Résultats des législatives 2024

Résultats des législatives 2024 : les premiers députés font leur entrée à l'Assemblée nationale


Une rentrée en ordre dispersé. Une partie des 577 députés de la nouvelle législature sont attendus à l'Assemblée nationale, lundi 8 juillet, au lendemain du second tour des élections législatives. Les portes du Palais-Bourbon ont ouvert à 14 heures. Tous les élus de dimanche ne seront pas au rendez-vous : les députés de La France insoumise élus au second tour, par exemple, ont prévu de venir ensemble mardi matin.

Emmanuel Macron demande à Gabriel Attal de rester "pour le moment". Le président de la République demande au Premier ministre de ne pas quitter immédiatement Matignon afin "d'assurer la stabilité du pays", a annoncé l'Elysée. Le chef du gouvernement avait affirmé qu'il remettrait sa démission lundi, au lendemain du second tour d'élections législatives qui a vu le camp présidentiel perdre une centaine de députés. Emmanuel Macron l'a reçu à 11h15 et "l'a remercié pour les campagnes des élections européennes et législatives qu’il a menées", a précisé l'Elysée lundi.

Le RN évoque "une victoire différée" et revendique le statut de premier parti à l'Assemblée. Le député Rassemblement national du Nord Sébastien Chenu salue sur France Inter une "vague qui monte, qui ne s'arrête pas de monter, mais qui aujourd'hui n'a pas franchi l'obstacle". Le porte-parole du RN Laurent Jacobelli anticipe sur franceinfo que le "mélange hétéroclite" du Nouveau Front populaire "va exploser demain matin". Le parti d'extrême droite constitue le troisième bloc de députés, derrière le NFP et le camp présidentiel.

La gauche compte présenter une candidature au poste de Premier ministre "dans la semaine". Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a assuré sur Finfo que le choix se ferait "cette semaine", "soit par consensus, soit [par] un vote". Plusieurs personnalités de gauche, comme Yannick Jadot ou Sandrine Rousseau, ont partagé cette ambition dans la matinée.

La gauche en tête devant le camp présidentiel et l'extrême droite. Les électeurs ont fait du Nouveau Front populaire le premier bloc à l'assenblée nationale  (180), devant le camp présidentiel  (158 sièges) ainsi que le RN est ses alliés (143 sièges). A droite, Lr et ses alliés 67 sièges.

En l'absence de majorité absolue, Emmanuel Macron ne pourra appeler à Matignon qu'une personnalité qui recevra l'assentiment de plusieurs forces politiques.


Le Nouveau Front populaire réclame Matignon. Emmanuel Macron "a le devoir d'appeler le Nouveau Front populaire à gouverner", a martelé Jean-Luc Mélenchon après l'annonce des premières estimations de résultats. 
Comment sera choisi le candidat de la gauche à Matignon :  "Il y a des chances que le Premier ministre soit issu des rangs de LFI", a réagi sur franceinfo l'eurodéputée LFI Manon Aubry, qui ajoute que avoir "à cœur de maintenir l'unité du Nouveau Front populaire, que la nomination soit consensuelle". "Les décisions se prendront entre nous de manière calme, apaisée et déterminée. Jusqu'à présent, ça s'est toujours fait au consensus", a déclaré la cheffe de file des Écologistes, Marine Tondelier,

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C'est simple, le nord et le nord-est qui étaient des bastions de la gauche ont basculé RN,  c'est comme une ligne Maginot mais l’invasion vient du sud. Il existe encore un prolétariat même s'il n’y a plus de sidérurgie. Une fonderie ça pue, les ramassés mégots de LFI qui prétendent défendre le prolétariat n’y ont jamais mis les pieds. Non, leur fonds de commerce ce sont les fonctionnaires et les étrangers. Le prolétariat lui, il vote RN.