Caporal Maurice François Cotard

Rebonjour.
Alors voilà, j'ai enfin reçu les archives du Ministère concernant mon oncle, le Caporal Maurice François Cotard.
Peut être les renseignements y figurant pourront-ils aider d'autre membres à retrouver des traces des leurs, ou de leur passage, et qui sait ? D'avoir croisé mon oncle.

    Extrait des services :

Versé à l'armée de terre. Engagé volontaire pour 3 ans devant l'intendant Militaire de Saint Brieuc le 17 janvier 1948.
Au titre  du 5e  Bataillons parachutistes d'Infanterie Coloniale et le service général des troupes coloniales à partir du 8 octobre 1947.
Dirigé sur Vannes-Meucon le 15 novembre 1947.

Rejoint Saint Brieuc le 14 décembre 1947.
Nommé à l'emploi de 1er classe  du 1er avril 1948.
Du Bataillons renfort destiné à l'Extrême Orient , le 5e BCCP dissous administrativement pour compter du 1 avril 1948.
Affecté au 3e BCCP du dit jour.

Dirigé sur Marseille le 3 juin 1948.
Arrivé à Marseille le 4 juin 1948.
Venu du 3e BCCP, affecté 5e BCCP à partir de la date de création (5 juin 1948).
Embarqué à Marseille le 4 juin 1948.
Débarqué à Saïgon le 25 juin 1948.Dirigé sur Thu Duc le dit jour, dans la zone des opérations.

Nommé au grade de Caporal à partir du 1er juillet 1948.

Décédé en service commandé à Binh Loï le 21 juillet 1948, par noyade au cours d'un exercice.
Rayé des contrôles des corps le 22 juillet 1948.

- Campagne : 04 juin 1948 au 24 juin 1948 - En Vier (?)
                     26 juin 1948 au  22 juillet 1948 - Cochinchine.

Rapport du Lieutenent Alexandre Robert, Commandant le 2éme.
Commandant du Groupe de commandos N°1 du 5e B.C.C.P, sur la mort du Caporal Cotard Maurice.

Le 21 juillet 1948, à 10 heures45, le Caporal Cotard Maurice, du 6éme Stick s'est noyé au cantonnement du Génie de Binh Loï  dans les circonstance suivantes :
Le 6émé Stck , dix mètres en aval de l’embarcadère du pont, s’exerçait à franchir le rach Ho Tan Van Tat au moyen d'un cannot pneumatique, et d'une corde tendue entre les deux rives.
Le Caporal Cotard qui assurait le va-et-vient du cannot, tirait sur cette corde, formée de plusieurs cordes de commando liées bout à bout, lorsque l'une d'elle céda. Perdant l'équilibre, celui-ci tomba à l'eau, en plein courant. Affolé, il chercha à rattraper la corde, mais n'y parvenant pas, coula à plusieurs reprises et disparut, le tout en trente seconde.

Le caporal était un nageur moyens,le poids de son P.M, le courant, la marée descendante, tout cela explique la rapidité avec laquelle il fut entrainé loin de son point de chute.

Tous les témoins de l'accident se précipitèrent pour le sauver. On mit les embarcations disponibles à l'eau, mais les herbes de la rive et le courant retardèrent les sauveteurs par la suite, il leur fut impossible de retrouver le corps du noyé, l'eau étant extrêmement trouble et le fond très vaseux. Malgré les recherches  des nageurs européens, cambodgiens et autochtones, rien ne fut retrouvé après une heure d'efforts. Le corps a dû être entrainé dans la rivière de Saïgon toute proche.

J'avertis aussitôt le Capitaine Commandant le G.G.I et le Lieutenant du Génie. Ce dernier téléphona vainement pour avoir du matériel de sauvetage, gaffes, scaphandre.
A 11 heures 45,j'arrêtai les recherches et retournai à Thu Duc avec mon commando, emportant la promesse du Génie de continuer les recherches avec tout le matériel nécessaire et de nous tenir au courant.

Au cas où, je remet le document de sa nomination en tant que Caporal, du fait que de nombreux noms y figure, ce qui peut servir à certains pour retrouver des anciens, voir des membres de leur famille.
Bon, ce n'est pas bien clair, mais lisible quand même...
Et bon, si des anciens peuvent m'em dire plus sur mon oncle où son commandos, je les remercie d'avance.