Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !

Forum pour Parachutistes et Sympathisants de par le Monde
 
AccueilPortailDernières imagesS'enregistrerConnexion
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

 

 KERIHUEL 13 Juillet 1944.

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



KERIHUEL 13 Juillet 1944. Empty
MessageSujet: KERIHUEL 13 Juillet 1944.   KERIHUEL 13 Juillet 1944. Icon_minitimeMar Mar 29 2011, 01:23

L'arrestation du S/Lt GRAY le 11/07/44 permit à la patrouille allemande de découvrir lors de la fouille, un morceau de papier sur lequel était griffoné le nom d'un village et d'un habitant. Lors des interrogatoires, miliciens et allemands apprennent que cet habitant est un boucher qui est en relation avec le maquis. Le soir même, une équipe de miliciens sous les ordres du sinistre Maurice ZELLER, se rendent à GEHENNO où réside le boucher. Il est tard, les miliciens cherchent et ne trouvent pas la boucherie, le boucher officiant dans une maison particuliére... mais un café est encore ouvert alors deux d'entre eux pénétrent dans le bistrot. A l'intérieur 4 types jouent aux cartes, l'un des miliciens s'approche et demande où habite le boucher, il s'explique :" je dois rejoindre mon capitaine et le boucher doit me guider ". Sous sa veste qu'il ouvre ostensiblement, les joueurs de cartes aperçoivent une tenue de parachutiste SAS et les 4 hommes sont mis en confiance. Il y a à cette table le patron avec ses 3 clients qui ne sont pas des clients ordinaires : ce sont des résistants, l'un d'eux étant lieutnant FFI. " Pas besoin de Mahieu le boucher pour vous conduire à Marienne, on vous guidera nous-même !". MUNOZ le milicen déguisé en para n'en demandait pas tant... Mais il se dit pressé, il insiste et obtient la position exacte du capitaine MARIENNE sur une carte; c'est KERIHUEL, un hameau où depuis 1940 jamais un allemand n'a mis ses bottes. De nos jours ce petit hameau est resté un lieu isolé. Le 13 juillet trés tôt la sordide équipe de ZELLER, 8 miliciens en tout et 2 officers allemands approchent la ferme de Kerihuel, les 2 allemands restent en retrait pour dissimuler leurs uniformes. Les miliciens " en civil " avancent vers un batiment, à l'intérieur tout un groupe de maquisards endormi reste sans réaction et les miliciens saisissent leur armement. Les maquisards sont poussés dehors et étendus au sol, l'un d'eux un lieutnant FFI sous la menace d'une arme conduit les miliciens à la " guitoune " de MARIENNE dressée à une centaine de métres de là. A l'instant où surgissent les miliciens, MARIENNE saisit sa sten, mais le Lt FFI qui sert de bouclier aux miliciens dit à MARIENNE : " Ne tirez pas mon capitaine ils ne nous feront pas de mal ". Encadrés de 4 miliciens, le Cpt MARIENNE, le Lt MARTIN, le Lt FFI et quelques parachutistes sont amenés les bras levés auprés des autres prisonniers. Les paras SAS sont alignés face au mur de la ferme, les fermiers placés derriére eux, les patriotes du maquis sont restés étendus sur le dos ; MARIENNE et MARTIN sont également couchés au sol. Un milicien ordonne à MARIENNE et MARTIN de se lever, 2 miliciens les mitraillent dans le dos puis abattent tout le monde de plusieurs raffales. Tandis que l'un des tueurs recharge sa mitraillette, le sergent SAS JUDET bondit par-dessus le talus et parvient à s'echapper. Dans le grenier de la ferme, un autre groupe de paras et de FFI alerté par les détonations se précipite pour descendre. En bas, un milicien ( que rien ne peut différencier d'un patriote puisque en civil ) leur indique:" N'allez pas par là, vous allez vous faire tuer ! " le groupe se retourne pour s'élancer dans la direction opposée et le milicien tire dans leur dos, le Sgt/chef MENDES-CALDAS s'écroule.
Huit maquisards, sept parachutistes et les trois agriculteurs tombés sous les balles de français fidéles serviteurs des allemands.... Hélas, la tragédie de KERIHUEL eut de funestes conséquences car le cahier du Cpt MARIENNE contenant la liste des dépôts d'armes ainsi que les noms de tous les contacts fut saisi par l'équipe de soudards de ZELLER.
KERIHUEL 13 Juillet 1944. Ptdc0020


[img][/img]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



KERIHUEL 13 Juillet 1944. Empty
MessageSujet: Re: KERIHUEL 13 Juillet 1944.   KERIHUEL 13 Juillet 1944. Icon_minitimeMer Mar 30 2011, 20:19

Merci pour cette suite, triste fin de Pierre Marienne et de ses compagnons. Que de morts par trahison!!!!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



KERIHUEL 13 Juillet 1944. Empty
MessageSujet: Re: KERIHUEL 13 Juillet 1944.   KERIHUEL 13 Juillet 1944. Icon_minitimeJeu Mar 31 2011, 05:21

Merci Hubert
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



KERIHUEL 13 Juillet 1944. Empty
MessageSujet: question   KERIHUEL 13 Juillet 1944. Icon_minitimeLun Fév 20 2012, 19:29

Bonjour,
J'ai lu que vous aviez écrit un message sur le drame de Kérihuel.
Je voulais savoir où vous avez obtenu ces informations. Je fais actuellement des recherches sur mon grand-oncle qui a perdu la vie ce jour-là.
Bien cordialement.


HUBERT a écrit:
L'arrestation du S/Lt GRAY le 11/07/44 permit à la patrouille allemande de découvrir lors de la fouille, un morceau de papier sur lequel était griffoné le nom d'un village et d'un habitant. Lors des interrogatoires, miliciens et allemands apprennent que cet habitant est un boucher qui est en relation avec le maquis. Le soir même, une équipe de miliciens sous les ordres du sinistre Maurice ZELLER, se rendent à GEHENNO où réside le boucher. Il est tard, les miliciens cherchent et ne trouvent pas la boucherie, le boucher officiant dans une maison particuliére... mais un café est encore ouvert alors deux d'entre eux pénétrent dans le bistrot. A l'intérieur 4 types jouent aux cartes, l'un des miliciens s'approche et demande où habite le boucher, il s'explique :" je dois rejoindre mon capitaine et le boucher doit me guider ". Sous sa veste qu'il ouvre ostensiblement, les joueurs de cartes aperçoivent une tenue de parachutiste SAS et les 4 hommes sont mis en confiance. Il y a à cette table le patron avec ses 3 clients qui ne sont pas des clients ordinaires : ce sont des résistants, l'un d'eux étant lieutnant FFI. " Pas besoin de Mahieu le boucher pour vous conduire à Marienne, on vous guidera nous-même !". MUNOZ le milicen déguisé en para n'en demandait pas tant... Mais il se dit pressé, il insiste et obtient la position exacte du capitaine MARIENNE sur une carte; c'est KERIHUEL, un hameau où depuis 1940 jamais un allemand n'a mis ses bottes. De nos jours ce petit hameau est resté un lieu isolé. Le 13 juillet trés tôt la sordide équipe de ZELLER, 8 miliciens en tout et 2 officers allemands approchent la ferme de Kerihuel, les 2 allemands restent en retrait pour dissimuler leurs uniformes. Les miliciens " en civil " avancent vers un batiment, à l'intérieur tout un groupe de maquisards endormi reste sans réaction et les miliciens saisissent leur armement. Les maquisards sont poussés dehors et étendus au sol, l'un d'eux un lieutnant FFI sous la menace d'une arme conduit les miliciens à la " guitoune " de MARIENNE dressée à une centaine de métres de là. A l'instant où surgissent les miliciens, MARIENNE saisit sa sten, mais le Lt FFI qui sert de bouclier aux miliciens dit à MARIENNE : " Ne tirez pas mon capitaine ils ne nous feront pas de mal ". Encadrés de 4 miliciens, le Cpt MARIENNE, le Lt MARTIN, le Lt FFI et quelques parachutistes sont amenés les bras levés auprés des autres prisonniers. Les paras SAS sont alignés face au mur de la ferme, les fermiers placés derriére eux, les patriotes du maquis sont restés étendus sur le dos ; MARIENNE et MARTIN sont également couchés au sol. Un milicien ordonne à MARIENNE et MARTIN de se lever, 2 miliciens les mitraillent dans le dos puis abattent tout le monde de plusieurs raffales. Tandis que l'un des tueurs recharge sa mitraillette, le sergent SAS JUDET bondit par-dessus le talus et parvient à s'echapper. Dans le grenier de la ferme, un autre groupe de paras et de FFI alerté par les détonations se précipite pour descendre. En bas, un milicien ( que rien ne peut différencier d'un patriote puisque en civil ) leur indique:" N'allez pas par là, vous allez vous faire tuer ! " le groupe se retourne pour s'élancer dans la direction opposée et le milicien tire dans leur dos, le Sgt/chef MENDES-CALDAS s'écroule.
Huit maquisards, sept parachutistes et les trois agriculteurs tombés sous les balles de français fidéles serviteurs des allemands.... Hélas, la tragédie de KERIHUEL eut de funestes conséquences car le cahier du Cpt MARIENNE contenant la liste des dépôts d'armes ainsi que les noms de tous les contacts fut saisi par l'équipe de soudards de ZELLER.
KERIHUEL 13 Juillet 1944. Ptdc0020


[img][/img]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





KERIHUEL 13 Juillet 1944. Empty
MessageSujet: Re: KERIHUEL 13 Juillet 1944.   KERIHUEL 13 Juillet 1944. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
KERIHUEL 13 Juillet 1944.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis ! :: HISTOIRE DE NOTRE PATRIE :: La petite et la grande histoire :: 39 - 45-
Sauter vers: