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 7 janvier

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MessageSujet: 7 janvier   7 janvier Icon_minitimeMer 7 Jan - 8:44

7 janvier 7e jour de l'année

Zodiaque : 7 janvier Capric10

Aujourd'hui Saint Raymond

Fils d’un chevalier catalan, il voit le jour au château familial de Penafort, non loin de Barcelone (Espagne). Après une enfance très pieuse, il étudie les sciences humaines puis devient professeur de philosophie. Il se rend ensuite à Bologne, où il obtient une chaire en droit canon après avoir complété ses études dans cette disicpline. En 1219, il cède à la prière de l’évêque Bérenger et accepte de rentrer à Barcelone où il est nommé archidiacre puis grand vicaire. Trois ans plus tard, il prend l’habit des frères prêcheurs dominicains. Peu de temps après, et à la demande de son supérieur, il entreprend l’écriture de sa Somme des cas pénitentiaux. Il est ensuite envoyé en mission afin de préparer le terrain au cardinal Jean d’Abbeville, qui s’apprête à prêcher en Espagne une croisade contre les Maures. Très impressionné par les qualités du religieux, ce dernier s’en ouvre au pape Grégoire IX, qui prend Raymond à son service en qualité de chapelain et confesseur. Malgré sa position privilégiée, il refuse plusieurs honneurs qui lui sont proposés et continue à s’astreindre à de grandes austérités qui finissent par aléter sa santé. Rapatrié à Barcelone, il retrouve l’humilité de sa vie de simple pénitent, refusant toujours les différentes charges qui lui sont offertes. En 1238, cependant, il est choisi pour succéder à Jourdain de Saxe et est obligé d’accepter la direction de son Ordre, mais deux ans plus tard, il invoque son âge et ses problèmes de santé pour abandonner cette charge et retourner à son couvent de Barcelone. Il entretient des relations étroites avec Pierre Nolasque et avec le roi Jacques Ier d’Aragon, qu’il accepte d’accompagner sur l’île de Majorque. Mais l’harmonie est bientôt brisée par les écarts de conduite du monarque, sévèrement condamnées par Raymond, qui ne parvient cependant pas à détourner Jacques de ses passions. Le saint homme décide alors de rentrer sur le continent et retrouve la paix de son monastère. Très affaibli par les effets combinés de l’âge et de la maladie (il est alors âgé de 99 ans), il décède au jour de l’Épiphanie, entouré (1175-1275). Dans certains calendriers, Saint-Raymond de Penyafort est inscrit au 23 janvier. Saint-Raymond de Penyafort est le patron des avocats, des spécialistes de droit canon et des archivistes médicaux.

Dicton du jour :

S'il gèle à la Saint-Raymond, l'hiver est encore long


ÉVÉNEMENTS :

1469 : Charles le Téméraire autorise la reconstruction de Liège, la « cité ardente » ayant été totalement détruite par le feu en novembre 1468.

1589 : Le premier président du Parlement de Paris est arrêté et remplacé

1785 : Jean-Pierre Blanchard traverse la Manche de Douvres à Calais en 2 heures et 25 min, à bord d'un ballon gonflé à l'hydrogène.

1800 : Benjamin Constant intervient au Tribunat, et, dans un discours qui le fait apparaître comme le leader de l'opposition, dénonce « le régime de servitude et de silence » qui se prépare.

1841 : Après trois échecs qui l'ont profondément affecté, Victor Hugo est élu à l'Académie française (Fauteuil 14).

1886 : à Paris, remaniement du troisième cabinet Freycinet: le général Georges Boulanger est nommé ministre de la guerre.

1906 : Deux sénateurs socialistes sont élus dans le Midi de la France.

1914 : Un premier navire franchit le canal de Panama.

1918 : Loi instituant les chèques postaux en France.

1926 : La bande dessinée Tarzan est publiée pour la première fois en France.

1928 : Madeleine Renaud est nommée Sociétaire de la Comédie Française.

1956 : Première arrestation d'un homme grâce à son portrait-robot

1957 : Le Général Massu et ses paras arrivent à Alger pour y maintenir l'ordre.

1972 :

* Le gouvernement français promulgue le décret Nº 72-9 relatif à l'enrichissement de la langue française, prévoyant la création de commissions ministérielles de terminologie pour l'enrichissement du vocabulaire français.

* Le « Comité National » constitué pour édifier un monument à la mémoire du général de Gaulle († le 9 novembre 1970) présente à la presse la maquette du mémorial de Colombey. Il s'agit de construire, à Colombey-les-Deux-Églises, une grande croix de Lorraine, symbole de la France libre, sur le lieu le plus élevé de la commune. Le monument, construit en quelques mois, a été inauguré par le président de la République Georges Pompidou le 18 juin 1972, jour du 32e anniversaire du célèbre Appel à la Résistance, lancé sur les ondes de la BBC par le général.

* Paul Morand établit dans son Journal inutile une liste des « époques » de sa vie, en désignant chacune du nom d'une ville, sans plus de précisions.

2005 : Dans un entretien à l'hebdomadaire d'extrême droite « Rivarol », Jean-Marie Le Pen qualifie de « bavures inévitables » les exactions commises pendant l'Occupation. En France, « l'occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine », dit-il, provoquant une réprobation générale.

NAISSANCES :

1750 : Jean-Xavier Bureau de Pusy, ingénieur militaire et homme politique français († 2 février 1806).

1764 : François-Xavier Donzelot, militaire français, général de brigade, puis de division dans les armées de la Révolution et de l'Empire († 1843).

1798 : Marie Dorval, comédienne française ayant vécu des liaisons passionnées avec Dumas et Alfred de Vigny.

1844 : Bernadette Soubirous, petite bergère française à qui la sainte Vierge est apparue plusieurs fois, dont la première le 11 février 1858 († 1879).

1859 : Marie-Georges Humbert, mathématicien français, professeur au Collège de France et membre de l'Académie des sciences.

1871 :

* Félix Édouard Justin Émile Borel, mathématicien français travaillant sur la notion de hasard et sur les calculs de probabilités. Il fût un temps ministre de la Marine.

* Joseph Porphyre Pinchon, dessinateur, père de Bécassine.

1873 :
Charles Péguy, écrivain, poète et essayiste français († 5 septembre 1914).

1900 : Robert Le Vigan, acteur français († 12 octobre 1972).

1908 : Marcelle Devaud, femme politique française, première femme vice-présidente du Sénat († 4 septembre 2008).

1909 : Philippe Daudet, fils de l'écrivain Léon Daudet. Il est retrouvé mort dans un taxi à l'âge de 14 ans († novembre 1923).

1922 : Jean-Pierre Rampal, flûtiste et chef d'orchestre français († 2000).

1925 :

* Jacques Donnay, homme politique français.

* Pierre Gripari, écrivain français († 1990).

1928 : Jean-Claude Marrey, écrivain français

1932 : Max Gallo, écrivain, historien et homme politique français.

1936 : François Saint Macary, évêque catholique français, archevêque de Rennes († 26 mars 2007).

1938 : Roland Topor, dessinateur et romancier français, passé maître de l'humour noir († 1997).

1944 : Georges Othily, homme politique français.

1949 : Daniel Leconte, homme d'affaires français.

1959 : Marie Desplechin, écrivain français.

1965 :

* Jean-Marc Laurent, animateur français à la télévision et à la radio.

* Christophe Ruggia, réalisateur français.

DECES :

1715 : Fénelon (François de Pons de Salignac de La Mothe-Fénelon), homme d'église et écrivain français, archevêque de Cambrai. (° 6 août 1651).

1878 : François-Vincent Raspail, chimiste, médecin et homme politique français (° 29 janvier 1794)

1896 : Paul Verlaine, poète français (° 30 mars 1844)

1932 : André Maginot, homme politique français (° 17 janvier 1877)

1934 : Serge Alexandre Stavisky, escroc français.

1943 : Nikola Tesla, Ingénieur, co-inventeur de la radio avec Marconi (° 10 juillet 1856)

1951 : René Guénon, métaphysicien français (° 7 janvier 1951)

1984 : Alfred Kastler, physicien français, Prix Nobel de physique 1966 (° 3 mai 1902)

1988 : Michel Auclair, acteur français (° 14 septembre 1822)

2002 : René Etiemble, écrivain français

2005 : Pierre Daninos, écrivain français (° 26 mai 1913)
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MessageSujet: Re: 7 janvier   7 janvier Icon_minitimeMer 7 Jan - 9:41

André Maginot né à Paris (17 février 1877 décédé à Paris 7 janvier 1932) est un homme politique français connu notamment pour avoir permis la construction de la Ligne Maginot.

Biographie Né à Paris, il est l'aîné de quatre enfants. Ses parents sont originaires de Lorraine (Revigny-sur-Ornain, Meuse).

Ses études l'amènent au doctorat de droit qu'il reçoit en 1897. Il entre ensuite dans l'administration. Il commence sa carrière politique en tant que conseiller général de Revigny-sur-Ornain et est élu député de Bar-le-Duc en 1910, charge qu'il conservera jusqu'à sa mort.

En 1913, il devient sous-secrétaire d'État à la guerre. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il s'engage comme soldat (44e régiment territorial) et demande à rejoindre une compagnie sur les Hauts de la Meuse. Il y crée des patrouilles régulières. Son courage et son attitude le font accéder au grade de sergent.

Blessé le 9 novembre 1914, il ne rejoindra plus le front et reçoit la Médaille militaire. En 1917 il devient ministre des Colonies puis est fait chevalier de la Légion d'honneur le 12 mars 1919 pour ses actes au front.

Nommé ministre des pensions en 1920, il s'attache à rendre la bureaucratie plus humaine dans l'intérêt des anciens combattants. En 1922 il est nommé ministre de la guerre sous le gouvernement de Raymond Poincaré. Il se préoccupe alors de la défense des frontières françaises et fait réaliser des forts. Remplacé en 1924 par Paul Painlevé, il travaille avec lui pour lever des fonds dans le but d'améliorer la défense du pays. Les travaux démarrent en 1928.


Monument à Maginot, Forêt de VerdunIl devient ministre de la Guerre en 1929 et poursuit les fortifications à l'Est de la France. Persuadé que des défenses fixes sont la meilleure solution il redynamise le projet expérimental qui n'a que peu avancé. Son objectif est de pallier la remilitarisation le long du Rhin qui doit être possible dès 1935. Son lobbying permet de boucler le financement de la ligne Maginot : 3,3 milliards de francs sur 4 ans qui est voté par 274 voix contre 26. Bien que la ligne défensive soit principalement due à Paul Painlevé son édification n'aurait pu être possible sans les démarches et la volonté de Maginot.

Il meurt dans la nuit du 7 janvier 1932 de fièvre typhoïde et est inhumé à Revigny-sur-Ornain le 10 janvier après célébration d'un deuil national. Les obsèques nationales ont eu lieu aux Invalides, le même jour.

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MessageSujet: Re: 7 janvier   7 janvier Icon_minitimeMer 7 Jan - 11:08

Merci Noisot, pour ce complément.
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MessageSujet: Re: 7 janvier   7 janvier Icon_minitimeMer 7 Jan - 13:24

Merci messieurs CA et NOISOT
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MessageSujet: Re: 7 janvier   7 janvier Icon_minitimeMer 7 Jan - 14:35

A propos du général Jacques Massu

Le général Jacques Massu est mort le 26 octobre 2002 à l’âge de 94 ans. On se souvient à son propos de cette anecdote : un jour, le colonel de réserve de Gaulle lui lance : « Alors Massu, toujours aussi con ? ». Et le Champenois de lui répondre : « Toujours gaulliste mon général… ». Le général Massu est né le 5 mai 1908 à Châlons-sur-Marne (actuellement Châlons-en-Champagne), dans une famille de militaires. Son père, Charles Massu, était chef d’escadron d’artillerie. Entré à Saint-Cyr en 1928 après être passé par le Prytanée militaire de La Flèche. Il servira dans la coloniale. Sous-lieutenant en 1930, lieutenant en 1932, il fut affecté en 1939 à la 3ème compagnie du régiment de tirailleurs sénégalais, en garnison au Tchad, avec le grade de capitaine. En août 1940, le gouverneur du Tchad, F\ Félix Eboué, livre notre colonie aux Britanniques. Le capitaine Massu se rallie alors au gouvernement fantoche du colonel de réserve de Gaulle où il se liera d’amitié avec le général Leclerc. Commandant FFL en 1942, il devint l’adjoint du gouverneur militaire du Fezzan tout en prenant le commandement du 2ème bataillon du Régiment de Marche du Tchad. Devenu lieutenant-colonel FFL en 1944, il changea d’affectation pour se tourner vers l’arme blindée, au sein de la fameuse 2ème Division Blindée de Leclerc. Après avoir fait la Campagne de France et celle d’Allemagne, ayant eu une attitude courageuse lors de la bataille de Strasbourg, il partir en Indochine avec son unité. Colonel en 1946, il commanda la demi-brigade coloniale de commandos-parachutistes jusqu’en 1949. En 1951, on lui confie la 4ème brigade de l’AOF. En 1955, il obtient enfin ses étoiles de général de brigade et participe à l’expédition de Suez en 1956 au sein de la 10ème division de parachutiste. Devenu gouverneur militaire d’Alger le 7 janvier 1957, il mène une lutte implacable contre les terroristes du FLN et leurs collabos staliniens. Ce sont ses hommes qui liquideront Maurice Audin, un universitaire communiste qui trahissait pour le compte des poseurs de bombes. En mai 1958, la révolution nationaliste le porta à la tête du Comité de Salut Public d’Alger. Massu et Salan ne trouvèrent rien de mieux à faire que de sortir de Gaulle des poubelles de l’histoire et de lui confier le pouvoir. Ce dernier livrera l’Algérie à la dictature et à la famine. De Gaulle le nomma général de division en 1958, puis gouverneur militaire de Metz en janvier 1961. Il faut dire que Massu avait été à l’origine de la « journée des barricades » où la police politique gaulliste ouvrit le feu sur les Français chantant La Marseillaise. Il obtient sa quatrième étoile en 1963 et sa cinquième en 1966. Commandant des Forces Françaises en Allemagne, il reçut de Gaulle en fuite en mai 1968 et l’assura du soutien de l’armée en contrepartie d’une amnistie en faveur des anciens résistants de l’Algérie Française… Il fut versé à la 2e Section en 1969 avant de se retirer au Prieuré, sa propriété de Conflans-sur-Loing. Le général Massu avait admis l’utilisation de la torture dans le cadre de la guerre d’Algérie. C’est l’une des zones d’ombre du personnage, qui crût servir la France mais qui visiblement s’était trompé de camp en soutenant de Gaulle (ce que Salan comprit, mais trop tard…) Selon le général Bigeard, ces propos lui ont été extorqué. Il va de soi que la racaille communiste, les tortionnaires de 1944 et de 1962, se précipitèrent dans la brèche avec leur impudence coutumière, notamment L’Humanité que l’on avait connu moins pointilleux du respect des droits de l’Homme quand c’était des « contre-révolutionnaires », des « fascistes » des « réactionnaires » et des « cléricaux » qui étaient victimes de la barbarie communiste ou gaulliste. Ainsi, le quotidien stalinien laisse la parole à Simone de Bollardière, veuve d’un obscur général sans grand talent, mis à la retraite sur ordre de Massu et qui, en représailles, dénonça la « torture en Algérie » en se gardant bien de rappeler les raisons qui avaient poussé nos petits gars à le faire. De plus, les officiers qui sont accusés de tortures sont pour la plupart des anciens de la résistance, celle qui n’a pas hésité à martyriser tous ceux qui ne pensaient pas comme elle… Si torture il y a eu, elle ne pouvait qu’être justifiée au vu de l’horreur des crimes commis par la clique fellouze. Il est instructif de noter que ceux-là même qui critiquent la torture en Algérie sont ceux qui l’approuvent en Israël ou du fait des alliés lors de la Seconde guerre Mondiale ou même contre les journalistes opposants en France. En fait, ce qui les gènes, c’est que ce sont des gens « de gauche » qui aient été mis au courant… Ce qui prouve, entre parenthèses, que nos grands gourous discriminent les victimes en fonction de leur nature, donc selon des critères racistes… Par contre, Massu n’a jamais dénoncé les crimes de son idole, le Maréchal Leclerc, notamment l’assassinat de sang-froid de douze prisonniers de guerre français de la division SS Charlemagne et celui de près de 350 prisonniers de guerre allemands en Haute-Marne. On ne peut pas penser à tout…(
INFO OU INTOX réagissez !)
7 janvier Massu10


Général MASSU
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MessageSujet: Re: 7 janvier   7 janvier Icon_minitimeMer 7 Jan - 19:27

Merci a vous deux
peut tu développé sur les 350 prisonniers allemands (pour les 12 SS je dirais simplement OURADOUR )
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MessageSujet: Re: 7 janvier   7 janvier Icon_minitimeMer 7 Jan - 20:45

Bonsoir OBELIX, c'est que justement je ne sais pas de quoi il s'agit exactement, je pose la question de savoir si quelqu'un connait le fin mot de cette histoire. Nous aurons peut-etre la réponse un jour prochain sur ce forum . Pour les 12 SS je ne pense pas qu'il s'agisse d'ORADOUR /GLANE mais d'une autre affaire.A ORADOUR c'est la division DAS REICH qui a décimé la population de ce village (mais je peux me tromper) Bonne soirée à tous.
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MessageSujet: Re: 7 janvier   7 janvier Icon_minitimeJeu 8 Jan - 15:15

autant pour moi tu as raison pour Ouradour c'etait un détachement du 1er bataillon du 4e régiment de Panzergrenadier Der Führer appartenant à la Panzerdivision Das Reich de la Waffen-SS. mais c'est une autre histoire
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MessageSujet: Re: 7 janvier   7 janvier Icon_minitimeJeu 8 Jan - 15:29

Pour ma part, je ne connais pas.
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MessageSujet: Re: 7 janvier   7 janvier Icon_minitimeJeu 8 Jan - 15:39

Le 29 avril 1945, après que les survivants de la 38ème SS Panzergrenadierdivision Nibelungen eurent tentés de bloquer le passage des ponts sur l'Amper et Isar aux forces armées américaine, près de Moosburg, une partie du bataillon de la division Charlemagne affecté à cette division fut dispersé et beaucoup se rendirent aux troupes américaines. Avec d'autres prisonniers allemands, 12 français sont prisonniers dans une caserne de Bad Reichenhall. Le 6 mai 1945, la 2ème Division blindée de Leclerc occupe la ville. Les W-SS français ont alors essayé de s’échapper par crainte des représailles, sachant parfaitement que leurs compatriotes allaient les considérer comme des traîtres. Ils sont finalement capturés dans une forêt voisine, encerclés par deux compagnies françaises, et seront fusillés.

Les polémiques sont encore vives de nos jours quant aux responsables de cette exécution.

Le père Gaume un ancien missionnaire au Dahomey fut témoin de l'exécution. Il fournit le temoignage suivant à la famille de l’une des victimes.

"
Après que parvint de l'état-major de la division l'ordre de fusilier les prisonniers, le père Fouquet, aumônier de la division, me confia la mission de les assister dans leurs derniers moments.

Le jeune lieutenant qui commandait le peloton d'exécution n'appartenait pas à mon unité et je ne le connaissais pas. Très affecté par l'ordre reçu, il se demanda s'il ne devait refuser tourmenté par sa conscience, il voulait faire son possible pour rendre aux hommes leur dernière heure moins pénible et partagea avec eux la communion avant l'exécution. Le peloton d'exécution fut constitué par une autre unité et les douze hommes furent conduits à Karlstein. L'un des prisonniers refusa l'assistance de l'église, trois autres déclarèrent n'avoir pas de dernier message à transmettre à leur famille. Parmi les autres il y en eut au moins un qui demanda à sa famille de pardonner au peloton d’exécution.

L'exécution se fit en trois étapes de quatre hommes à chaque fois. Tous refusèrent de se laisser bander les yeux et moururent en criant vive la France, parmi les derniers se trouvaient le lieutenant Briffaut et le grenadier W-SS Pavras. Selon les ordres reçus, je laissais les cadavres sur le sol et me tournais vers des soldats américains allongés à proximité et leur ordonnais d'enterrer les morts, ce qu'ils firent quelques jours plus tard
".

Le témoignage suivant fut fait par le père Fouquet, l'ancien aumônier de la deuxième DB.

"L'ordre de l'exécution fut donné à l'état-major de la division par un officier dont j'ignore le nom suite à un coup de téléphone avec le général Leclerc. Les membres de la " Charlemagne" ayant eu une attitude particulièrement arrogante envers un officier qui leur avait reproché d'avoir mis l'uniforme des "boches", ils lui répondirent que celui-ci se sentait lui aussi bien dans l'uniforme des américains !.

Selon le complément d'enquête se trouvaient parmi les douze prisonniers certains qui venaient de l'hôpital, une photo permet d'identifier la fiche d'évacuation qui selon l'usage dans la Wehrmacht était fixée à la boutonnière. Ils s'étaient rendus sans combattre aux américains qui les enfermèrent avec d'autres prisonniers allemands dans la caserne des chasseurs alpins de Bad Reichenall.

Ayant appris que leurs gardiens devaient être remplacés par des troupes françaises, ils décidèrent de s'évader, ils réussirent en traversant la clôture de la caserne et à se réfugier dans un bois à proximité mais leur évasion fut découverte et ils furent peu après encerclés par deux compagnies de la 2ème DB et ramenés sous bonne escorte l'après-midi.

Le 8 mai ils furent transportés par camion à Karlstein, c'est-à-dire sur la route qui mène à Kugelbach.

Quand ils surent qu'on s'apprêtait à leur tirer dans le dos, ils protestèrent énergiquement. Ils eurent le droit de se mettre debout et face au peloton d'exécution.

Les cadavres restèrent effectivement sur place et ne furent enterrés que trois jours plus tard par des soldats américains. Un prêtre militaire américain était présent à cette occasion et bénit les morts. Aussitôt on planta sur les tombes des croix de bois avec les noms des fusillés. Ces noms disparurent par la suite".


Des habitants d'une ferme se trouvant à proximité se souviennent encore bien des années plus tard de l'événement sans pouvoir citer de fait précis. Quand ils remarquèrent les préparatifs, ils se sont cachés par peur d'éventuelles représailles.

Entre-temps, le six décembre 1948, sur la demande de la famille d'une des victimes, une nouvelle enquête fut lancée. Mais elle n'apporta pas de nouvelle lumière sur l'arrestation et l'interrogatoire des tués ni sur les circonstances de leur mort.

Finalement on procéda le 2 juin 1949 à l'exhumation des cadavres dans la clairière de Karlstein. Onze furent inhumés dans le cimetière communal de St Zeno à Bad Reichenall et bénits par un prêtre catholique. La sépulture commune se trouve aujourd'hui encore là-bas dans le groupe 11, rangée 3 N° 81 et 82.

Le lieutenant Briffaut était en uniforme de la Heer, ce qui a emmène certains a affirmer qu’il était de la LVF, pas de la Charlemagne. Qu’est-ce qu’un Waffen-SS ? Celui qui a prêté serment ou celui qui est affecté sur papier sans savoir participé à la prestation... Il faut être réservé sur le cas Briffaut. Il a certainement fait des allers et venues dans les hôpitaux. Ce qui est certain, c’est qu’il est en tenue de la Heer. Il est avec ses camarades. Il faut savoir que les hommes de la LVF sont arrivés à Wildflecken dans des tenues variées, mais essentiellement de la Heer. La perception d’effets W-SS, ne s'est pas faite le lundi de la semaine suivant leur arrivée. Le lieutenant Briffaut qui était affecté au régiment 58 de la Charlemagne, aurait pu être hospitalisé au moment de l’équipement (A-t-il eu un commandement effectif ?). Il en est de même pour le tatouage du groupe sanguin, tous n’ont pas été tatoués pour diverses raisons. Par ailleurs, surtout en repli, les hospitalisés ne dorment pas avec leur uniforme et en cas de précipitation, les militaires peuvent s’équiper avec ce qu’il trouve de plus rapprochant.

L'exécution eut lieu le 8 mai 1945 vers 17 heures, donc quelques heures avant l’entrée en vigueur du cessez le feu général.

Un récent ouvrage de J.C. Notin (Leclerc, éditions Félin) relance la polémique en émettant l’hypothèse que Leclerc, suite à la très célèbre réplique lancée par un W-SS a qui il demandait s’il n’avait pas honte de porter un uniforme allemand "et vous ! Vous portez bien un uniforme américain ", aurait simplement demandé à ses officiers "débarrassez-moi d’eux", voulant dire par là évacuez les vers l’arrière, et que son ordre aurait été mal interprété par un officier encore sous le choc d’être passé à Dachau peu de jours avant. Cette tentative de blanchiement de Leclerc est sympathique mais semble peu probable : Un acte grave comme l’exécution de 12 prisonniers de guerre, sans jugement, ne peut être l’initiative d’un subalterne d’autant plus que la guerre était finie et que cet officier ne se trouvait donc pas dans une situation d’urgence sous le feu de l’ennemi. La 2ème DB était une unité régulière de l’Armée Française, structurée et disciplinée et, pour exécuter un tel ordre, il fallait qu’il vienne du QG.


source Histoquizl
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MessageSujet: Re: 7 janvier   7 janvier Icon_minitimeJeu 8 Jan - 17:17

Voila une explication intéressante. Merci à toi Obélix du 59. La "petite" histoire dans la grande !!
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MessageSujet: Re: 7 janvier   7 janvier Icon_minitime

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