Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis ! Forum pour Parachutistes et Sympathisants de par le Monde |
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| 16 AVRIL | |
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Invité Invité
| Sujet: 16 AVRIL Jeu Avr 16 2009, 07:35 | |
| Le 16 avril est le 106e jour de l'année
Zodiaque :
Aujourd'hui : Benoît-Joseph LabreAîné d’une famille de 15 enfants de la région de Boulogne, dans le nord de la France, Benoît-Joseph est éduqué par son oncle, qui est curé de paroisse. Au décès de ce dernier, il tente d’entrer chez les moines trappistes, chez les chartreux et chez les cisterciens, mais sans succès. Il passe alors plusieurs années à errer dans divers pays d’Europe puis à Rome. Il passe son temps dans les cathédrales, en totale adoration. Il subsiste grâce à la mendicité et opère de nombreux miracles, notamment des guérisons. Admis dans un hôpital, il y meurt d’épuisement à l’âge de 35 ans (1748-1783) Source de l'image : St. Benedict Labre, sur Angel KissDicton du jour : Saint-Drogon pluvieux, An fromenteux 1071 : Bari tombe aux mains de Robert Guiscard, mettant ainsi fin à la présence de l'empire byzantin en Italie 1780 : La Westfälische Wilhelms-Universität (Université de Münster) (WWU) a été fondée à Münster (Westphalie), Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne. 1846 : Attentat contre le roi Louis-Philippe Ier, commis dans le parc du château de Fontainebleau par Pierre Lecomte, ancien garde de la forêt. 1889 : Naissance de Charles Chaplin, acteur et réalisateur burlesque britannique né à Londres le 16 avril 1889 et décédé le 25 décembre 1977 à Vevey, canton de Vaud, Suisse.1917 : Première Guerre mondiale : À 6 heures du matin, début de la Bataille du Chemin des Dames dans l'Aisne. 1917 : Lénine rentre à Saint-Petersbourg, de son exil en Finlande.1921 : Naissance du premier fromage fondu en portions « La Vache qui rit », brevet déposé par Léon Bel 1922 : Traité de Rapallo, par lequel l'Allemagne reconnaît l'URSS et rétablit des relations diplomatiques avec Moscou. 1940 : Découverte à Tanis, par le Pr. Montet, du caveau intact du pharaon Aménémopé de la XXIe dynastie.1943 : Le chimiste suisse Albert Hofmann découvre les propriétés pharmacologiques du LSD (acide lysergique diéthylamine) après une ingestion accidentelle. 1945 : Naufrage du Goya dans la Mer Baltique coulé par le sous-marin soviétique S 13, environ 6 500 morts. 1955 : Le mot ordinateur est inventé par le professeur de philologie Jacques Perret à la demande de la société I.B.M. 1972 : Lancement à Cap Kennedy de la mission Apollo 16 ; quatre jours plus tard, le module Orion se posera sur la Lune. départ du Lem de la surface lunaire
1981 : Une explosion dans l'aérogare d'Ajaccio en Corse, deux minutes après l'atterrissage de l'avion du président Valéry Giscard d'Estaing, provoque un mort et huit blessés. 1992 : Accident du pétrolier Katina P. à Maputo (Mozambique), 60 000 tonnes de brut sont déversées dans l'Océan Indien.2001 : Bataille navale de Mullaitivu-Chalai au Sri-Lanka 2007 : Fusillade de l'Université Virginia Tech, faisant une soixantaine de victimes dont 33 morts. Cet évènement constitue la tuerie scolaire par fusillade la plus meurtrière de l'histoire des États-Unis. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 16 AVRIL Jeu Avr 16 2009, 07:39 | |
| NAISSANCES :
1661 : Stefano Maria Legnani, dit le Legnanino, peintre italien († 1713). 1792 : Filippo de Angelis, cardinal italien, archevêque de Fermo († 8 juillet 1877). 1810 : Allyre Bureau, homme politique, musicien († 1859) 1822 : Karl Theodor Robert Luther, astronome allemand. 1838 : Ernest Solvay, chimiste et industriel belge († 26 mai 1922). 1844 : Anatole France, écrivain français, membre de l'Académie française, Prix Nobel de littérature 1921 († 12 octobre 1924). 1850 : Sidney Gilchrist Thomas ingénieur britannique († 1885). 1867 : Wilbur Wright, pilote, constructeur aéronautique américain et pionnier de l'aviation († 20 mai 1912). 1869 : Marguerite Steinheil, maîtresse de Félix Faure, mort en 1899 à l'Élysée lors d'un rendez-vous galant († 17 juillet 1954). 1881 : Edward Frederick Lindley Wood, 1er comte d'Halifax, homme politique. 1887 : Paul Richaud, cardinal français, archevêque de Bordeaux († 5 février 1968). 1889 : Charles Spencer Chaplin, acteur et réalisateur britannique († 25 décembre 1977). 1896 : Tristan Tzara, écrivain, poète et essayiste français d'origine roumaine († 25 décembre 1963). 1908 : Ray Ventura, chef d'orchestre et éditeur de musique français († 29 mars 1979). 1914 : John Hodiak, acteur américain († 19 octobre 1955). 1918 : Spike Milligan, écrivain et comédien irlandais († 2002). 1921 : Peter Ustinov, auteur et comédien britannique († 28 mars 2004). 1924 : Henry Mancin, compositeur américain († 1994). 1930 : Francis Lax, acteur français. 1935 : Bobby Vinton, chanteur américain. 1939 : Marcel Saint-Germain, humoriste canadien († 2007). 1945 : Michel Denisot, journaliste français. 1946 : Catherine Allégret, actrice française. 1951 : Pierre Toutain-Dorbec, photographe, peintre, sculpteur, journaliste, français. 1952 : Michel Blanc, acteur français. 1953 : Jay O. Sanders, acteur américain. 1954 : Ellen Barkin, actrice américaine. 1955 : Grand-Duc Henri de Luxembourg. 1956 : David McDowell Brown, astronaute américain († 1er février 2003). 1964 : El Yiyo (José Cubero Sanchez), matador espagnol († 30 août 1985). 1965 : Martin Lawrence, acteur américain. 1969 : Olivia Del Rio, actrice brésilienne. 1971 : Selena Quintanilla, chanteuse texane. 1976 : Shu Qi, actrice taiwanaise. 1982 : Boris Diaw, basketteur français. 1990 : Jules Sitruk, acteur français.
DÉCÈS :
1118 : Adélaïde de Montferrat, épouse de Roger Ier de Sicile 1160 : Raimon de Montredon, ancien chanoine de Nîmes, puis archidiacre de Béziers, évêque d’Agde et archevêque d'Arles. 1687 : George Villiers, 2e duc de Buckingham, homme d'état anglais (° 10 janvier 1628) 1689 : Aphra Behn (Aphra Johnston), dramaturge anglais (° 10 juillet 1640) 1788 : Buffon, naturaliste, mathématicien, biologiste, cosmologiste, auteur français (° 7 septembre 1707). 1828 : Francisco de Goya, peintre espagnol (° 30 mars 1746) 1850 : Madame Tussaud (Marie Tussaud), fondatrice du musée de cire de Londres 1859 : Alexis de Tocqueville, historien et penseur politique français (° 29 juin 1805) 1879 : Bernadette Soubirous (Marie-Bernarde Soubiroux), sainte catholique de Lourdes (° 7 janvier 1844) 1940 : Ben Badis, Président de l'Association des oulémas musulmans algériens (° 5 décembre 1889) 1946 : Arthur Chevrolet, pilote automobile américain d'origine suisse (° 25 avril 1884) 1947 : Rudolf Höß, militaire allemand, ancien commandant du camp d'Auschwitz-Birkenau (° 25 novembre 1900) 1958 : Rosalind Franklin, chimiste britannique (° 25 juillet 1920) 1972 : Yasunari Kawabata, écrivain japonais, Prix Nobel de littérature 1968 (° 14 juin 1899) 1978 : Lucius D. Clay, militaire et personnalité politique américaine (° 23 avril 1897) 1978 : Philibert Tsiranana, président de Madagascar (° 28 octobre 1912) 1991 : David Lean, réalisateur et producteur britannique. (° 25 mars 1908) 1995 : Iqbal Masih, ancien enfant esclave, devenu porte-parole des affranchis, assassiné à l'âge de 12 ans. 1996 : Stavros Niarchos, dernier des grands armateurs grecs. (° 3 juillet 1909) 1997 : Roland Topor, écrivain et dessinateur français (° 7 janvier 1938) 2001 : Michael Ritchie, réalisateur, scénariste, producteur et acteur américain (° 28 novembre 1938) 2002 : Robert Urich, acteur et producteur américain (° 19 décembre 1946) 2005 : Kay Walsh, actrice britannique, ex-épouse de David Lean. (° 27 août 1911) 2006 : Philippe Castelli, acteur français (° 8 juin 1926) 2007 : Cho Seung-hui, tueur coréen de la fusillade de l'Université Virginia Tech (° 18 janvier 1984) 2008 : Edward Lorenz, scientifique américain, père de l'effet papillon (° 23 mai 1917) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 16 AVRIL Jeu Avr 16 2009, 08:45 | |
| 16 avril 1917 L'offensive du Chemin des Dames et les mutineries Le 16 avril 1917, les Français lancent une grande offensive en Picardie, sur le Chemin des Dames, un escarpement de 35 kilomètres qui s'étire de Craonne, à l'est, au moulin de Laffaux, sur la route Soissons-Laon (son nom évoque une route qu'avaient coutume d'emprunter les filles de Louis XV).
Mal préparée, mal engagée, elle va entraîner un profond ressentiment chez les soldats et une reprise en main des questions militaires par le gouvernement.
Échec sanglant L'échec de l'offensive est consommé en 24 heures malgré l'engagement des premiers chars d'assaut français (une quarantaine). On n'avance que de 500 mètres au lieu des 10 kilomètres prévus, et ce au prix de pertes énormes : 30.000 morts en dix jours.
Le général Robert Nivelle, qui a remplacé le général Joseph Joffre à la tête des troupes françaises le 12 décembre 1916, en est tenu pour responsable.
Lors de la conférence interalliée de Chantilly, en novembre 1916, il assurait à tout un chacun que cette offensive serait l'occasion de la «rupture» décisive tant attendue grâce à une préparation massive de l'artillerie qui dévasterait les tranchées ennemies en profondeur. «Je renoncerai si la rupture n'est pas obtenue en quarante-huit heures» promettait-il aussi !
Mais le lieu choisi, non loin de l'endroit où s'était déroulée la bataille de la Somme de l'année précédente, n'est pas le moins du monde propice à la progression des troupes, avec ses trous d'obus et ses chemins défoncés.
Qui plus est, avant l'attaque, les Allemands ont abandonné leurs premières tranchées et construit un nouveau réseau enterré à l'arrière, plus court, de façon à faire l'économie d'un maximum de troupes : la ligne Hindenburg.
Une offensive parallèle est menée par les Anglo-Canadiens au nord de la Somme, près d'Arras et de la crête de Vimy. Plus chanceux que leurs alliés, ils avancent dès le premier jour d'un à cinq kilomètres, les Allemands ayant allégé leur dispositif pour concentrer leurs efforts sur le Chemin des Dames.
Désespoir et mutineries Après l'attaque du Chemin des Dames, au cours de laquelle sont morts pour rien 29.000 soldats français, la désillusion est immense chez les poilus. Ils ne supportent plus les sacrifices inutiles et les mensonges de l'état-major.
Des mutineries éclatent çà et là. En fait de mutineries, il faudrait plutôt parler d'explosions de colère sans conséquence pratique (aucun soldat n'a braqué son arme sur un gradé ; aucune compagnie n'a déserté). Elles surviennent à l'arrière, dans les troupes au repos qui, après s'être battues avec courage mais inutilement, apprennent que leurs supérieurs veulent les renvoyer au front sans plus d'utilité.
Le général Nivelle, qui n'a pas tenu sa promesse d'arrêter les frais au bout de 48 heures, est limogé le 29 avril 1917 et remplacé par le général Pétain, auréolé par ses succès de l'année précédente à Verdun. Il s'en faut de beaucoup que ce changement ramène la discipline dans les rangs et les mutineries se reproduisent en assez grand nombre jusqu'à la fin du printemps.
Le nouveau commandant en chef s'applique en premier lieu à redresser le moral des troupes. Il sanctionne, semble-t-il, avec modération les faits d'indiscipline collective, limitant à quelques dizaines le nombre d'exécutions...
L'historien Guy Pedroncini chiffre le nombre de condamnations à 3.500 environ et les exécutions effectives à 60 ou 70. Les autres condamnés voient leur peine commuée en travaux forcés (ils échappent du même coup à la guerre !). L'historien Jean-Baptiste Duroselle évalue à 250 le total des mutineries sur le front français au printemps 1917. Elles auraient impliqué un maximum de 2.000 soldats et se seraient soldées par 27 exécutions pour faits d'indiscipline collective.
À l'arrière, notons-le, on sévit avec moins de ménagement contre les défaitistes et les supposés traîtres. Ainsi fusille-t-on une pitoyable demi-mondaine, Mata-Hari.
Les exécutions et les mutineries en questionIl y eut au total pendant la Grande Guerre autour de 600 soldats français condamnés à mort et passés par les armes, 330 anglais, 750 italiens, 48 allemands (ce dernier chiffre est sans doute sous-estimé quoique les tribunaux allemands, à la différence des français, admissent les circonstances atténuantes en cas d'abandon de poste).
Ces exécutions pour abandon de poste en présence de l'ennemi, mutilation volontaire ou... crime de droit commun (viol, rapine, meurtre), eurent surtout lieu dans la première année du conflit, parfois même sans jugement, quand le général Joffre cherchait dans la troupe des responsables à la faillite de son plan XVII.
Jean-Jacques Becker, spécialiste de la Grande Guerre, rappelle cependant que le commandement français n'a pas procédé à des «fusillés pour l'exemple». En d'autres termes, il n'y a pas eude soldats pris au hasard et fusillés pour sanctionner l'indiscipline de leur unité. Au contraire de l'armée italienne où le général Luigi Cardona, responsable du désastre de Caporetto, n'a pas craint de sanctionner les défaillances de la troupe par «décimation», à la façon de la Rome antique. Notons aussi que l'armée australienne s'interdisait les condamnations à mort comme le rappelle Nicolas Offenstadt dans Les fusillés de la Grande Guerre (Odile Jacob, 1999).
En France, dans les années 1920, beaucoup de fusillés furent réhabilités à la demande de leurs compagnons survivants ou de leurs familles et l'on construisit même des monuments en leur souvenir, par exemple à Vingré (Aisne). La plupart ont aussi leur nom sur le monument aux morts de leur village, les concepteurs de ces monuments s'étant rarement appesantis sur les conditions de leur disparition... Les Anglais ont quant à eux attendu 1993 pour une démarche de «pardon» à l'égard de leurs fusillés.
Les mutineries du printemps 1917 sont passées pratiquement inaperçues des contemporains et n'ont suscité l'intérêt des historiens qu'à partir des années 1930.
Les soldats fusillés de 1914-1915 ont inspiré au cinéaste américain Stanley Kubrick Les sentiers de la gloire (1957), avec Kirk Douglas dans le rôle principal. Remarquable sur le plan cinématographique, ce film est très éloigné de la réalité de la guerre. Un autre film, français celui-là, évoque des soldats jetés sur les lignes ennemies pour s'être volontairement mutilés : Un long dimanche de fiançailles (Jean-Pierre Jeunet, 2004). Le fait de punir de la sorte des insoumis s'est peut-être produit mais rien ne l'atteste selon Jean-Jacques Becker.
La chanson de Craonne Le ressentiment et le désespoir des poilus, s'exprime dans la Chanson de Craonne, sur un air de bal-musette. Soulignons que cette chanson a été écrite et popularisée dans les milieux pacifistes après la Grande Guerre et n'a jamais été entonnée par les poilus.Quand au bout d'huit jours, le r'pos terminé, On va r'prendre les tranchées, Notre place est si utile Que sans nous on prend la pile. Mais c'est bien fini, on en a assez, Personn' ne veut plus marcher, Et le coeur bien gros, comm' dans un sanglot On dit adieu aux civ'lots. Même sans tambour, même sans trompette, On s'en va là haut en baissant la tête.
Refrain: Adieu la vie, adieu l'amour, Adieu toutes les femmes. C'est bien fini, c'est pour toujours, De cette guerre infâme. C'est à Craonne, sur le plateau, Qu'on doit laisser sa peau Car nous sommes tous condamnés C'est nous les sacrifiés ! (HERODOTE)
Dernière édition par Noisot le Jeu Avr 16 2009, 08:55, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: 16 AVRIL Jeu Avr 16 2009, 08:50 | |
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| Sujet: Re: 16 AVRIL Jeu Avr 16 2009, 08:55 | |
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