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 1er Janvier

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MessageSujet: 1er Janvier   1er Janvier Icon_minitimeJeu Jan 01 2009, 12:02

1er janvier est le premier jour de l'année

Zodiaque : 1er Janvier Capric21

Aujourd'hui, JOUR DE L'AN

Saint Odilon de Mercoeur

Fils de Béraud de Mercoeur et de son épouse Gerberge, une illustre famille auvergnate. Alors qu’il est encore enfant, il est miraculeusement guéri d’une maladie des jambes grâce aux prières adressées à la Vierge Marie. Très attiré par la vie religieuse, il attend d’être en âge puis entre à Cluny, où il reçoit l’habit des mains de l’abbé Mayeul. Ce dernier le choisit comme coadjuteur mais décède trois ans plus tard, en 994. Odilon lui succède à la tête du monastère et il devient très rapidement l’objet d’une grande vénération, qui s’étend même au-delà des frontières. Grâce à son abbé, la renommée de Cluny augmente considérablement, attirant de nombreuses personnalités qui viennent se placer sous la direction d’Odilon. En 1031, il est élu archevêque de Lyon, mais il refuse cette dignité, préférant l’humilité de son monastère. Considérablement affaibli par de fréquents malaises durant les dernières années de sa vie, il décède à Souvigny , alors qu’il effectue une dernière visite de ses monastères (962-1049). Selon les sources, la fête de Saint-Odilon est inscrite au 1er janvier (date réelle de son décès) ou au 19 (à Cluny), au 6 février (en Suisse), au 11 mai ou encore au 4 janvier, date qui ne figure dans aucun document de référence.

Saint Fulgence de Ruspe

Ruspe Claude Gordien Fulgence est le fils d’un sénateur de Carthage, mais il voit le jour à Byzacène, ses parents ayant été obligés de quitter leur domicile pour fuir les Vandales. Orphelin de père alors qu’il est encore enfant, il est élevé dans la piété par sa mère Marianne. Après avoir reçu une excellente instruction, il étudie le latin et le grec et devient fonctionnaire des impôts. Mais bientôt, attiré par la vie religieuse, il réussit à convaincre l’évêque Fauste de l’autoriser à entrer au monastère, malgré l’opposition de sa mère. Il change bientôt de monastère pour rejoindre Félix, un de ses amis devenu abbé dans un autre monastère. Ensemble, ils déménagent à plusieurs reprises pour échapper aux persécutions et aux barbares, puis Fulgence effectue un voyage à Rome. De retour en Afrique, il fonde un nouveau monastère, est ordonné prêtre puis nommé évêque de Ruspe (Tunisie), en 508. Peu de temps après, cependant, il est exilé en Sardaigne par le roi Thrasimond, qui avait interdit la nomination d’évêques orthodoxes. En 523, le monarque étant décédé, Fulgence rentre en Afrique et retrouve son évêché. Il passe la dernière année de sa vie dans la solitude sur une île et rentre à Ruspe dans ses derniers instants afin de mourir au milieu de ses fidèles (468-533)

Dicton du jour :

Jour de l'an beau, mois d'août très chaud


ÉVÉNEMENTS :

1203 : Eudes III, duc de Bourgogne, renonce aux droits qu'il peut avoir sur la Lorraine du chef de sa mère, Alix de Lorraine.

1450 : Prise de Harfleur par Charles VII aux mains des Anglais.

1452 : Le tout nouvel hôpital des Hospices de Beaune, l'Hôtel-Dieu, créé à l'initiative de Nicolas Rolin, chancelier du duc de Bourgogne Philippe II le Bon, et de son épouse Guigone de Salins, accueille son premier patient.

1564 : La France, sous Charles IX, décrète à Roussillon-Château en Dauphiné, par un édit royal (l'Edit de Roussillon), que l'année commencera désormais le 1er janvier.

1796 : Création du ministère de la Police.

1814 : Proclamation du comte de Provence (le futur Louis XVIII) invitant ses sujets français à bien accueillir les envahisseurs alliés.

1849 : Mise en service du premier timbre-poste français.

1860 : La ville de Paris est découpée en vingt arrondissements.

1863 : Abraham Lincoln proclame l'émancipation des esclaves de l'Union

1938 : Création de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).

1942 : Jean Moulin est parachuté en France comme représentant du général de Gaulle auprès des mouvements de résistance de la zone sud.

2002 : La France et ses onze autres partenaires de la zone euro adoptent définitivement la monnaie unique en passant à l'euro, trois ans après son entrée en vigueur.

2004 :

* En France, la loi autorise pour la première fois à la presse, à l'édition et à la grande distribution de faire de la publicité télévisée

* En France, entrée en vigueur de la loi décentralisant le RMI - revenu minimum d'insertion - et créant le RMA - revenu minimum d'activité.

2005 : Entrée en vigueur en France de la réforme du divorce, modifiant en profondeur les quatre modes de divorce hérités de la Loi Carbonnier de 1975.

2006 : Création de La Banque postale, filiale de La Poste, qui remplace les services financiers déjà existants.

NAISSANCES :

1677 : François-Joseph de Lagrange-Chancel, dramaturge dramatique et poète français († 26 décembre 1758).

1697 : Joseph François Dupleix, français, gouverneur général des Établissements français de l'Inde († 10 novembre 1763).

1729 : François-Michel Lecreulx, architecte français († 7 août 1812).

1766 : Antoine-Vincent Arnault, académicien français († 16 septembre 1834).

1771 : Georges Cadoudal, chef militaire vendéen et conspirateur français († 28 juin 1804).

1774 : André Marie Constant Duméril, zoologiste français († 14 août 1860).

1778 : Charles Alexandre Lesueur, naturaliste, artiste et explorateur français († 12 décembre 1846).

1788 : Étienne Cabet, philosophe, théoricien et socialiste français († 9 novembre 1856).

1834 : Ludovic Halévy, dramaturge et académicien français († 7 mai 1908).

1863 : Pierre de Coubertin, historien et pédagogue français, initiateur des Jeux olympiques modernes († 2 septembre 1937).

1864 : Edward Sansot, poète français († 15 juin 1926).

1866 : Ernest Seillière, écrivain et académicien français († 15 mars 1955).

1867 : Jeanne Lanvin, styliste française († 6 juillet 1946).

1892 : Lucille Younge, actrice américaine, d'origine française († 2 août 1934).

1895 : Alice Tissot, actrice française († 5 mai 1971).

1898 : André Zeller, personnalité politique français († 18 septembre 1979).

1900 : Robert Cami, graveur français († 12 janvier 1975).

1907 : Jean Carzou, artiste-peintre français († 12 août 2000).

1921 :

* César, sculpteur français († 6 décembre 1998).

* Alain Mimoun, athlète (coureur) français.

* Germaine Willard, historienne française († 3 mai 2003).

1922 : André Bergeron, dirigeant du syndicat français « Force Ouvrière ».

1924 :

* Jacques Le Goff, historien français, spécialiste de l'Occident médiéval.

* Guy Thomas, journaliste français.

1925 :

* Pierre Laffitte, homme politique français.

* Raymond Pellegrin, acteur français.

1926 : Michel Ameller, homme politique français.

1927 : Maurice Béjart, danseur et chorégraphe français, il crée les Ballets du XXe siècle († 22 novembre 2007).

1929 : Christian Millau, écrivain et critique gastronomique français.

1933 : Jean-Pierre Farkas, journaliste français.

1935 : Michel François-Poncet, homme d'affaires français.

1936 : Jacques Bobe, homme politique français.

1939 : Michèle Mercier, actrice française, héroïne de la saga Angélique Marquise des Anges.

1940 : Jean-François Dehecq, chef d'entreprise française.

1944 : Catherine Nay, journaliste français.

1947 :

* F.R. David, chanteur français.

* Jean-Jacques Hyest, homme politique français.

1948 :

* Alain Afflelou, homme d'affaires français.

* Louis Chédid, auteur, compositeur, interprète français, fils de la romancière Andrée Chedid et père du chanteur Mathieu Chedid dit M.

* David Christie, chanteur français († 1997).

1949 : Jérôme Bignon, homme politique français.

1951 :

* Jean-Noël Guérini, homme politique français.

* Christine Simon, actrice française.

1952 : René de Ceccatty, écrivain français.

1953 :

* Philippe Douste-Blazy, homme politique français.

* Roland Garrigues, homme politique français.

* Thierry De La Perrière, homme politique français.

1959 : Michel Onfray, philosophe français.

1962 : Sanseverino, chanteur français.

1963 : Jean-Marc Gounon, pilote français.

1964 : Lewis Trondheim, auteur de bandes dessinées français.

1972 : Lilian Thuram, footballeur français.

1975 : Thomas Bangalter, chanteur français, membre de Daft Punk.

1980 :

* Jennifer Lauret, actrice française.

* Olivia Ruiz, chanteuse française.

DÉCÈS :

898 : Eudes Ier, comte de Paris et marquis de Neustrie, puis roi des Francs (° ca. 860).

1347 : Gasbert de Valle, cardinal français du Moyen Âge (° ca. 1297).

1515 : Louis XII, roi de France (° 27 juin 1462).

1560 : Joachim du Bellay, poète et humaniste français (° ca. 1522).

1796 : Alexandre-Théophile Vandermonde, musicien, chimiste et mathématicien français (° 28 février 1735).

1800 : Louis Jean-Marie Daubenton, naturaliste français (° 29 mai 1716).

1881 : Louis Auguste Blanqui, révolutionnaire républicain socialiste français (° 8 février 1805).

1966 : Vincent Auriol, homme d'État français, premier président de la IVe République française de 1947 à 1954 (° 27 août 1884).

1968 : Guy Boniface, joueur de rugby à XV français (° 6 mars 1937).

1972 : Maurice Chevalier, acteur et chanteur français (° 12 septembre 1888).

1988 : Albert Decaris, graveur français de timbres-poste (° 6 mai 1901).

2001 : Madeleine Barbulée, actrice française (° 2 septembre 1910).

2002 : Nafissa Sid Cara, première femme et musulmane membre d'un gouvernement français (° 18 avril 1910).

2004 :

* Denise Colomb, photographe française (° 1er avril 1902).

*
Sophie Daumier, actrice française.
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MessageSujet: Re: 1er Janvier   1er Janvier Icon_minitimeJeu Jan 01 2009, 15:20

Merci CA je retiendrai :1796 : Création du ministère de la Police
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MessageSujet: Re: 1er Janvier   1er Janvier Icon_minitimeJeu Jan 01 2009, 15:56

Louis Auguste Blanqui dit l’Enfermé, né le 8 février 1805 à Puget-Théniers (Alpes-Maritimes) et décédé le 1er janvier 1881 à Paris, inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 91), était un révolutionnaire républicain socialiste français, souvent associé à tort aux socialistes utopiques. Il s’est battu pour des idées neuves à son époque notamment pour le suffrage universel (Un homme, une voix), pour l'égalité homme/femme, la suppression du travail des enfants etc. Il doit son surnom l’Enfermé au fait qu'il passa la plus grande partie de son existence (près de 37 années !…) en prison. Il est à l'origine du blanquisme. Louis Auguste Blanqui, communiste, a un frère, Adolphe Blanqui, théoricien et économiste libéral, favorable au libre-échange et au désengagement de l'État de l'économie.


Biographie : l’insurgé permanent « Oui, Messieurs, c’est la guerre entre les riches et les pauvres : les riches l’ont voulu ainsi ; ils sont en effet les agresseurs. Seulement ils considèrent comme une action néfaste le fait que les pauvres opposent une résistance. Ils diraient volontiers, en parlant du peuple : cet animal est si féroce qu’il se défend quand il est attaqué. »

Extrait de la défense d’Auguste Blanqui en Cour d’Assises, 1832.

Auguste Blanqui naquit à Puget-Théniers (Alpes-Maritimes) le 8 février 1805. D’origine italienne, sa famille avait été francisée par l’annexion du comté de Nice en 1792. Son père Jean Dominique Blanqui, élu conventionnel qui à ce titre vota la mort de Louis XVI, avait lui-même subi la prison en 1793 (expérience relatée dans son ouvrage L'agonie de dix mois), avant de se voir nommer sous-préfet sous le Premier Empire. À l’âge de treize ans, Auguste monte à Paris. Pensionnaire à l'institution Massin où enseignait son frère Adolphe (futur économiste libéral) de sept ans son aîné, il suit les cours du lycée Charlemagne. Il étudiera ensuite le droit et la médecine. Mais il se lancera très tôt dans la politique, se faisant le champion du républicanisme révolutionnaire sous le règne de Charles X, de Louis-Philippe Ier puis de Napoléon III. Tout juste âgé de dix-sept ans, il milite activement contre le procès des quatre sergents de la Rochelle, condamnés à mort pour avoir adhéré à la société secrète de la Charbonnerie et fomenté des troubles dans leur régiment.


Contre Charles X et Louis-Philippe
Carbonaro depuis 1824, au sein de cette organisation secrète en lutte contre la restauration monarchique, Auguste Blanqui est mêlé à toutes les conspirations républicaines de son époque. Dès lors se succédèrent pour lui complots, coups de force manqués et emprisonnements.

En 1827, il est blessé par trois fois lors des manifestations d'étudiants au Quartier Latin, dont une blessure au cou.

En 1828, il projette une expédition en Morée pour aller aider la Grèce insurgée. Il part avec son ami et camarade d'études Alexandre Plocque. Le voyage s'achève à Puget-Théniers, faute de passeport.

Il entre au journal d’opposition libérale de Pierre Leroux, « Le Globe », fin 1829. En 1830, on le compte dans les rangs de l'association républicaine la plus séditieuse, connue sous le nom de Conspiration La Fayette, aux côtés de laquelle il participe à la Révolution de 1830. Après la révolution, il adhére à la société républicaine dite des « Amis du peuple », il se lie avec d’autres opposants au régime orléaniste : Buonarrotti (1761-1837), Raspail (1794-1878) et Barbès (1809-1870) entre autres.

En janvier 1831, au nom du « Comité des Écoles », il rédige une proclamation menaçante. À la suite de manifestations, il est emprisonné à la Force, pendant trois semaines. Mais, récidiviste et prêchant toujours la violence, il est de nouveau arrêté et inculpé de complot contre la sûreté de l'État.

Après un nouveau séjour en prison, impénitent, il reprend ses activités révolutionnaires à la « Société des Familles », que continuera en 1837 la « Société des Saisons ».

Le 6 mars 1836, il est arrêté, fait huit mois de prison, puis est placé en liberté surveillée à Pontoise.

Le 12 mai 1839, de retour à Paris, avec Armand Barbès et Martin Bernard, il participe à l'insurrection qui s’empare du Palais de justice, échoue à prendre la Préfecture de police, et occupe un instant l'Hôtel de ville. On comptera 50 tués et 190 blessés. Après l’échec de l'émeute, il reste caché cinq mois, mais il est arrêté le 14 octobre.

Le 14 janvier 1840, il est condamné à mort. Sa peine étant commuée en prison perpétuelle, il est enfermé au Mont-Saint-Michel. En 1844, son état de santé lui vaut d’être transféré à la prison-hôpital de Tours, où il restera jusqu’en avril 1847.


Seconde République
Une fois libéré, il s'associe à toutes les manifestations parisiennes de mars à mai pendant la Révolution de 1848, qui donnent naissance à la Seconde République. Le recours à la violence de la Société républicaine centrale, qu'il a fondée pour exiger une modification du gouvernement, le met en conflit avec les républicains modérés. Arrêté après le 26 mai, il est enfermé à Vincennes. Le procès s'ouvre devant la Haute Cour de justice de Bourges le 7 mars 1849. Il est condamné à dix ans de prison et envoyé à Doullens. En octobre 1850, il est incarcéré à Belle-île-en-Mer ; en décembre 1857, à Corte ; puis, en 1859, déporté à Mascara en Algérie jusqu’au 16 août 1859, date de sa libération.


Second Empire
Révolutionnaire toujours, dès sa libération il reprend sa lutte contre l'Empire. Le 14 juin 1861, il est arrêté, condamné à quatre ans de prison, et enfermé à Sainte-Pélagie. Il s'évade en août 1865, et continue sa campagne de propagande contre le gouvernement depuis son exil, jusqu'à ce que l'amnistie générale de 1869 lui permette de revenir en France. C'est au cours de ces années qu'un parti blanquiste naît et s'organise en sections. Le penchant de Blanqui pour l'action violente s'illustre en 1870 avec deux tentatives d'insurrection échouées : la première le 12 janvier lors des funérailles de Victor Noir (journaliste assassiné par le prince Pierre Bonaparte, celui-ci n'est rien de moins que le fils de Lucien Bonaparte, donc neveu de Napoléon Ier et cousin de Napoléon III) ) ; la seconde le 14 août, lorsqu'il tente de s'emparer d'un dépôt d'armes. Son action se poursuivra jusqu'à la chute de l'Empire et au-delà de la proclamation de la Troisième République : 4 septembre 1870.

Blanqui crée alors un club et un journal La patrie en danger, qui soutient la résistance de Gambetta mais cesse de paraître le 8 décembre faute de crédits.


La Commune (18 mars-28 mai 1871)
Il fait partie du groupe insurrectionnel qui occupe l'Hôtel de ville quelques heures le 31 octobre 1870. Le 9 mars, il est condamné à mort par contumace. Adolphe Thiers, chef du gouvernement, conscient de l'influence de Blanqui sur le mouvement social parisien, le fait arrêter le 17 mars 1871 alors que, malade, il se repose chez un ami médecin à Bretenoux (Lot). Il est conduit à l'hôpital de Figeac, et de là à Cahors. Emmené à Morlaix, le 24 mai il est emprisonné au château du Taureau. Le 18 mars Thiers tente de s'emparer des canons sur la butte Montmartre, mais la population s'y oppose : ce sont ces événements qui aboutiront à la proclamation de la Commune de Paris dont Blanqui sera élu comme tête de liste dans de nombreux quartiers alors qu'il demeure détenu hors de Paris. Conscient de l’importance de ce prisonnier, Thiers refusera de le libérer en échange de 74 otages de la Commune, dont l’archevêque Mgr Darboy. Une majorité de « Communards » se reconnaissaient en Blanqui. Celui-ci aurait-il modifié le cours de l'histoire s'il avait été à Paris ? Karl Marx est convaincu que Blanqui était le chef qui a fait défaut à la Commune.

Ramené à Paris, il est jugé le 15 février 1872 et condamné avec d'autres communards à la déportation, peine commuée en détention perpétuelle eu égard à son état de santé. Il est interné à Clairvaux. En 1877, il est transféré au château d'If.

Le 20 avril 1879 il est élu député de Bordeaux mais son élection sera invalidée le 1er juin. Bénéficiant d’une amnistie générale, Blanqui est libéré le 11 et gracié.

Il parcourt alors la France et diffuse ses idées dans son journal « Ni Dieu ni maître ». Après avoir prononcé un discours au cours d'un meeting révolutionnaire à Paris, fin 1880, il meurt d’une crise d'apoplexie le 1er janvier 1881. Ses obsèques sont suivies par cent mille personnes. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

En tant que socialiste, Blanqui est favorable à une juste répartition des richesses au sein de la société. Mais le blanquisme se singularise à plusieurs égards des autres courants socialistes de son temps. D'une part, contrairement à Karl Marx, Blanqui ne croit pas au génie messianique de la classe ouvrière, ni aux mouvements des masses : il pense, au contraire, que la révolution doit être le fait d'un petit nombre de personnes, établissant par la force une dictature temporaire. Cette période de tyrannie transitoire doit permettre de jeter les bases d'un nouvel ordre, puis remettre le pouvoir au peuple. D'autre part, Blanqui se soucie davantage de la révolution que du devenir de la société après elle : si sa pensée se base sur des principes socialistes précis, elle ne va que rarement jusqu'à imaginer une société purement et réellement socialiste. Il diffère en cela des utopiques. Pour les blanquistes, le renversement de l'ordre bourgeois et la révolution sont des fins qui se suffisent à elles-mêmes, du moins dans un premier temps. Il fut l'un des rares socialistes non-marxistes de son temps.


Dernière édition par Noisot le Jeu Jan 01 2009, 17:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 1er Janvier   1er Janvier Icon_minitimeJeu Jan 01 2009, 16:23

Merci Noisot,

Pour ce complèment
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MessageSujet: Re: 1er Janvier   1er Janvier Icon_minitime

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