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| | Fromelles 2010 | |
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Invité Invité
| Sujet: Fromelles 2010 Ven Aoû 06 2010, 10:51 | |
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| Sujet: Re: Fromelles 2010 Ven Aoû 06 2010, 10:53 | |
| Fromelles, terre australo-anglaise depuis 94 anslundi 19.07.2010, 05:08 - PAR BENOÎT DESEURE Les dernières répétitions hier, avant la cérémonie de ce matin.. PHOTO CHRISTOPHE LEFEBVRE | PREMIÈRE GUERRE MONDIALE |Six mille personnes sont attendues ce matin à Fromelles pour la cérémonie de réinhumation du dernier des 250 soldats dont les corps ont été retrouvés l'an dernier dans une fosse commune. Retour sur ce 19 juillet 1916, « les 24 heures les plus sanglantes de l'histoire de l'Australie » et sur ces morts anglais et australiens du Bois du Faisan. Ils s'appellent William John O'Dray, Ernest Augustus Jentsch ou encore Herbert Thomas Bolt. Beaucoup n'ont pas 20 ans et en ce mercredi 19 juillet 1916, ils reçoivent l'ordre d'attaquer la ligne de front allemande, près de Fromelles. Pourquoi ? Pour détourner l'attention et les ressources des Allemands concentrés sur la bataille de la Somme, qui fait rage à 80 kilomètres au sud. Le terrain est humide, difficile. Et les Allemands, bien informés, sont prêts. L'assaut est donné à 18 h. Suivra ce qu'en Australie, on appelle « les 24 heures les plus sanglantes de l'histoire du pays ». Plus de 5 500 victimes côté Australiens (morts, blessés ou disparus) plus de 1 500 dans les forces anglaises et de l'autre côté du front, 1 600 Allemands. OAS_AD('Position1'); Après la bataille, de nombreux corps sont récupérés et seront inhumés dans des cimetières de guerre construits à cet effet. Mais pas tous. Pour William, Ernest ou Herbert, morts tout près des tranchées allemandes, la dernière demeure sera une fosse commune, creusée par les Allemands eux-mêmes, près d'un bois. Plus de quatre-vingt-cinq ans plus tard, un professeur d'histoire de l'art à la retraite, Lambis Englezos, débarque à Fromelles. Cet Australien, passionné d'histoire militaire, a rencontré des vétérans, compté le nombre de sépultures, compulsé des livres, multiplié les contacts en Grande-Bretagne, en France, en Allemagne. Jusqu'à en être convaincu : des corps reposent ici à Fromelles, à quelques mètres de l'église. Le Bois du Faisan ? Plus personne au village n'appelle ce lieu-dit ainsi, mais l'emplacement finit par être retrouvé. Reste à convaincre les autorités britanniques et australiennes d'engager des recherches. « Lambis a su faire monter la pression médiatique », sourit aujourd'hui le maire de Fromelles, Hubert Huchette. Exploration préliminaire Cinq ans plus tard, Lambis et ses copains ont gagné. Nous sommes en mai 2007 et les archéologues de l'université de Glasgow réalisent une exploration préliminaire. Des restes humains sont repérés. Deux ans plus tard, l'opération archéologique débute en tant que telle. Deux cent cinquante corps sont exhumés. « Si on les avait trouvés il y a dix ans, on n'aurait jamais pu les identifier », explique Hubert Huchette. Mais grâce à des prélèvements ADN réalisés sur les corps et auprès de familles de disparus, en Australie comme en Angleterre, 96 d'entre eux ont été identifiés. Dont les deux derniers il y a quelques jours, « le lieutenant-colonel Ignatius Bertram Norris et le soldat Harold Charles Pitt », indique Alan Griffin, le ministre australien des Anciens Combattants, pour qui « après presque un siècle, il est primordial d'honorer ceux qui ont fait le sacrifice ultime ». Voilà pourquoi la Commonwealth War Graves Commission a décidé d'édifier un nouveau cimetière militaire, ce qu'elle n'avait plus fait depuis cinquante ans. Et voilà pourquoi ce midi, les télés australienne et anglaise retransmettront en direct l'hommage que le prince Charles mais aussi la chef de l'État australien, Quentin Bryce, et près de 6 000 personnes rendront au dernier de ces 250 soldats, à Fromelles. À ce qu'il convient d'appeler désormais le Fromelles Pheasant Wood Military Cemetery. • |
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| Sujet: Re: Fromelles 2010 Ven Aoû 06 2010, 11:15 | |
| encore à Fromelles On rend hommage à la bravoure de ceux qui sortirent pour sauver les blessés de Fromelles dans le parc commémoratif australien Australian Memorial Park. Au centre du parc se trouve une statue, sculptée par Peter Corlett, de Melbourne, érigée ici en 1998. Elle représente le sergent Simon Fraser portant un blessé du 60e bataillon sur ses épaules, le ramenant en lieu sûr. L’ouvrage est à juste titre baptisé « Cobbers » (camarades). Il ne peut s’agir du soldat que Fraser entendit crier « Ne m’oublie pas, camarade » car cet homme, selon Fraser, fut ramené sur un brancard. Néanmoins, le terme « Cobbers » est un hommage approprié à tous les Australiens qui parcoururent le no man’s land au lendemain de la bataille de Fromelles, une bataille dont le coût, pour la 5e division australienne, fut de 5 553 morts et blessés à l’occasion de sa première opération sur le Front occidental. Le lieutenant Simon Fraser, du 58e bataillon (Victoria), mort au combat à Bullecourt le 11 mai 1917 [AWM H05926] Parmi les hommes ayant grandement contribué aux efforts de sauvetage des blessés se trouve le sergent Simon Fraser, du 57e bataillon, originaire de Byaduk dans le Victoria. Dans une lettre, dont Charles Bean cite un long extrait dans son histoire officielle, Fraser nous donne une idée de la façon dont les blessés étaient récupérés sous le nez de l’ennemi à Fromelles. Les Allemands, selon lui, les traitèrent plutôt bien, même si « plusieurs [sauveteurs] furent abattus en plein travail ». Soulever un homme et le porter sur son dos n’était pas une mince affaire, surtout s’il avait une blessure grave ou une fracture. Si aucun brancard n’était disponible pour hisser un homme, il fallait se coucher, le manœuvrer sur ses épaules puis se mettre debout, complètement exposé aux yeux de l’ennemi et des tirs potentiels. Fraser décrivit les cris des blessés, et à quel point il était impossible pour ceux qui les entendaient de ne pas répondre, malgré le danger auxquels les sauveteurs étaient exposés. L’un des hommes qu’il entendit crier pesait 88 kilos : […] et je ne pouvais pas le hisser sur mon dos ; mais je parvins à le placer dans une ancienne tranchée et lui demandai de rester immobile pendant que je cherchais un brancard. Puis un autre homme […] cria « Ne m’oublie pas, camarade ». Je rentrai et trouvai quatre volontaires avec des brancards, et nous parvînmes à ramener les deux hommes sains et saufs. Lorsque le 60e bataillon fit l’appel après la bataille de Fromelles, seulement 106 hommes répondirent présents sur un total de 887 soldats ayant pris part à la bataille le 19 juillet. |
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| Sujet: Re: Fromelles 2010 Ven Aoû 06 2010, 14:06 | |
| Merci Sylvain Pour eux |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fromelles 2010 Ven Aoû 06 2010, 15:35 | |
| Merci sylvain je ne connaissais pas cette bataille. |
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| Sujet: Re: Fromelles 2010 | |
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