise à la demande de la Bde des missions d’évacuation et de sécurité, à Moanda, à Boma et Matadi dans la Bas-Zaïre et à Kikwit.
Le 3 novembre, la Cie quitte N’Djili après avoir protégé le départ du dernier C-130 et rejoint le centre ville pour la nuit.
Le lendemain elle traverse le fleuve Zaïre et rejoint le Congo (Brazzaville).
-En 1993, du 20 janvier au 24 février, la Cie ATk Para-Cdo participe avec le 3e Bataillon Parachutiste à l’opération "Sunny Winter" au Congo-Brazzaville.
Cette mission consistait à préparer une évacuation de nos compatriotes du Zaïre proche, où les troubles faisaient craindre pour leur sécurité.
Après un mois de "stanby", le calme étant revenu progressivement dans l’ancienne colonie, le détachement reprit le chemin du pays.
-En 1993, du 09 août au 17 décembre, la Compagnie forte de 112 hommes participe en renfort du 3 Bn Para à l’opération "UNOSOM II" en Somalie avec 3 pelotons sur CVRT (véhicule chenillé blindé léger de reconnaissance) et un peloton sur jeeps.
Le lendemain de son arrivée à Kismayo, elle s’installe avec ses éléments lourds une centaine de Km plus au nord à Bandar Salaam à proximité de la ville de Jilib.
Le " Peloton Jeep " s’installe lui à Bilis Qooquaani à proximité de la frontière Kényane.
Après une mission fertile en émotions, elle rentrera au pays entre le 8 et le 17 décembre.
*En 1994, le 08 avril lendemain de la passation de commandement entre le Major Lattaque et le Major Kesteloot, la Cie ATk est placée en alerte pour participer à l’opération "Silver Back"au Rwanda.
Elle s’envolera finalement le 09 pour Nairobi (Kénya) où elle restera en réserve d’intervention, quelques éléments seulement rejoindront brièvement Kigali pour assurer la défense de l’aérodrome avec le 2 Bn Cdo.
Le 21 avril l’Unité rejoindra le pays, après une fausse alerte et une escale à Djibouti où une intervention conjointe au Burundi avec les Forces Françaises était à l’étude.
-Le 27 mai 1994, suite à une restructuration des Forces Armées, la Cie ATk Para-Cdo est fusionnée avec l’Escadron Recce Para-Cdo pour former un nouveau Bataillon,
le 3e Bataillon de Lanciers Parachutistes (3 LP qui sera lui-même dissous en 2003).
Le personnel coiffe alors le béret lie de vin.
-Quartiers.
Depuis sa création en 1963 jusque sa dissolution en 1994, la Cie ATk fut stationnée avec le
2 Bn Cdo à Flawinne caserne SLt Thibaut.
-Traditions.
La Compagnie avait repris les traditions Commando et portait le béret vert avec l’insigne régimentaire et les mêmes attributs sur la tenue que le 2 Bataillon Commando.
KOLWEZI.
la Compagnie Antichar Para-Commando.
" Du 19 mai au 10 juillet 1978, avoir fait preuve de sang-froid, d’une discipline et d’une efficacité remarquables dans l’accomplissement d’une mission de libération et de protection des Belges et des étrangers dont la vie était menacée, dans le Shaba et plus particulièrement à Kolwezi.