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Sujet: Le jihad sanglant du SS Mohamed en Dordogne Mar Nov 28 2023, 23:33
Mohamed el Maadi a fait partie de la Cagoule avant-guerre. Il dirige un journal durant l'occuapation (la presse sortait uniquement sous l'autorisation allemande qui contrôlait la distribution de papier), Er Rachid.Un tirage de 30 000 exemplaires entre 1943 et 1944 ce qui était important pour l'époque. Il milite pour le RNP de Déat et est proche de Messali Hadj. Il est recruté par un des piliers de la collaboration,l'inspecteur Lafont qui dirigela Carlingue, la Gestapo française de larue Lauriston avec son comparse Bony . Lafont al'idée de créer une phalange nord-africaine pour lutter contre les maquis. 300 Arabes et Kabyles de la Goutte d'Or sont recrutés. Dans son QG de Tulle,il dirige des razzias sur les villages supposés aider la résistance. Bientôt, on affuble el-Maadi d'un surnom, SS Mohamed. Ses hommes ne font pas de prisonniers mais se font étriller à chaque accrochage avec les résistants. Ses exactions commencent à produire un mauvais effet, la discorde entre Lafont et SS Mohamed concernant le partage du butin entaîne son retour à Paris. Lors de la débacle de la collaboration en août 1944, il prend la route pour l'Allemagne et atterrit à Berlin où il rejoint le Grand Mufti de Jérusalem. Comme beaucoup de collabos tels que Déat, il s'enfuit en Italie et se retrouve à Rome. Il entre en contact avec des militaires arabes de l'armée frnçaise et se fait incorporer dans l'armée française et rapatrier en Algérie.
« Je ne veux pas me faire ficher, estampiller, enregistrer, ni me faire classer puis déclasser ou numéroter. Ma vie m’appartient ». N°6 Le Prisonnier
Commandoair40 Admin
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Sujet: Re: Le jihad sanglant du SS Mohamed en Dordogne Mer Nov 29 2023, 00:23
Mohamed el-Maadi est le Fils du Caïd Mahfuz al-Ma'adi, Bachagha, commandeur de la Légion d'honneur et d'une française, Mohamed El Maadi fut, comme Mohammedi Said ou encore Mohamed Begdane (alias << Jean le Manchot >>, ancien des Brigades internationales qui se faisait appeler << von Kerbach >>), un membre de la Gestapo, qui collabora activement avec les Nazis pendant l'occupation.
Il quitte l'armée en 1936 puis dans la première période de l'occupation allemande milite au Mouvement social révolutionnaire, fondé par d'anciens cagoulards.
Il devient ensuite le responsable des questions inhérentes au Maghreb au sein du Rassemblement national populaire de son ami Marcel Déat ou il organise le Comité RNP nord-africain.
Durant la même période, il entre en contact avec le milieu indépendantiste algérien présent en France et fonde en janvier 1943, un bimensuel << El Rachid >> qui est financé par l'Abwehr (les services secrets du 3e reich) et atteint un tirage de 100 000 exemplaires.
En 1943, le nationaliste pro nazi Algérien Mohamed el-Maadi rencontre Henri Lafont, chef du bureau de la Gestapo parisienne avec qui il fonde la brigade nord-africaine officiellement constituée le 28 janvier 1944 sous les ordres du colonel SS Helmut Knochen, chef de la Gestapo en France.
Mohamed El Maadi était un fervent partisan de l'indépendance des peuples du Maghreb qui auraient formé une fédération à tendance raciale et nationale-socialiste nommée << Eurafrique >>.
Cette brigade est formée d'environ 300 Algériens, provenant essentiellement du quartier << de la Goutte-d'Or >> à Paris(18e ardt).
Le même quartier dont les rues aujourd'hui sont illégalement occupées et servent de lieu de culte.
L'ex-Maire Delanoé y a installé un << Institut des cultures de l'islam >>.
Les officiers et sous-officiers de cette brigade portent l'uniforme SS.
Les hommes de troupe portent un équipement ressemblant à celui de la Milice, ceinturon et poignard de la Waffen SS en prime.
La brigade prend part à des combats contre la résistance intérieure française, en Corrèze (trois sections participent aux combats contre le maquis), en Dordogne (une section) et en Franche-Comté (une section).
Dans les faits, la brigade nord-africaine, dès son arrivée en Dordogne, et durant les cinq mois de sa présence, s'illustre surtout par ses innombrables exactions et massacres de civils parmi lesquels ceux de Brantôme (26 mars 1944) (48 personnes fusillées), Sainte-Marie-de-Chignac (27 mars 1944) 25 fusillés, Saint-Martin-de-Fressengeas(10 fusillés), Mussidan (52 fusillés), Saint-Germain-du-Salembre et des Piles à Cornille (40 fusillés).
Bien plus qu'une unité de répression chargée de lutter contre la Résistance, la Phalange nord-africaine constitua l'instrument de terreur de la Gestapo sur les habitants du département.
Sous l'autorité de Mohamed el-Maadi (Messie), cette brigade a employé une violence extrême pour débusquer, voler, violer et assassiner les Français soupçonnés à tort ou à raison de résistance au régime nazi.
En août 1944, Mohamed el-Maadi se réfugie avec son épouse en Allemagne où il est accueilli par le célèbre Criminel de guerre nazi le Grand Mufti, Amin al-Husseini qui fut relâché en 1946 par la France.
Un autre pro nazi Saïd Mohammedi a lui aussi participé aux heures sombres de la France.
Il a fait partie de la légion de Hadj Aminé El-Husseini, grand mufti de Jérusalem qui a créé les S.S. arabes dans les balkans, puis envoyé en mission de renseignement et sabotage en Algérie, mais il a été arrêté dans la région de Tébessa par les forces françaises.
Condamné aux travaux forcés et à l'emprisonnement à perpétuité.
Puis Libéré début 1952
A la tête du FLN, Mohammedi avait sous la main des anciens officiers SS.
En mai 1957, il organise le massacre de Melouza, bourg passé sous l'influence du Mouvement national algérien (MNA).
Après avoir pris d'assaut le douar, tous les hommes du village (315) sont massacrés à travers cette guerre pour l'indépendance algérienne.
De cela, la gauche française et les médias promptes à condamner l'état d'Israël, n'en parleront jamais.
La malhonnêteté intellectuelle est une constante encore aujourd'hui.
Saïd Mohammedi, (connu aussi sous son nom de guerre Si Nacer), né le 27 décembre 1912 à Aït Frah, commune de Larbaâ Nath Irathen, en Algérie, et mort le 5 décembre 1994 à Paris, est un militaire et homme politique algérien.
Il fut l'un des dirigeants de la Révolution algérienne, en tant que colonel de l'Armée de libération nationale (ALN) en Wilaya III durant la guerre d'indépendance.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est d'abord aspirant de l'armée française.
Il s'engage ensuite dans la Waffen-SS et la LVF et combat sur le front russe.
Après un séjour à Berlin, il reçut la croix de fer, et était un soldat exemplaire, il a été, à la fin 1944, en même temps que 5 autres compagnons d'armes, envoyé par l'Abwehr en mission de renseignement et sabotage en Algérie, mais il a été arrêté dans la région de Tébessa.
Condamné aux travaux forcés et à l'emprisonnement à perpétuité.
Libéré, après plusieurs remises de peine, au début de 1952, il est passé à la clandestinité.
De cet épisode, il gardera son Stahlhelm casque allemand et sa mitraillette qu'il avait confiés à des militants du nationalisme algérien avant son arrestation et qu'il portera dans le maquis .
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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Alexderome Admin
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Sujet: Re: Le jihad sanglant du SS Mohamed en Dordogne Mer Nov 29 2023, 23:01
On se demande ce qu'il fait avec une tenue (Feldjacke) noire de tankiste, avec le grade de sergent ou d'adjudant.