Les massacres de Piaśnica Wielka

Dès le début de l’invasion allemandeen Pologne, les nazis ont entamé la traque de l’intellingentsia (écrivains,  prêtres,  officiers, médecins,  écrivains,  journalistes...) et la Gestapo disposait d’une liste de personnes à éliminer, la  Sonderfahndungsbuch Polen. Les personnes fichées sont recherchées par le SD et envoyées dans les camps de concentration ou fusillés (Intelligenzaktion Pommern). Les assassinats sont commis généralement dans les grandes forêts et les cadavres enterrés. 
Piaśnica Wielka est un village cachoube, groupe ethnique slave situé en Pomeranie,  facilement accessible par route ou voie ferrée. On estime qu'entre 12 000 à  14 000 le nombre de victimes exécutées fin octobre 1939 par le SS Wachsturmbann "Eimann’’ commandé par le SS-Sturmbannführer Kurt Eimann et l’ Einsatzkommando 16 de l’Obersturbannführer Rudolf Tröger. En 1944, les cadavres seront déterré et brûlés. 
Tröger trouvera la mort en France en juin 1940. Eimann décède en 1980 à Augsburg après avoir été condamné à 4 ans de prison.

Des peines aussi légères pour ces assassins çà me révolte! pour cela j'admire les juifs qui allaient chercher ces salauds jusque chez-eux pour les exécuter rapidement.

L’OSS après la guerre à eu besoin de ces nazis,  notamment ceux du SD qui connaissaient le terrain. 
Quand on voit que Shirō Ishii,  le sinistre médecin de la mort du camp 731 a été protégé par les Usa car les scientifiques voulaient connaître les résultats effectués sur des cobayes humains. Abject.

Parmi les victimes,  sœur Alicja Kotowska de la Congrégation des Sœurs de la Résurrection,  assassinée avec d'autres nonnes. Elle a été béatifié par Jean Paul ll.

Piaśnica Wielka est situé au nord du district de Gdansk. 

Afin de mettre fin à la résistance polonaise (de nombreux groupes pas encore fédérés par l'armia Krajowa ou AK), les responsables du NKVD et de la Gestapo se réunissent au moins quatre fois dans les villes de :
-Brest-Litowsk,  le 27 septembre 1939
-Przemyśl,  fin novembre 1939
-Zakopane, 20 février 1940. Ici, les discussions sont menées par Eichmann en personne, côté allemand. Cependant j'ai un doute sur sa présence et il doit s'agir d’une erreur. 

Il n'existe aucune preuve d'actions coordonées, plutôt des' échanges ' de prisonniers.
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C'est à prendre avec du recul puisqu'il n’existe aucune archive sur ces rencontres,  ceci dit, Margarete Buber-Neumann a bien été retirée du goulag par le NKVD qui l’a livrée au SD à Brest Litvosk pour être internée au camp des femmes de Ravensbrück.

Merci Alex.