A400M : il pourrait voler le 11 décembre

Cette fois, le premier avion militaire de la famille Airbus, l'A400M, devrait prendre l'air pour son premier vol d'essai. Selon le ministre allemand de la défense, il devrait "vraisemblement" voler le 11 décembre. Restent à effectuer d'ultimes essais au sol sur la piste de l'aéroport de Séville en Espagne, dont un roulage rapide permettant de simuler un décollage interrompu à la dernière seconde. Cette date n'est donc pas figée et ne sera retenue que si les ultimes essais sont concluants : "Une circonstance imprévue est toujours susceptible, au dernier moment, de retarder le décollage de quelques heures, voire de plusieurs jours", a rappelé le directeur d'Airbus Military, l'Espagnol Domingo Ureña. L'A400M aurait dû avoir pris l'air depuis un an et demi, et le premier exemplaire de série déjà être livré à l'armée de l'air française.

L'A400M a multiplié les pépins et les difficultés de mise au point, au point de voir à plusieurs reprises sa survie mise en cause en raison des énormes problèmes, notamment techniques et financiers, qu'il a rencontrés. En février dernier, le sénat français avait publié un rapport très sévère sur cet avion. Le rapporteur socialiste Jean-Pierre Masseret expliquait toutefois à cette occasion qu'il serait déraisonnable de décider une interruption du programme, dès lors que cette mesure "aurait un coût politique énorme pour la défense européenne et sa capacité à jouer un rôle dans l'évolution du monde". Doté du plus puissant turbopropulseur au monde, développant 11.000 chevaux, coproduit au sein du consortium EPI par le français Snecma (Safran), le britannique Rolls Royce, l'espagnol ITP et l'allemand MTU, le quadrimoteur commencera à être livré en 2012, avec trois ans de retard, si les États clients trouvent un accord avec le groupe EADS sur une rallonge financière.

Des surcoûts de 7 milliards d'euros

Selon diverses informations non confirmées, les surcoûts atteindraient 7 milliards d'euros, en sus des 20 milliards d'euros du programme évoqués dans le contrat de 2003 conclu avec l'Allemagne, l'Espagne, la France, le Royaume-Uni, la Turquie, la Belgique et le Luxembourg, pour 180 exemplaires. Seul client export non impliqué dans la conception du programme, la Malaisie a commandé 4 appareils. L'Afrique du Sud a récemment annoncé l'annulation de sa commande de 8 avions, en raison des dérives de coût. Les négociations entre EADS et les États, sur l'éventuelle rallonge budgétaire que ces derniers seraient prêts à accepter, devraient aboutir avant la fin décembre. Dans tous les cas, industriels et armées de l'air vont y perdre des plumes !

La mise en service de l'A400M est cruciale pour plusieurs armées de l'air européennes, qui manquent cruellement d'une capacité de transport stratégique. Les Transall C-160 des armées française et allemande sont à bout de souffle, et l'A400M dispose de capacités très supérieures. Il peut notamment atterrir sur des pistes de moins de 700 m et décoller de pistes de moins de 1.150 m. Sa vitesse de 780 km/h et sa capacité à voler jusqu'à 11.100 m d'altitude lui permettront d'évoluer facilement dans les voies aériennes civiles.

Source : LE POINT.fr

Merci pour ces infos C A

Merci CA

Bonjour,
Merci C.A!Croisons les doigts!

bel engin merci Mara

A400M : il a volé à 10 h 16



Le futur avion de transport militaire européen Airbus A400M a décollé pour son premier vol, aujourd'hui à 10 h 16 de l'aéroport de Séville (Espagne). En cliquant sur ce site d'Airbus, vous pourrez en principe voir des images. (photo Reuters)
L'avion a décollé, mais son prix, lui, s'envole. Dans une interview parue ce matin dans La Tribune, le numéro deux d'Airbus reconnait que cette hausse sera "significative".
On parle aujourd'hui de plus de 27 milliards d'euros pour 180 appareils, alors que le contrat inititial était de 20 milliards. Soit un tiers plus cher. Cela met le prix unitaire de l'avion à environ 150 millions d'euros ! Qui payera : "Il faut que les Etats accpetent une hausse du prix" exige le numéro deux d'Aibus. En clair, le contribuable en sera pour ses frais. Contrairement à la plupart de ses partenaires, en particulier l'Allemagne et le Royaume-Uni, la France et son ministre de la défense Hervé Morin, ont toujours été prêts à ouvrir largement les cordons de la bourse, puisqu'il s'agit de sauver un symbole, celui de la construction d'une bien hypothétique Europe de la défense. Et quand on aime de passion, fut-elle irraisonnée, on ne compte pas...
Si tout se passe bien désormais, les premières livraisons pourraient commencer fin 2012. Mais attention : ce sera au compte-gouttes (quatre avions au total la première année) même si à terme, le rythme de production pourrait atteindre 30 avions par an. On prévoit aujourd'hui qu'une quarantaine d'exemplaires seront livrés après 2020. Et les premières livraisons se feront à un strandard incomplet, le standard définitif - très complexe - n'arrivant qu'à partir de 2015.
Si tout va bien, l'armée de l'air devrait donc disposer dans sept ou huit ans de son premier escadron de transport véritablement opérationnel avec des avions correspondant à la commande initiale. Soit une quinzaine d'années après la signature du contrat initial (2003), lui même étant arrivée au terme d'une lnégociation entamée sérieusement en 2000. Voilà pour les délais. Quant au prix...

j'ai vu ça aux infos impressionnant ce bestiau ça donne envie de remettre ça

Merci Jacques

Le A400M aura une capacité d’emport maximale de 37 tonnes, très supérieure aux C-130 Hercules et Transall C-160. Sa structure sera largement constituée de matériaux composites et il aura la capacité d’opérer à partir de pistes courtes et non préparées grâce à un train 6 roues à forte flottation. Il sera indépendant de toute aide au sol pour le chargement de la soute et le décollage, quelles que soient les conditions météorlogiques. Le A400M est prévu pour effectuer des parachutages de troupes ou de matériel à basse altitude et faible vitesse. Il sera également convertible en avion ravitailleur en moins de 2 heures. Un réservoir de kérosène est alors chargé dans la soute et deux perches de ravitaillement sont fixées en bout d’ailes.
L’avionique du A400M sera dérivée de celle des avions civils de Airbus, notamment de l’A380. Les commandes seront entièrement électriques, avec de larges écrans multifonctions. Les systèmes informatiques permettront de gérer aussi bien le plan chargement de la soute que le calcul des points de parachutage et le ravitaillement en vol, ainsi que l’évitement des collisions et les communications. La version allemande sera également équipée d’un système de gestion de vol à basse altitude.
Le A400M pourra emporter jusqu’à 9 palettes militaires standard et 58 hommes, ou bien 116 troupes et leur équipement. En cas de mission de sauvetage, 66 civières et 10 soignants peuvent être transportés. Le chef de soute pourra modifier à partir d’une console la configuration de la soute, au sol ou en vol. En mission opérationnelle, avec un chargement de 30 tonnes, la distance franchissable du A400M est de 4500 km (2400 nm), et de 6400 km (3450 nm) avec une cargaison de 20 tonnes.

Version : A400M

Motorisation : 4 EPI TP400-D6

Puissance : 4x 10 000 cv

Envergure : 42,40 m

Longueur du fuselage : 45,10 m

Hauteur au sol : 14,70 m

Surface alaire : 221 m²

Masse à vide : 66 000 kg

Masse maximale : 136 500 kg

Plafond pratique : 12 000 m

Distance franchissable : 8 800 km
Vitesse maximale : Mach 0,72

Equipage : 2 pilotes, 1 chef de soute, 1 optionnel

Merci Sylvain

Bonjour,
Magnifique!!!

maraninchi a écrit:

Merci Mara

http://www.leparisien.fr/economie/airbus-l-armee-de-l-air-recoit-son-premier-a400-m-30-09-2013-3182685.php

Merci de l'info !! empi