Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis ! Forum pour Parachutistes et Sympathisants de par le Monde |
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| 28 Janvier | |
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Invité Invité
| Sujet: 28 Janvier Mer Jan 28 2009, 08:10 | |
| 28 janvier 28e jour de l'annéeZodiaque : Aujourd'hui : Saint Thomas et Saint CharlemagneSaint ThomasFils du comte Landulphe, il voit le jour dans le château familial d’Aquino, en Campanie (Italie). Dès l’âge de cinq ans, il est confié aux moines du Mont-Cassin, puis il fréquente ensuite l'Université de Naples. En 1243, alors qu’il n’est âgé que de dix-sept ans, il rejoint secrètement les frères dominicains, contre la volonté de ses parents. Sur ordre de ces derniers, et alors qu’il est en route pour Paris, il est enlevé par ses deux frères (Landulphe et Raynald), qui le ramènent au domicile familial où il est séquestré pendant près d'un an, soumis aux pressions de sa famille qui tente de le faire renoncer à ses aspirations, mais sans succès. Une fois libéré, il retourne brièvement à Naples, où il fait profession, puis il se rend à Paris et à Cologne, où il devient disciple de Saint-Albert le Grand. Lorsque ce dernier se rend à Paris, Thomas l’accompagne et commence à enseigner la théologie. Sa renommée devient alors très importante et il commence à fréquenter la cour du roi de France Louis IX (Saint-Louis), qui ne manque pas de le consulter sur divers sujets. Sollicité de toutes parts, il partage sa vie entre la France et l’Italie, où il continue d’enseigner et fréquente plus hauts personnages. Cela ne l’empêche pas, cependant, de consacrer une grande partie de son temps à la rédaction de nombreux ouvrages théologiques , dont la fameuse Somme théologique. Canonisé en 1323 par le pape français d’Avignon Jean XXII, il est proclamé Docteur de l'Église en 1567 par le pape Pie V (1225-1274) (Il peut être également inscrit au 7 mars dans certains calendriers.) Saint-Thomas d’Aquin est le patron des étudiants, des écoles catholiques, des philosophes, des éditeurs, des théologiens et des universités. Il est invoqué pour faire cesser les orages et pour être préservé de la foudre. Saint CharlemagneFils de Pépin le Bref, maire du palais de Neustrie, et de son épouse Bertrade. En 768, Pépin décède et Charles devient roi de Neustrie tandis que son frère Carloman accède au trône d’Austrasie. Marié à Himiltrude, Charles cède à la pression de sa mère qui souhaite qu’il la répudie pour épouser Hermengarde, la fille du roi des Lombards. Le pape Étienne III, qui s’oppose à ce projet dans un premier temps, finit par céder sur l’insistance de Bertrade. Charles épouse donc Hermengarde en 769, mais l’année suivante elle est répudiée à son tour et remplacée par la Bienheureuse Hildegarde (voir notice au 30 avril), la fille du duc de Souabe. Lorsque Carloman décède, le royaume de France est réunifié et placé sous le gouvernement unique de Charlemagne, qui élargit son territoire par de nombreuses conquêtes. Hildegarde étant décédée, il épouse ensuite Fastrade, qui décède l’année suivante. Il épouse alors Luitgarde, une jeune noble allemande. Le jour de Noël de l’an 800, alors qu’il se trouve à Rome, il est couronné empereur des romains par le pape Léon III. Il devient veuf à nouveau peu de temps après son retour, et se remarie. En tout, il aura eu huit épouses (742-814) Dicton du jour :
Pour Charlemagne, les écoliers, doivent fermer livres et cahiers EVENEMENTS : 893 : Couronnement de Charles III le Simple. 1393 : Bal des ardents, au cours d'une fête le roi Charles VI manque de périr brûlé. 1561 : L'édit d'Orléans suspend les persécutions contre les protestants. 1798 : Mulhouse vote la réunion de la ville à la France. 1809 : Ayant intrigué contre l'empereur avec Fouché, Talleyrand tombe en disgrâce. Toute fonction lui ayant été retirée, il va se mettre au service de Metternich, ambassadeur d'Autriche en France. 1847 : Tandis qu'une loi facilitant l'importation des grains est adoptée, des troubles agraires éclatent dans le centre de la France, dans le Buzançais, dus à la disette. 1871 : Paris capitule devant l'armée prussienne après un siège de 5 mois. 1887 : Un mécano géant pour Paris !L'ingénieur Gustave Eiffel débute, pour l'Exposition universelle de 1889, une tour de fer devant peser 9.000 tonnes et mesurer 300 mètres de haut. Les sceptiques rient : ça va tomber ! Et pourtant elle tient. Mais que faire du plus haut monument du monde de l'époque, quand il ne sert à rien ? Plusieurs fois prévu et repoussé, son démontage est à l'ordre du jour. La radio, en en faisant une antenne, lui sauve la mise. Depuis, la tour est devenue un symbole parisien, national et mondial. Elle est intouchable. Merci monsieur Eiffel. 1904 : Paris : Un magazine féminin, Vie heureuse, crée un prix littéraire pour les femmes : le Fémina. 1921 : L'inconnu passe à la postéritéUn soldat inconnu est inhumé par des poilus sous l'Arc de Triomphe. Il est décoré de la Légion d'honneur, de la médaille militaire et de la croix de guerre. La flamme du souvenir brûle pour lui et pour tous ceux, connus ou inconnus qui sont tombés pour la patrie durant les quatre années de guerre. La mémoire collective passe par les commémorations. Des monuments "au soldat inconnu" fleurissent dans toute la France. Les sculpteurs ne se sont jamais aussi bien portés.. https://paras.forumsactifs.net/14-18-f83/dernier-voyage-du-soldat-inconnu-t4131.htm?highlight=soldat+inconnu1941 : Campagne de l'Afrique du Nord - Les troupes du Deutsches Afrika Korps du Generalleutnant allemand Erwin Rommel capturent Benghazi en Libye. 1943 : Allemagne : Hitler ordonne la « guerre totale ». Toute personne de seize à soixante-cinq ans est mobilisable. 1944 : Charles de Gaulle, au nom de la France libre, appelle à un nouveau régime avec les colonies d'Afrique. 1946 : Les communistes font leur entrée au gouvernement de la France à l'intérieur d'un cabinet de coalition. 1950 : À Paris, l'Assemblée nationale accorde une certaine autonomie à des colonies, le Viêt-Nam, le Laos et le Cambodge. 1998 : Stade de FranceConstruit pour accueillir la Coupe du monde de Football, le match France-Espagne inaugure le plus grand stade français. Avec 78.000 places, il est un lieu idéal de manifestations sportives, mais aussi de concerts et spectacles. Evidemment, ce jour-là, c'est la France à l'honneur, battant l'Espagne 1 à 0... NAISSANCES :1701 : Charles Marie de La Condamine, scientifique et aventurier français († 1774). 1708 : Jean-François-Joseph de Rochechouart, cardinal français, évêque de Laon († 20 mars 1777). 1768 : Jean Lefebvre de Cheverus, cardinal français, archevêque de Bordeaux († 19 juillet 1836). 1864 : Joseph Bédier, historien français († 29 août 1938). 1873 : Colette, romancière française, élue membre de l'Académie Goncourt en 1945 († 3 août 1954). 1883 : Gustav-Adolf Mossa, peintre symboliste français († 25 mai 1971). 1918 : Suzanne Flon, comédienne française († 15 juin 2005). 1953 : * Anicée Alvina, actrice française. * Richard Anconina, acteur français. * Christian Kratz, évêque catholique français, évêque auxiliaire de Strasbourg 1955 : * Nicolas Sarkozy, 6e président de la Cinquième République (23e président de la République française). * Chantal Sébire, enseignante française atteinte par un esthésioneuroblastome († 19 mars 2008). DÉCÈS :814 : Charlemagne, empereur (° 742 ou 747). 1271 : Isabelle d'Aragon, reine de Philippe III (° 1247). 1443 : Robert Le Maçon, chancelier de France (°C.1365). 1672 : Pierre Séguier, chancelier de France (° 28 mai 1588). 1864 : Benoît Paul Émile Clapeyron, physicien français (° 26 février 1799). 1901 : Henri de Bornier, écrivain français et académicien (° 25 décembre 1825). 1908 : François-Marie-Benjamin Richard, cardinal français, archevêque de Paris (° 1er mars 1819). 1938 : Émile Bidault, militant anarchiste français, animateur de la Ligue des antipatriotes (° 1869). 1953 : Jérôme Tharaud, écrivain français (° 18 mai 1874). 1954 : Ernest Benjamin Esclangon, ingénieur français (° 17 mars 1876). 1965 : Maxime Weygand, général français (° 21 janvier 1867). 1997 : Louis Pauwels, journaliste et écrivain français (° 2 août 1920). 2005 : Jacques Villeret, comédien français. (° 6 février 1951). 2008 : Michel Carage, compagnon de la Libération, entrepreneur (° 1er mars 1921). |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 28 Janvier Mer Jan 28 2009, 09:42 | |
| Disgrâce de TALLEYRAND Septembre 1792, la nouvelle assemblée prend le nom de Convention, les difficultés extérieures et aussi intérieures se multipliant, Talleyrand estime prudent de quitter la France. Il arrive à Londres le 18 septembre 1792, après avoir obtenu avec bien des difficultés un passeport signé de Danton, ce qui lui permettra de prétendre qu’il n’était pas un émigré. Au cours de son séjour , Talleyrand qui habitait à Londres vint souvent rendre visite à un groupe d’illustres émigrés français réunis à Juniper Hall.
Il était temps, en effet, l'armoire de fer découverte aux Tuileries peu de temps après son départ dans les appartements de Louis XVI recèle des papiers qui le compromettent. L’acte d'accusation dressé contre lui en décembre 1792 conduit à une demande d’arrestation.
En 1794, expulsé d'Angleterre dans le cadre de l’Alien Bill, il part pour les Etats-Unis où, pour vivre, il se transforme en homme d’affaires et en spéculateur, parcourant l’intérieur du pays à la recherche d’éventuelles lucratives opérations immobilières. Tout en se lançant dans des opérations financières il ne manque pas d’étudier de près les mœurs politiques et la vie économique du pays qui l’accueille.
Talleyrand, radié de la liste des Emigrés, peut revenir à Paris le 20 septembre 1796. Le 3 juillet 1797, Talleyrand lit à l'Institut, son Essai sur les avantages à retirer des colonies nouvelles dans les circonstances présentes. Il réussit à obtenir de Barras le portefeuille des Affaires étrangères, le 16 juillet 1797, grâce à l’intervention pressante de Mme de Staël qui s’emploiera à cette démarche avec élan et sans arrière pensée. Il oublie vite, en Mme de Staël, la personne dévouée à l’extrême qui l’avait remis en selle et lui avait permis ce retour en grâce.
Pendant le Directoire, le pouvoir est associé plus à un moyen de jouissance qu’au service de la nation. Talleyrand trouve son compte dans cette ambiance de facilité, voire de malversations et de corruption. Il mélange activité diplomatique et enrichissement personnel. ll fait rapidement fortune non sans subir quelques mésaventures comme dans des négociations avec les Etats-Unis pour la vente de la Louisianne, connues sous le vocable de « l’affaire XYZ » ou de « quasi war » aux Etats-Unis. Dans cette affaire, les conditions préalables mises à l’ouverture des négociations, parmi lesquelles des « douceurs » dûment chiffrées pour le ministre des Relations Extérieures scandalisèrent les plénipotentiaires américains.
Le 20 juillet 1799, accusé de malversations, Talleyrand démissionne de son ministère. Ce faisant il a la prescience qu’un tel régime court rapidement à sa perte, il décide alors de précipiter l’événement. Il encourage activement un jeune général, Bonaparte, à prendre le pouvoir et contribue à la préparation du coup d'État du 18 Brumaire. Il a, en particulier, la tâche de faire démissionner Barras ; il réussit à merveille cette opération sans avoir à lui verser les sommes importantes qui devaient l’encourager à se résigner au départ.
L’entreprise menée à bien, Bonaparte n’oublie pas Talleyrand, celui-ci retrouve son poste de Ministre des affaires étrangères sous le Consulat, poste qu’il conserve sous l’empire jusqu’en 1808. Talleyrand prend alors une place importante auprès de Napoléon et se rend indispensable dans les relations internationales du Consulat puis de l'Empire.
Ministre au service de Napoléon A partir de ce moment, Talleyrand tient une place importante auprès de Bonaparte. Il incarne aussi bien les valeurs de l’Ancien Régime que les principes de la Révolution ce qui permet à Bonaparte de jeter un pont entre son régime naissant et celui historique de la France. Il est en outre un homme de paix préconisant la stabilité des relations entre les Etats européens et Bonaparte a alors besoin de paix à l’extérieur pour faire accepter son intrusion sur la scène européenne par les états « légitimes ». Talleyrand signe, sans les avoir inspirés, le Traité de Lunéville le 9 février 1801 puis le 24 mars 1802, la paix d'Amiens.
Talleyrand est l'inspirateur des articles organiques du Concordat de 1801 mais ne mène pas les négociations jusqu'à leur terme car il ne peut fléchir le Saint Siège concernant son cas personnel qu’il aurait voulu voir inclus dans l’article relatif aux ecclésiastiques mariés. Le Concordat est néanmoins signé le 15 juillet 1801 et le pape Pie VII se limite à donner, à Saint Pierre de Rome, un bref rendant Talleyrand à la vie séculière et laïque. Le 9 septembre 1802, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord et Catherine-Noël Worlée, « La belle madame Grant » qu’il connaît déjà depuis un certain temps, signent leur contrat de mariage à Neuilly. Le 10 septembre 1802, mariage civil à la mairie de la "division" de la Fontaine-de-Grenelle, rue de Verneuil (Xème arrondissement). Le 11 septembre 1802 (24 fructidor an X), mariage religieux en l'église d'Epinay-sur-Seine
En 1804, il est l’inspirateur de l'enlèvement du duc d'Enghien qui sera aussitôt fusillé après un procès bâclé. Le 7 mai 1803, il achète la la « terre de Valençay » sur les conseils de Napoléon et avec, semble-t-il, son aide financière. L’empereur souhaitait qu’il puisse recevoir dignement les personnes qu’il voulait honorer, il y reçoit effectivement quelques personnalités en 1805 et 1806. Le Bicentenaire de cet achat est célébré avec faste, le 17 mai 2003, par l’Association les Amis de Talleyrand.
Le 2 décembre 1804, Talleyrand assiste au sacre de l'empereur Napoléon. Le 2 décembre 1805, victoire d'Austerlitz.
Depuis quelques années déjà, Napoléon, appuyé sur une armée puissante et sur de son génie militaire, écrase les coalitions sans cesse renaissantes ; c’est la grande époque des victoires des guerres napoléoniennes. Napoléon impose sa loi aux autres nations de l’Europe continentale. Metternich disait en 1809 de Napoléon qu'il était "le souverain de l'Europe" tant il a essayé de modeler cette Europe à sa manière, même si ce ne fut que d'une manière éphémère. Talleyrand ministre des affaires étrangères est entièrement au service de l’empereur qu’il suit dans ses campagnes victorieuses avec ses collaborateurs et ses secrétaires. Le 2 décembre 1805, c’est la victoire d’Austerlitz, Le 26 décembre 1805 (6 nivôse an XIV), Talleyrand signe avec l'Autriche la Paix de Presbourg en cherchant à ménager ce pays
Bien que servant Napoléon, avec dévouement voire avec zèle et flatterie parfois, Talleyrand demeure, en effet, fidèle à ses convictions, partisan de la paix, des relations commerciales et de l’équilibre entre les nations européennes, il est, au sein de l’entourage de l’empereur, la seule personnalité qui ose lui faire connaître ses positions et qui tente à de nombreuses reprises mais toujours en vain, de freiner ses ardeurs guerrières. Il soutient, en particulier lors de la signature de la Paix de Presbourg la position de ne pas humilier l’Autriche en la démembrant en en faisant, de ce fait, un ennemi implacable mais au contraire de s’en faire un allié en lui offrant une paix honorable.
Les 7/9 juillet 1807, Talleyrand signe à Tilsit, le traité avec la Russie et avec la Prusse. Le 9 août 1807, Talleyrand donne sa démission de ministre des Relations extérieures, le 17 août il est nommé vice grand électeur.
Le 18 mai 1808, sur ordre comminatoire de Napoléon, Talleyrand "accueille" à Valençay, les infants d'Espagne, don Ferdinand, don Carlos et leur oncle, don Antonio. Talleyrand entoure ses hôtes «de respect, d'égards et de soins ». Bien traités mais prisonniers cependant, ils resteront à Valençay jusqu’en 1814.
Talleyrand chez lui, à Paris ou à Valençay au temps de son intense activité politique, n'a guère de vie privée: il a des relations avec tous les grands noms de l’Europe. Maître de maison accompli, imprégné des manières et de l’art de vivre de l’Ancien Régime et disposant la plupart du temps de ressources considérables, Talleyrand reçoit magnifiquement. Il reçoit même dès son lever ordonné comme celui du roi du temps de l’Ancien Régime. L’invraisemblable scène du lavage du nez et de la gorge est bien connue.
Il offre des dîners somptueux aussi bien rue Saint Florentin qu’à Valençay, à Vienne ou à Londres. Antonin Carême, « le cuisinier des rois et le roi des cuisiniers » sera le responsable de l’ordonnancement de ces dîners à l’Hôtel Saint Florentin de 1808 à 1814.
Etre invité à sa table était un honneur suprême. Une véritable étiquette règle l’ordonnancement de ces dîners, auréolés de la présence de sa nièce par alliance, Dorothée, devenue plus tard duchesse de Dino. André Beau dans deux articles « Talleyrand, la vigne et le vin » et « Les hôtes de Talleyrand à Valençay» donne de très intéressantes précisions sur le cérémonial et les invités reçus à la table de Talleyrand.
Talleyrand joue au trictrac et surtout au whist. Les parties durent fort longtemps et donnent l’occasion de rencontres discrètes. A partir de 1801, il prend l'habitude d'aller aux eaux de Bourbon-l'Archambault, station thermale qu'il fréquentera régulièrement pendant de longues année
Le 5 mars 1812, Talleyrand acquiert l'Hôtel de l'Infantado, 2 rue Saint-Florentin. Cet hôtel est le centre de la vie mondaine et politique française pendant des années, il est aussi la résidence où Talleyrand mourra en 1838. Toute sa vie, Talleyrand a acheté et revendu de belles résidences à Paris à Paris ou dans les environs, en pratiquant à l’occasion une opération financière fructueuse.
Le prince de Talleyrand revient à Valençay en 1816 après le départ des princes d'Espagne, il partage son temps alors entre son château et l’Hôtel de la rue Saint Florentin à Paris. Toujours grand seigneur, il y donne des réceptions qui ne le cèdent en rien à celles de Paris A partir de 1834, il en fera pratiquement sa résidence principale mais en allant souvent au château de Rochecotte, lieu de résidence de sa nièce Dorothée de Dino.
Talleyrand, séjournant plus souvent à Valençay à partir de la Restauration, s'est intéressé de près à la vie locale: il est maire de Valençay de 1826 à 1831 et conseiller général de l'Indre de 1829 à 1836. On trouve dans la ville de nombreux lieux rappelant sa présence ou son action en particulier sa contribution à l'érection du clocher de l'église.
André Hallays reconstitue ce que put être la vie quotidienne de Talleyrand à Valençay sous la Restauration et sur la fin de sa vie.
L’opposant à Napoléon
Talleyrand prend de la distance avec l’empereur comme s’il s’estime délié de ses engagements à servir un homme toujours tourné vers de nouvelles conquêtes militaires et si peu soucieux de paix et prenant toujours seul ses décisions. Cette attitude se concrétise en septembre octobre 1808; à Erfurt Talleyrand pousse en secret le Tsar Alexandre Ier à se dérober aux accords que lui proposait Napoléon. L’entrevue fut un échec mais on ne peut dire que l’influence de la « trahison « de Talleyrand fut déterminante dans cette affaire; Alexandre Ier n’avait de toute façon pas l’intention de s’engager dans une alliance avec la France qui l’aurait isolé du reste de l’Europe et aurait même pu lui causer des difficultés au sein de son propre pays.
Talleyrand, pour prix de ses services, demande au Tsar d’intervenir auprès de la Duchesse Anna-Dorothéa de Courlande pour solliciter la main de sa quatrième fille, Dorothée, qui a seize ans, en faveur du comte Edmond de Périgord, son neveu. Au cours de la seconde quinzaine d’octobre 1808, le Tsar se rend au château de Löbichau en Saxe près d’Altenburg où cette richissime duchesse tient cour recevant tous les grands noms de l’Europe et obtient ce que souhaite Talleyrand. Le mariage fut célébré, le 22 avril 1809, à Francfort-sur-le-Main.
En janvier 1809, ayant envisagé avec Fouché la disparition de l’empereur, Talleyrand est l’objet de cette fameuse scène où Napoléon, revenu en catastrophe d’Espagne, lui exprime son mépris et l’accuse de trahison. Talleyrand tombe en disgrâce. Faisant la différence entre le service de la France et celui de l’Empire, il offre ses services à la Russie et l’Autriche.
Commence alors le temps des revers des guerres napoléoniennes, la situation militaire de l"empire, bien qu'apparemment encore brillante, se dégrade progressivement avec l'interminable guerre d'Espagne et sous les coups de boutoir de l'implacable hostilité de la Grande Bretagne.
Durant l’hiver 1812, la campagne de la Grande Armée en Russie tourne à la catastrophe. Du 16 au 19 octobre 1813, l'armée de Napoléon perd la bataille de Leipzig. Dès lors les événements annonçant la fin de l’empire se précipitent. En novembre 1813, l'empereur insiste auprès de Talleyrand pour que ce dernier reprenne le ministère des Relations extérieures; en vain. Le 11 décembre 1813, le roi d’Espagne Ferdinand VII retrouve la liberté et quitte Valençay.
Après des atermoiements diplomatiques, l’Autriche, en la personne de M. de Metternich choisit de se joindre à la coalition des Alliés. Face à l’immense armée de la quadruple alliance, dont la cohésion est solidement tenue par Lord Castlereagh grâce aux subsides de l’Angleterre, Napoléon perd pied ; la ligne de l’Elbe est enfoncéee à la fin de 1813 puis celle du Rhin cède. Malgré de nombreuses victoires sur le sol français, l’Empereur ne peut empêcher les Alliés d’entrer dans Paris qui capitule le 31 mars 1814
Talleyrand a fait quitter la capitale à l’impératrice et, lui, se débrouille pour y rester. Le Tsar Alexandre s'installe chez lui, 2 rue Saint-Florentin, où toute l’Europe accourt pour courtiser le Tsar Alexandre et Talleyrand, les deux maîtres du moment. Le 1er avril 1814, Talleyrand est élu président du Gouvernement provisoire par le Sénat. Le 2 avril 1814, à son instigation, le Sénat prononce la déchéance de Napoléon. Le 23 avril, la signature de l’armistice ramène la France à ses frontières de 1792.(wikipédia) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 28 Janvier Mer Jan 28 2009, 17:38 | |
| Merci a vous deux |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 28 Janvier Mer Jan 28 2009, 17:56 | |
| Pierre Cambronne
Naissance : 26 décembre 1770 Nantes, France Décès : 29 janvier 1842 (à 71 ans) Nantes, France Origine : Français Allégeance : Première République Directoire Consulat Empire français Empire français (Cent-Jours) Royaume de France Grade : Général d'Empire Service : 1792 - après 1820 Conflits : Guerres de la Révolution Guerres napoléoniennes Faits d’armes : Bataille de Zurich Bataille d'Iéna Campagne de Russie Bataille de Waterloo Distinctions : Grand Officier de la Légion d'honneur Comte d'Empire Pierre Jacques Étienne Cambronne, devenu Pierre, vicomte Cambronne, est un général d’Empire, né à Nantes (Loire-Atlantique) le 26 décembre 1770 et mort à Nantes le 29 janvier 1842.Carrière militaire Destiné au commerce, il s'enrôle dans un bataillon de volontaires nantais dans les grenadiers en 1792, qui allait se battre contre les rebelles de la Vendée ; il sert sous les ordres de Dumouriez en Belgique, en Vendée, participe à la bataille de Quiberon. D'une bravoure remarquable, il parvient rapidement au grade de capitaine. La Vendée pacifiée, il s'embarque pour l'expédition d'Irlande sous les ordres de Hoche en 1796. Il passe ensuite à l'armée des Alpes sous les ordres de Masséna, où il se fait remarquer à la tête d'une compagnie de grenadiers à la bataille de Zurich (1799). Il passe ensuite puis à l'armée d'Helvétie, où il enlève une batterie russe avec une poignée d'hommes. Il voit périr à ses côtés La Tour d'Auvergne, et refusa le titre de premier grenadier de France que ses soldats voulaient lui donner. L'Empire Colonel à Iéna, il est nommé major commandant du 3e régiment de voltigeurs de la Garde en 1810 et fait baron la même année et participe pendant deux ans à la Campagne d'Espagne. Il rejoint la Grande Armée pendant la campagne de Russie. Il y commande le 3e régiment de voltigeurs et participe aux batailles de Bautzen, Dresde, Leipzig, avant d'être nommé général à la Bataille de Hanau. Les Cent-Jours et Waterloo Pierre CambronneNommé major de la Garde impériale en 1814, il prend part à toutes les opérations de la campagne de 1814, il est blessé plusieurs fois. Fidèle parmi les fidèles à l'Empereur, il est commandant militaire (dirigeant la garde impériale et la place de Porto-Ferraio) de l'île d'Elbe en 1814-1815. Il accompagne Napoléon Ier en 1815 lors de son retour sur le continent, et commande l'avant-garde de sa petite armée. Il neutralise la forteresse de Sisteron (5 mars). Arrivé à Paris, il est nommé comte par Napoléon. Il est aussi décoré du grand cordon de Légion d'honneur et lieutenant-général, mais il refuse ce dernier grade. Selon une légende très populaire, commandant le dernier carré de la Vieille Garde à Waterloo, sommé de se rendre par le général britannique Colville, Cambronne aurait répondu « La garde meurt mais ne se rend pas ! » Puis, devant l'insistance du Britannique, il fait une réponse aussi énergique que concise, aujourd'hui connue comme le « mot de Cambronne » qu'il nia cependant toute sa vie avoir faite, « Merde ! » Sa détermination provoqua l'admiration des Britanniques, qui firent tout pour le capturer. Grièvement blessé, il est en effet fait prisonnier après le massacre des derniers carrés. Plus tard, il ironise sur la phrase qui lui a été attribuée : "Je n'ai pas pu dire 'la Garde meurt mais ne se rend pas', puisque je ne suis pas mort et que je me suis rendu", citée dans Levot, biographie bretonne, 1900, retranscrite dans le dictionnaire de la bêtise. À propos du mot de Cambronne On a souvent contesté la réponse qui a illustré Cambronne. La paternité de cette réponse, devenue honorable, fut disputée et valut même un procès aux descendants de Cambronne, par ceux du général Michel. Le Conseil d'État ne trancha pas. Le témoignage d'Antoine Deleau semble sujet à caution, car paru après la première édition des Misérables. Soigné par Mary Osburn, une infirmière d'origine écossaise, durant sa captivité, Cambronne l'épousa, et lui aurait alors juré ne pas être l'auteur de cette réplique. Ce qui lui aurait valu de recevoir une montre en cadeau. Cette grossièreté héroïque a inspiré une pièce à Sacha Guitry : Le Mot de Cambronne. Comme elle est en vers et que le mot en question ne possède qu'une seule rime (« perde »), l'oreille du spectateur est évidemment aux aguets. On trouve aussi une allusion dans L'Aiglon d'Edmond Rostand. Au cours d'un bal à la Cour de Vienne, deux invités évoquent la Cour de Napoléon : Un paillasse, avec le plus aristocratique dégoût Et cette cour qu'en un clin d'œil il fagota ! - Tiburce Quand on y parlait titre, étiquette, Gotha, Mon cher, pour vous répondre, il n'y avait personne ! - Flambeau, (doucement) Il n'y avait donc pas le général Cambronne ? Que le mot soit authentique ou non, le nom du général y est maintenant indissociablement attaché, à ce point qu'il est devenu un euphémisme (« Oh, et puis Cambronne à la fin ! ») et l'on trouve parfois le verbe cambronniser. Et comme le mot est censé porter chance à celui à qui on le dit, Tristan Bernard a eu cette constatation désabusée : Cambronne, on y pense avec peine, Ne se montra pas bien français : Crier aux ennemis le mot qui porte veine, C'était fatalement assurer leur succès. Fin de carrière Détail de la statue de Cambronne à Nantes. Conduit en Angleterre, il écrit à Louis XVIII pour obtenir la permission de rentrer en France. Il revient sans avoir reçu de réponse, est arrêté, conduit à Paris, traduit devant le conseil de guerre et acquitté. Il est libéré pour pouvoir assister à son procès pour trahison (attaque de la France à main armée) en France. Défendu par le royaliste Berryer, il est acquitté le 26 avril 1816. Cambronne vient ensuite résider à Saint-Sébastien, près de Nantes, d'abord dans une propriété de famille, puis dans le manoir de la Baugerie, propriété de Marie Osburn[8], qu'il épouse le 10 mai 1820. En 1820, Louis XVIII le nomme commandant de la place de Lille avec le grade de maréchal de camp, puis le fait vicomte au mois d'août 1822. Il prend alors sa retraite. En 1832, le préfet de Loire-Inférieure le nomme conseiller municipal de Saint-Sébastien, mais il démissionne immédiatement, alléguant des raisons de santé. Il meurt à Nantes le 28 janvier 1842 et est inhumé au Cimetière de la Miséricorde. Par une ordonnance du 5 décembre 1842, le roi Louis-Philippe Ier autorise sa ville natale à élever une statue en son honneur. Le monument est inauguré le 28 juillet 1848 et placé au centre du cours qui porte son nom. Il est représenté sur la frise Le départ des armées de l'Arc de triomphe de l'Étoile et son nom est inscrit sur le pilier Nord du même monument. Blessures et décorations Il est blessé : d'une balle à la cuisse à la bataille de Bar-sur-Aube (27 février 1814) ; d'un éclat de mitraille à la cuisse, d'une balle au bras gauche, d'une autre balle au corps, et d'un coup au corps, à la bataille de Craonne le 6 mars 1814. Légion d'honneur : chevalier le 14 juin 1804 ; officier le 16 janvier 1807 ; commandeur le 6 avril 1813 ; grand officier le 1er avril 1815 (WIKIPEDIA) CAMBRONNE ne machaît pas ses mots, heureusement (J. Yann)
Dernière édition par Noisot le Ven Jan 30 2009, 08:27, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 28 Janvier Mer Jan 28 2009, 18:02 | |
| Merci pour ces compléments Noisot |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 28 Janvier Mer Jan 28 2009, 18:25 | |
| Quel homme quel monument !!! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 28 Janvier Mer Jan 28 2009, 23:36 | |
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| | | Invité Invité
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| Sujet: Re: 28 Janvier | |
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| | | | 28 Janvier | |
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