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 Thibault de Montbrial lettre ouverte au Président Macron

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Eva
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Thibault de Montbrial lettre ouverte au Président Macron  Empty
MessageSujet: Thibault de Montbrial lettre ouverte au Président Macron    Thibault de Montbrial lettre ouverte au Président Macron  Icon_minitimeVen Déc 01 2023, 09:30

« M. le Président, le pays attend une révolution contre l’insécurité et l’immigration »

Après le meurtre de Thomas à Crépol, l'avocat et président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure (CRSI), Thibault de Montbrial, adresse une lettre ouverte à Emmanuel Macron.

Monsieur le président de la République, La France est désormais au bord du gouffre. Et je ne peux pas m’y résoudre… Nous ne pouvons plus nous permettre une seule minute de déni ni de relativisme. Cette lâcheté intellectuelle vient masquer le réel, à laquelle nos dirigeants ont cédé depuis des décennies avec des antiennes selon lesquelles la violence aurait toujours existé, ou que la France est une terre d’immigration par nature, ou encore que l’intégration ne se passait pas si mal. La lâcheté et les renoncements, grands ou petits, ont fait tant de mal.

Thibault de Montbrial : “Il faut réaffirmer la fonction protectrice de notre justice”
Les Français ont des oreilles pour entendre et des yeux pour voir. À Crépol, dans la Drôme, Thomas Perotto a payé de sa vie, et ses amis de leur intégrité physique. Pour la première fois, les survivants et les témoins, qui ont raconté les faits pour ce qu’ils sont, ont été entendus. Ni l’extrême violence de cette attaque ni le racisme anti-Blanc qui l’a au moins en partie motivée n’ont été édulcorés. Ils ont vu avec leurs yeux, entendu avec leurs oreilles, ressenti dans leur chair et raconté avec leurs mots, que des jeunes issus de l’immigration, qui détestent la France bien que français eux-mêmes, sont venus les massacrer un soir de bal.

Monsieur le président de la République, je reçois des témoignages venus de partout pour m’alerter. Je pense à cet ancien Premier ministre, qui avait demandé la liste des cent familles les plus criminogènes du pays et qui me confiait qu’elle ne comportait que des noms de gens issus du Maghreb ou de l’Afrique subsaharienne. Je pense à ce procureur général, si inquiet de l’islamisation des prisons. J’entends ces maires qui soulignent l’explosion du communautarisme. Et je compatis aux récits quotidiens de ces policiers et gendarmes, tous effarés de la déliquescence dans laquelle notre pays s’abîme et face à laquelle ils constituent le dernier rempart.

Citation :
Comment accepter que 26 % des victimes de violences physiques soient des membres des forces de l’ordre ?

Thibault de Montbrial : “Il faut combattre concrètement l’islam politique”

Ironie de l’Histoire, le risque d’affrontement prédit par Gérard Collomb se profile au moment même où l’ancien ministre de l’Intérieur a rendu son dernier souffle. Ce serait une profonde erreur de penser que le peuple ne voit pas ce que François Hollande, Jérôme Fourquet, Jean-Pierre Le Goff et tant d’autres avaient également déjà anticipé.
Il n’y a pour la France plus de saisons : elle ne connaît que l’hiver de la délinquance, l’hiver de l’immigration, l’hiver de l’islamisme. Les coups mortels, meurtres ou tentatives de meurtre n’ont jamais été aussi élevés depuis que ces chiffres sont collectés.
Comment accepter que, dans notre pays, 26 % des victimes de violences physiques soient des membres des forces de l’ordre, policiers et gendarmes ? Et cela, sans compter les toujours plus nombreuses agressions de policiers municipaux, de pompiers et des services de secours en général.
Que dire de l’intégrité des enseignants, à qui on demande l’impossible, menacés jusque dans leurs classes par des élèves ou leurs parents, et dont deux ont été assassinés par des jeunes terroristes islamistes en trois ans ?
Comment supporter que nos élus soient désormais agressés au quotidien ?
À Crépol comme dans de nombreux autres endroits, les assassins sont venus armés de couteaux. Mais que se passera-t-il quand des armes automatiques remplaceront les lames ?
Mettre fin à une dérive mortifère
L’arsenal présent dans les caves des cités menace la survie de nos compatriotes. Lors des émeutes de l’été dernier, certains ont voulu s’emparer des armes de guerre. Ce ne sont ni leurs parents, ni des éducateurs, ni des policiers qui les en ont dissuadés. Par une édifiante inversion des valeurs, ce sont les trafiquants, pour que l’ampleur des violences ne vienne pas entraver leurs trafics mortifères.
​L’État n’assume plus ses prérogatives. Les voyous agissent désormais sans aucune crainte ni de la police ni de la justice. Les structures de notre pays s’affaissent.
​Monsieur le président de la République, vous avez rendez-vous avec l’Histoire.
​Cette situation inédite de pré-effondrement représente en effet une chance historique de restaurer l’autorité de l’État. En y parvenant, vous mettrez fin à une dérive mortifère. Vous pourriez alors apaiser la France et réconcilier les Français.
Il nous faut rompre avec des habitudes, des usages et certaines conventions dépassées. Nous étions le pays de la bienveillance, de la sempiternelle dernière chance donnée à des délinquants si vite excusés. Or, nous avons glissé en toute irresponsabilité de la bienveillance à la faiblesse incommensurable de notre État.
Un programme en trois volets indispensable
Ce choc d’autorité va nécessiter du courage politique et un alignement parfait de tous les corps constitués, depuis le sommet de l’État jusqu’aux acteurs de terrain, en particulier de nos forces de sécurité intérieure.
​Un programme en trois volets me paraît indispensable.
  • ​Stopper immédiatement l’immigration incontrôlée, par des mesures techniques rapides puis en rendant la parole aux Français sur ce sujet régalien. Ni la loi sur l’immigration débattue actuellement au Parlement ni vos revirements sur le référendum ne sont à la hauteur des enjeux. Le coût social, culturel et sécuritaire de l’immigration est aujourd’hui objectivement insupportable. L’islamisme doit être entravé vigoureusement.
  • ​Donner à nos forces de sécurité le cadre pour reprendre en main les zones de non-droit, prévenir et le cas échéant réprimer de nouvelles émeutes. Il nous faut procéder à des opérations de police vigoureuses, avec bouclages de zones suivis de ratissage. L’État doit assumer sa force légitime, en faisant appliquer la loi dans toute sa rigueur. Bien sûr, et surtout après toutes ces années de faiblesse, les délinquants vont s’opposer. Il faudra tenir, soutenir les policiers et gendarmes engagés sur le terrain et enjoindre à l’institution judiciaire de se montrer implacable.
  • Enfin, renforcer l’autorité judiciaire justement, dont les réponses apparaissent chaque jour plus décalées au regard de la situation exceptionnelle que nous traversons : restaurons les courtes peines de prison, construisons les 30 000 places de prison qui nous manquent avec des établissements à niveaux de sécurité (et donc à coûts) différents selon la dangerosité des détenus, appliquons des peines planchers pour les agresseurs des représentants de l’État et des élus.
    Agir aussi sur le cadre institutionnel

Mais il faut aussi agir sur le cadre institutionnel, en particulier pour reprendre le contrôle de notre politique migratoire et retrouver notre souveraineté juridique.
Trois mesures rapides à mettre en œuvre me semblent indispensables.
  • Sortir temporairement de Schengen et reprendre le contrôle de nos frontières.
  • ​Suspendre les conventions avec les institutions supranationales qui nous limitent sur les sujets régaliens. Seules la France et l’Allemagne ont, en Europe, le poids politique pour le faire. Faisons-le. Nul doute que de nombreux États européens nous en sauront gré et nous emboîteront le pas.
  • ​Sur le plan diplomatique, instaurer une véritable politique d’autorité avec les pays d’émigration, en particulier l’Algérie, et durcir fortement les règles d’accès à la nationalité.

Il faudra ensuite réformer notre Constitution pour y intégrer l’indispensable bouclier constitutionnel qui préservera cette souveraineté retrouvée.
Monsieur le président, le pays attend une révolution contre l’insécurité et l’immigration. La peur doit quitter le ventre des honnêtes gens.
Vous le devez au peuple de France, et vous le devez également aux étrangers qui ont accepté de suivre nos règles de vie commune en s’intégrant dans notre pays, en le respectant et en l’aimant. Vous le devez à notre précieuse démocratie, qui doit être protégée.
Le couvercle va sauter
Nos compatriotes n’ont jamais manqué de résilience. Il n’y a pas eu de révolte après Charlie Hebdo, il n’y a pas eu d’émeutes après le 13 Novembre, pas de manifestation après la mort du père Hamel, d’Alban Gervaise, de Lola, d’Enzo, après les supplices de Samuel Paty ou de Dominique Bernard. Le moment arrive pourtant, chacun le sent bien, où le couvercle va sauter. Ce que l’État continuera à céder d’autorité sera compensé par d’autres organisations territoriales, culturelles et/ou ethniques ; est-ce le futur que nous voulons pour le pays des Lumières ?
L’éducation et la culture seront les fers de lance d’une reconquête des esprits et des cœurs, mais celle-ci n’est envisageable qu’après la restauration de l’autorité. Les dizaines de milliards d’euros d’économies, générés par une lutte enfin active contre la fraude sociale et le contrôle de l’immigration non maîtrisée, permettront de financer un grand plan de redressement national et d’aider ceux de nos compatriotes qui souffrent.
Cette France apaisée, réunie, pourrait de nouveau se penser un futur commun ; qui sait, peut-être même pourrions-nous de nouveau rêver de grandeur…
Nous devons urgemment retrouver cette valeur cardinale qu’est le courage. Plus le courage de dire. Mais celui d’agir.
Monsieur le président de la République, pour notre nation, pour son peuple, pour la France, agissez !

Sources

Source de ce courrier, relayée par plusieurs journaux d'actualité.

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« Lorsque dans notre pays on parle de courage et de grandeur, c’est vers les croix de guerre que se tournent les regards » Alphonse JUIN Maréchal de France

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