Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis ! Forum pour Parachutistes et Sympathisants de par le Monde |
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| 18 juin | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: 18 juin Jeu Juin 18 2009, 08:50 | |
| Le texte de l'Appel du 18 juin 1940 Discours du Général de Gaulle prononcé à la radio de Londres le 18 juin 1940. Cet appel n'a pas été enregistré.
« Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis.
Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.
Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres. » |
| | | Invité Invité
| Sujet: 18 juin 1815 Jeu Juin 18 2009, 10:54 | |
| LA BATAILLE DE WATERLOO 18 juin 1815 récit de Roger Peyre 1/4
Trois semaines après le débarquement de Napoléon en Provence, le 13 mars, parut une déclaration collective des souverains réunis à Vienne. Les alliés déclaraient ouvertement la guerre à l'Empereur restauré :
"En rompant la convention qui l'avait mis en possession de l'île d'Elbe, disaient-ils, Bonaparte a détruit le seul titre légal auquel son existence se trouvait attachée. Les puissances déclarent que, comme ennemi et perturbateur de la paix du monde, il s'est livré à la vindicte publique."
C'étaient les mêmes protestations que les Bourbons faisaient entendre. Mais les alliés étaient en armes et ils n'attendaient que la concentration de leurs troupes pour pénétrer encore une fois sur le sol français. En effet, le 31 mars, une convention militaire décrétait la mise en campagne de 800.000 hommes formant trois armées : l'une, sous Schwartzenberg, devait opérer sur le haut Rhin : c'étaient les Autrichiens et les Allemands; une seconde, composée d'Anglais, de Prussiens et de Hollandais, sous Wellington et Blucher , devait opérer dans les Pays- Bas; enfin, une réserve de 200.000 Russes commandés par Alexandre devait appuyer les deux corps précédents. Les passions des peuples étrangers étaient excitées au plus haut point : les Prussiens ne parlaient de rien moins que de partager la France et de confisquer les biens nationaux pour payer les frais de la guerre.
Napoléon fut donc obligé, dès son arrivée aux Tuileries, de préparer une nouvelle campagne; il le fit en grand secret et le plus tard possible pour ne pas effrayer les esprits. Cependant il put, à l'aide de diverses mesures où il appliqua une dernière fois sa prodigieuse habileté d'organisateur, compter dans quelques mois sur 400.000 hommes. Il ordonna de travailler aux places; Paris fut défendu au nord par des fortifications; au sud, les ouvriers entreprirent de terminer les travaux déjà commencés. Grâce à l'habileté du baron Louis et de Mollien, il put immédiatement disposer de sommes considérables et les armements se firent très rapidement: au milieu de juin, il avait 124.000 hommes à l'armée du Nord, dispersés sur une ligne qui s'étendait de Lille à Mézières. | Napoléon pouvait choisir entre deux plans: ou bien laisser les alliés entrer en France et se défendre entre la Seine et la Marne, ce qui permettait de rallier les troupes des frontières et celles qui s'armaient encore en ce moment; ou bien prendre l'offensive et tomber avec une partie seulement de son effectif sur l'armée la plus rapprochée, la vaincre et, grâce au prestige d'une victoire gagnée, accabler les coalisés sur le Rhin. Ce dernier plan, qui avait en somme le plus de chances de succès, fut celui que Napoléon choisit. Le 14 juin, il était sur la frontière de Belgique, au milieu de ses troupes qui, par un prodige d'habileté, s'étaient concentrées sur la Sambre sans éveiller les soupçons des Anglais ou des Prussiens: on voit, dès le début de cette campagne de quatre jours, briller le génie de Napoléon, qui n'a jamais été plus fécond en ressources. Wellington (1769 - 1852) Commandant en chef de l'armée anglaise et en 1815 généralissimedes armées alliées contre Napoléon |
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Blucher (1742 - 1819) Général en chef de l'armée prussienne
. | Wellington se tenait sur l'Escaut, avec son quartier général à Bruxelles, sa base sur la mer; Blucher sur la Meuse, avec son quartier général à Namur et sa base d'opération sur le Rhin. L'Empereur résolut de séparer les deux armées ennemies et de battre séparément d'abord Blucher, pour se jeter ensuite sur Wellington. Tenant compte du caractère des deux généraux et des qualités de leurs soldats, il espérait que Blucher serait beaucoup moins promptement secouru par Wellington que Wellington ne le serait par Blucher. Tandis que nos troupes se concentraient sur la frontière entre Philippeville et Solre-sur-Sambre, en venant par colonnes séparées de Metz, Paris, Mézières, Laon, les garnisons de nos places du nord, de Dunkerque à Maubeuge, faisaient des démonstrations qui laissaient croire à Wellington que Napoléon déboucherait de Mons sur Bruxelles. |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 18 juin Jeu Juin 18 2009, 11:54 | |
| Bonjour, Merci Grognard de la République! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 18 juin Jeu Juin 18 2009, 15:38 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 18 juin Jeu Juin 18 2009, 15:46 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 18 juin Jeu Juin 18 2009, 16:06 | |
| Merci MARA !! il fallait l'écrire
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 18 juin Jeu Juin 18 2009, 16:09 | |
| - Grognard de la République a écrit:
Merci MARA !! il fallait l'écrire
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 18 juin Jeu Juin 18 2009, 16:40 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 18 juin Jeu Juin 18 2009, 18:14 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 18 juin Jeu Juin 18 2009, 19:47 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 18 juin Jeu Juin 18 2009, 21:02 | |
| MARANINCHI je n'avais pas entendu l'appel du Général pour me faire pardonner :corse: :corse: |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 18 juin Jeu Juin 18 2009, 21:06 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: 18 juin Ven Juin 19 2009, 07:56 | |
| Je me souviens de ce jour, où jeune garçon de 10 ans, j'écoutais avec mes parents sur un énorme poste de TSF comme il en existait à cette époque, cette voix d'un général quasi inconnu, j'étais sensible à l'émotion que je ressentais chez mes parents, mon père surtout ancien combattant de 14 /18, qui ne comprenaient pas cette défaite humiliante de nos armées. Je ne pouvais me douter que des paroles historiques étaient prononcées Aujourd'hui lors des cérémonies pour le 18 juin, elles ont été reprises par des officiels, qui pour la plupart n'étaient pas nés à cette époque. La mémoire serait-elle défaillante chez les bérets amarante? Nous n'étions qu'une poignée pour cette prise d'arme. |
| | | Invité Invité
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| Sujet: Re: 18 juin | |
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