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 Cela s'est passé un 21 avril - chroniqes culturelles - histoire -

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Athos79
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Athos79


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MessageSujet: Cela s'est passé un 21 avril - chroniqes culturelles - histoire -   Cela s'est passé un 21 avril - chroniqes  culturelles - histoire - Icon_minitimeVen Avr 21 2023, 09:49

Cela s'est passé un 21 avril - chroniqes  culturelles - histoire - 12-fr307
HISTOIRE : Chronique culturelle du 21 avril
Theatrum Belli
par
Theatrum Belli
21 avril 2023
0
1004
 
Fourragère portée par un marsouin du 1er RIMa.
21 avril – 753 : Fondation mythique, sous « les auspices de Jupiter » de ROME, « capitale du monde antique, vouée dès ses origines à l’éternité ».






21 avril 1779 : tentative de reprise de Jersey et Guernesey (actuelles îles anglo-normandes).


Une flottille française, partie de Saint Malo et transportant 1500 hommes ne parvient pas à débarquer à cause du mauvais temps. Ces iles appartiennent à la couronne d’Angleterre depuis 1204.


21 avril 1916 : création de la fourragère.


La fourragère dérive du souvenir de la corde à fourrage que le soldat enroulait autour de son épaule. Elle réapparaît en 1916. Une circulaire du 21 avril stipule : « il est créé un insigne spécial destiné à rappeler d’une façon permanente les actions d’éclat de certains régiments et unités formant corps cités à l’ordre de l’armée. Cet insigne sera constitué par une fourragère aux couleurs de la croix de guerre ». C’est dans le but de stimuler les formations, de donner de l’allant et de développer l’esprit de corps que le commandement créé cette forme visible du courage et de l’abnégation qui sera de couleurs différentes en fonction du nombre de citations à l’ordre de l’armée obtenues. (2 à 3, couleur de la croix de guerre ; 4 à 5, couleur de la médaille militaire ; 6 à 8, couleur  de la Légion d’honneur ; 9 à 11, double fourragère LH et croix de guerre ; 12 à 14, double fourragère LH et médaille militaire ; 15 et plus double fourragère LH). LCL Georges Housset (SHD/DSD).


21 avril 1918 : mort du Baron rouge, Manfred Von Richthofen. (Vaux-sur-Somme).


As de la chasse allemande aux 80 victoires en combat aérien. Il décède en posant son Fokker DRI 425/17 (triplan qu’il a rendu célèbre) après avoir reçu une balle provenant d’une tranchée australienne. Les alliés lui accordent des funérailles dignes d’un héros national. 


Cela s'est passé un 21 avril - chroniqes  culturelles - histoire - Prox1222

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Le Baron rouge part à la conquête du ciel

Adulé des Allemands, redouté des Alliés, l’aviateur Manfred von Richthofen est entré dans la légende en abattant 80 avions ennemis, le plus beau palmarès de la Grande Guerre.

Juan Vázquez García, historien militaire
Publié le 21/09/2021 à 14h07, mis à jour le 12/01/2023 à 17h14 • Lecture 9 min.

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Portrait de Manfred von Richthofen, dit le "Baron Rouge", abattu le 21 avril 1918 • WIKIMEDIA COMMONS 



Manfred von Richthofen voit le jour le 2 mai 1892 à Breslau (l’actuelle ville polonaise de Wroclaw), dans une famille aristocrate allemande dont il hérite le titre de baron. Fidèle à la tradition familiale, il entre dans la cavalerie en 1912, où il débute en tant que cadet du premier régiment d’uhlans. La Première Guerre mondiale éclate : il participe à quelques opérations de reconnaissance avant d’être envoyé en 1915 à Verdun, où il constate que la cavalerie n’est plus adaptée à la guerre de tranchées ni à l’immobilité du front. En mal d’action, il demande au printemps suivant sa mutation dans la toute nouvelle armée de l’air impériale, où il devient observateur à bord d’avions de reconnaissance, une fonction très similaire à celle qu’il remplissait déjà à terre.

Apprenti pilote


Après plusieurs mois de reconnaissance sur le front est, il revient en France et livre son premier combat aérien contre deux avions français : l’un prend la fuite et l’autre est abattu par l’apprenti pilote, même si sa déclaration de victoire n’a jamais pu être vérifiée.

Sa rencontre avec Oswald Boelcke fait tout de suite forte impression sur Manfred von Richthofen, aux yeux duquel l’as de l’aviation allemande incarne les plus hautes aspirations. Voyant dans l’aviation de chasse en monoplace la pratique la plus proche de la cavalerie dans laquelle il a baigné depuis sa plus tendre enfance, il convainc Oswald Boelcke de lui enseigner son art. À la deuxième tentative, fin décembre 1915, il décroche enfin le diplôme de pilote dont il a tant rêvé.

Manfred von Richthofen est rapidement repéré par l’as de l’aviation militaire allemande, Oswald Boelcke. Celui-ci l’intègre dans l’escadrille d’élite qu’il vient de créer, la Jasta 2.

Loin des missions qui ont élevé des pilotes comme Max Immelmann ou Oswald Boelcke au rang de héros nationaux, celles de Manfred von Richthofen se limitent dans un premier temps à attaquer en biplace les lignes ennemies du front est. Mais tout change lorsque Boelcke, de passage en Russie, croise à nouveau le chemin de Manfred von Richthofen et l’invite à rejoindre sa propre escadrille de chasse, la Jasta 2.

Abrégées en Jasta 1 et 2, les deux Jagdstaffeln sont créées par Oswald Boelcke à une semaine d’intervalle, en août 1916, pour affronter les avions de chasse ennemis et dominer le front aérien qui vient de s’ouvrir. Placée sous les ordres de Boelcke et entraînée à appliquer ses huit principes fondamentaux en matière de combat aérien, la Jasta 2 sème la terreur parmi les Alliés. Manfred von Richthofen, qui commence par recevoir les conseils et les instructions de Boelcke, enregistre sa première victoire officielle le 17 septembre 1916 à bord d’un Albatros D.I qu’il ne pilote que depuis deux jours : il suit et mitraille un bombardier britannique F.E.2b, dont il tue l’observateur et blesse mortellement le pilote, le contraignant à exécuter un atterrissage forcé sur un pré en contrebas. Il se pose à côté de lui et dresse avec émotion une pierre à sa mémoire, puis redécolle pour rejoindre Oswald Boelcke à la base de Bertincourt et lui annoncer : « J’ai abattu un avion britannique. »

Son mentor s’écrase au sol


Manfred von Richthofen en est à sa sixième victoire lorsque la Jasta 2 perd son commandant : le 28 octobre 1916, Oswald Boelcke s’écrase au sol après avoir perdu le contrôle de son appareil, dont l’arrière est accidentellement percuté par un autre avion de son escadrille lors d’un combat rapproché. En l’honneur de son commandant, l’unité est rebaptisée « Jasta Oswald Boelcke ». Le 23 novembre, Manfred von Richthofen remporte l’une de ses plus glorieuses victoires face au Britannique Lanoe George Hawker, un as de l’aviation qui a déjà abattu sept avions et reçu la croix de Victoria (Victoria Cross).

Les avions de chasse de l’Allemand et du Britannique plongent dans une vertigineuse descente de 3 500 m d’altitude, chacun espérant se placer à l’arrière de l’autre pour le dominer. L’Allemand y parvient à quelques centaines de mètres du sol et tire une rafale sur l’appareil du Britannique, qui s’écrase derrière les lignes allemandes. Après avoir abattu 16 ennemis en moins de quatre mois, Manfred von Richthofen reçoit en 1917 la plus haute distinction allemande de l’époque : la croix de l’ordre « Pour le mérite ». Il prend également le commandement de la Jasta 11 et fait peindre son Albatros D.III en rouge, notamment pour que ses pilotes l’identifient plus rapidement.

« Avril sanglant »


Les Britanniques surnomment le mois d’avril 1917 « bloody April » (« avril sanglant »). Ils voient les Allemands prendre l’avantage sur les Alliés et leurs pertes totales s’élever à 150 appareils, dont les 44 premiers sont abattus en l’espace de quatre jours. Durant la même période, Manfred von Richthofen devient quant à lui l’as de l’aviation allemande en engrangeant 21 victoires et en détrônant ainsi son mentor, Oswald Boelcke.

Cet enchaînement de victoires n’est interrompu que par une permission accordée au mois de mai 1917, où Manfred von Richthofen est accueilli en héros dans de nombreuses villes, rencontre le Kaiser à plusieurs reprises et dicte son autobiographie, qui se classe immédiatement parmi les best-sellers de l’époque. De retour sur le front, il remporte à la fin du mois de juin 1917 sa 53e victoire à bord d’un nouvel avion lui aussi peint en rouge, l’Albatros D.V, qui lui vaut d’être surnommé le « Red Devil » (le « Diable rouge ») par les Alliés.

Le 24 juin 1917, l’armée allemande fait fusionner les Jasta 4, 6, 10 et 11 au sein d’un même escadron, le Jagdgeschwader 1. Placés sous le commandement de Manfred von Richthofen, la cinquantaine d’avions qui le composent a pour mission « d’asseoir et de conserver la domination aérienne » de l’armée allemande en différents points névralgiques de la ligne de front. Le 6 juillet 1917, pendant l’une des premières missions de cette nouvelle unité, Manfred von Richthofen affronte deux pilotes britanniques et reçoit un tir à la tête qui lui fait partiellement perdre la vue et la conscience pendant quelques instants. Il parvient à grand-peine à reprendre le contrôle de son avion, à se poser et à sortir de son appareil avant de s’effondrer.

Blessé par un « tir fratricide »


Parmi les nombreuses hypothèses émises sur l’origine de cette balle, la plus vraisemblable consiste à penser qu’elle aurait été tirée par le camp de Manfred von Richthofen, depuis un avion allemand dont la trajectoire formait un angle droit avec la sienne, démontrant une fois de plus le danger de ces « tirs fratricides ». Blessé à la tête, il subit une délicate opération destinée à retirer les fragments du projectile ; sa plaie est ensuite laissée à l’air libre pour favoriser la cicatrisation. Dès son retour au front le 16 août 1917, bien avant son complet rétablissement, Manfred von Richthofen n’en abat pas moins un Nieuport. Il doit toutefois s’accorder une longue période de repos entre chaque mission, dont il revient désormais épuisé.

À lire aussi : Amelia Earhart, l’étrange disparition d’une icône de l’aviation

Le 28 août 1917, le Jagdgeschwader 1 reçoit les premiers exemplaires du triplan Fokker. Chargé de tester ce nouvel avion avec son lieutenant Werner Voss, un autre as de l’aviation comptant 48 victoires à son palmarès, Manfred von Richthofen abat deux avions ennemis à bord de son triplan d’essai. La première victoire de ce nouvel avion est remportée contre un biplace britannique R.E.8 qui le prend sans doute pour un triplan de son propre pays et le laisse s’approcher à une cinquantaine de mètres : 20 balles suffisent à Manfred von Richthofen pour tuer l’observateur et blesser le pilote, qui parvient avec beaucoup de chance à effectuer un atterrissage forcé.

La seconde victoire intervient deux jours plus tard contre l’un des meilleurs avions de chasse alliés, un Sopwith Pup, après un long combat aérien où l’Allemand endommage le moteur du Britannique, qui se livre lui aussi à un atterrissage forcé. Après ces deux victoires, celui que l’on appelle désormais le « Baron rouge » n’a d’autre choix que de solliciter une permission. Il doit en effet revenir en Allemagne pour se remettre de ses blessures, mais aussi pour remplir ses devoirs politiques de figure médiatique et de héros national. À son retour au mois d’octobre suivant, on lui attribue définitivement un triplan, avec lequel il décrochera 17 victoires.

À la tête du « Cirque volant »


Après avoir progressivement retrouvé toutes ses facultés, le Baron rouge engrange en mars 1918 plus de victoires que dans n’importe quel mois de sa carrière, dont trois en l’espace d’une journée, le 27 mars 1918. Surnommé le « Cirque volant » (« Flying Circus ») par l’adversaire, son escadron joue ensuite un rôle central dans l’offensive allemande lancée au printemps 1918 sur le front ouest (la Kaiserschlachtou bataille du Kaiser). Pour reprendre l’avantage et attaquer l’ennemi, ses avions aux couleurs vives rivalisent en effet de manœuvres aussi spectaculaires que meurtrières, toujours régies par les principes d’Oswald Boelcke.

Soucieux de son palmarès, Manfred von Richthofen ne l’est pas moins de ses hommes. Il les aide en effet à tirer des enseignements de chaque mission et à engranger de nouvelles victoires, quitte à faire passer les siennes au second plan pour leur permettre de gagner en expérience et en assurance.

Le 24 mars, en pleine offensive allemande, le Baron rouge livre un combat meurtrier contre 10 S.E.5a, des avions de chasse britanniques très rapides et maniables, dont l’un ne s’en sort pas. Il en abat sept autres la semaine suivante, dont trois en l’espace d’un seul jour. Le 20 avril, il lui faut à peine cinq minutes pour remporter deux fulgurantes victoires, les dernières de son palmarès.

Une légende de 25 ans


Le 21 avril, le triplan du Baron rouge affronte une formation de biplans alliés. Alors qu’il en traque un, ses mitrailleuses s’enrayent à plusieurs reprises, et il se retrouve au-dessus de lignes ennemies occupées par des unités australiennes. De nombreux tirs d’artillerie partent du sol, une balle lui est fatale : elle le touche à la poitrine, perfore l’artère aorte et blesse sa colonne vertébrale. Il parvient malgré tout à effectuer un atterrissage forcé, mais succombe à une grave hémorragie interne avant d’être projeté contre les mitraillettes de son appareil et de subir plusieurs fractures au visage. Son cadavre est recueilli par les soldats australiens et enterré avec tous les honneurs militaires au cimetière de Bertangles, un petit village du département de la Somme. Après avoir remporté 80 victoires, il entre dans la légende à l’âge de 25 ans.

La propagande alliée commence par attribuer sa mort à Arthur Roy Brown, un pilote britannique qui aurait abattu le Fokker rouge depuis l’un des biplans alliés. Mais des sources fiables démontrent rapidement qu’une balle perdue a fait voler le mythe en éclats. L’Allemagne est ébranlée par la perte de son héros.

À lire aussi : 1940, l’épreuve fatale de l’armée française

Aucun pilote de chasse ne suscita chez ses ennemis un tel mélange de crainte et d’admiration que Manfred von Richthofen. Également taxé d’être un narcissique au talent discutable et peut-être inférieur à celui d’un Werner Voss ou d’un Lothar von Richthofen (son frère cadet), mû par la recherche de victoires faciles et le désir d’être encensé par la propagande allemande, il n’en fut pas moins un excellent aviateur.

Adepte des mêmes méthodes que les autres as de l’aviation, mais doté d’un sens du devoir typique de la noblesse prussienne, il ne s’acharna jamais contre un ennemi contraint d’abandonner le combat ou d’effectuer un atterrissage forcé. Sa tactique consistait à se placer derrière son adversaire, le soleil dans le dos, pour s’en approcher à moins de 50 m et l’abattre par de courtes rafales. Le manque de fiabilité des mitraillettes rendait toutefois cette manœuvre dangereuse, et la mort le surprit alors qu’il appliquait scrupuleusement le deuxième des huit principes de Boelcke : « N’interrompez jamais une attaque en cours. »

Pour en savoir plus


Les Mémoires du célèbre Baron rouge, M. von Richthofen, Pixl, 2018.


Chronologie


1892


Manfred von Richthofen naît en Silésie. Détenteur du grade de cadet, il entre en 1912 dans le premier régiment d’uhlans.


1915


Las des opérations de reconnaissance, il s’enrôle dans les forces aériennes et décide de passer l’examen de pilote.


1916


Il entre dans l’escadrille d’Oswald Boelcke et enregistre sa première victoire officiellement reconnue le 17 septembre.


1917


Devenu une légende, il prend le commandement du principal escadron allemand. En juillet, il est grièvement blessé.


1918


Le 21 avril, il reçoit un coup fatal de l’artillerie ennemie après s’être trop enfoncé en territoire allié.

Aristocrate timide et séduisant

Manfred von Richthofen n’était pas doté d’un physique sortant de l’ordinaire, mais il semblait séduire malgré tout. Un peu plus grand que la moyenne de l’époque, il mesurait 1,71 m. Initié dès son plus jeune âge aux sports traditionnels de la noblesse, il était un cavalier hors pair, avait toujours joui d’une bonne santé et se trouvait en excellente condition physique lorsqu’il entra dans l’armée de l’air. Son succès auprès des femmes ne semblait en rien affecté par son caractère légèrement réservé, probablement compensé par sa vigueur physique et l’aura qui enveloppait les pilotes.

Les avions du baron

Deux des avions que Manfred pilota et fit repeindre en rouge se distinguaient des autres. L’Albatros D.III pouvait monter à 175 km/h et atteindre une remarquable vitesse ascensionnelle. Son capot était équipé de deux mitraillettes synchronisées. C’est dans cet appareil qu’il remporta le plus grand nombre de victoires. Il adopta son emblématique triplan Fokker, qui montait à 185 km/h et comptait deux mitraillettes, après une période de vol en Albatros D.V. Il s’agissait d’un appareil difficile à piloter, mais facile à manœuvrer grâce à ses trois ailes superposées.




21 avril 1949 : premier vol au monde d’un avion à statoréacteur (avec une tuyère thermopropulsive), le Leduc 010-01 piloté par Jean Gonord. Sa vitesse ascensionnelle max. était de 20 m/s à 10 000 m, soit le double du F-86 Sabre.












21 avril 1954 : Dien Bien Phu se poursuit.




« Dans la nuit du 20 au 21 avril, Huguette 1 se voit totalement isolée du sous-secteur centre. L’opération de « desserrement » et de ravitaillement réalisée en fin de matinée par les légionnaires du 1/13e DBLE et les parachutistes du 5e BPVN appuyée par deux blindés s’avère très coûteuse et seul un étroit couloir est ouvert. Mais l’effort ne peut être maintenu et les légionnaires de la 1ère compagnie du 1/13e DBLE sont laissés à eux-mêmes. A noter également, dans la même nuit du 20 au 21 avril, le coup de main des parachutistes du II/1er RCP sur Dominique 6, pourtant perdue depuis plus d’un mois. Une vingtaine de soldats viêt-minh sont tués et plusieurs casemates abritant des mitrailleuses lourdes, détruites. » CDT Ivan Cadeau (SHD/DREE).












21 avril 1961 : putsch des généraux (Alger).




L’armée française a remporté la victoire sur le terrain mais beaucoup de ses chefs constatent amèrement que politiquement le FLN est en train de remporter la guerre d’Algérie. Depuis 1958, la position du général de Gaulle quant au statut de l’Algérie a beaucoup évolué. Réaliste et attentif au sens de l’Histoire, il déçoit ceux qui l’ont pourtant porté au pouvoir, et lors d’une conférence de presse, le 11 avril, évoque « l’État souverain d’Algérie ». S’estimant trahis, les généraux Challe (armée de l’Air), Jouhaud (armée de l’Air) et Zeller (armée de Terre) décident (dans la nuit du 21 au 22) de prendre le pouvoir à Alger avec les légionnaires du commandant Hélie Denoix de Saint Marc (1er REP) et du GCP du commandant Robin. Le célèbre général Salan rejoint les putschistes le 23 avril, mais cela ne suffit pas. La troupe et ses chefs, dans leur très grande majorité refusent de suivre le « quarteron de généraux en retraite ». Le discours télévisé cinglant de De Gaulle achève de rallier les indécis. Le 25, Challe, Zeller et Saint Marc se constituent prisonniers. Salan et Jouhaud rejoignent la clandestinité et l’OAS. Ils seront arrêtés un an plus tard.  Quatre régiments sont dissous dont le 1er REP, le 30 avril. Ces cinq officiers ont tous été amnistiés et réintégrés dans leurs droits civiques et dignités militaires en 1982. 




21 avril 1967 : putsch des colonels (Athènes).




Au nom du roi, mais sans son accord, des colonels prennent le pouvoir en Grèce à la faveur d’une période d’instabilité politique forte et parce qu’ils craignent une prise de pouvoir des communistes.




21 avril 1972 : Apollo 16 sur la Lune (Monts Descartes – Lune).




Cinquième et avant-dernier alunissage des Américains. 




21 avril 1982 : création de la médaille de la Défense nationale.




Par décret présidentiel n°82-358, est créée une médaille récompensant les services particulièrement honorables rendus par les militaires d’active et de la réserve opérationnelle à l’occasion de leur participation aux activités opérationnelles ou de préparation opérationnelle des armées, notamment les manœuvres, exercices, services en campagne, ainsi que les interventions au profit des populations. La médaille comporte 3 échelons, bronze, argent et or avec agrafes diverses.

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