C'est sur des routes encombrées de réfugiés, que le gouvernement français fuit la capitale! Parmi les charrettes, les véhicules de toutes sortes, surchargés, les voitures gouvernementales se frayent un passage à grand coup de klaxon. Parfois la route est bloquée, alors on sort les chaises ou on mange par terre! Il fait très chaud en ce mois de juin, l'eau manque, et soudain, c'est l'affolement, des avions viennent mitrailler les colonnes qui s'étirent à perte de vue.
Les gens oublient toute dignité, se jettent dans les fossés, les enfants pleurent, c'est la panique! Puis les avions italiens s'en vont, aussi vite qu'ils étaient apparus!
La colonne se débouche, la foule remonte en voiture, la caravane officielle descend péniblement à Bordeaux, déclarée nouvelle capitale gouvernementale!
Une route à AblisOn a beaucoup écrit et parlé sur le mitraillage des réfugiés par les avions italiens, l'Italie qui déclare la guerre à la France le 10 juin 1940, alors que la victoire de l'Allemagne est acquise puisque ses troupes défilerons à Paris le 14 juin.
Matériellement il était impossible aux avions italiens de venir jusque dans le nord de la France pour mitrailler les colonnes de réfugiés! trop de distances avec leurs aérodromes, ils n'auraient pu repartir! de plus, l'armée des Alpes les tient en échec!
Dans la mémoire collective, les gens ont parlé d'avions italiens quand ils ont appris l'entrée en guerre de cette dernière! on voyait des Italiens partout, même dans les airs!
amitiés