Les commandos de chasse de la Gendarmerie

Moins connus que les divers commandos de chasse comme le commando Guillaume,  le commando Georges ou les commandos de chasse de la demi-brigade de fusiliers marins (DBFM), les s commandos de chasse de la Gendarmerie ont été créés à la demande du général Challe en 1959 pour participer aux ratissage  des bandes de fellagahs.

Insigne de béret des commandos de chasse de la Gendarmerie


Les gendarmes ne sont pas très enthousiastes de passer sous le contrôle de l’Armée de terre et seuls six commandos sur dix, Partisan 20, 21, 22, 26, 43, 44, seront mis sur pied qu'on va étudier.

A suivre...

Les deux premiers commandos voient le jour le 1er septembre 1959 et suivent un stage de formation sur la Base des Troupes Aéroportées de Blida. Ils encadrent des harkis qu'ils leur sont affectés mais sans pouvoir contrôler leur recrutement. Deux autres commandos sont créés avec des gendarmes provenant de métropole ou des troupes stationnent en Allemagne. Les drux derniers suivent un mois plus tard. Ils sont dénommés Partisan 20, 21, 22, 26, 43 et 44.
Un Detachement Héliport d’ Exploitation du Renseignement (DHER) équipé d’ hélicoptères H34 est également créé appelé Partisan Noir. Au départ, l’indicatif était Pandore, peu apprécié par les gendarmes.
Cependant,  ces commandos disposent d’un équipement hétéroclite et continuent à employer des FM 24/29 ou BAR alors que l’ AA 52 équipe la plupart des autres unités opérationnelles.

Le premier commando de chasse opérationnel est Partisan 32 qui deviendra Partisan 22 en décembre 1959. Le groupe des commandos de chasse gendarmerie est placé sous l’autorité du capitaine de gendarmerie Pierre Schaeffer. . Les premiers résultats sont encourageants et pour aguerrir les gendarmes,  des opérations interarmes sont organisées comme durant l’opération Cascade avec le 3e RPIMa sous le commandement du capitaine Schaeffer, responsable des commandos de chasse de la Gendarmerie.


A partir du 1er février 1960, les six commandos sont opérationnels dans le secteur d’ Orléanville.
En 24 mois d’existence, les gendarmes ont mis hors de combat 880 rebelles (581 tués et 305 prisonniers), déplorant la perte de 2 officiers,  11 sous-officiers et 22 harkis. Partisan Noir avait à disposition six hélicoptères H34.
Moins connus que les autres commandos de chasse,  les résultats obtenus par les Gendarmes sont positifs.
Lors du Putsch des généraux,  ils resteront fidèles au pouvoir gaullien et mèneront une traque impitoyable contre l’ OAS.