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 Athos 79 presente les ephemerides du JSF du 17 mai

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MessageSujet: Athos 79 presente les ephemerides du JSF du 17 mai   Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai Icon_minitimeVen Mai 17 2024, 07:44

Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai Prox1821


Éphéméride du 17 mai

vendredi 17 mai 2024  

Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai 3200841181La Patrouille de France , qui reçoit son nom le 17 mai 1953


1642 : Fondation de Montréal

Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai 1502269545-1-300x213Une cinquantaine de Français débarquent en Nouvelle-France (Québec) pour créer une communauté catholique. Emmenés par Paul Chomedey de Maisonneuve, ils fondent le village de Ville-Marie de Montréal, sur une île située à 1 500 kilomètres à l’intérieur des terres, au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Prairies.
En 1535, l’explorateur Jacques Cartier l’avait baptisé « Mons realis » (« Mont royal» en latin). Elle est aujourd’hui la deuxième ville francophone du monde, après Paris.  
vieux.montreal.qc 
 
Dans notre album L’aventure France racontée par les cartes, voir la photo « Rêves d’Empire : aux Amériques (I/III) » et les deux suivantes

1838 : Mort de Talleyrand 

Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai 20.04.2023-TALLEYRANDPersonnalité complexe, ambigüe, c’est peut-être l’expression de pragmatique cynique qui le définirait le mieux  :
–  acquis à la révolution, mais lucidement convaincu, en 1814 et 1815, qu’au point où les choses en étaient arrivées, seul un Bourbon pouvait succéder à Napoléon (pour reprendre la formule de ce dernier) ;
– évêque, mais sans la foi ;
– proposant la nationalisation des biens du clergé, mais qui devait finalement mourir réconcilié avec l’Église ;
–  diplomate au service de Napoléon puis des Bourbons.
On connaît la formule célèbre selon laquelle, s’il avait servi beaucoup de monde, il s’était efforcé de servir surtout la France.
Et si sa vie et ses actes s’expliquaient aussi, au moins en partie, par l’extraordinaire bouleversement qu’a connu la France à cette époque ?
Sur Talleyrand en général :  talleyrand.org
Pour davantage d’informations sur le rôle de Talleyrand et les évènements après la chute de l’Empire, voir les éphémérides des 8 juillet et 4 juin. 
Michel Mourre a bien raconté son action en 1814, puis en 1815, au congrès de Vienne. Il s’agissait alors, pour une France exsangue, vaincue et occupée, d’échapper aux désirs de vengeance et de démembrement de plusieurs États européens :
« …Lorsque les Alliés entrèrent à Paris (30 mars 1814), c’est Talleyrand qui sut convaincre l’empereur Alexandre que la seule solution politique était le retour des Bourbons. Devenu chef du gouvernement provisoire, il fit proclamer par le Sénat la déchéance de Napoléon et appela Louis XVIII au pouvoir.
De nouveau ministre des Affaires Etrangères, il prit une part capitale au Congrès de Vienne : il réussit à diviser habilement les Alliés et forma une entente secrète avec Castlereagh et Metternich pour freiner l’avidité de la Prusse et de la Russie.
L’équipée des Cent Jours anéantit en partie le résultat de ses efforts, mais il avait du moins réussi à empêcher le démembrement de la France et rendu à celle-ci sa place dans le concert diplomatique international. » 
 

1871  : « Paris sera à nous ou n’existera plus » : Louise Michel donne une parfaite interprétation de l’esprit révolutionnaire

Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai 1910617634Les révolutionnaires aiment « l’Homme », avec un H majuscule, mais cet Homme n’existe pas, il n’est qu’un désir, une utopie, un rêve désincarné, un être nouveau à construire, « sans roi et sans Dieu », comme le disait Jules Ferry, à l’époque de l’instauration de la IIIème République.
Mais cette conception abstraite de l’Homme fait que les révolutionnaires n’aiment pas les hommes réels, tels qu’ils vivent de par la monde, avec leur infinité de différences, de traditions, de religions, de spiritualités; ils n’aiment pas la vie, dans ses diversités, l’homme concret, son Histoire, ses Traditions, ses racines : ils n’aiment que leur abstraction, leur idéologie, loi commune devant régir également tout Homme, et devant laquelle chacun doit plier et se plier.
Aimée de Coigny (la « Mademoiselle Monk » de Maurras) écrit dans son Journal :
« M. de Robespierre aimait peut-être le peuple, l’humanité, etc… mais guère les hommes et pas du tout les femmes. »
Et, du reste, celui qui lit attentivement la très plate, très ennuyeuse et très grandiloquente Déclaration des Droits de l’Homme voit tout de suite qu’il ne s’agit ni des droits de la Femme, ni des droits de l’homme noir : les naïfs qui, dans les Antilles, ont cru aux promesses de la révolution en seront quittes, le 20 mai 1802, pour voir Napoléon, continuateur et « sabre » de la Révolution, rétablir l’esclavage, purement et simplement !
Dès les débuts de la révolution, Joseph de Maistre avait signalé cette grossière erreur :
« Or, il n’y a point d’homme dans le monde. J’ai vu, dans ma vie, des Français, des Italiens, des Russes, etc. ; je sais même, grâce à Montesquieu, qu’on peut être Persan : mais quant à l’homme, je déclare ne l’avoir rencontré de ma vie; s’il existe, c’est bien à mon insu. » (Considérations sur la France).
Le 26 décembre 1792, plaidant avec courage et brio lors du pseudo-procès de Louis XVI, l’un de ses trois avocats, Romain de Seze, aura ce mot :
« …Français, la révolution qui vous régénère a développé en vous de grandes vertus ; mais craignez, qu’elle n’ait affaibli dans vos âmes le sentiment de l’humanité, sans lequel il ne peut y en avoir que de fausses. « 
Joseph de Maistre avait pointé l’erreur idéologique; de Seze, à peu près au même moment, en dénonce la conséquence terroriste immédiate : le culte de l’Homme abstrait, c’est la fin de l’humanité : Saint Just (qui n’était ni saint ni juste) ne disait-il pas : « Je ne juge pas, je tue. Une nation ne se régénère que sur un monceau de cadavres. » Belle conception de la fraternité, et de la liberté !
Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai 17.05.2023-La-Liberte-ou-la-mortC’est que les révolutionnaires « savent ». Ils savent ce qui est bon pour le peuple (pour les peuples) et ils vont faire son bonheur, éventuellement sans lui, s’il le faut malgré lui, et si vraiment le maudit peuple résiste, contre lui : ce sera le génocide, car, on a le droit d’accepter la liberté (ou plutôt, « leur » liberté) mais c’est « la liberté ou la mort » !
La soi-disant devise de la République idéologique (« Liberté – Egalité -Fraternité ») est tronquée et falsifiée; c’est une mystification de plus de la part du Régime, du Système. La vraie devise originelle, celle des révolutionnaires du 14 juillet 1789, à qui se réfèrent explicitement les deux lignes du préambule nocif de la Constitution de la Vème République, est à la fois plus longue et plus terrible, plus insupportable : elle commence par une affirmation qui n’a pas vraiment de sens et qui ne sert à rien, si ce n’est à « faire long » : « Unité, indivisibilité de la République »; mais, surtout, comme le faisait remarquer Soljenitsyne, elle se clôt sur cette menace terroriste : « Ou la mort« . En somme, vous êtes libres d’accepter la liberté qu’on vous donne, sinon, c’est la mort ! Conception, on en conviendra, bien différente de la vraie liberté.
Déjà, l’absurdité de la devise saute aux yeux  avec ses deux premiers termes, qui s’excluent mutuellement; quant au troisième terme, puisque c’est « la mort » qui guette ceux qui refusent le bonheur qu’on leur a préparé, on conviendra aussi qu’on  est bien loin de la « fraternité » vraie : le Génocide vendéen est là pour montrer le vrai sens du mot « fraternité » pour les révolutionnaires !
Voilà pourquoi Louise Michel a tout à fait raison lorsqu’elle explique la vraie doctrine révolutionnaire : « Paris sera à nous ou n’existera plus« . Carrier n’avait rien dit d’autre : « Nous ferons de la France un cimetière, plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière ».
Et Staline ne fera que dire différemment la même chose lorsqu’il affirmera cette monstruosité : « Le problème, c’est les hommes; pas d’hommes, pas de problème.« .
Adapté à la Vendée, et à l’époque, cet adage monstrueux nous donne : le vrai problème c’est la Vendée, pas de Vendée, pas de problème ! Ce qui nous ramène aux propos de Barrère « Détruisez la Vendée » et à l’ignoble « justification » (!) du génocide.
Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai Gravure_Paris_et_ses_ruines._Lincendie_des_Tuileries-Coll_du_musee-Archives-nationales-FranceIls l’ont dit, ils l’ont fait : le feu aux monuments de Paris ! Crime contre la France, son Patrimoine, son Être profond; mais aussi, crime contre l’Humanité, dont sait qu’ils sont imprescriptibles.
En même temps, s’il fallait bien écraser les vrais Communards, représentants de la « re-Terreur » – comme le disait Léon Daudet – Thiers a commis un crime contre le petit peuple parisien, qui, lui, avait été trompé, et n’aurait jamais du être traité avec la même férocité que les authentiques Communards (éphéméride du 21 mai.
Un grand Français – aidé de beaucoup d’autres – s’est illustré lors de ces journées tragiques, en sauvant les collections du Musée du Louvre : Martian de Bernardy, et toute sa « troupe » (éphéméride du 13 décembre).
 

1903 : Frédéric Mistral crée la Fèsto vierginenco

Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai 17.05.2023-Festo-vierginencoRemarquant que de moins en moins de femmes et jeunes filles portaient le costume traditionnel, et pour redonner le goût et l’envie de le porter, Mistral eut cette idée simple mais audacieuse : organiser une grande Fête, au cours de laquelle serait remis un diplôme à toutes celles qui s’engageaient à le porter. 
La toute première de ces Fêtes eut lieu le 17 mai 1903, au Museon Arlaten, et le nombre des participantes était de 28 jeunes filles d’Arles.   
notreprovence/tradition_festo-vierginenco
Joyeuse, riche de sens et hautement symbolique, cette fête est inséparable de l’élection de la Reine d’Arles, élue tous les trois ans, le Premier mai (éphéméride du 30 mars), jour de la première élection, pour le Centenaire de Mistral.
Dans notre album Maîtres et témoins (I) : Frédéric Mistral. voir la photo « La Fèst o Vierginenco ».
Trois de nos éphémérides essayent de restituer au moins une partie de la puissance et de la beauté de la poésie mistralienne (8 septembre, naissance; 25 mars, décès; 29 février, Prix Nobel) : elles sont réunies en un seul et même document PDF, pour la commodité de la consultation : Frédéric Mistral
Et six autres de nos éphémérides rendent compte de son action, de ses initiatives ou d’autres prises de position importantes :
  • la création du Félibrige et la fête de son Cinquantenaire (éphéméride du 21 mai);
  • l’institution de la Fèsto Vierginenco (éphéméride du 17 mai) et celle de l’Election de la Reine d’Arles (éphéméride du 30 mars);
  • le contexte historico/politique de la création de la Coupo Santo (éphéméride du 30 juillet);
  • Frédéric Mistral récite L’Ode à la Race latine à Montpellier (éphéméride du 25 mai);
  • enfin, la publication de son brulot antijacobin, fédéraliste et décentralisateur, donc authentiquement « politique », traditionnaliste et réactionnaire : La Coumtesso (éphéméride du 22 août) 

 

1953 : En activité de fait depuis 1931, la Patrouille de France reçoit son nom

 
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patrouilledefrance
 

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MessageSujet: Athos 79 presente le JSF du 18 mai et ses ephemerides   Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai Icon_minitimeSam Mai 18 2024, 07:55

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Éphéméride du 18 mai

samedi 18 mai 2024

Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai 948947773Bruges, de nos jours


1236 : Blanche de Castille fonde l’Abbaye de Maubuisson 

Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai 3166267755
ot-cergypontoise.fr/Decouvrir/Sites-majeurs/L-abbaye-de-Maubuisson 
La Reine-mère s’y fera enterrer, son cœur étant déposé dans une autre Abbaye qu’elle avait fondée, Notre-Dame du Lys

1302 : Les Mâtines de Bruges

Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai 1372388099En 1297, le roi de France Philippe IV Le Bel décide d’envahir la Flandre pour contrer son rival et vassal Edouard 1er d’Angleterre, qui cherche à se soustraire à son autorité en ralliant à sa cause le Comte de Flandres, Guy de Dampierre. L’intervention militaire de Philippe IV lui permet de signer une paix séparée avec l’Angleterre tout en conservant quelques territoires supplémentaires en Flandre. Les français se retirent alors, en laissant sur place quelques garnisons.
En 1300, Philippe IV estimant que la soumission des Flamands n’est pas satisfaisante, les armées françaises envahissent à nouveau le pays et le roi nomme un représentant permanent dans la province, Jacques de Châtillon.
A Bruges, un petit tisserand du nom de Pierre de Coninck prend la tête de la contestation anti-française, qui s’appuie sur le petit peuple, les riches drapiers de la ville étant plutôt favorables à l’occupation française.
Le mouvement contestataire prend de plus en plus d’ampleur et finit par déboucher sur une vaste insurrection armée. A Bruges, le premier épisode se déroule le 18 mai 1302 au tout petit matin, à l’heure de la prière des « mâtines », quand le soleil n’est pas encore levé. Plus de 1.600 flamands descendent dans les rues et se mettent à ratisser les maisons dans lesquels dorment les soldats français. Ils les massacrent sauvagement dans leur lit, ne leur laissant aucune possibilité de se défendre. Pour être bien certains de ne tuer que des français, ils demandent fermement à leurs victimes de répéter « Schild en vriend ? – Bouclier ou ami ? » : incapables de prononcer correctement ces mots, près d’un millier de français sont massacrés. De nombreux bourgeois flamands favorables aux français sont eux aussi exécutés.
Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai 2753251414
Philippe le Bel envoie ses meilleures troupes pour mater la révolte de ces flamands qui osent braver son autorité : mais la chevalerie française va se faire littéralement décimer, deux mois après les « mâtines », à la bataille de Courtrai (ci dessus), le 11 juillet 1302, par des flamands pourtant bien inférieurs en nombre. On appelle également cette bataille la « bataille des éperons d’or », en raison des très nombreux éperons que les vainqueurs ramassèrent sur le champ de bataille.
En réalité, les « Mâtines de Bruges » ne sont qu’un épisode du lent processus de séparation de la Flandre d’avec la France.
Aux premiers temps de la formation territoriale de la France, la Flandre fit partie de la Lotharingie, par le traité de Verdun de 843, mais pour un temps très court :  moins de trente ans plus tard, le Traité de Mersen la fit passer dans la Francia occidentalis de Charles le Chauve. Pendant environ trois siècles, cette appartenance ne posa pas de problèmes particuliers, du moins de problèmes majeurs. Mais, peu à peu, les intérêts économiques de la Flandre la mirent en opposition, et de plus en plus affirmée, avec la politique des rois de France vis-à-vis de l’Angleterre. Alors que les deux pays se firent la guerre pendant des décennies – et même des siècles – l’activité drapière flamande devenait de plus en plus importante et générait une économie de plus en plus prospère. Mais cette activité, et cette richesse croissante, dépendaient pour beaucoup des importations massives de laine anglaise et, donc, du commerce avec les Anglais : d’où, une incompatibilité qui allait croissante entre les intérêts particuliers de la Flandre et les intérêts généraux du royaume de France. 
Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai 2505095543Tout ceci se passait, de plus, dans le contexte de la révolution Communale : on vit donc s’affronter, en Flandre, les partisans du roi de France (appelés « leliaerts« , c’est-à-dire « partisans du lys », l’emblème de la monarchie française) – qui se recrutaient généralement parmi les patriciens – et les « klauwaerts« , c’est-à-dire « hommes de griffe, car le Comte de Flandre Guy de Dampierre – qui gouvernait Bruges – avait pour devise « Flandre au lion », et, pour armoiries , un lion (qui est encore le signe de la Flandre actuellement). Les « klauwaerts« , eux, se recrutaient surtout parmi le petit peuple.
Ensuite vinrent l’affrontement entre la France et le duc de Bourgogne, puis, par mariages et héritages successifs, l’arrivée des Habsbourgs et de la Maison d’Autriche : il semblait écrit que le destin de la Flandre et celui de la France ne pouvaient être communs.

1514 : François Premier épouse Claude de France, la fille d’Anne de Bretagne

Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai 18.05.202-Claude-de-France-dans-le-Livre-dheures-de-Catherine-de-MedicisIl poursuit ainsi une politique matrimoniale menée depuis plus d’un quart de siècle, par Charles VIII d’abord puis par Louis XII, politique visant à rendre irréversible et définitif le processus de rapprochement – puis de « réunion » pure et simple – entre la Bretagne et la France (éphéméride du 7 janvier).
La Bretagne deviendra française en 1532 (éphéméride du 13 août).
À gauche : La reine Claude représentée avec ses quatre filles et Eléonore de Habsbourg.
Brantôme a écrit sur la reine Claude une histoire (corpusetampois.com/che-16-brantome-claudedefrance) qui commence par ces mots : 
« Il faut parler de madame Claude de France, qui fust très bonne et très charitable, et fort douce à tout le monde, et ne fist jamais desplaisir ny mal à aucun de sa court ny de son royaume. Elle fust aussy fort aymée du roy Louys, et de la royne Anne, ses pere & mere, et estoit leur bonne fille et la bien-aymée, comme ilz luy monstrarent bien; car amprès que le roy fust paisible duc de Milan, ilz la firent déclarer et proclamer en sa court de parlement de Paris, à huys ouverts, duchesse des deux plus belles duchez de la chrestienté, qui estoient Milan et Bretaigne, l’une venant du pere et l’autre de la mere. Quelle heritiere! s’il vous plaist. Ces deux duchez joinctes ensemble eussent bien faict un beau royaume… »
La petite histoire retient que la Reine appréciait particulièrement une certaine variété de prunes, à laquelle son nom reste attaché.
Dans notre album L’aventure France racontée par les cartes, voir la photo « Agrandissements de François premier » 
 

1559 : Grand incendie de Bourges 

La cathédrale Saint Etienne (ci dessous), très originale par son absence de transept, est très sérieusement endommagée 
Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai 1559-Grand-incendie-de-Bourges-1-2-18-05-2024 
.ville-bourges.fr/site/cathedrale 

1875 : Bénédiction de la Croix de Provence, sur la montagne Sainte Victoire

Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai 1536085415
Il s’agit, en réalité, de la quatrième Croix érigée en ce lieux, et elle n’est pas exactement érigée au sommet de la montagne : tout est dit, et bien dit, sur l’excellente page des Amis de la montagne Sainte Victoire :
amisdesaintevictoire.asso.fr/histoire-de-la-croix
 

1922 : Charles Laveran, Prix Nobel de Médecine 1907

Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai 1699457203
 
webext.pasteur.fr/archives/lav0
 

1959 : Jean XXIII institue Notre-Dame des Cyclistes

Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai 3161841688.2
Le 18 mai 1959, le Pape Jean XXIII exauce le vœu de l’abbé Massie, en faisant de la vieille chapelle de Géou – sur la commune de Labastide d’Armagnac, dans les Landes – le Sanctuaire National du Cyclisme et du Cyclotourisme sous la protection de la Vierge : Notre Dame des Cyclistes.
Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai 3505327743
notredamedescyclistes.net 
L’idée et l’exemple du Père Massie feront des émules puisque, en 1979, l’Abbé Prévoteau créera le pèlerinage de la Madone des Motards, un authentique pardon breton, unique et original.
Il rassemble chaque année 10 000 motards qui viennent à Porcaro pour vénérer la madone de Motards et se mettre sous sa protection.
La Madone des Motards c’est une procession aux flambeaux, une messe suivie d’une bénédiction de plus de 2 heures des motos et motards. C’est également un grand rassemblement où la soirée du 14 se prolonge par un concert. Et c’est enfin une balade d’environ 50 km sur les routes bretonnes.
Porcaro, petite cité du Morbihan est désormais reconnue comme la capitale française des Motards.
madonedesmotards.com
Autre(s) sport(s), autres bénédictions : depuis 2012, à Notre-Dame de Tronoen, se déroule le Pardon des surfers.

1961 : Fin du stockage de l’eau, entamé le 16 novembre 1959, dans le barrage de Serre-Ponçon

Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai Juste-pour-correctionLa côte 780 est atteinte.  
Le lac de Serre-Ponçon est un lac artificiel dans le sud des Alpes françaises à la limite des départements des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence. Il a été créé par l’établissement d’un barrage sur la Durance, 2 km en aval de son confluent avec l’Ubaye. Il est le premier lac artificiel d’Europe par sa capacité (1,272 milliard de m3) et le second par sa superficie (28,2 km2), après le lac du Der-Chantecoq.
Gigantesque réservoir de 1.270 millions de M3 d’eau, il s’étend sur 19 km dans la vallée de la Durance et 9 km dans la vallée de l’Ubaye, Serre-Ponçon est le plus grand barrage en terre d’Europe (réalisé en matériaux alluvionnaires, extraits du lit de la Durance). 
La construction du barrage, débutée en 1955 dura 54 mois.
Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai Lac_Serre_Poncon_-_Belvedere_Pierre_Arnoux
serre-poncon.com
 

1990 : Nouveau record pour le TGV

A 10h18, entre Courtalain et Tours, le TGV Atlantique établit un nouveau record de vitesse sur rail en atteignant la vitesse de 513,3 Km/h.
En 1993, sur cette dynamique, eut lieu l’inauguration de la ligne TGV Paris Lille
Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai 903312452
 
 

1991 : Ouverture de Nausicaa, à Boulogne-sur-Mer 

Centre national de la mer, cet aquarium public est l’un des plus grands d’Europe.
 
 
 
Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai 5ad544c4469a458b7b8b456d 
 
nausicaa    
 
 

2007 : Mort de Pierre-Gilles de Gennes 

Il reçut le Prix Nobel de Physique 1991.
 
Athos 79 presente les ephemerides  du JSF du 17 mai 444066145
futura-sciences/doc/t/physique/d/biographie-et-interview-de-pierre-gilles-de-gennes  


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