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 9 janvier

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MessageSujet: 9 janvier   9 janvier Icon_minitimeVen Jan 09 2009, 09:19

9 janvier est le 9e jour de l'année

Zodiaque : 9 janvier Capric11

Aujourd'hui Saint Adrien

Originaire d’Afrique, il se rend en Italie où il prend l’habit monastique avant d’être élu abbé de Nérida, non loin de la ville de Naples. Le pape Vitalien le désigne ensuite pour succéder à Deusdedit comme abbé de Cantorbéry. Alors qu’il traverse le territoire français sur le chemin de l’Angleterre, il est arrêté par Ebroïn, qui le soupçonne de soutenir des intérêts étrangers contre la France. Empêché de poursuivre sa route, il est détenu en divers endroits, avant d’être finalement autorisé à s’embarquer pour l’Angleterre. Quelques années plus tard, il est nommé abbé du monastère Saint-Pierre-et-Saint-Paul (635-710)

Dicton du jour :

Pour Saint-Adrien, le froid nous revient


ÉVÉNEMENTS :

1431 : Début du procès de Jeanne d'Arc

1514 : Mort d'Anne de Bretagne

1801 : France (19 nivôse) : Quatre jacobins accusés d'avoir participé à l'attentat de la rue Saint-Nicaise (voir éphéméride du 24 décembre) sont exécutés, après que cent trente autres avaient été déportés sans jugement.

1851 : Le Général Changarnier, commandant de Paris, que les royalistes voudraient voir au pouvoir, est limogé. Cette décision ouvre une crise ministérielle. Le nouveau ministère est formé d'hommes favorables au maintien du prince-président au pouvoir.

1932 : Paris : Aristide Briand démissionne. C'est le début de la valse des ministères : Pierre Laval le 13, André Tardieu le 19 février.

1941 : Tous les Français nés en 1921 doivent passer huit mois en chantier de jeunesse.

1980 : Prise d'otages à l'hôtel Fesch d'Ajaccio en Corse : trois morts dont un CRS.

NAISSANCES :

1500 : Diane de Poitiers, duchesse d'Étampes, duchesse de Valentinois († 1566).

1590 : Simon Vouet, peintre français († 1649).

1626 : Armand Jean le Bouthillier de Rancé, mystique, fondateur de l'Ordre cistercien de la stricte observance († 1700).

1794 : Jacques-François Ancelot, académicien français († 1854).

1804 : Louis Jean Baptiste d’Aurelle de Paladines, militaire français, général de division († 17 décembre 1877).

1901 : Marianne Oswald, chanteuse française († 1985).

1907 : Charles Mérieux, scientifique français († 19 janvier 2001).

1908 : Simone de Beauvoir, écrivain française († 14 avril 1986).

1909 : Danielle Casanova, médecin français († 1943).

1910 : Henriette Puig-Roget, compositrice, pianiste et organiste française. († 24 novembre 1992).

1914 : Lucien Bodard, journaliste français et auteur d'une trilogie sur la guerre d'Indochine(† 1998).

1922 : Emmanuel Hamel, homme politique français († 2003).

1924 : Anne Vernon, actrice française.

1925 :

* Jean Poperen, homme politique français († 1997).

* Anne Vernon, actrice française.

1828 : Pierre Garnier, écrivain français.

1939 : Tony Dreyfus, avocat et homme politique français.

1940 :

* Pierre Combescot, écrivain français, Prix Goncourt 1991.

* Pierre Guyotat, écrivain français.

1946 : Jean-Pierre Lux, joueur de rugby français.

1947 : Jean-Pierre Giran, homme politique français.

1948 : Pierre Pasqua, homme d'affaire français.

1951 : Michel Barnier, homme politique français.

1952 : Frank Margerin, dessinateur français de bandes dessinées, créateur de Lucien, rockeur au cœur tendre.

1957 :

* Diane Barrière-Desseigne, femme d'affaire française.

* Bibie, chanteuse française.

1960 : Pascal Fabre, pilote français.

1961 :

* Didier Camberabero, joueur de rugby français.

* Yannick Stopyra, footballeur français.

1972 : Vincent Riou, navigateur français.

DÉCÈS :

1543 :
Guillaume du Bellay, général et diplomate français (° 1491)

1571 : Nicolas Durand de Villegagnon, militaire français (° 1510)

1757 : Bernard Le Bovier de Fontenelle, historien et scientifique français (° 11 février 1657)

1800 : Jean Étienne Vachier Championnet, général français (° 13 avril 1762)

1833 : Adrien-Marie Legendre, mathématicien français

1873 : Mort de Napoléon III, empereur des Français, (° 20 avril 1808)

1905 : Louise Michel, anarchiste et communarde française, dite la Vierge Rouge (° 29 mai 1830)

1968 : Louis Aubert, compositeur français. (° 19 février 1877)

1975 : Pierre Fresnay, acteur français (° 4 avril 1897)

1990 : Alfred Coste-Floret, homme politique français (° 9 avril 1911)

1998 : Serge Dalens, romancier français

2005 : Jacqueline Joubert, première speakerine de la télévision française (° 29 mars 1921), mère du comédien Antoine De Caunes

2007 :

* Jean-Pierre Vernant, historien et anthropologue français, spécialiste de la Grèce antique. (° 4 janvier 1914)

* Pierre Pierlot, hautboïste français, chef de file de l'école française du hautbois (° 26 avril 1921)
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MessageSujet: Re: 9 janvier   9 janvier Icon_minitimeVen Jan 09 2009, 10:03

LOUISE MICHEL (1830-1905)



Née dans la Haute-Marne, fille d’un châtelain et de sa servante, Louise Michel grandit au château de ses grands-parents. Elle y reçoit une éducation libérale et une bonne instruction dans une ambiance voltairienne, qui lui permettent d’obtenir son brevet de capacité : la voilà institutrice. Mais elle refuse de prêter serment à l’empereur et ouvre alors une école privée en 1853. En 1855, elle enseigne dans une institution de la rue du Château-d’Eau. Elle écrit des poèmes, collabore à des journaux d’opposition, fréquente les réunions publiques. Sa rencontre avec Théophile Ferré la marque pour la vie.


En novembre 1870, elle est présidente du Comité de vigilance républicain du XVIIIe arrondissement. Pendant la Commune, elle est garde au 61e bataillon, ambulancière, et elle anime le Club de la révolution, tout en se montrant très préoccupée de questions d’éducation et de pédagogie.Dans la nuit du 17 au 18 mars, les troupes du général Vinoy reçoivent l’ordre de reprendre les canons des Parisiens. Mais on avait oublié les chevaux ; et les ménagères ont eu le temps de donner l’alerte. Le comité de vigilance du XVIIIe arrondissement, que dirigent Ferré et Louise Michel, monte à l’assaut de la butte Montmartre. Et l’on voit alors d’étonnantes manifestations : femmes, enfants, gardes fédérés entourent les soldats, qui fraternisent avec la foule joyeuse et pacifique. Cependant, le soir, deux généraux, le général Lecomte qui le matin avait donné, sans être obéi, l’ordre de tirer sur les Parisiens, et le général Clément Thomas, qui avait, en juin 1848, décimé les insurgés, sont fusillés, rue des Rosiers. C'est la rupture définitive avec Versailles. Louise Michel comme son ami Ferré sont de ceux qui pensent qu'il faut en finir maintenant avec le gouvernement de Versailles, ils veulent poursuivre l'offensive sur Versailles pour arrêter le gouvernement et Thiers, ils ne sont pas écouter. Thiers n'a alors que peu de troupe à opposer à la commune, cela ne durera pas , l'occasion est manquée. Louise Michel fait partie de la franche des communards la plus révolutionnaire. Volontaire pour se rendre seule à Versailles afin de tuer Thiers, la presse bourgeoise la surnomme alors la Louve Rouge. Faite prisonnière lors de l'écrasement de la commune, elle assiste aux exécutions, comme femme elle échappe à la peine de mort(1). Elle est condamnée le 16 décembre 1871 à la déportation dans une enceinte fortifiée. Ayant vu mourir tout ses amis et surtout Ferré, elle réclame la mort au tribunal .C'est sans doute en l’apprenant que Victor Hugo écrit son poème «Viro Major».


Arrivée en Nouvelle-Calédonie en 1873, Louise Michel date de cette époque son adhésion à l’anarchie, fidèle alors a son idéal, elle doit subir les injustices de ses gardes et de l'administration, elle s’emploie, malgré cela, à l’instruction des Canaques et les soutient dans leur révolte contre les colons. Révolte noyée dans le sang ou plutôt, brûlée dans les cendres puisque pour en finir avec les insurgés, l'administration de la colonie fait mettre le feu à la foret ou se cache les insurgés. Après l’amnistie de 1880, son retour à Paris est triomphal. «Un visage aux traits masculins, d’une laideur de peuple, creusé à coups de hache dans le cœur d’un bois plus dur que le granit... telle apparaissait, au déclin de son âge, celle que les gazettes capitalistes nommaient la Vierge rouge, la Bonne Louise» (Laurent Tailhade).


Figure légendaire du mouvement ouvrier, porte-drapeau de l’anarchisme, elle fait se déplacer les foules. Militante infatigable, ses conférences en France, en Angleterre, en Belgique et en Hollande se comptent par milliers. En 1881, elle participe au congrès anarchiste de Londres. À la suite de la manifestation contre le chômage de Paris (1883), elle est condamnée à six ans de prison pour pillage, devant le tribunal, une fois encore louise Michel utilise le banc des accusés comme une tribune politique. Dans ses prises de paroles elle essaye à chaque fois de mettre en accusation l'état bourgeois. Elle nous montre, car c'est encore valable aujourd'hui, qu'il n'y a rien à attendre de la justice d'un etat bourgeois : c'est une justice de classe, il faut donc la combattre, sans jamais s'en remettre à elle dans l'espoir (vain) qu'elle se montre juste. "Mais pourquoi me défendrais-je? Je vous l'ai déja déclaré, je me refuse à le faire(...)Je sais bien que tout ce que je pourrai vous dire ne changera rien a votre sentence". C'est une lecon de courage que donne Louise Michel à chacune de ses comparutions devant les tribunaux de la république. Elle n'essaye pas de convaincre ses juges, c'est inutile ils sont aux ordres, elle les défie.


De 1890 à 1895, Louise Michel est à Londres, où elle gère une école libertaire. Rentrée en France, elle reprend ses tournées de propagande. Elle meurt au cours de l’une d’elles à Marseille. Ses funérailles donnent lieu à une énorme manifestation, et tous les ans jusqu’en 1916 un cortège se rendra sur sa tombe. La vie de Louise Michel est une vie de militante, elle laisse trés peu d'écrits théorique, (beaucoup de poêmes par contre) mais par contre sa vie est un exemple de lutte sans compromission avec les règles d'une république bourgeoise. C'est pour cela qu'il est aujourd'hui important de connaitre et de faire connaitre la vie de Louise Michel.

(1) de nombreuses femmes ont été fusillées lors de la semaine sanglante, mais le tribunal militaire qui juge Louise Michel, décide de lui laissée la vive sauve parcequ'elle est une femme. C'est du moins ainsi que le président du tribunal justifie la "clémence" de la cour

Diverses sources.
9 janvier Louise10
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MessageSujet: Re: 9 janvier   9 janvier Icon_minitimeVen Jan 09 2009, 10:09

Championnet Jean-Étienne, général

Par Jean-Claude Banc


Ed. AUED, Valence, Études drômoises, revue trimestrielle, n°23 d' octobre 2005 pp. 3 à13






La Drôme a donné à la France révolutionnaire dix-sept généraux ; mais un seul a commandé en chef une armée française en campagne : le général Championnet.
Toute sa vie a été placée sous le signe du mystère et de la fatalité.
Sa naissance déjà, le 14 avril (ou le 13 ?) 1762 comme fils naturel mais non légitime que Madeleine Vachier a eu avec Étienne Grand, notable valentinois de 23 ans à la fortune considérable. Bien que non reconnu par son père, Jean Étienne bénéficie d’une bonne éducation et recevra le nom d’une propriété d’Étienne Grand : Championnet, sise à l’emplacement actuel du lycée Émile Loubet.
Gagné par la philosophie des Lumières, ce grand jeune homme d’1,87 m s’enflamme pour la révolte de la « Journée des Tuiles », le 7 juin 1788.
Après la mort de son père cette même année, il prend le nom de Grand-Championnet et part compléter son éducation à Lyon.

Devenu un notable valentinois, il est l’un des plus ardents promoteurs des idées nouvelles, participe au mouvement des Fédérations, né à Étoile et le 14 juillet 1790, il assiste à la réunion de la Fédération à Paris en présence de Talleyrand.
En mars 1792, Grand-Championnet est nommé adjudant-général de la légion des gardes nationales de Valence. Mais c’est à ce moment que, lassé des divisions et des polémiques, il refuse un siège de député pour se consacrer au métier des armes.
De septembre 1792 à juillet 1799, Championnet (il a abandonné le nom de Grand), participe à neuf campagnes à travers l’Europe.

En octobre 1793 dans l’Armée du Rhin, puis en décembre dans l’Armée de la Moselle commandée par Hoche, où il est nommé général de brigade en 1794, Championnet se fait remarquer par son intérêt constant pour les conditions matérielles de ses soldats.
Il s’illustre à la bataille de Fleurus et passe à l’Armée Sambre et Meuse commandée par Jourdan, où il continue de dénoncer l’état lamentable de la troupe.
En 1795, sous le commandement de Kléber, il réussit plusieurs actions d’éclat, passe ensuite sous les ordres direct de Hoche qui dira de lui : « La division Championnet demande où est l’ennemi, elle ne s’informe jamais du nombre ! »
C’est alors l’épisode italien de sa carrière militaire, qui le voit bousculer l’armée du royaume de Naples pour occuper définitivement la ville le 24 janvier 1799 ; dès le lendemain il proclame la République Parthénopéenne, nomme un gouvernement provisoire, entreprend d’organiser sa conquête et relance les fouilles de Pompéï !
Ces succès lui attirent de solides inimitiés qui déboucheront sur son arrestation et son transfert à Grenoble pour y être jugé pour abus de pouvoir.

Après trois mois de hauts et de bas, et le coup d’état du 18 juin qui ramène les Jacobins au pouvoir, Championnet est libéré et immédiatement remis en activité par son ami Bernadotte, le nouveau ministre de la guerre. Mais la mission qui lui est confiée, défendre les frontières des Alpes, est irréalisable avec les moyens qu’on lui donne ; et le 4 novembre 1799, c’est la défaite à Genola.
Il donne sa démission au Directoire, tombe malade et meurt le 9 janvier 1800 à Antibes. Son cœur est ramené à Valence et sera déposé dans une urne offerte par Bonaparte, urne qui se trouve toujours dans l’église Saint-Ruf.
La ville de Valence lui fera ériger une statue monumentale de 4 mètres de haut qui sera inaugurée en septembre 1848 lors de la fête de la Fraternité.
En 1999, la ville de Naples a commémoré avec émotion le bicentenaire de l’éphémère République parthénopéenne.

9 janvier Champi10
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MessageSujet: Re: 9 janvier   9 janvier Icon_minitimeVen Jan 09 2009, 10:40

Merci Noisot pour ces compléments
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MessageSujet: Re: 9 janvier   9 janvier Icon_minitimeVen Jan 09 2009, 14:26

Merci a vous deux
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MessageSujet: Re: 9 janvier   9 janvier Icon_minitime

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