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 les évasions pas à la steve mc queen, mais des KZ.

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MessageSujet: les évasions pas à la steve mc queen, mais des KZ.   les évasions pas à la steve mc queen, mais des KZ. Icon_minitimeMar Mai 14 2024, 20:14

Re-bonjour, après un long arrêt, et après avoir fait en Fevrier un AVC, je revient, avec un tout nouveau sujet.
Dans le passé me trouvant dans un autre forum. Il y avait un sujet, ou plutôt une question qui avait été posté dans le sujet.
La question était la suivante: "Pourquoi cet unique prisonnier d'un KZ. avait été l'unique prisonnier à s'évader, et pourquoi d'autre non t'il pas essayer comme lui de s'évader des camps de la mort"?

En effet là fois il existait que un unique récit d'un prisonnier, qui avait réussit à s'évader d'un camp de concentration.
Nous ont sait tous, que les Gardes SS "Totenkopf" qui eux était les unités de gardes des camps. Si un garde avait sous son tour, ou il se trouvait sur un mirador, sous sa vigilance pas vue une évasion, ou que le garde n'aurait pas réussis à tuer ou blessé l'évader, le garde lui dans la même journée, il eu son ordre de marche pour le Front de l'Est.

Alors le pourquoi? Parce que déjà oui les SS était l'unité d'élite, et chaque garde était obligé de faire mouche sur une certaine distance. Sinon il n'était pas pris dans le corps des unités SS. Et bien sûr aussi, chaque nouveau garde arrivant, fut vite mis au courant, malheur à lui, si pendant son tour de garde, il eu juste fermer les yeux un instant. Et bien sûr aussi, que chaque garde, fut envoyer au Front de l'Est, si il ratait l'évader.
Et Bien sûr aussi, dans les camps, uniquement les prisonniers au travail, recevait leurs maigre ration de nourriture. Les autres, les malades et ceux qui se trouvaient sur leurs lits de mort, nada aucune compassion il y avait que la mort qui les attendaient.
Ainsi aucun des prisonniers de la catégorie malade ou se trouvant déjà dans la phase terminal de leurs vies, eurent assez de forces pour en plus courir et devoir évité les balles.

Alors comment les autres ont réussis?
Déjà eux ils appartenaient, à la catégorie des travailleurs qui eux on été sortie chaque jour et ramené dans la soirée au camps, et qui ont rejoint leurs postes de travail Mines; construction d'arme miracle, ou les pièces détaché pour les armes miracles....
Et quand leurs tours à eux furent arrivé, ou ils étaient trop épuisé, et malade ils furent reconduit dans leurs camps, et attendent leurs dernières heures de souffrance qui allait enfin les libérer.

Voici leurs récits, du moins quelques uns que j'ai retrouver près de chez moi. Et déjà il faut savoir, Sennheim = petite ville de Cernay dans mon haut-Rhin. Ici se trouvait l'école ou le centre de formation "SS Viking". Soit dans cette petite ville, arrivèrent tout les Norvégiens, qui allèrent remplacer plus tard, les morts de la Division SS Viking. Et lors de leurs entraînements chez eux les centres de formations, ils disposaient de leurs propre Cimetière.
Après il y avait bien sûr dans mon propre village, dans le château, qui était transformer en Mars 1943 en tant que Lieu de convalescence, et lieu pour blessés chez les SS. Donc en premier unité Compagnie puis en 1944 unité Bat.
Et à la Gare de mon Village, arrivèrent les prisonniers provenant des camps de concentration, et ou ses prisonnier comme tant d'autre encore prisonniers d'autre camps de concentration, ils ont fait le reste du trajet à pied, en direction des montagnes.

Donc voiçi le premier récit, par l'un d'entre eux ayant vécue jusqu'en 2003.


Camp d’Urbès : évasion de 2 détenus russes, Alexeï Fomine et Sergeï Michaïlow, le 18 avril 1944, et leur engagement dans le maquis, le « Poteau » et le « Peut-Haut ».Alexeï Fomine est né en 1920 et il avait 24 ans lorsqu’il faisait partie avec Sergeï Michaïlow du 3e convoi composé de 2000 prisonniers russes partagés en 2 groupes ; l’un fut acheminé vers le camp annexe de Sainte-Marie-aux-Mines,l’autre vers celui d’Urbès.Lieutenant dans l’Armée Rouge, au moment où il avait été fait prisonnier, Alexeï Fomine était originaire d’Olonets près de Saint-Pétersbourg et il y exerçait la fonction d’instituteur. Il est décédé le 1er janvier 2003.Sergeï Michaïlow était originaire de Biélorussie et il décéda en 1979. Il n’est plus jamais revenu en Alsace.Contexte de leur évasion, le 18 avril 1944 Very Happy’abord au nombre de 5, puis de 4 et finalement de 3, seuls Fomine et Michaïlow réussiront à fuir par un énorme tuyau de canalisation des eaux et à gagner la forêt toute proche.En effet, le 3e fugitif, Nikolaï Tschetwekow sera abattu par une patrouille ; grièvement blessé, il décédera le lendemain au camp même.Les 2 fugitifs profitèrent de la surveillance moins serrée des soldats SS qui fêtaient copieusement à l’alcool, avec quelques jours d’avance, l’anniversaire du Führer !Lors de sa visite au tunnel d’Urbès, le 18 septembre 1989, Alexeï Fomine expliqua :« Notre grande crainte était de buter sur une grille de protection à la sortie.Nous n’avions qu’une barre de fer pour nous aider (…) Mais la chance était avec nous. Pas de grille et à 20m une sentinelle ivre qui n’a rien entendu ».(Article du journal l’Alsace du 20 septembre 1989)Péripéties de leur marche périlleuse vers la liberté :Les 2 fugitifs longèrent les hauts de Storckensohn, grimpèrent vers le col deRimbach, dans le fond du vallon de Mollau.Concours de circonstance heureux : 2 promeneurs, M. Emile Spetz, ancien maire de Storckensohn et propriétaire de l’hôtel à la Couronne réquisitionné par les nazis comme lieu d’hébergement, et son ami Charles Neff rencontrèrent les 2 hommes en tenue rayée des prisonniers. L’un d’eux avait l’air très malade :c’était Alexeï Fomine qui souffrait d’une congestion pulmonaire provoquée par l’eau glaciale de la canalisation, d’où ils avaient réussi à s’échapper.Les 2 hommes les confièrent à des passeurs et résistants locaux qui se chargèrent de les emmener de l’autre côté des Vosges.Ils furent interceptés et confiés à des maquisards vosgiens du Séchenat qui, à leur tour, les firent héberger dans la ferme de la famille Henri Philippe, située dans le hameau des Evaudois, près de Servance.Alexeï Fomine fut soigné par le Dr Mathieu, médecin du maquis local, contacté grâce à un poste émetteur caché à la ferme.C’est également dans cette ferme de la famille Philippe que Fomine fut soigné par Suzanne Philippe, alors jeune fille élevée par son oncle et sa tante, appartenant à la résistance locale.Documents prêtés par Mme Denise Arnold et par M. Gilbert Meny, conservateur du muséeSerret, Saint-Amarin.Ainsi, les 2 évadés couchaient durant 3 semaines dans une niche aménagée dans le foin, le temps de recouvrer des forces et de guérir.Puis, ils gagnèrent le maquis du Poteau, puis du Peut-Haut.Un ancien maquisard vosgien se rappelle des 2 fugitifs et commente : « Lors de l’attaque du maquis, il fallait les voir se battre. Ils avaient une expérience de la guerre que nous ne possédions pas (…) » (cf article de presse intitulé « Alexeï Fomine retrouve celle qui l’avait sauvé à Servance », par M. Laxenaire, 1990).Après la Libération, Alexeï Fomine s’engagea dans la 1ère Armée Française du 151e Régiment d’Infanterie, avec lequel il fit campagne. Retour aux lieux de détention en Alsace et retrouvailles avec la famille Philippe, 45 ans plus tard :1ère venue en France d’Alexeï Fomine, le 14 juillet 1964, mais à Saint-Raphaël.1er retour sur les lieux de détention à Urbès, du 15 au 18 septembre 1989, dans lecadre de la cérémonie du Souvenir des anciens déportés du camp de Natzweiler-Struthof.En effet, le 18 septembre 1989, Alexeï Fomine visita les lieux de sa détention en 1944, en présence de la délégation d’anciens déportés luxembourgeois, dont Ernest Gillen, de représentants de la municipalité d’Urbès, du Comité cantonal du Souvenir Français, présidé par M. Charles Arnold et de M. Robert Curien, rescapé de la fusillade du SteingrabenAlexeï Fomine est décédé à Olonets, le 1er janvier 2003, à l’âge de 83 ans.Sources :Nos remerciements les plus chaleureux à Mme Denise Arnold, de même qu’à M. Gilbert Meny, conservateur du musée Serret à Saint-Amarin, pour tous les documents et photos prêtés.- Article de l’Alsace du 17 septembre 1989.- Article de L’Alsace du 20 septembre 1989.- Article de L’Alsace par M. Laxenaire 1990. a écrit:
alexei Fomenime
Fin du premier récit. Donc ici comme vous l'avez compris, les SS était ivres ce jour là. Donc le sort de ses gardes et des officiers qui était de quart, rien est mentionné, mais moi je parierais

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MessageSujet: Re: les évasions pas à la steve mc queen, mais des KZ.   les évasions pas à la steve mc queen, mais des KZ. Icon_minitimeMar Mai 14 2024, 22:52

Citation :
Témoignages d’anciens détenus polonais au
camp d’Urbès

Zacheusz Pawlak Ancien déporté polonais devenu médecin.

Autobiographie et témoignage : « Ich habe überlebt… ein Häftling berichtet über Majdanek“, Hamburg, 1979
[traduction du titre de son ouvrage „J’ai survécu…un ancien détenu témoigne sur Majdanek“].

Pawlak faisait partie d’un mouvement de résistance polonais ; lorsque la Gestapo avait voulu l’arrêter dans la nuit du 25 au 26 novembre 1941, il réussit à lui échapper. Elle prit alors ses 2 frères, Jan et Tadeusz, en otage.

Pawlak, révolté par cet acte ignoble, se rendit de lui-même aux nazis à Radom, le 6 septembre 1942, où il passa 4 mois en prison avec interrogatoires et torture.
A bout de force, il voulut alors mettre fin à ses jours, mais ses codétenus l’en empêchèrent.
Malgré la torture, il ne rompit jamais le silence et ne dénonça aucun de ses camarades de la résistance polonaise.
Le 8 janvier 1943, il fut transféré au KL-Lublin-Majdanek, alors qu’il était très malade et épuisé par tous les sévices subis.

Malgré les conditions épouvantables de la vie concentrationnaire à Majdanek, les plaies de Pawlak cicatrisèrent et il réussit à recouvrer des forces pour survivre.
Il eut droit à la corvée des latrines et son Kommando portait le nom évocateur de
« Scheiβkommando » - commando de merde - cette tâche n’était certes pas plaisante, mais en contrepartie les détenus avaient le droit de s’occuper de la vaisselle à la cuisine, travail moins harassant pour un petit bout de temps, et ils recevaient parfois des petits restes à manger.
Plus tard, il réussit à travailler au « Revier » ou « Block » des malades, grâce à la complicité et au soutien du docteur Romuald Sztaba, détenu comme lui.
Dans son autobiographie sous forme de témoignage sur sa vie passée dans différents camps nazis, Zacheusz Pawlak évoque également la période de sa détention au camp d’Urbès.

Transfert au camp d’Urbès :
Après avoir vécu les horreurs du camp de Majdanek, Zacheusz Pawlak fut sélectionné pour être transféré vers une destination inconnue.
En fait, il faisait partie des 500 déportés du convoi d’avril 1944 en provenance du KL-Lublin-Majdanek et à destination du camp de Wesserling-Urbès.
Lors du transport en wagons à bestiaux, un groupe de 5 déportés qui avait caché une scie tenta de s’évader. Par malheur, ils furent repris et fusillés par les SS.
Son meilleur camarade, Stefan Szpruch, fut grièvement blessé. Pawlak eut la vie sauve, car l’arme du SS s’était enrayée ! Les corps des fusillés furent transportés jusqu’au bout du voyage pour l’exemple.

Voici son témoignage sur l’arrivée à la gare de Wesserling :
« Au cours de l’après-midi, nous arrivâmes à destination. Le train s’arrêta à Wesserling en Alsace (…)
Les Nazis nous ordonnèrent de former une colonne, prête à se mettre en route. Je pouvais à peine marcher dans mes sabots qui n’étaient pas à ma pointure ; avec le reste de la colonne, je marchai péniblement en direction de la montagne sur une petite route sinueuse bordée de noyers.
Au bout d’environ 6km, nous aperçûmes des baraques entourées d’une haute clôture de barbelés. 3 des baraques étaient destinées aux détenus du camp, et à l’extérieur de la clôture se trouvait celle qui hébergeait les gardes et la « Kommandantur ».

A environ 1,5km du camp, on apercevait sur une butte la sombre entrée d’un tunnel.
Devant le tunnel avait été aménagé récemment un immense remblai de pierres concassées qui devait servir de voie de chemin de fer et conduire à un pont inachevé d’une hauteur impressionnante.
Il enjambait un ravin que traversait un torrent impétueux. On nous amena au camp, où se trouvaient environ 750 détenus et on nous hébergea dans les 3 baraques.
Depuis la place du camp, nous pouvions voir des fondations de baraques qui avaient été brûlées.
Les baraques occupées par les détenus avaient été construites sur les anciennes fondations.
Nous apprîmes que les Français avaient entrepris la construction d’un tunnel ferroviaire à travers les Vosges, chantier arrêté en 1935 (…) Jusqu’au début de la 2è guerre mondiale, le chantier avait avancé d’environ 7km (…).
Juste derrière le camp et la clôture élevée se trouvaient les baraques destinées aux employés civils »
Source: « Das Natzweiler Aussenlager Wesserling-Urbis, als A-Projekt des Jägerstabes“, p 10-11, Arno Huth, Mémorial de Neckarelz. (Trad: Le camp secondaire de Natzweiler de Wesserling-Urbès, dénommé Projet A de l'état major de la Chasse Luftwaffe). En effet dans le tunnel d'Urbès, ce lieu en dernier était utiliser pour fabriquer les moteur pour le ME 262.

Son témoignage détaillé et précieux sur les conditions de travail et de survie au camp d’Urbès, de même que son récit touchant quant à la générosité de la population locale, sont relatés dans les textes P1 et P2.
Comme il savait parler allemand, les SS du camp voulaient lui confier le rôle de Kapo de 50 prisonniers italiens ; pour y échapper, il soudoya Anton Koehler (appelé Toni), Kapo et aîné du camp, et réussit à être affecté au Kommando à la gare de Wesserling.
Durant son séjour au camp d’Urbès, Pawlak eut à souffrir de problèmes rénaux à répétition, de la jaunisse et du typhus et devint de plus en plus faible.
Grâce à la solidarité entre détenus polonais, il tint le coup et en juillet 1944, il fut affecté au Kommando chargé de l’entretien du château et du parc de Wesserling, dont faisaient également partie ses camarades polonais, Stanislaw Figura et Bolek Marchewka.

En effet, la Waffen-SS avait transformé une partie du château en « Genesungskompanie », c’est-à-dire en lieu de séjour (ou convalescence) pour soldats allemands blessés ou en convalescence. De plus, après l’avancée des Alliés, une partie du
château servait également de lieu d’hébergement de l’Etat-major nazi du front.

C’est pourquoi, il est intéressant de s’attarder sur ce que Pawlak relate au sujet du château du parc de Wesserling.
Dans l’enceinte du parc vivaient des familles d’ouvriers de l’entreprise textile ; ils occupaient des maisonnettes alsaciennes que Pawlak trouvait coquettes.
A l’un des balcons, une jeune fille d’environ 16 ans observait, des heures durant, les détenus auxquels elle souriait volontiers. Elle s’appelait Valentine.
Quelques jours plus tard, le frère de Valentine vint à passer ; il portait un panier en osier, dans lequel se trouvaient une bouteille de vin rouge et un paquet dans du tissu de lin. D’une main peu sûre, il sortit la bouteille de vin et le paquet.
Après s’être assuré qu’aucun garde SS n’était en vue, il servit aux détenus du vin, des tartines au beurre et des fruits.
A compter de ce jour, Zacheusz Pawlak et ses compagnons eurent quotidiennement droit à des petites gourmandises, pour lesquelles ils étaient bien entendu très reconnaissants.
Le frère de Valentine avait le droit de circuler librement dans le parc, car les SS lui avaient donné l’autorisation de récupérer des déchets végétaux à la cuisine, pour nourrir ses lapins.
Un jour, Zacheusz Pawlak réussit à mettre la main sur un document classé top secret qu’il avait découvert dans l’une des nombreuses caisses à la cave du château.
Il s’agissait d’un plan secret de déportation massive des Slaves. Ce document comportait des cartes géographiques et de grosses flèches indiquaient les lieux exacts de délocalisation et d’implantation des Slaves.
Il cacha le document dans le mur de la baraque où il logeait.

Tenaillé en permanence par la faim, Pawlak accepta même des travaux de couture en échange d’un peu de nourriture.
Il réussit également à travailler avec le détenu perse, Aschur Barhad, médecin au « Revier » nouvellement ouvert aux malades du camp ; les cas les plus graves furent transférés au KL-Natzweiler, d’où aucun n’est plus jamais revenu !

Vers le 10 septembre 1944 commença l’évacuation du camp d’Urbès.
Chargés dans des wagons à bestiaux, un convoi de détenus fut transporté de Wesserling via Colmar, Strasbourg, Ludwigshafen, Mannheim et Heidelberg vers Neckarelz.
Comme Ernest Gillen et bien d’autres déportés du camp d’Urbès, il connut à la fois la joie cachée de la débâcle allemande et de l’avancée des Forces Alliées, mais également la peur permanente d’une mort collective de tous les détenus avant qu’ils ne fussent découverts par les Alliés.
Et comme bien d’autres détenus d’Urbès, il connut plusieurs marches de la mort, après l’évacuation du camp de Neckarelz, Bad Rappenau…à savoir celles vers Dachau, Munich-Riem et Bad Tölz.
Il fut enfin libéré par les Forces Américaines, le 2 mai 1945.

Sources:
- « Polnische Zwangsarbeiter im Elzmündungsraum. KZ-Häftlinge und Arbeitskräfte in Landwirtschaft und Industrie. Polen Dokumentation der KZ Gedenkstätte Neckarelz“, 2008, de MM. Arno Huth et Georg Fischer (pages 117 à 126).
- „Das Natzweiler Auβenlager Wesserling als A- Projekt des Jägerstabes“, chapitre consacré à Zacheusz Pawlak. M. Arno Huth, Mémorial de Neckarelz.

Jozef Moranski :
Est né le 11 février 1924 à Kraminkawilka.
Il fut arrêté en 1941, soupçonné d’acte de sabotage sur une locomotive dans l’atelier de réparation où il travaillait en tant que soudeur. En effet, le moteur contenait du sable !

Enfermé d’abord à la prison de Tarnow et soumis à des interrogatoires accompagnés de torture, il fut déporté au KL-Auschwitz, puis à celui d’Urbès.
Les souvenirs de Jozef Moranski sur sa détention à Urbès sont relativement flous, en comparaison de ses témoignages sur sa vie concentrationnaire dans d’autres camps.
Dès son arrivée au camp d’Auschwitz, Moranski fut mis en quarantaine au « Todesblock 11 » [bloc de la mort 11] installé dans une cave et pourvu d’un « mur de la mort » [Todeswand], où les condamnés à mort étaient alignés avant d’être fusillés. Pour lui ce fut un véritable traumatisme.
Puis, il fut affecté au Kommando appelé « Holzkopfkommando », composé d’environ 110 détenus qui, à l’aide d’une hache, devaient faire du bois pour la cuisine, mais également façonner des poutres pour le coffrage de tombes, le tout sous la menace constante de coups de bâton, en cas de relâchement du rythme de travail.
Peu de temps après, Moranski contracta le typhus, à un stade tel qu’il ne pesait plus que 38 kilos et qu’il était quasi aveugle !
Un médecin juif, détenu comme lui, mit tout en œuvre pour le maintenir en vie.

Son transfert au camp d’Urbès :
Début avril 1944, 550 détenus dont Jozef Moranski furent sélectionnés pour être transférés vers une destination inconnue. Le 6 mai 1944, ils parvinrent à la gare de Wesserling.
Au camp d’Urbès, il portait le N° de matricule 16624 (du KL-Natzweiler).
Moranski témoigne très peu sur cette période de détention en Alsace.
Néanmoins, il est sûr qu’il fut évacué, le 7 août 1944, vers Neckarelz, où il dut travailler dans d’anciennes galeries d’exploitation de gypse.

Plus précisément, il fut affecté à des travaux de consolidation d’anciennes galeries de mine à Obrigheim, dans le but de les transformer en usines souterraines nazies.
Moranski raconte une belle anecdote autour d’une crèche de Noël :
En effet, un chef de chantier alsacien lui demanda peu avant Noël, s’il savait bricoler une crèche. Moranski accepta volontiers, à condition que l’employé civil alsacien lui apportât le matériel nécessaire et lui proposât un endroit caché et tranquille pour la réaliser.
L’Alsacien eut sa crèche en temps voulu et lorsqu’il revint au camp peu après Noël, il apporta une quantité impressionnante de pommes de terre et de tabac que Moranski partagea avec ses codétenus.

Marche de la mort vers Dachau :
Jozef Moranski logeait avec d’autres détenus à l’école d’Obrigheim.
Un beau matin, il fallut quitter le camp et partir à pied escortés de soldats à moto ou en voiture.
Durant cette marche de la mort en direction de Dachau, les détenus souffraient terriblement de faim, de soif et d’épuisement.
Moranski raconte que certains étaient tellement faibles qu’ils durent abandonner leur précieuse couverture, car ils n’avaient plus assez de force pour la porter !
C’était souvent la population civile qui leur donnait un peu de nourriture et de l’eau.
Il leur arrivait de s’arrêter en bordure de forêt ; dès que les détenus voyaient un hérisson ou un autre animal, ils se jetaient sur lui, le tuaient et le mangeaient cru !
Il en alla de même avec un cheval mort sur la route suite à un bombardement des Alliés !
D’autres détenus, trop faibles et trop malades, furent laissés sur place au moment de la poursuite de la marche, puis fusillés par les SS à voiture qui fermaient la colonne.
La colonne humaine épuisée finit par arriver à une petite gare, où on fit monter les détenus dans des wagons à bestiaux pourvus du symbole de la Croix-Rouge.

Toutefois, le convoi fut bombardé et à l’arrivée à Dachau sur 2000 détenus au départ, il n’en restait plus qu’environ 1500.
Dès leur arrivée au camp, un commandant SS leur montra la cheminée du four crématoire, d’où se dégageait une épaisse fumée ; il leur dit sur un ton menaçant : « des milliers comme vous sont déjà passés par là » !
Cependant, les détenus n’espéraient qu’une seule chose : leur libération imminente par les Forces Alliées !
Jozef Moranski eut l’occasion de retourner peu de temps après sa libération au camp de Dachau, mais cette fois-ci en tant que visiteur et témoin.

Conclusion :
Durant de nombreuses années encore, Jozef Moranski en voulut aux Allemands, ou plutôt aux nazis, et son cœur était habité par des sentiments amers.
Il avoue avoir longtemps souffert de cauchemars et qu’il devait apprendre à reconstruire sa vie du mieux qu’il le pouvait ; ce qui a mis du temps.
Source:
« Polnische Zwangsarbeiter im Elzmündungsraum. KZ-Häftlinge und Arbeitskräfte in
Landwirtschaft und Industrie. Polen Dokumentation der KZ Gedenkstätte Neckarelz“, 2008, p
de MM. Arno Huth et Georg Fischer (pages 127 à p
130).

Bien je m’arrête ici, puisque le troisième récit, est aussi juste un récit, qui ne raconte pas de tentative de fuite ou de fuite, mais uniquement de leurs libéralisation du camps. Mais oui, moi même j'ai entendu parler des anciens prisonnier Italiens.
Ben oui en fait, ici il ne faut pas oublier après 15 septembre 1943, l'Italie elle c'était rendu, uniquement une partie du peuple était pro Duce. les Restant fidèle à la Monarchie et de la paix. Ainsi ses prisonniers Italiens au camps d'Urbes, ils ont préférer plutôt les travaux forcé, que de devoir une nouvelle fois risqué leurs vie, à Servir soit les allemands, ou le Duce.

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MessageSujet: Re: les évasions pas à la steve mc queen, mais des KZ.   les évasions pas à la steve mc queen, mais des KZ. Icon_minitimeMer Mai 15 2024, 23:00

ha ben voilà que je trouve une évasion digne à la Steve Mc Queen à présent. Donc un récit que on pourrait croire que le KZ, ou KL de Natzweiler-Struthof, qui je vous le rappelle, était l'unique camps de rétention ou de concentration en France. Que uniquement dans les OL (Offizier Lager) Camp de prisonnier militaire officier. Que les évasions pouvait se faire, ben non. En voici une autre preuve d'un de ses récit de fuite d'un Camps de concentration.

Citation :

Il y a 80 ans, cinq détenus s’évadaient du KL Natzweiler

Le 4 août 1942, cinq détenus du KL Natzweiler, Martin Winterberger, Joseph Mautner, Karl Haas, Joseph Cichosz et Alfons Christmann se lancent dans l’une des plus spectaculaires évasions d’un camp de concentration.

L’évasion ne part pas du Schutzhaftlager (camp de détention préventive) mais de l’auberge du Struthof où un kommando de déportés travaille au service des SS. Le site est entouré de barbelés et de postes de gardes.

Après avoir coupé les lignes téléphoniques, volé deux uniformes SS, saboté les véhicules de la Kommandantur, ils montent à bord de la voiture du chef de la Bauleitung (direction des travaux) et franchissent au culot le portail de l’auberge du Struthof.

La fuite est facilitée par la présence au sein du groupe d'un Alsacien, Martin Winterberger. Il connait parfaitement le secteur et a des relations derrière la frontière de l'époque.

Après un très long périple, quatre des évadés parviennent à rejoindre l’Angleterre ou l’Afrique du Nord d’où ils reprennent le combat contre les nazis. Ils survivront à la guerre.

Seul Alfons Christmann est capturé près de Delle (90). Ramené au camp, il est pendu devant tous les détenus, le 5 novembre de la même année.

voici l'extrait du journal.
les évasions pas à la steve mc queen, mais des KZ. 1958_05_28_000575_07_00711

La ville de Hermannstadt = Sibiu en Roumanie.
La ville de Litzmannstadt = ancien Ghetto de Lodz
Le village de Gipielow (prononcé Allemand) = Ciepielow (Polonais)
Leibmeritz = Litomeritz en Tchécoslovaquie.
Et Wintenberger lui était issue de la commune du Bas-rhin de Dinsheim sur Bruche, faisant partie de la circonscription de Molsheim soit à l'Ouest de Strasbourg.

Et le nom souligné en Rouge, c'est en raison que après que il l'avait à nouveau capturer, ils l'on pendu.

Bien ici à présent, une autre version du récit:


Citation :
Les barbelés, les miradors,
le « ravin de la mort »,
le « jardin d'agrément » des SS



Les miradors    

  Après avoir franchi l'entrée, on s'avance sur une allée qui surplombe l'ensemble du camp entouré d'une double enceinte de fils barbelés et de huit miradors.
 Ces miradors étaient occupés jour et nuit par des sentinelles SS armées de mitrailleuses qui disposaient aussi de puissants projecteurs permettant d'explorer le camp dans ses moindres recoins au cours de la nuit.

Les barbelés
Si malgré cette garde vigilante, un déporté avait néanmoins éprouvé des velléités d'évasion, il se serait heurté à ladouble enceinte de fils de fer barbelés, dont l'une était électrifiée à 380 volts.En outre, à 200 mètres environ, il se serait heurté à une troisième enceinte de barbelés surveillée par des sentinelles SS. Un déporté alsacien a pourtant réussi à s'évader le 4 août 1942, et à rejoindre les Forces française libres en Afrique du Nord.
   Il est parvenu à se procurer un uniforme du commandant du camp, l'a revêtu, est monté dans la voiture du commandant avec quatre autres camarades.
    À la tombée de la nuit, ils sont sortis du camp au nez des sentinelles qui leur ont présenté les armesCette évasion est la seule qui ait effectivement abouti.
Le déporté alsacien qui est parvenu à s'évader a rejoint ensuite les Forces françaises libres en Afrique du Nord et s'y est engagé.
   Une autre tentative fut faite par un Français qui avait creusé un trou et s'était recouvert de branches et de gazon en attendant la nuit pour s'évader.
   Mais il fut découvert le soir même de sa tentative par les chiens.
   Mordu, roué de coups et mis en cellule pendant trois semaines, il ne fut cependant pas pendu.
   Quelques temps plus tard, il réussit à s'évader du camp d'Erzingen dans lequel il avait été transféré.

Le « ravin de la mort »
En descendant sur la droite, se trouve ce que les déportés appelaient le « ravin de la mort »

l'extérieur du camp
Les déportés affectés à l'extraction des blocs de granit, au-dessus du camp, en dehors des barbelés, doivent les transporter à l'aide d'une brouette jusqu'à ce ravin.
   Au moment où le détenu affaibli vide son chargement, un Kapo ( gardien ) lui fait un croche-pied. Si le déporté tombe, la sentinelle SS tire du mirador sur le malheureux, sous prétexte de « tentative d'évasion ».
   
À chaque « opération réussie », le SS obtient des jours de congé et le Kapo complice des rations supplémentaires.

Le jardin d'agrément des SS  
En descendant vers le crématoire, on peut voir sur la droite, quelques petites plates-formes qui constituaient pour les SS leur « jardin d'agrément »
Tout au long du chemin, à droite en descendant, quelques plate-formes sont plantées de fleurs et constituent « le jardin d'agrément ».
   Y sont employés, au coude à coude, les déportés malades ou les blessés de la carrière que les SS ne veulent plus soigner.
   Au moindre faux pas, ils sont exécutés
   Ironie cruelle, entre la beauté des fleurs et l'horreur du camp.

Pour Natzweiler ou plus connu sous la dénomination Camp du Struthof, qui je vous le rappelle, était l'unique camp de concentration, construit sur le sol Français, je dispose encore d'une autre source. Qui elle rappellerons au Enfant petit enfants, ce que l'un de leurs parents à du souffrir ou au pire, si il allait faire une tentative d'évasion, les risques qu'il allait prendre si il allait se faire reprendre.
Mais ce livre est déjà en langue allemande, normale puisque c'était les SS qui eurent créer aussi leurs propres journal du camps.

Telles on peut lire que au mois de Juillet 1934, Théodore Eicke, (Pour rappel Théodore Eicke c'était le General de l'unité "Division Tête de Mort", Il était né oui en Moselle, mais de parent Germanique, puisque entre 1871 et 1918, la Moselle et l'Alsace était abandonné au troupe Germanique victorieuse en 1871) Ainsi Eicke pendant cette période était devenu l'Inspecteur des camps de concentration, et les anciens camps de détention sauvage, ont été un à un clôturer, et remplacer sous le contrôle des SS. Et ainsi aussi les nouveaux camps on été construit suivant le modèle du camps de "Dachau". Et la surveillance des camps à été transmise aux unité "Tête de mort".

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MessageSujet: Re: les évasions pas à la steve mc queen, mais des KZ.   les évasions pas à la steve mc queen, mais des KZ. Icon_minitimeLun Mai 20 2024, 21:09

Merci mon St.Ex.

Tout d'abord , reposes toi bien et prends bien soins de toi .

Un bien bel article .

Je ne suis pas allé visiter les camps de la mort en Allemagne et alentours .

Mais le  camp du struthof , je connais .

Oui en effet , je me demande pourquoi il y a eu peu d'évasions .

Je n'arrive toujours pas a comprendre , comments des milliers de gens ont suivi comme des moutons .

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« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
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MessageSujet: Re: les évasions pas à la steve mc queen, mais des KZ.   les évasions pas à la steve mc queen, mais des KZ. Icon_minitimeLun Mai 20 2024, 21:19

Je l’ai visité aussi avec le curé et les enfants de chœur. L’entrée m’avait glacé le sang, la première chose qu'on voit est la cheminée du crematoire. Il y avait un double réseau de barbelés électrifié je crois. S'évader était difficile,  au bout de quelques semaines,  l’individu était diminué physique et mentalement certainement. Peut-être en faisant partie d’un Kommando de travail à l’extérieur ?

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MessageSujet: Re: les évasions pas à la steve mc queen, mais des KZ.   les évasions pas à la steve mc queen, mais des KZ. Icon_minitimeLun Mai 20 2024, 22:46

Un lien bien intéressant sur ce camp .

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MessageSujet: Re: les évasions pas à la steve mc queen, mais des KZ.   les évasions pas à la steve mc queen, mais des KZ. Icon_minitimeMer Mai 22 2024, 05:54

Voilà un récit historique: Pas d'un évadé, mais de sa femme et qui elle même avait été arrêté en même temps que son mari. Elle après son arrestation, elle fut transférer à la prison de Clermont Ferrant, puis au fort de Romainville et enfin au KZ de Ravensbrück. Elle eut la chance que à la libération des camps, elle était encore vivante, ou la Croix Rouge l'avait en premier transféré en Suède. ou elle eut repris des forces et écrit des nouvelles à sa propre mère.

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Et oui, en lisant le nom de certaines victimes du Struthoff, il est mentionné.
déporté NN = Nacht und nebel dénomination donné pour les déportés, qui disposait déjà d'un triangle rouge sur leurs vêtements, et qui eux était destiné à Mourir. Instaurée en 1941 par le décret Keitel, la procédure NN, Nacht und Nebel - Nuit et brouillard - entre en application progressivement dans toute l'Europe occupée pour faire disparaitre ses détenus, sans laissé de trace.

En tant normale les Allemands avait interné tout les généraux, dans la forteresse de königstein, mais depuis l'évasion de Giraud... Malgré que Nuit et Brouillard, a été signé par Hitler un an plutôt.

Et dès qu'il s'agissait des Généraux faisant partie de l'ORA, pas de pitié, Générale Paul Jouffrau le 5 juin 1944 puis Aubin Frère le 13 juin 1944. Et pour Delestraint, lui après qu'il a réussis à tenir jusqu'au mois de Septembre 1944 au Struhof, comme les alliées ont avancé de plus en plus vers L'est de la France, Delestrain a été transférer à Dachau, ou en Avril 1945 les nazis l'on exécuté avec une balle dans la nuque.

Et si je ne me trompe pas, dans les récits de l'évasion du Générale Giraud, Mme Giraud énumèrent qu'elle avait pris contact avec Mme Frère, et ou les messages passait par elle.

Et des personnes inconnu qui sont passé par le Struthof, entre autre c'était les gamins ou Adolescents de "la main noir", leurs chef lui a été transferré dans la prison de Stuttgart, ou juste avant sa décapitation en 1942, au matin il avait encore droit d'écrire à ses parents.
Les gamins eux sont passé au Struthof, et après le Struthof, suivant Bastien, le dernier survivant, il avait énnumérer, que après ils furent les 1er Alsaciens n'ayant pas l'âge légale, en être enrôler sur le Front Russe, et lui même alors qu'il avait planifié sa désertion en 1944, s'étant fait choppé, l'Officier SS, l'avait rendu Aveugle en lui brulant avec un lance flamme la moitié de son visage Gauche.

Pour les membres de la résistances Alsaciennes du Haut-rhin, qui ont entre autre aidé à la fuite du Générale Giraud, le chauffeur qui avait conduit Giraud de Mulhouse jusqu'au village Frontière près de la Suisse, lui a été transférer direct à Stuttgart, et il eu droit au même sort, que le jeune chef du groupe "la main noir", le curé qui avait aidé Giraud jusqu'au passage de la Frontière Suisse, lui, je ne me rappelle plus si c'était Dachau ou un autre, ou il a été transférer et ou il a succombé.

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MessageSujet: Re: les évasions pas à la steve mc queen, mais des KZ.   les évasions pas à la steve mc queen, mais des KZ. Icon_minitimeMer Mai 22 2024, 20:31

Mon St.Ex. , merci  Merci 2

Tes posts (de qualité) , sont un régal pour moi .

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MessageSujet: Re: les évasions pas à la steve mc queen, mais des KZ.   les évasions pas à la steve mc queen, mais des KZ. Icon_minitime

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