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 Et notre Corse dans tout celà, rârement comté 1943.

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MessageSujet: Et notre Corse dans tout celà, rârement comté 1943.   Et notre Corse dans tout celà, rârement comté 1943. Icon_minitimeMer Mai 29 2024, 12:26

En premier j'ai trouvé ce jolie badge:
Et notre Corse dans tout celà, rârement comté 1943. Photo310

Et moi, je me suis de suite intéresser à son histoire.

L’aspirant Jean-Pierre Michelin fut le premier officier à tomber pour la libération du sol national

Publié le 23/09/2014 récit publier dans le journal "La Montagne"

L’aspirant Jean-Pierre Michelin fut le premier officier à tomber pour la libération du sol national


Avant que Marcel Michelin ne meurt à Buchenwald, son fils Jean-Pierre fut le premier officier à tomber pour la libération de la France le 22 septembre 43 en Corse. Dans le village de Conca, une plaque commémore la mort du fils de famille. Elle fut utile et glorieuse.

Après tout, comme Camille et Edmond Leclanché ont laissé leurs prénoms accouplés à un complexe sportif des quartiers nord de Clermont, le stade Marcel-Michelin aurait pu joindre dans un même hommage Marcel, le père, à Jean-Pierre, le fils, pour s'appeler « parc des sports Marcel-et-Jean-Pierre Michelin ».

Car si le résistant Marcel Michelin mourut à Buchenwald en 1945, Jean-Pierre, l'aîné de ses fils, eu un destin tout aussi digne de la postérité : il fut le premier officier français mort pour la libération de la France, le 22 septembre 1943 à Conca en Corse.

Diversité des destins au sein d'une fratrie nourrie à la mamelle du patriotisme… Alors que Philippe et Hubert, les deux autres fils de Marcel Michelin, s'étaient enrôlés dans la Royal Air Force anglaise, Jean-Pierre avait préféré pour sa part le Premier Bataillon parachutiste de Choc, unité d'élite de la nouvelle armée française.

Jean-Pierre Michelin, 25 ans, avait clandestinement rallié à Alger la France libre du général de Gaulle. Le 13 septembre 1943, lui et une centaine d'hommes du bataillon de choc s'étaient entassés sur le sous-marin Casabianca. (je revois le vieux film encore et encore, je ne m'y lasse pas) Destination la Corse pour soutenir en première vague le Front National de la Résistance qui venait de lancer l'insurrection générale à la faveur de la capitulation de l'Italie occupante. À Conca, village du sud de l'île, proche de Porto-Vecchio, les accrochages s'étaient multipliés depuis le 11 septembre entre maquisards et Allemands.

Le 20 septembre, une section du bataillon commandée par l'aspirant Jean-Pierre Michelin, assisté du lieutenant Jacobsen, avait été dirigée sur le village pour prêter main-forte aux résistants locaux.
« Ils nous ont tous sauvés » (général Gambiez)

Le 22 septembre, au matin, alors que sa section a installé un poste de guet à proximité de Conca, l'aspirant Michelin avait décidé de partir en reconnaissance. Il était accompagné de l'adjudant Jean-Baptiste Leccia, secrétaire de mairie de Conca, qui évoluait en terrain familier.

Patron du bataillon de choc, le général Fernand Gambiez a raconté dans ses mémoires la fin utile et glorieuse de l'aspirant Michelin. « Ils progressent sans méfiance, le poste de guet étant toujours en place. Ils sont tirés à bout portant à la sortie du cimetière. Michelin et Leccia sont morts mais ils nous ont tous sauvés ».

En tuant les deux soldats français, les Allemands avaient en effet dévoilé leur nombre et leur position, ce qui a entraîné une riposte précise de la section du bataillon. Cinq Allemands ont été éliminés, une vingtaine blessés. Du côté français, les combats ont fait un troisième mort, le soldat Paul Cavalloni.

Ce n'est que le lendemain, 23 septembre, que le corps de Jean-Pierre Michelin a été retrouvé. La veille au soir, une patrouille a identifié le corps de l'adjudant Leccia, gisant sur le bord de la route. Il a été achevé d'une balle dans la bouche.

Une plaque de marbre blanc rappelant leur sacrifice a été apposée sur la mairie de Conca et une stèle a été érigée à l'entrée du village. Le nom de Jean-Pierre Michelin est également gravé sur le monument aux morts de Durtol, berceau de la famille Michelin.

Jean-Paul Gondeau

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MessageSujet: Re: Et notre Corse dans tout celà, rârement comté 1943.   Et notre Corse dans tout celà, rârement comté 1943. Icon_minitimeMer Mai 29 2024, 20:47

L'année 1943 à Conca

Et notre Corse dans tout celà, rârement comté 1943. Plaquecommemo

Au cours des opérations de libération de la Corse, qui durèrent du 9 Septembre au 4 Septembre 1943, la guerre a durement touché notre commune.

Confrontés à un débarquement imminent des alliés en Italie, qui déjà débarqué en Sicile, la 90e Panzer Division se prépare à passer de Sardaigne en Corse.

Elle doit rallier Bastia puis rejoindre l’Italie du Nord.

En Italie le Duce avait été destitué fin juillet 1943.

Lorsque cette destitution est officielle, le 8 Septembre, les résistants se préparent.

Dès le 9 Septembre l’insurrection générale est déclenchée par le Front National, réseau de résistance à prédominance communiste.

Dans notre commune, comme dans toute l’île, les patriotes ont pris les armes.

Le 11 au soir une embuscade est montée sur la route nationale à hauteur de Fautea.

Confrontés à des blindés, les insurgés devront se replier sur Conca.

Le 19 Septembre les allemands viendront perquisitionner à deux reprises à Conca.

Vraisemblablement, le village est soupçonné d’être un repère de résistants.

Alors que l’avant garde du 1er Bataillon de choc avait débarqué dans Ajaccio libéré le 13 Septembre, une fraction de ce bataillon arrive à Conca le 20.

Ainsi, une quinzaine d’hommes dirigés par l’aspirant Jean-Pierre Michelin, auxquels s’était joint le lieutenant Jacobsen de l’état major du Bataillon, sont accueillis par la population.

Une embuscade est aussitôt envisagé alors que les allemands font sauter le pont de la route Conca-Sainte Lucie.

L’embuscade a lieu le soir même.

21 patriotes et 12 chocs prennent position entre la rivière de Conca ( ) et le col de Fautéa.

A 6 heures une colonne de 12 camions allemands est accueillie par les grenades et les FM des patriotes.

Les allemands fuient.

5 camions seront détruits et 20 allemands tués.

Les patriotes rejoignent Conca.

Dans l’après midi de ce 21 Septembre une patrouille allemande de 5 ou 6 hommes est forcée de se replier sous les tirs des patriotes dont Charles Lanfranchi et l’un des frères Nicoli.

Face au risque de représailles un plan défense est mis en place :

Les chocs, installés un peu avant l’église et utilisant le clocher comme observatoire, interdiront l’accès au village par la route alors que le groupe de Jeannot Mosconi assure la sécurité en direction de a bocca di Sadica surplombant le village.

En outre un poste de guet est mis en place au niveau de l’embranchement menant à la Punta Calcina.

Cependant dans la nuit du 21 au 22 Septembre un détachement allemand réussit à s’infiltrer sans être détecté.

80 hommes dotés de mitrailleuses et de mortier prennent position sur les buttes rocheuses à l’entrée sud du village.

Partit en reconnaissance l’aspirant Michelin et son guide Jean Baptiste Leccia croyant être protéger par le poste de guet seront tirés à bout portant.

Il ne seront pas mort pour rien.

Non seulement les chocs sont maintenant prévenus du danger mais en plus les allemands sont surpris de se trouver en présence d’un officier de l’armée régulière et ne savent donc pas quel est la force de frappe des hommes retranchés à Conca.

Le lieutenant Jacobsen et Roger Ballès ouvrent le feu sur les allemands depuis le clocher.

Ceux ci répondent par un tir nourri de mortier heureusement imprécis tout comme les tirs de canons depuis Taglio Rosso.

Pendant ce temps Paul Olivesi et son groupe contournent les allemands.

Paul Cavalloni ouvre le feu avec un FM aidé par Sauveur Camadini, Paul Mathieu Leccia, Raymond Mamelli et Jean Baptiste Susini.

Les tirs allemands sont de plus en plus importants et Paul Cavalloni est mortellement atteint.

Les patriotes et les chocs se replient.

Puis les allemands tentent une seconde approche et sont une nouvelle fois arrêtés.

Alors que la situation semble s’éterniser les allemands se replient et battent en retraite en emportant leurs morts et leurs blessés.

Lors des bombardements la population a fui le village se retranchant dans le maquis à Radicali et même à Cappeddu.

Cependant, quatre Concais furent blessés :

Marie Françoise Leccia, Jéromine Leccia (l’épouse de Jean Baptiste), François Mannarini et Yvonne Susini.

Dans l’après midi une section du bataillon de choc commandée par l’adjudant Lemaire arriva en renfort à Conca.

Selon la gendarmerie de Sainte Lucie, ce jour là les allemands déplorèrent 5 morts et une vingtaine de blessés dans leurs rangs.

En ce 22 Septembre 1943 trois hommes, l’aspirant Michelin, Jean Baptiste Leccia, Paul Cavalloni, perdirent la vie pour protéger les Concaises et les Concais des représailles allemandes qui auraient sans nul doute été sanglantes.

Saluons leur courage ainsi que celui de leurs camarades patriotes et des hommes du Bataillon de choc.

En Corse les combats continuèrent jusqu’au 4 Octobre date de la libération de Bastia correspondant avec celle de toute l’île.

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« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
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MessageSujet: Re: Et notre Corse dans tout celà, rârement comté 1943.   Et notre Corse dans tout celà, rârement comté 1943. Icon_minitimeMer Mai 29 2024, 21:10

La Corse est le premier département français à avoir été libéré et par des soldats français avec l’aide de l’armée italienne et du maquis.
Pourquoi cela est resté inconnu,  c'est à cause de De Gaulle. 
Le débarquement est une initiative du général Giraud,  le rival. Les unités provenaient de l’Armée d’Afrique considérée comme vychiste et la participation de l’armée italienne qui avait capitulé le 9 septembre 1943 était mal vue.

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MessageSujet: Re: Et notre Corse dans tout celà, rârement comté 1943.   Et notre Corse dans tout celà, rârement comté 1943. Icon_minitimeJeu Mai 30 2024, 09:04

Giraud vichyste?
Moi je dirais plutôt lorsque il c'est évadé, ce fut le moment ou il as reniée les vichystes, parce que même Pétain lui avait demandé et lui as transmis l'ordre de se rendre au autorité allemandes, pour apaisé les tensions. Mais c'est aussi vraie que Giraud voyait d'un mauvais oeil, que lui qui était un 4 étoiles, lui il devrait recevoir les ordres d'un 1 étoiles. Tandis que De Gaule, comme tout le monde le sait, lui était le grand patron, puisque c'était l'unique qui en juin 1940 avait lancé son appel, pour être rejoint. Aucun général de l'armée de l'air l'avait rejoint, c'est pour cette raison que l'Amiral Muselier est devenu patron des unités française de l'armée de l'air, volant sous les armes du Général De Gaule.

Et pour Gambiez.
Capitaine commandant de compagnie du 310 ème ri en mai-juin 1940. Puis il est chargé de créer une unité de choc. Intégré à l'armée d'armistice du Régime de Vichy, il quitta la France pour rejoindre les Forces françaises libres mais fut arrêté en Espagne où il fut maintenu 8 mois en détention avant de pouvoir rejoindre l'Afrique du Nord

Il est alors commandant du bataillon de choc en 1943 et participe notamment aux combats de libération de la Corse.

Fin octobre 1944, le bataillon de choc et les Commandos de France forment la "demi-brigade de choc" aux ordres du lieutenant-colonel Gambiez (dite "demi-brigade de choc Gambiez").

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MessageSujet: Re: Et notre Corse dans tout celà, rârement comté 1943.   Et notre Corse dans tout celà, rârement comté 1943. Icon_minitimeJeu Mai 30 2024, 20:49

Merci pour ces mises au point mon St.Ex.

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