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 Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période!

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MessageSujet: Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période!   Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période! Icon_minitimeMer 31 Juil - 18:06

Bonjour, et oui j'ai aussi retrouvé du gratuit, pour les marins, et ayant eu des membres de la familles, qui se sont embarqué dans la marine Nationale, de cette époque.

je commence donc en premier avec des photos de nos bijous de notre flotte.

Oui 14 fevrier 1930, pour notre jeanne d'arc.

A bord de notre croiseur auxilaire Gallia (Coulé en 1916)

Croiseur Cuirassé le Mulhouse

Pas de chichi dans les cuisinnes comme le montre les cuisinniers du Duquesne.

Quelqu'un as t'il l'âme pour créer un sujet, sur notre Hallbronn de 1923? Merci par avance je les adores

J'y suis je les adores et j'y reste en 1918 le Sous marins Montgolfier à Paris comme la chanson!!

Et celui là, il a participé à la guerre? ici c'est de 1909

Et voilà en 1914, notre Circé!

Allez question, c'est qui qui sait identifier les navires dans la rade à villefranche sur mer ici.?

81/06 et Eva aiment ce message

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MessageSujet: Re: Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période!   Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période! Icon_minitimeMer 31 Juil - 21:46

He ben pauvre ponpon rouge!

Et vous les membres, vous avez je pense tous ont déjà vue, le film "Tora!-tora!-tora!"
Vous vous rappelez de la scène, ou en raison que le président avait retirer les navires d'escorte, laissant juste encore à la base de hawai les vieux cuirassé qui était trop lent.
Et l'Amiral énnumère encore à son supérieur, "Vous voulez quoi, que les japonais achètes nos petit bateaux...." vous vous en rappelez!

Ben dieu merci, que en 1920 le Vice-Amiral Amédée Pierre Léonard BIENAIME. a écrire un livre sur la marine de 1914-1915.

Vice-Amiral BIEN AIMÉ

LA GUERRE NAVALE

1914-1915

(“ GOEBEN ”ET “BRESLAU”-ADRIATIQUE- DARDANELLES-GUERRE SOUS-MARINE)

Fautes et Responsabilités

PRÉFACE

du

Lt-Colonel ROUSSET

Éditions JULES TALLANDIER, Paris

Citation :
A MES ANCIENS CAMARADES DE LA MARINE, QUI AURAIENT ÉTÉ SI HEUREUX DE JOUER, SUR MER, LE RÔLE DÉCISIF AUQUEL LEUR VALEUR ET LA PUISSANCE DE LEUR MATÉRIEL
LEUR PERMETTAIENT DE PRÉTENDRE.

PRÉFACE

La dernière guerre a imposé à notre marine un rôle particulièrement ingrat. Elle devait s'attendre à n'acquérir que très exceptionnellement le lustre de la bataille, parce que, le coût de celle-ci étant très élevé, les flottes, dont la supériorité ne s'affirmait pas a priori, avaient avant tout le souci de l'éviter. Son action ne pouvait s'extérioriser par ces coups d'éclat que claironnent les « communiqués » et que jette aux échos la Renommée aux cent bouches. Elle a donc comporté surtout des actes de dévoue-
ment obscur qui, la plupart du temps, demeuraient ignorés et exigeaient plus de sacrifices qu'ils ne conféraient de gloire. Ce fut, pour nos officiers et nos équipages, une rude épreuve, toute l'abnégation et de dévouement,

Tenir la mer, de nuit et de jour, pendant de longs mois et par tous les temps, braver les torpilles qui frappent dans l'ombre et les mines traîtresses qui dérivent au hasard, assurer les transports, les ravitaillements, parfois même le périlleux et difficile sauvetage d'une armée en détresse, comme cela est arrivé pour les Serbes, en un mot rester maîtres des routes maritimes et les interdire à un ennemi qui n'opérait que par manoeuvres sournoises, voilà la mission pénible et infiniment délicate qu'ont dû assumer des navires souvent fatigués, dont les équipages surmenés voguaient sur des mers trop fréquemment destinées, hélas! à devenir leur tombeau.

Cette mission, nos marins l'ont accomplie, dans son ensemble, non seulement avec la plus absolue fermeté et le plus grand courage, mais avec une adresse dont on ne saurait trop les louer. Surpris, comme l'armée du reste, en pleine crise de transformation, il leur a fallu créer de toutes pièces des moyens nouveaux répondant aux exigences d'une guerre nouvelle, et suppléer, à force d'ingéniosité, d'audace, de volonté, puis par un effort continu d'improvisation, à tout ce dont les privait une trop
incomplète préparation d'avant-guerre. Il suffit de se reporter aux rapports officiels des commissions parlementaires pour s'assurer que, dans cet ordre d'idées, de véritables prodiges ont été réalisés.

Mais ne s'est-il pas rencontré, dans ce travail immense, des lacunes, des erreurs ou même des négligences? Faut-il, oubliant les droits imprescriptibles de l'Histoire et de la justice, passer définitivement l'éponge sur certaines défaillances, humaines après tout, mais qui ne sont que trop
évidentes et dont les conséquences ont pesé lourdement sur nos destinées? En un mot, toutes les responsabilités sont-elles éteintes ou prescrites parce que l'éclat d'une victoire chèrement achetée a noyé dans ses rayons de flamme le souvenir des fautes qui ont pu la compromettre ou simplement la retarder? Ce serait, je crois, une fâcheuse méthode dont ne tireraient même qu'un assez mince avantage ceux â qui elle conférerait ainsi, en quelque sorte par prétérition, un brevet d'infaillibilité.

Un fait demeurera incontestable. C'est qu'au début même de la guerre, deux croiseurs ennemis, le "Goeben" et le "Breslau", égarés dans la Méditerranée que sillonnaient en sens divers notre redoutable armée navale et une forte division britannique, ont pu, non seulement « insulter »
impunément les deux ports africains de Bône et de Philippeville, mais, évitant l'encerclement dont ils étaient menacés, gagner les eaux turques et se réfugier à Constantinople. Quand cet étrange événement fut connu, autant du moins que le laissait transparaître une censure dont la vigilance s'exerçait parfois un peu au rebours de l'opportunité, on s'en montra d'abord désagréablement
surpris. Mais on ne le considéra alors que comme un de ces accidents de guerre qui déjouent souvent les précautions les mieux prises et déroutent les plus sages prévisions. Et puis, d'autres préoccupations plus graves absorbaient à ce moment l'attention publique. C'était
l'époque où les Allemands étaient à Noyon et où l'on faisait des efforts successifs, d'ailleurs infructueux, pour les en chasser. Tous les yeux étaient fixés sur la frontière militaire des deux côtés de laquelle étaient cristallisées les armées, et nos cœurs haletants ne battaient qu'aux échos lointains du canon qui tonnait de ce côté.

Un jour vint cependant où l'on s'aperçut que l'évasion des deux corsaires boches entraînait des conséquences graves. La Turquie, domestiquée par le kaiser, entrait dans la lutte à ses côtés, et l'on se doutait bien que la présence du "Goeben" et du "Breslau" dans les eaux du Bosphore n'avait pas été étrangère à cette décision. De ce fait, et bien avant l'irruption des sous-marins dans la
Méditerranée, la maîtrise complète de cette mer nous échappait, puisque les communications qu'elle nous donnait avec la Russie étaient interceptées, et la prise à revers des empires centraux devenait beaucoup plus difficile. On sait la suite, et comment la malheureuse expédition des Dardanelles se transforma en une source de durs sacrifices, autant que de pénibles déceptions.

Ces fâcheuses découvertes, et la conviction devenue trop certaine que la solution du conflit oriental allait être prorogée sine die, avaient ému le Parlement, qui, d'accord avec l'opinion, se demandait, non sans raison, s'il n'y avait pas, en cette affaire, autre chose qu'un mauvais coup du sort. Il chargea sa commission de la marine d'enquêter, et celle-ci, après examen, ne tarda pas à conclure que l'aveugle Destin n'était pas le seul coupable, ayant été puissamment aidé par toute une série de fardes imputables à ceux-là même dont la mission était de le conjurer. Un rapport fut établi, qui fixait nettement la nature de ces fautes et indiquait les personnages à qui il fallait les faire remonter. Mais ce rapport, des intrigues de couloir devaient l'empêcher de jamais voir le 'jour.

Il fait la matière du présent livre, et c'est dire que celui-ci est fortement documenté. Son auteur, le vice-amiral Bien-aimé, y dresse, avec rigueur, mais avec la clarté et la précision d'un véritable procès-verbal, le tableau des faits et gestes accomplis par notre armée navale, depuis son départ de Toulon dans l'été de 1914 jusqu'au moment où l'amiral de Lapeyrère en a quitté le commandement.
Il nous la montre s'attardant à la protection des convois de troupes, tandis que les croiseurs boches lui faisaient la nargue, puis se stabilisant, après quelques courses vaines, dans une passivité sans profit. Et il n'hésite pas à déplorer les hésitations funestes par lesquelles furent perdues tant
d'occasions de brusquer les choses, non moins qu'à stigmatiser la singulière attitude d'un ministre de passage, qui n'a pas craint de couvrir, après coup, des erreurs de doctrine qu'il eût dû être le premier à relever.

D'aucuns trouveront peut-être dans les jugements de l'amiral Bienaimé une certaine sévérité. Mais qui donc peut comprimer les bouillonnements de son âme quand il traite de questions touchant de si près à l'intérêt national? Aussi bien, comme le lui écrivait un des prédécesseurs de M. Augagneur, il faut voir dans son livre, —j'allais dire son rapport, — « non point un réquisitoire, mais un effort voulu et obtenu d'impartialité et de justice ». Assurément, les responsabilités y sont dénoncées avec
vivacité. Mais leur recherche s'arrête au point exact où les convenances commandent de borner la critique. Et j'ajoute que rien, dans les pages qu'on va lire, ne saurait contrister la marine, dont l'admirable dévouement n'est point en cause, et qui ne peut s'offusquer de voir exprimer le regret qu'on n'ait point, en toutes circonstances, utilisé intégralement sa valeur. Il s'agit ici, en vérité,
d'un livre d'histoire, et l'Histoire, on le sait, ne permet ni les subtilités, ni les accommodements.

Lt-Colonel ROUSSET,

Ancien député de Verdun.

Et ici une nouvelle fois, comme ce livre provient de notre BNF, ainsi lecture gratuite.
lien pour lire la suite du livre

Eva et marienneau jean-michel aiment ce message

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MessageSujet: Re: Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période!   Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période! Icon_minitimeJeu 1 Aoû - 0:13

Sinon, j'ai aussi trouver ça!
c'est quoi ça?

école de guerre Navale

Année 1925

Constitution
de la
Flotte de patrouille
(1914-1916)


travail de Monsieur Le Lieutenant de Vaisseau Leteux

Citation :
ECOLE DE GUERRE NAVALE .

1924 - 1925 .

CONSTITUTION DE LA FLOTTE DE PATROUILLE .

REQUISISITIONS, ACHATS, CONSTRUCTIONS DE BATIMENT ANTI -
SOUS-ÙARINS EN I9I4-19I 5-191 6 .

Travail de Monsieur le
Lieutenant de Vaisseau.

L E T E U X «

CHAPITRE I .

PREVISIONS D'AVANT-GUERRE -

Les prévisions faites avant la guerre en vue de la lutte contre les sous-marjns n'envisageaient que l'action de ces bâtiments contre des navires de guerre »

la marine française ne supposait pas que des sous-marins pourraient être employés à la destruction du commerce;et elle pensait que,la valeur militaire de ces bâtiments augmentant sans cesse,ils s’orienteraient nettement vers la lutte en haute mer contre les escadres ennemies,en liaison avec leurs propres cuirassés .

L'hypothèse d'une guerre avec la Triple-Alliance telle que nous la connaissions avant 1914 était la plus vraisemblable « Nos moyens mous mettaient dans la Méditerranée à peu près d'armes égales avec le bloc austro-italien. Toutes les préoccupations étaient orientées vers le champ de bataille en haute mer vers lequel devraient converger toutes les armes et tous les navires, Ce courant d'idées était le
même, au moins en apparence,dans toutes les marines *

Les moyens de lutte contre les sous-marins découlaient naturellement des préoccupations qui viennent d'être indiquées,et les commandants en chef ont entrevu la possibilité de cette lutte dès l'apparition des sous-marins.

A la mobilisation,ces moyens se résumaient dans le canon, soit le canon des grands navires eux-mêmes soit l'artillerie d'un rideau de torpilleurs disposé autour des escadres de ligne.

Accessoirement,on avait envisagé des dispositifs de protection des escadres au mouillage,et des ports de commerce par filets et grand-gardes.

On avait également prévu la réquisition,d'un certain nombre de petits bâtiments,comme les remorqueurs et les chalutiers, et leur emploi comme dragueurs et arraisonneurs .

La marine française utilisait déjà quelques chalutiers depuis quatre ans, soit pour l'essai des dragues Ronarch soit même comme patrouilleurs sur la côte marocaine,pour réprimer la contrebande de guerre(Fassiy, Meknassi, Marakchi).

Chacun a présents à l'esprit les premiers événements de la guerre sur mer.

Dans le Nord, le 3 Août 1914. l'Amiral Rouyer se portait vers le Pas de Calais avec ses croiseurs pour s'opposer par la force à l'entrée en Manche des forces allemandes malgré leur écrasante supériorité numérique .

Mais le 6 Août. L'Angleterre se range à nos cotés. La situation est renversée. La bataille navale attendue ne se produit pas- La flotte allemande reste dans ses ports.

Des événements correspondants se déroulent en Méditerranée. L'Italie reste neutre » Les Autrichiens ne sortent pas .

L'ennemi nous abandonne donc la maîtrise de la mer sans combat. Il ne reste plus qu'à organiser le blocus rapproché de ses cotes,et à pourchasser ses croiseurs et ses corsaires hors des eaux de L’Europe.

La croyance générale était que la guerre serait courte.

Mais L'apparition du sous-marin allait bouleverser les plans des Alliés »

Le 23 Septembre 1914,les trois croiseurs cuirassés anglais HOGUE,CRESSSY, AB0UKIR sont torpillés et coulés en quelques minutes au large de la cote de Hollande.

Un mois plus Tard, c'est le tour du HAWKE qui est coulé le 15 Octobre Co

Le 20 Octobre, en mer du Nord, le sous-marin U-27 arraisonne, fait évacuer et coule le vapeur anglais "Glitra". Le 26 Octobre, le vapeur français Amiral GANTEAUME est torpillé devant GriS-NEE.

Tous les bâtiments de guerre de haut bord qui faisaient la croisière dans la Manche et la mer du Nord y sont remplacés par des torpilleurs. et des sous—marins »
Comme c'est gratuit, je vous laisse lire le reste.
Lien pour la lecture gratuite de la suite.

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MessageSujet: Re: Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période!   Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période! Icon_minitimeJeu 1 Aoû - 9:50

Et ah tout de même, je pensait ne rien trouvé d'autre:

LA MARINE

FRANÇAISE

PENDANT LA GRANDE GUERRE
(Août J 9 J 4-Novembre 1918)
Par G. CLERC-RAMPAL
Enseigne de vaisseau de réserve

PRÉFACE PAR M.-A. LORIN
Capitaine de corvette

Ouvrage honoré d'une souscription du Ministère de la Marine

90 GRAVURES

Librairie Larousse — Paris
1 3 - 1 7, rue Montparnasse
(1919)

Citation :
LA MARINE

FRANÇAISE

Pendant la Grande Guerre (1914-1918)

CHAPITRE PREMIER

La France et sa marine dans l'Histoire. — Situation maritime de la France en 1914. — Les industries de guerre après la bataille de la Marne. — La liberté des mers acquise aux flottes de l'Entente. — Le Blocus des Empires centraux.

La France et sa marine dans l'Histoire. — En 1627, à l'Assemblée des Notables, l'évêque de Chartres, Leonor de Valençay, prononça un discours d'où nous détachons les paroles suivantes : « Après avoir
pensé par quel moyen on pourrait augmenter la puissance et la richesse de l'Etat, je n'en ai point trouvé de plus prompt, de plus utile et de plus glorieux que la navigation, étant certain qu'on ne peut avoir sans la mer ni les choses qui servent absolument pour l'ornement de la paix, ni pour le défrai et l'entretènement de la guerre. » C'est là qu'il faut chercher l'origine dé la phrase célèbre attribuée
à Richelieu : « On ne peut, sans la mer, ni profiter de la paix, ni soutenir la guerre. »

Cette maxime saisissante domine toute l'histoire de notre pays.

Forte en marine, la France est florissante, redoutée, prospère ; faible sur mer, elle est accablée de tous les maux. La guerre de 1914-1918 vient d'apporter à cette vérité historique la confirmation nouvelle de faits récents, mais était-ce nécessaire? Non, assurément, pour une rare élite, mais certainement oui en ce qui regarde le grand public.

N'entendions-nous pas, en 1911, le regretté géographe Marcel Dubois dire en pleine Sorbonne : « C'est une croyance générale en France qu il existe pour les gens de mer des obligations spéciales et des tâches particulières, distinctes de celles des gens de terre ; ces dernières paraissent d'une énorme importance pour la sécurité publique, pour le bien-être et l'agrandissement de la nation, tandis que les premières seraient de moindre importance, moins essentielles, moins utiles à la prospérité nationale. » Et l'orateur ajoutait : « Ceci est une grave erreur dans laquelle la France pourrait rencontrer sa mort. »

Ainsi, à la veille de la guerre, un homme aussi averti, un membre de notre haut enseignement, était amené à faire d'aussi désolantes constatations ! Comment donc apprend-on l'Histoire dans nos écoles
pour ignorer une vérité aussi élémentaire que l'influence constante de la marine sur le développement de notre pays? Il n'y a malheureusement qu'à nous rappeler nos souvenirs pour obtenir la réponse :
l'histoire s'enseigne chez nous sans qu'on prononce, ou presque, les mots de « flotte », « armée navale », « expansion coloniale », « commerce maritime ». Parfois un nom de bataille : l'Ecluse, La Hougue, Trafalgar, — des défaites ; — rarement celui d'un amiral en dehors de Duquesne, Tourville et Suffren. Et encore se demande-t-on pourquoi ces derniers sont cités, car on reste muet sur leurs campagnes. Une réforme s 'opérera-t-elle dans d'aussi déplorables méthodes? C'est à souhaiter, mais
elle est encore à venir, malgré les efforts d'historiens comme Ch. de la Roncière, Lacour-Gayet et Tramond, pour ne citer que ceux-là.

Pourtant quels exemples probants nous fournit l'étude des faits d'autrefois, quelles leçons sur ce que nous a coûté trop souvent l'absence d'une politique navale ! Rien de plus frappant dans son ensemble
que l'histoire de la guerre de Cent Ans, la vraie, celle que vous pourrez lire dans les ouvrages des auteurs nommés plus haut.

Philippe IV le Bel, un des rares monarques français ayant compris la marine, le fondateur de l'Arsenal de Rouen, a laissé une flotte en bon état et une administration navale parfaite. Mais tout cela demande de l'argent, et les successeurs de ce grand roi, méconnaissant la nécessité de rester maîtres de la Manche, suppriment les crédits. Le résultat ne se fait pas attendre : Sous Philippe VI et Jean II le Bon, c'est la défaite de l'Ecluse et l'invasion. Et désormais la lutte va se poursuivre avec des alternatives réglées sur l'issue des rencontres navales, conséquence naturelle de la position respective des belligérants, séparés par un bras de mer. Charles V le Sage relève la marine et son amiral Jean de Vienne, le premier en date de nos grands hommes de mer, affirme à la tête de ses vaisseaux la suprématie française. En 1379 notre flotte est maîtresse absolue de la Manche et les Anglais sont
obligés de souscrire à nos conditions. Mais Charles V meurt en 1380 et son incapable successeur laisse s'effondrer le pilier principal de l'édifice. La marine cesse d' exister, les Anglais repassent le détroit. Aussi bientôt, Charles VI n'était plus que le « roi de Bourges ». La délivrance de notre pays confirme elle-même l'influence d'une puissance maritime. Si la pléiade de capitaines fameux, le connétable de Richemont, Dunois, Xaintrailles, La Hire furent, avec notre immortelle Jeanne
d'Arc, les principaux artisans de la Victoire, on ne doit pas oublier qu'à défaut d'une flotte royale les corsaires de Normandie rendirent précaires les relations de l'armée anglaise avec sa métropole. Fécamp, Arques, Cherbourg, l'embouchure de la Seine, avec Harfleur et Honfleur, furent repris par la marine seule.

La guerre de Cent Ans est en raccourci l'histoire de France elle-même, et cependant combien d'écoliers, je serai même tenté de dire combien de maîtres, connaissent la part prise aux opérations par la marine, le Clos des Galées de Rouen, les amiraux Jean de Vienne et Prégent de Coétivy ?

Voulez-vous d'ailleurs embarrasser un professeur d'histoire, et cela sur une période plus récente? Posez-lui tout simplement la question suivante : « Comment se fait-il qu'en 1524, lorsque Charles de Bourbon, le connétable transfuge, envahit la Provence avec 25.000 hommes, il gagna péniblement Marseille, mais ne put en faire le siège et dut se retirer en opérant une retraite désastreuse? »

En effet, à première vue le fait est incompréhensible. Bourbon était l'un des premiers capitaines de son temps, et une armée de 25.000 hommes représentait alors une force considérable. La campagne d'invasion devait avoir été préparée soigneusement ; le matériel, le personnel, les approvisionnements étaient certainement prévus par un chef aussi exercé d'une manière convenable. Et tout cela tourne court, presque sans résistance de notre part. L'invasion s'opère d'abord facilement :
Antibes et Toulon se rendent à première sommation ; Marseille seule referme ses portes mais est plutôt investie qu'assiégée. Puis, c'est la retraite.

Le mot de l'énigme est bien simple. Charles de Bourbon était accompagné d'un convoi transportant par mer son parc de siège, ses munitions et ses approvisionnements, trop difficiles à traîner sur les
routes derrière l'armée. Une escadre de 17 galères protégeait le convoi. C'était le point faible et les Marseillais le comprirent. Réunissant 10 galères, ils les confièrent à un marin résolu, Antoine de la Fayette, et celui-ci, attaquant vigoureusement les transports de Charles de Bourbon près de l'embouchure du Var, battit l'escorte, coula nombre de bâtiments et obligea les autres à se réfugier à Monaco, d'où ils ne sortirent plus. Ainsi privée de son artillerie lourde, de ses vivres de réserve, l'armée d'invasion était frappée d'impuissance et il fallait toute l'énergie et la science militaire de Bourbon pour oser poursuivre l'aventure dans de semblables conditions. Il alla bien jusqu'à Marseille,
mais sans matériel de siège ; il ne put que bloquer la place, blocus insuffisant d'ailleurs puisque la mer libre permettait le ravitaillement.

Voit-on ici encore l'influence de la marine et quelles leçons renferme chaque page de notre Histoire ?
Etudions-la donc et méditons ses enseignements. Les derniers événements ont prouvé une fois de plus que le sort de la France était lié à la prospérité de sa marine. Trop souvent malheureusement cette union a été méconnue dans le passé, et chaque fois nous l'avons payé cher. A présent, nous ne devons plus jamais commettre une pareille faute. Le rôle de la Marine Française dans la récente guerre doit suffire à nous rappeler nos devoirs et nos intérêts.

contenant des photo telle:
Dreadnought La Provence, bâtiment amiral français (1918).

non non pas 220 pages, celà comme c'est gratuit a vous de lire!!

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MessageSujet: Re: Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période!   Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période! Icon_minitimeVen 2 Aoû - 14:07

Et comme on se trouve chez nos ponpons Rouge.
en veut tu en voilà!

C.A. = Contre Amiral
C.V. = Cpt. de vaisseau
Et plus tard lorsque vous lirez les ref: TGR = Télégramme avec son numéro enregistrer.
etc...
Ce n'est pas moi qui as intégré ses abréviations, c'est l'Amirauté.

Intitulé:
Travaux historique de l'état major de la Marine. date parution (1920)
Travaux effectuer par le Lieutenant de Vaisseau Guichard
détaché au Service historique de la Marine.

2e Escadre Légère:

Citation :
ARCHIVES de la 2ème ESCADRE LEGERE.

NOTE

sur le classement des documents
appartenant à l'Etat-Major de la 2ème Escadre Légère.

La diversité des éléments qui constituèrent la 2ème Escadre Légère et les variations qu'elle subit dans sa composition, nous obligent pour expliquer le classement de ses archives à rappeler quelques dates.

Le tableau ci-dessous indique comment fut constitué aux différentes époques de son existence, le commandement de la 2ème Escadre Légère.
2 août 1914 - C.A. ROUYER, Cdt. en Chef.
C.A. LECANNELIER, Commandant la 2ème Division des Croiseurs.
C.V. LAVENIR, Chef de Division des Flottilles.

27 Oct. 1914 - VA. FAVEREAU Cdt. en chef
C.A. LECANNELIER.  
C.V. LAVENIR

Janv. 1915 - V.A. FAVEREAU Cdt. en chef.
C.A. LECANNELIER
C.V. LA VENIR, Chef de Division
C.V. DU VIGNÁUX Commandant la Flottille des chalutiers.

25 Nov. 1915 - V.A. PAVEREAU Préfet Maritime Cherbourg, Commandant en Chef.  à sous ses ordre le C.A. de Marliave (les croiseurs deviennent indépendants.) 3è Divisions légères C.A. Aubry.
C.V. du Vigneau Chef de Division Manche Orientale.
C.V. EXELMANS, Chef de Division de la Mer du Nord.

En avril 1916, le V.A. TRACOU qui a succédé le 26 mars à l'Al. FAVEREAUX, n'est plus que le p.M, de Cherbourg.

le C.A, DE Marliave est placé sous les ordres du V.A. RONAROH qui commande la Division Manche Oriental, et la Div. Mer du Nord, constituant à elles deux la Z.A.N.

............

M 0 N OGRAPHIE
de la 2è ESCADRE LEGERE
du 2 Août 1914 - 30 Avril .1916

Une monographie n'est, en général, qu'une exposition chronologique des faits.

La diversité des éléments qui constituèrent la 2ème Escadre Légère, les perpétuelles variations de sa composition, nous ont cependant contraint d'abandonner dans cette monographie l'ordre chronologique qui aurait pu en une même journée, attirer l'attention du lecteur, a la fois sur l'arraisonnement d'un bâtiment suspect à l'entrée de la Manche, sur la poursuite d'un sous-marin au
large de Dieppe, et sur la découverte d'un champ de mines devant Dunkerque; c'était attirer et disperser en même temps l'attention.

L'histoire de la 2ème Escadre Légère, c'est l'histoire de l'adaptation d'une escadre constituée en vue de la guerre telle qu'on la prévoyait, aux nécessités de la guerre telle qu'elle nous fut faite.

A partir du moment où la liaison fut établie avec les Anglais, ce sont les évènements des quatre premiers mois de la guerre qui dictèrent ces nécessités.

Les trois principaux furent:
-l'établissement du blocus de l'Allemagne.
-l'apparition des sous-marins en Manche,
-l'occupation par l'ennemi des Ports de la côte belge.

Ces évènements correspondirent pour la 2ème Escadre Légère
a trois ordres d'activité distincts.

Pour maintenir le blocus et protéger les transports contre toute surprise, l'escadre fournit ses croiseurs à la ligne de surveillance qui garde l'entrée de la Manche.

Pour lutter contre les sous-marins et les mines, et assurer ainsi le passage des troupes anglaises en France, elle organisa des patrouilles de torpilleurs, de sous-marins et plus tard de chalutiers.

Pour opposer au front allemand de Zeebrugges et d'Ostende un barrage solide, elle organisa d'accord avec les Anglais notre front maritime des Flandres.

Ces réactions contre les initiatives ennemies eurent un caractère définitif. De la fin de 1914 au début de 1916 elles marquent nettement les 3 ordres d'activité aux quels l'Amiral qui la commandait consacra tous ses soins.

Ces réactions dictent le plan de cette monographie dans la-quelle on étudiera successivement du 2 août 1914 au 27 avril 1916,
date de la prise de commandement de l'Amiral RONARCH:

a) La Mobilisation de la 2ème Escadre Légère.

b) L'Organisation du Blocus.

c) L'Organisation en Manche de la lutte contre les sous-
marins.

d) L'Organisation à Dunkerque du front maritime des
Flandres.

CHAPITRE I.

MOBILISATION,

Le 26 juillet 1914, le C.A. ROUYER, Cdt en Chef la 2ème Escadre Légère, reçoit à Quiberon où la "MARSEILLAISE" effectuait ses tirs, l'ordre de rallier Cherbourg et d'y rassembler tous les bâtiments de son escadre sauf la 2ème Escadrille de sous-màrins. TGR 2.006 (de Marine Paris)

Le même jour, il reçoit l'ordre de rappeler tous les permissionnaires et d'exécuter les mesures de prévoyance. TGR 2.008

Le 27, la "MARSEILLAISE" arrive à Brest où l'Al ROUYER a une conférence avec le C.A. LECANNELIER Cdt la 2me Division de la 2eme escadre Légère, qui doit se placer sous ses ordres en cas de mobilisation. (ordre au cas d'une mobilisation)

La "MARSEILLAISE" est le 28 à Cherbourg, et le 1er Août l'ordre de mobilisation générale est lancé. Cet ordre met à la disposition de l'Al ROUYER, outre la 2ème Div. de croiseurs qui arrive à Cherbourg le 2 Aout à 13 heures, la flottille des torpilleurs de Dunkerque commandée par le C.F. SaiLLARD. TGR 2.567

Le "LAVOISIER" rallie le pavillon de l'Al ROUYER. TGR 2.167

Le Préfet Maritime de Brest annonce que le "DESAIX" et le "KLEBER" seront prêts le 3 Août, le "GUICHIN" le 6, le "CHATEAURENAULT" le 28. TGR 1.529 de P.M. Brest.

Le "SURCOUF" qui se trouve à Rochefort reçoit l'ordre de rallier Cherbourg aussitôt la mobilisation terminée. TGR 2.602 de Marine

Le "FRIANT" ralliera Cherbourg dès son retour en France. Il est également prévu eue le "ZEDE" après essais, sera rattaché à la 2ème Escadre Légère. TGR 2.604 et 2.238

ci-dessous est donné la composition des forces rassemblées à Cherbourg le 2 août 1914
à 23 h.

"La Marseillaise"
"Amiral Aube"
"Le Jeanne d'Arc"
"La Gloire" (Amiral Lecannelier)
"Le Gueydon"  (Lavoisier)
"Dupetit Thouars"

"Le Dunois" (Pavillion du chef de Division Cdt. Lavenir).

1ère Escadrille de Torpilleurs:
"l'Obusier" (Cdt. Pioger)
"Le Branlebas"
"l'Oriflamme" (ne rallie que le 3)
"Le Tromblon"
"l'Etendard"
"Le Carquois"

2ème Escadrilles de Torpilleurs:
"Le Glaive" (Cdt. Courtoux)
"Le Gabion"
"Le Fanion"
"Le Stylet"
"Le Fleuret"
"Le Glaymore"

3ème Escadrilles de Torpilleurs:
"La Catapulte" (Cdt. Garreau)
"La Bombarde"
"Rapière"
"l'Epieu"
"Le Bélier"
"l'Arquebuse"

Mouilleur de Mine:
"Baliste" et "Flamberger"

Groupe de Réserve:
"Sagaie" et "Harpon"

1ère Escadrille de Sous-Marin:
"Francisque" (Cdt. Brechignac)
"Prairial"
"Floréal"
"Watt"

"Foconneau" (Cdt. Vinsot)
"Berthelot"
"Giffard"
"Pluviose"

"Sabre" (Cdt. Trubert)
"Fructidor"
"Germinal"
"Ventôse"

3ème Escadrille de sous-marins.

"JAVELINE", (Cdt WOLFF).

("FOUCAULT" (Amiral BOURGOIS (indisponible).

"MONTGOLFIER" et "FRANKLIN"

En réserve: "EPEE" (Cdt DELTEIL)

"ARCHIMEDE"

"THERMIDOR"

-------------------------------------------------------------------

Mouilleurs de mines : "PLUTON" et "CERBERE"

Des 2.torpilleurs de 800 T. dont dispose Ordres don-
l'escadre, le "CAPITAINE MEHL" est à Brest indisponible. Et le "FRANCIS GAUNIER" appareilla à 10h. le 2 Août pour porter des ordres à Calais.

L'Amiral dispose en outre de la 2ème Escadrille de sous-marins places sous les ordres du C.F. MERCIER.

"Escopette"
"Mariotte"
"Brumaire"
"Frimaire"

"Durandal"
"Volta"
"Nivose"
"Euler"

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MessageSujet: Re: Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période!   Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période! Icon_minitimeVen 2 Aoû - 18:28

Cela continue:

Citation :
Le Cdt MERCIER a reçu L'ordre de réquisitionner à Boulogne le 31 Juillet 4 chalutiers qui seront équipés en dragueurs.
"MARIE STELLA", "BLANC NEZ", , "TURBOT" , "EUROPE II". A Dieppe, on réquisitionne le "ROUEN" et le "NEWHAVEN" le 4 Août. A Calais le "NORD" et le "Pas-de-Calais" le
3 Août. TGR. 901 de Marseille.

Au Havre, 4 navires de la C° Transatlantique que nous retrouverons armés en croiseurs auxiliaires: la "FLANDRE", la "TOURAINE", le "NIAGARA", la "SAVOIE". Enfin on prévoit la réquisition de 4 vapeurs
charbonniers 'cour les besoins de l'escadre. "St-ANDREE" ; "VILLE DE STRASBOURG" ;"St-JEAN" et le
"VILLLE DE DUNKERQUE".

La disposition de nos forces en Manche résulte des conférences tenues à L'E.M.G. (l'état major Général), pendant l'année 1912 entre le C.E.M.G (Chef de l'état major Général) L'Al FAVEREAU alors Cdt la 2me Escadre Légère , et le Capitaine de Vaisseau LEGOUZ de St-
SEINE Attaché Naval à Londres.

Les instructions de combat données par l'Amiral ROUYER aux Chefs d'Escadrille prévoient toutes deux cas, suivant que l'Angleterre est neutre ou alliée.

Dans le premier cas, le dispositif adopté a les caractères généraux et momentanés d'une présentation défensive au combat;.
dans le second,il a au contraire les caractères d'un dispositif de longue haleine, prévu jusque dans ses détails les plus minutieux. (Document Anglais F/01-F/20)

Le 2 Août à 23 h, la "Marseillaise" reçoit l'ordre "Appareillez demain matin 5 h. pour prendre positions initiales du plan d'opérations, mais attendez ordres précis pour commencer hostilités. TGR 2.691 (de Marine).

Le 3 Août à 1 h, l'Al. ROUYER est prévenu que la 2eme et 3eme Escadres allemandes ont passé le canal de Kiel allant dans l'Elbe. TGR 2.695

Le 3 Août à 1 h,40 il reçoit l'ordre:
"Appareillez immédiatement et défendez par les armes le passage de la flotte allemande partout à l'exclusion des eaux territoriales anglaises". TGR 2.700

Après avoir envoyé à "L'ESCOPETTE" et au Cdt. des Torpilleurs de Dunkerque l'ordre
d'exécuter le plan d'opérations et de barrer le Pas-de-Calais avec tous ses sous-marins,
l'Al signale à 4 h du matin à Marine: TGR 940 d'A.M.S. (?)

"2me Escadre Légère est appareillée pour le Pas-de-Calais". La "JEANNE-D' ARC"
éclaire l'escadre à 5 milles devant. TGR 946 AL "Marseillaise"

La 1re Escadrille de torpilleurs se place à 10 milles, à 4 quarts sur l'avant du travers Bd, la 2e symétrique de la 1re. TGR 948 AL "Marseillaise"

Le "DUNOIS" et la 3me Escadrille de torpilleurs escortent la 1re Escadrille de sous-marins qui a reçu l'ordre de croiser sur une ligne de relèvement N. 35 y passant par le point B7 à 17 milles au S. 5 W de
Selsea-Bill.

Le 3 Août à 13 h, "L'ESCOPETTE" signale que ses sous-marins sont à poste et qu'elle a capturé un grand voilier allemand.

L'Amiral lui répond qu'il est interdit de faire des prises commerciales jusqu'à nouvel ordre; "L'escopette" lui ayant signalé que ce voilier louvoyant près des points de stationnement des sous-marins peut renseigner l'ennemi, l'Al renouvelle son ordre: "Relachez voilier". TGR 273-274 d'Escopette et TGR 961 d'AL "Marseillaise"

A 14 h,10, aucun ennemi n'apparaissant, l'Al indique les dispositions pour la nuit: la flottille de Dunkerque croisera entre Gris-Nez et le Varne. La 1ère Escadrille entre le Varne et Dungeness,
la 2me Escadrille- entre Boulogne et le Sud du Colbart. Les escadrilles de sous-marins rentrent, la 1ère division à Calais, la 2e à Boulogne, et défense est à nouveau faite à tout bâtiment d'attaquer à moins de 6 milles de la côte anglaise. TGR 275 d'"Escopette" et TGR 960 et 962 AL "Marseillaise"

Le 3 Août à 21 h,45 l'Al reçoit le télégramme: "Vous pouvez communiquer par B.G. avec Cdt Forces anglaises".

Ce télégramme met fin à l'isolement de la 2ème Escadre légère et implique l'adoption du 2eme cas des instructions de combat (cas de l'alliance anglaise).

C'est pourquoi l'AL ROUYER demande à Marine s'il doit rester dans le Pas-de-Calais, et s'il peut faire acte d'hostilité dans les eaux territoires anglaises.

Ce lien est déjà la page suivante, sinon cliquer sur revenir à la page précédente, ou dès le commencement.

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MessageSujet: Re: Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période!   Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période! Icon_minitimeVen 2 Aoû - 22:41

Comme vous allez le comprendre, beaucoup de ses livres, ou manuscrit si vous me le permettez de le dénommé ainsi, proviennent de l'école de Guerre Navale, et je pense que les officiers qui souhaitèrent monté en grade, ils avaient besoin de passé par cette école.

donc telle:
Ecole de Guerre Navale

1923 - 1924

GUERRE 19I4 - 1918

PATROUILLES de GASCOGNE et de LEIXOES.

(du 16 mars 1917 a la fin de la guerre).

Travail de Monsieur
le Lieutenant de Vaisseau

A R D E N

Donc ici moi je trouve rasant oui, de toujours trouvé les réponses soit pour le Sud de la France, ou alors directement du coté des Bretons.
Et là enfin la Pallice, et les côtes du Sud-Ouest, pardis, je commence à retrouver l'accent du côté des Landes, ou j'ai de la Familles et que j'avais visité dans ma jeunesse.

Alors voyons ce que lui il as écrit pour l'année 1917 à la fin..

Citation :
PATROUILLES de GASCOGNE •

CHAPITRE - 1

ORGANISATION LE LA DIVISION DES PATROUILLES LE GASCOGNE

L'Histoire de la Guerre sous-marine nous montre une

Allemagne hésitante, partagée entre le désir de gêner, d arréter, si possible,avec ses sous-marins,la navigation commerciale des Alliés, et la crainte de voir se dresser contre elle tous
les neutres dont elle ne sauvegarde pas les intérêts.

Et c'est pourquoi,longtemps ballotée entre ces deux dilemmes, la guerre sous-marine fut tantôt déclanchêe et tantôt arrétée.

Ces hésitations de l'Allemagne, hésitations qui durérent jusqu'en février 1917, furent pour beaucoup dans l’insuccès de la lutte,car elles nous permirent d'étudier ce nouvel aspect de la guerre,de nous familiariser avec lui,et de mettre à profit le répit dont nous.disposions pour accroitre nos moyens de dépense,et ne pas trop étre pris au dépourvu par le déclenchement en février 1917 de la guerre sous-marine sans merci .

L'accroissement constant de nos moyens en bâtiments de patrouilles,accroissement obtenu en parti par la réquisition de chalutiers et leur transformation en batiments militaires et en partie par des constructions neuves hâtivement poussées; ne permet plus à l'ancien organisme de commandement, d'assurer sa tache d'une manière efficace.

Le 16 mars 1917 une dépéche ministérielle (1) scinde en plusieurs groupes la "division des flottilles de l'ocean" et crée en son lieu et place les trois divisions de patrouilles de Normandie,de Bretagne,et de Gascogne,chacune placée sous l'autorité d'un Capitaine de Vaisseau relevant directement du
Ministre.

(1) - D.M. du 16 Mars 1917 - Archives .E 26e

La division des patrouilles de Gascogne . étend son action de la pointe Saint-Gildas à la Frontière d'Espagne avec pour centre La Pallice » -Elle comprend 3 escadrilles commandées chacune par un Capitaine de Fregate et basées respectivement à La Pallice, au Verdon et à Saint Jean de Luz.

Chaque escadrille reçoit un secteur déterminé et est dans son secteur , chargée de la patrouille , de l'escorte des convois , des dragages et de la protection de la pêche , les limites des secteurs n'étant , bien entendu , que théoriques et ne devant pas constituer une barrière entre les escadrilles «

Pour assurer son service , une Escadrille comprend approximativement 13 bâtiments de patrouille , deux canonnières , quelques petits chalutiers en nombre variable suivant l'importance de la pèche à protéger , et également quelques vedettes.

le secteur (1) de l'a 5° escadrille s'étend de Saint Gildas au Pertuis de Maumusson avec les centres de pèche importants de La Rochelle et de l'Ile d'Yeu . Le secteur de la 6° Escadrille s'étend du Pertuis de Maumusson à la pointe d'Arcachon avec le centre de pèche d'Arcachon ; Le secteur de la 7° escadrille s'étend de la pointe d'Arcachon à la frontière Espagnole avec le centre de pèche de Saint Jean de Luz «

Le rôle primordial du chef de division est de coordonner les opérations de protection de la navigation commerciale ;et de la pèche ainsi que les opérations de chasse anti -sous-marine » Il se tient en liaison (2) avec les différents
centres d'aéronautique de sa zone et lui indique les convois à protéger , ainsi que le plan des patrouilles journalières «

Il doit en outre avoir des relations très étroites avec l'organisation des fronts de mer pour tout ce qui a trait aux questions de- ports , barrages , balisages.

Pour pouvoir assurer ce service dans les conditions satisfaisantes Inexpérience déjà acquise au cours de la guerre , a montré la nécessité d'une installation stable , à proximité d'organes de renseignements et de transmission d'ordres , et cette installation pour ne pas immobiliser des bâtiments ,est effectuée dans des locaux à terre. Après quelques recherches la division s' installe dans l'immeuble de l'ancien evéché de La Rochelle . mis gracieusement (3) par la ville à la
disposition de la Marine.

Les mêmes raisons qui militent en faveur de l'installation à terre du chef de division . se retrouvent pour imposer un poste stable aux chef d' escadrille Aussi - dès avril 1917 les chefs d'escadrilles sont installés l'un dans le centre a

(1) D.M. 16 Mars 1917.
(2) D.M.du 16 Mars 1917.
(3) La marine prenant à sa charge les frais de transport des infirmiers qui y étaient logés , frais se montant à 2.300 ~frt.
Archives Gp 41 .

voilà à nouveau pour vous un autre lien à liresi vous souhaité pappotté sur l'histoire de la grande guerre navale.
Lien pour lecture gratuite à la suite.

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MessageSujet: Re: Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période!   Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période! Icon_minitimeSam 3 Aoû - 12:25

Bonjour
Il faudrait une année pour développer tous ces sujets!
Je n'en ai guère le temps...
Mais je reprends celui sur le croiseur Mulhouse.
Il s'agir d'un croiseur léger cédé à la France après la 1e GM, au titre des dommages de guerre.
Il était baptisé Stralsund dans la Kriegsmarine.
Sept canons de 15 cm constituaient son armement principal.
Le Mulhouse a eu une carrière honorable entre les deux guerres mondiales, participant en particulier à la guerre du Rif.
Il a été mis en réserve en 1933, puis désarmé, et son armement stocké. 
En 1939, les sept canons de 15 cm sont installés sur le croiseur auxiliaire Charles Plumier (X-11).
Ce navire moderne, un bananier, a été mis en service en 1938, sous les couleurs de la Compagnie Général Transatlantique.
Son armement comprend également deux canons de 75 CA, deux 37 CA, et quatre mitrailleuses.
En juillet 1940, il se trouve à Dakar, où il est désarmé. 
Après l'affaire de Dakar (opération Menace), cinq des sept canons sont utilisés pour moderniser la batterie de côte du Castel de Gorée.
Les canons, encore en place à la fin des années 50, sont déposés au début des années 60. J'en ignore le sort.
Mais leurs emplacements sont toujours visibles sur le Castel de Gorée.
Le Charles Plumier, capturé par les Anglais devant Gibraltar, le 22 novembre 1940, fera une belle carrière sous les couleurs britanniques. Rebaptisé HMS Largs, il participera aux débarquements en AFN, en Italie, et en Normandie, avant d'être rendu à la France, en décembre 1945.
JJ

Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période! Charle10
Le Charles Plumier, et ses canons de 15 cm

Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période! Batte101
Un des canons de 15 cm de la batterie du Castel de Gorée, dans les années 1950

Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période! Batte102
Un des emplacements de canon de 15 cm de la batterie du Castel de Gorée, en janvier 2000

Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période! Hms_la10
Le HMS Largs à la fin de la guerre, devant le Pasteur. L'armement du navire, 2 canons de 152 mm,
 et un de 76 mm, est anglais

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MessageSujet: Re: Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période!   Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période! Icon_minitimeSam 3 Aoû - 12:45

Un proche était Sous-Marinier,
Très jeune il s'était engagé (né en 1950)
Toute sa carrière il l'a fait sous les mers, jusqu'à sa retraite de ....

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Et que dire de nos ponpon Rouge de cette période!
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