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| le 8/ 11 /1942 | |
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Invité Invité
| Sujet: le 8/ 11 /1942 Dim Nov 08 2009, 15:10 | |
| L'opération Torch Invasion de l'Afrique du nord française commence dans la nuit par les actions des résistants français. Le plan général est de débarquer à Casablanca, Oran et Alger, pour capturer rapidement le Maroc et l'Algérie, et foncer sur la Tunisie pour prendre à revers les forces du maréchal Rommel qui retraitent d'El Alamein vers la Libye. Carte des opérations de débarquement au Maroc et en Algérie lors de l'opération torch A AlgerA 1h30 du matin, 400 hommes prennent le contrôle des différents postes de garde vichystes, s'installent dans les casernes, à l'arsenal, dans les centraux téléphoniques, dans les commissariats de police, au Gouvernement général, à la préfecture et à Radio Alger. Seuls l'Amirauté et l'état-major Marine, à l'Hôtel Saint-Georges, ne sont pas capturés suite à un manque d'effectifs, les 800 hommes attendus s'étant transformés en 400 au final. Néanmoins, les jeunes partisans du lieutenant Cohen, chargés d'occuper l'État-major de place, vont réussir à fermer l'entrée de l'amirauté pendant toute la nuit, tandis que le volontaire Rager, accompagné de 15 amis réussit à bloquer les issues de l'état-major Marine, où se trouve l'amiral Moreau. Dans le même temps un groupe de policiers résistants dirigé par le Commissaire Achiary s'est chargé de neutraliser les personnalités civiles collaborationnistes, et un groupe de volontaires se charge d'arrêter ou d'encercler les résidences des généraux au-dessus de trois étoiles (les généraux Juin, Mendigal, Koeltz, ainsi que l'amiral Fenard). Le but est de faire passer automatiquement le pouvoir militaire au général Mast, en attendant l'arrivée du général Giraud. Seulement celui-ci, fâché que le commandement de l'opération Torch ne lui soit pas confié, décide de rester a Gibraltar 2 jours de plus, alors qu'il est indispensable aux opérations. Malgré tout, le général Mast reste introuvable. Enfin le consul américain M. Murphy se rend à la villa des Oliviers pour remettre un message du président Roosevelt au général Juin, commandant en Chef, demandant à l'armée d'Afrique d'accueillir les forces des États-Unis en amies et de se joindre à elles pour libérer la métropole. Furieux le général Juin rejette la demande et ajoute que l'Amiral Darlan, son supérieur, étant à Alger c'était de toutes façons à lui qu'il fallait transmettre le message. L'Amiral Darlan arrive alors à la villa des Oliviers et entre dans une violente colère, rejetant aussi la demande du président Américain. Les 2 officiers français sont donc arrêtés. L'Amiral Darlan demande alors le droit d'envoyer un message au Maréchal Pétain, arguant qu'il pourrait prendre la décision de rallier l'armée d'Afrique, mais par un stratagème fait en sorte que ce message alerte la garnison vichyste et les allemands. A 2h, le général de Montsabert, chef de la garnison de Blida et rallié à la conspiration, tente de neutraliser l'aérodrome de Blida, ou doit atterrir le général Giraud, mais se heurte au colonel d'aviation Montrelay qui refuse de laisser le contrôle de l'aérodrome. A Sidi Feruch, le colonel Baril réussi à faire occuper le fort par une de ses compagnies et fait neutraliser les batteries contrôlant les plages soldats américains débarquant à Alger le 8 novembre. Ils portent un grand drapeau américain, espérant que les soldats français ne vont pas tirer sur des soldats alliés Sur les plages, les américains de la Task Force Est, soit 33000 soldats américains aux ordres du général Ryder et du contre-amiral Burroughs, débarquent près d'Alger sans oppositions, mais ne poussent pas leur avantage, la nuit étant noire et la mer agitée, les pertes du débarquement sont entièrement due à des problèmes de gestion des barges, qui se retournent avec leurs occupants. Les soldats disponibles sont donc en nombre réduits et le général Ryder, ne disposant d'aucun véhicule pendant plusieurs heures, n'ose pas poursuivre sur Alger, malgré les demandes de la résistance. Et quand il va commencer son mouvement, il ne fera qu'encercler la ville sans y pénétrer, refusant de croire que celle-ci a été neutralisée par quelque partisans alors qu'elle abrite un corps d'armée entier. Les partisans français ne sont donc pas relevés de leurs positions par les soldats américains. Seul un petit groupe de soldats britanniques arrive à l'aérodrome de Blida pour aider le général de Montsabert à prendre le contrôle de la zone. Ils n'ont pu arriver sur place que grâce à des camions prêtés par le colonel Baril. |
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| Sujet: Re: le 8/ 11 /1942 Dim Nov 08 2009, 15:14 | |
| A 3h, alerté par le message de l'Amiral Darlan, la gendarmerie maritime ouvre le feu sur 2 destroyers alliés qui débarquent 300 commandos de marine britanniques dans le port d'Alger, mais ne parviennent pas à les faire rembarquer. Les bruits des détonations réveillent cependant la population. Certains responsables locaux se font ainsi capturer en tentant de savoir ce qui se passe, c'est le cas du général Roubertie et du secrétaire général du Gouvernement général, M. Ettori, qui, en l'absence du gouverneur Châtel, dirige l'administration. Quand aux colonels de l'armée, ils s'enferment dans les casernes et ne réagissent pas jusque 6h du matin. Malgré tout, l'inquiétude se fait jour chez les résistants, les américains tardant à arriver. La riposte est lancée à 5h30 par le chef de cabinet du général Juin, le commandant Dorange, partisan déclaré du régime de Vichy. Les forces vichystes libèrent le général Juin et l'Amiral Darlan, qui lancent la reconquête des positions contrôlées par les résistants. Marqué par son emprisonnement, le général Juin s'enferme cependant au Fort-L'Empereur, alors que son quartier général est au palais d'hiver, gênant la coordination des troupes vichystes. L'Amiral Darlan répond cependant à un télégramme offrant une aide de l'aviation allemande, en demandant de bombarder les transports alliés au large d'Alger. A 7h30 les soldats américains capturent l'aéroport de Maison-Blanche, qui avec la capture de celui de Blida empêche toute action aérienne vichyste. Dans Alger la confusion est totale. Suite à un faux discours du général Giraud a radio Alger (prononcé en fait par le Docteur Raphaël Aboulker, se faisant passer pour lui) avec le slogan "Un seul but la victoire", plusieurs unités vichystes rejoignent les résistants A 11h les automitrailleuses et 2 chars du 5e Chasseurs attaquent le commando britannique dans le port d'Alger après avoir recapturé plusieurs points en ville. A 16h30 les américains du général Ryder, profitant de la concentration exclusive des forces de Vichy contre la résistance et le commando de l'amirauté, achèvent l'encerclement d'Alger sans opposition, et commencent à y pénétrer, tirant au mortier sur le Fort-L'Empereur. A 17h, le contrôle du centre d'Alger n'est toujours pas repris par les forces de vichy. A 17h30 l'Amiral Darlan et le général Juin se résignent à capituler aux forces américaines, donnant ainsi un port majeur intact aux alliés pour y débarquer matériel et troupe. Le cesser le feu ne concerne cependant que la place d'Alger et ne concerne ni Oran, ni Casablanca. A 18h le dernier point stratégique est recapturé par les vichystes, soit 16h après sa capture, contre 2 prévue initialement. Cette capture ne servant plus à rien. A Oran L'action de la résistance ne pouvant avoir lieu, les forces alliées cherchent à effectuer un mouvement en pince en débarquant à l'est et à l'ouest de la ville. La force Z débarque à Arzew, à l'est pendant que la force Y débarque sur la plage des Andalouses. Le centre du dispositif, sous la direction du Major Général Lloyd Fredendall, doit prendre Oran par le sud et s'assurer le contrôle de La Senia et de Tafaroui. Débarquement des soldats américains à Arzew, près d'Oran, le 8 novembre A 0h55 la force Z débarquent et capturent Arzew par surprise, mais buttent sur le fort du nord, qui n'est pris qu'à 3h55. La force Y débarquent quand à elle sans oppositions, avec le général Eisenhower, à l'ouest, mais ce n'est pas le cas de la force centrale, l'aviso britannique HMS Walney et le patrouilleur britannique HMS Hartland, qui se dirigeaient sur les ports d'Oran, se retrouvant sous les canons des sous-marins français Ceres et Pallas, ainsi que des destroyers Tramontane et Typhon, coulant les 2 navires britanniques. Pendant ce temps, le commandant du port tente de bloquer l'entré du port en faisant saborder une 30aine de vaisseaux, n'étant empêché que par les résistants de l'ingénieur Moyne. Les torpilleurs français Tornade, Tramontane et Typhon sont coulés dans les combats. A la nuit, les forces alliées sont établies solidement et ont pris l'aérodrome de Tafaraiu, sur lequel une unité de Spitfire manié par des américains est prête à participer aux opérations. |
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| Sujet: Re: le 8/ 11 /1942 Dim Nov 08 2009, 15:25 | |
| A Casablanca Au Maroc, l'action de la résistance dans la nuit échoue rapidement suite à une mauvaise coordination des partisans, commandés par le général Béthouart. Ils cherchent à arrêter le général Noguès, Résident général au Maroc, mais en tentant de le faire se rallier à la résistance et d'en prendre la tête. Le général Nogès profite du répit pour se renseigner auprès de l'Amiral Michelier sur un débarquement américain au Maroc, ce dernier déclarant un tel débarquement comme impossible. Les actions des partisans ayant étés lancées 3h trop tôt, aucun soldat américain n'est encore débarqué pour soutenir les hommes du général Béthouart. Les troupes vichystes entourent donc les conjurés, qui sont forcés de se rendre. Soldats américains se préparant à débarquer en Afrique du nord. C'est le baptême du feu pour la plupart d'entre eux, l'armée américaine en Europe n'ayant pas encore subie l'épreuve du feu. Le débarquement souffrira ainsi de nombreux points négatifs, qui n'auraient pas pardonnés si celui-ci avait eu lieu en France comme demandé par les américains initialement A 7h Casablanca est enfin survolé par les avions alliés, larguant des tracts alors que le convoi de la force ouest, escorté par l'escadre du contre-amiral Hewitt, forte de deux cuirassés, un porte-avions auxiliaire, 4 porte-avions d'escorte, et plusieurs croiseurs et destroyers et transportant les 35000 hommes du général Patton, arrive devant les côtes en face de Casablanca. L'Amiral Michelier donne l'ordre de riposter, disposant du cuirassé français Jean Bart, inachevé, dans le port ainsi que d'un croiseur léger (Primauguet ), 3 destroyers et 7 torpilleurs. Il donne l'ordre de se porter contre les navires américains pour les contrer mais les navires français, en trop petit nombres, se font couler (Primauguet, Milan, Fougeux, Frondeur, Brestois, Boulonnais, Le Malin) ou mettre hors de combats (Albatros), ne laissant que les torpilleurs L'alcyon, Tempête et Simoun intacts. Dans le port de Casablanca, un combat est engagé entre le Jean Bart et le cuirassé américain USS Massachusetts, l'unique tourelle utilisable du Jean-Bart étant mise hors de combat au cours de la journée. L'armée d'Afrique, alerté par les actions du général Béthouar et par les tracts est en alerte et décide de se battre. Les 35000 hommes du général Patton débarquent à Port Lyautey, Fedala et Safi. A Port Lyautey les combats sont rudes et la seconde vague américaine doit être annulée pour qu'un bombardement prépare le terrain. A Fedala le mauvais temps gène les débarquements. L'opposition française est dure mais les plages sont contrôlées plus tard dans la journée. Le débarquement à Safi se passe sans encombre, un convoi de renfort étant détruit par l'aviation alliée. |
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| Sujet: Re: le 8/ 11 /1942 Dim Nov 08 2009, 15:29 | |
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| Sujet: Re: le 8/ 11 /1942 Dim Nov 08 2009, 16:19 | |
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| Sujet: Re: le 8/ 11 /1942 Dim Nov 08 2009, 21:14 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: le 8/ 11 /1942 Lun Nov 09 2009, 04:43 | |
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| Sujet: Re: le 8/ 11 /1942 | |
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| | | | le 8/ 11 /1942 | |
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