: ZEMMOUR - PÉTAIN : la polémique recommence !
HARO SUR ZEMMOUR ! CA RECOMMENCE !
Nous sommes à quelques mois des européennes, et ils remettent ça !
Ils étaient déjà parvenus à le dézinguer pour la présidentielle et les législatives de 2022. Mais cette fois-ci, le scrutin se fait à la proportionnelle, et permet d’obtenir des élus à partir de 5 %.
C’est plus risqué…
On se souvient qu'après les premiers sondages exceptionnels de 2021 (autour de 18 %), Eric Zemmour n’avait finalement obtenu que 7 % à l’élection présidentielle et bien moins encore aux élections législatives. Pas assez pour avoir un seul élu ! Ils s’étaient tous mis à l’œuvre : partis politiques et médias avaient tout fait pour diaboliser et mettre hors jeu le président de Reconquête! (qui ne fait pourtant que dire tout haut ce que le peuple pense tout bas). A savoir que, face à une inondation, on ferme les robinets avant d’écoper.
La « Justice » elle-même s’y était mise. Et elle tente de remettre ça.
Ce qu’on reproche à Eric Zemmour ? D’avoir pris la défense du maréchal Pétain…
Fort bien…
De quoi s’agit-il au juste ? Nous avons déjà donné quelques explications dans un article paru le 11 février 2022 intitulé : « Pour en finir avec la polémique Pétain »
https://www.minurne.org/billets/29797.
On reproche donc à Zemmour de s’être érigé en défenseur du Maréchal. Rien que ça !
Mais il n’a rappelé que des faits avérés, relatifs et objectifs…
Notamment que la politique de Pétain, sous l’Occupation, avait finalement permis de relativement moins exposer les Juifs de France que les Juifs des autres pays occupés par l’Allemagne nazie. Rien de plus.
Et c’est une vérité objective, confirmée par des documents officiels, exposés au Mémorial de la Shoah. https://www.memorialdelashoah.org/
Il ne s’agit évidemment pas de soutenir et défendre la politique de Pétain sous l’Occupation, mais seulement de constater que ses effets ont eu des conséquences moindres pour la population juive française que pour les populations juives des autres pays occupés.
Ce n’est pas facile à dire, et j’entends d’ici les hurlements de ceux qui ont décidé d’avoir la peau d’Eric Zemmour ; mais ce dernier n’a exposé qu’un point d’histoire, comme nous le faisons ici, sans pour autant défendre le Maréchal Pétain et le régime de Vichy.
Je vous exhorte à lire cet article. Il y eut en France 22 % de la population juive qui a été victime des nazis, ce qui est déjà énorme.
Mais ils furent 87 % en Grèce, 69 % en Hongrie, 90 % en Pologne, 86 % en Yougoslavie, etc…
Nous ne défendons pas ici la politique de Pétain. Nous ne faisons que rétablir une vérité historique par rapport à ce qu’a dit Zemmour. C’est tout.
Et soyons bien clairs : ça n’exonère évidemment en rien la politique des nazis vis-à-vis des Juifs d’Europe. Ni en France, ni ailleurs.
Maintenant, examinons l’attitude de la Justice :
Un premier procès s’est tenu en 2019. Avec comme chef d’accusation : « contestation de crimes contre l’humanité ». Zemmour fut relaxé en 2020 par le Tribunal de Paris, jugement confirmé en 2021 par la Cour d’Appel. Mais lors d’un débat avec BHL, Zemmour a une nouvelle fois repris son affirmation, qui vient d’entraîner ce nouveau procès.
La décision un peu compliquée de la Cour de Cassation relance l’affaire à un moment opportun, afin que, pendant toute cette année pré-électorale, on ne parle plus que de cela, comme un boulet aux pieds d’Eric Zemmour dont il ne sera sans doute libéré qu’après les Européennes. Ben voyons...
Le mal sera fait *…
Surtout, ne manquez pas l'excellent article d'Eric de Verdelhan qui, sans qu'on se soit concertés, prolonge et complète cet édito avec sa verve et son talent habituels ("ils veulent tous la peau d'Éric Zemmour")
Marc Le Stahler
13 septembre 2023
* Dans un communiqué, la Cour de cassation juge que « les propos reprochés peuvent constituer un délit même s'ils portent sur une personnalité qui n'a pas été condamnée pour crime contre l'humanité ».
Elle ajoute que « la Cour d'appel aurait dû considérer qu'en affirmant que « c'est encore une fois le réel », l'homme politique a « repris à son compte les propos » et que, si ces derniers « faisaient écho à des écrits plus mesurés précédemment publiés (...) dans un de ses livres, la Cour d'appel aurait dû en faire une meilleure démonstration ».
AUJOURD'HUI ENCORE, ET PLUS QUE JAMAIS...
VIVE LA RÉPUBLIQUE, et surtout...
VIVE LA FRANCE !