Entre les 11 et 15 juin 1944, une pluie de bombes s'abat sur la petite commune d'Aunay-sur-Odon .
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Commandoair40 Admin
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Sujet: Entre les 11 et 15 juin 1944, une pluie de bombes s'abat sur la petite commune d'Aunay-sur-Odon . Lun Juin 12 2023, 21:01
Entre les 11 et 15 juin 1944, une pluie de bombes s'abat sur la petite commune d'Aunay-sur-Odon
Aunay-sur-Odon, avant le 12 juin 1944. Après, seul le clocher de l'église a résisté aux bombardements des Alliés.
Les bombardements ont laissé 187 victimes et une ville anéantie .
Entre les 11 et 15 juin 1944, une pluie de bombes s'abat sur la petite commune d'Aunay-sur-Odon, détruisant ce que les hommes et le temps avaient patiemment édifié sur plus de dix siècles.
En quelques jours, un village est entièrement anéanti, tous les édifices religieux et publiques sont détruits à 99 % par les bombardements alliés.
Seul le clocher de l'église est resté debout.
Aunay-sur-Odon, ville martyre des combats pour la libération du pays, qui ne fut libéré que le 5 août par des blindés britanniques, déplore la perte de 187 habitants.
Ils ont gardé d'amers souvenirs
Certains habitants d'Aunay-sur-Odon n'ont pas célébré l'anniversaire du Débarquement.
Ils ont surtout gardé d'amers souvenirs, notamment ceux des pilonnages alliés, destinés à enrayer la marche des renforts allemands.
« Des bombardements qui ont tué 187 civils rien qu'à Aunay-sur-Odon, laissant ruines et désolation. Dommages collatéraux ou bavures, la liberté a eu un prix », ajoute Damien, ancien résistant, qui témoigne de ces violents bombardements.
Autre témoignage rapporté, celui de l'abbé Paul, curé d'Aunay à l'époque du Débarquement.
« Surtout l'acharnement des Alliés de bombarder Aunay alors que les troupes allemandes étaient déjà loin », s'insurge l'abbé Paul. A chacun son appréciation.
Mais il est vraisemblable que chaque bombardement entrepris avait, à la base, un but précis même s'il pouvait dévier en fonction de la tournure de la mission.
Les bombardements étaient, sans conteste, indispensable d'après les alliés .
Lors du Débarquement, l'abbé Paul était curé d'Aunay-sur-Odon, dans le Bocage normand, à l'ouest de Caen.
Il témoigne avec beaucoup d'émotion des relations courtoises qu'il entretenait avec les officiers allemands en garnison dans la ville et des terribles bombardements alliés qui, du 11 au 15 juin 1944, détruisirent Aunay et firent des centaines de victimes :
Un « travail d'assassins », dit-il, qui s'explique par la position stratégique du bourg, au carrefour de routes qui auraient permis à des renforts allemands de venir au secours des troupes postées sur les côtes de la Manche.
L'indignation de l'abbé Paul est impressionnante.
Photo aérienne d'un bombardement allié d'Aunay sur Odon.
Le Nord est à droite de l'image.
Voir ici la même photo sous un autre angle :
www.flickr.com/photos/mlq/4111309495/
La légende de cette photo de l'USAAF nous apprend que les alliés bombardent un quartier général divisionnaire supposé être à Aunay sur Odon, ce qui s'est avéré, par la suite, inexact.
C'est un important carrefour routier pour les renforts allemands montant au front de Flers, Falaise et Vire.
Ce carrefour routier, est bombardé le 12 juin à 7h, puis entièrement détruit par plusieurs bombardements, entre le 12 et le 15 juin 1944 faisant 187 tués parmi les civils.
Le bombardement du 14 juin :
www.flickr.com/photos/mlq/4111273089/
La ville est enfin libérée le 5 août, au cours de Operation BLUECOAT, ou "trouée de Caumont " par le VIII Corps.
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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Entre les 11 et 15 juin 1944, une pluie de bombes s'abat sur la petite commune d'Aunay-sur-Odon .
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