PAPY VA FAIRE DE LA RÉSISTANCE
“La gauche est une maladie mentale ;
une maladie qui s’attrape par la politique et qui plonge sa victime
dans une spirale de négation du réel.”
(Adrien Abauzit)
Comment reconnait-on un gauchiste sur les réseaux sociaux ? Eh bien ce sont les seuls qui vous tutoient tout en vous insultant copieusement. J’en fais régulièrement, non pas les frais car leurs insultes glissent sur moi comme une goutte d’huile sur une poêle téflonnée, mais le constat sur des sites Facebook où se regroupe toute la crème wokiste (L’obs., Le Monde, Slate, Médiapart, Libération, etc…). Je vais partager avec vous un exemple tout frais de cette semaine pour vous montrer à quel point les commentaires qui m’ont été adressés étaient d’une profondeur intellectuelle proche des égouts de Paris (lieu de résidence privilégiée des surmulots tellement aimés et nourris par la communauté végan, comme le chante Pierre Perret avec beaucoup d’humour dans sa chanson « Paris saccagé »). Bref, pour en revenir à mes échanges houleux avec de probables étudiants en 8ème année de sociologie (option théorie du genre) ou en 12ème année de Fac d’histoire (option cancel culture), j’avais simplement fait le commentaire sur une publication de la page Facebook du « Monde » qui relatait le fait suivant :
« Après la vague d’interpellations de manifestants contre la réforme des retraites, avocats et associations dénoncent des « violences » et des « détournements de procédure »
Le titre de l’article était plutôt sobre mais il était accompagné d’une photo montrant ce que la gauche, dans son ensemble, appelle « les violences policières ».
J’ai eu le besoin de manifester ma surprise et la partager dans le commentaire suivant :
« Pour le Monde, l’ultra violence des milices (fascistes) de gauche, semble elle, normale !!!! »
Je me doutais bien que jeter un texte comme celui-là sur un site lu par la « gauchosphère » (je me permets ce néologisme puisque son antonyme, fachosphère, existe bien (d’ailleurs, il est surprenant de remarquer que mon correcteur orthographique reconnait le mot fachosphère mais pas gauchosphère…)) ne pouvait que faire réagir les pitbulls scotchés derrière leurs iPhones fabriqués en République Démocratique de Chine.
Imaginez un peu la scène : assis dans son fauteuil en cuir, un pétard logé dans la commissure des lèvres, acheté chez le « grand-frère » et copain de BoyardMaïs, le journal numérique activé et en pleine page de son iPhone 14 à 2000 balles (journal hébergé dans un des 260 datacenters qui consomme 500 térawattheures), notre écolo-bobo-peace-and-love tombe brusquement sur un commentaire non-conforme à sa pensée primaire. Vous imaginez la brusque montée d’adrénaline et le franchissement de la zone rouge de sa pression artérielle ! Or, dans une telle situation, le risque majeur, c’est le court-circuit neuronal capable soit de le paralyser soit de bloquer son vocabulaire à une dizaine de mots, tels que « raciste, Zemmourien, boomer, facho, ta gueule, etc… » ! J’ai eu droit au deuxième symptôme.
Eh oui ! Malheur à celui qui excite un gauchiste boboïsé en mal de pavés et de barres de fer qui vient de se voir traité de milicien fasciste sur un site homologué « bien-pensant » ! De quoi le pousser à s’engager dans une de ces milices de l’ultra-gauche, bras armés de la NUPES.
Pour être un peu plus sérieux, il faut bien prendre conscience que la gauche s’octroie toute seul le droit d’utiliser la violence en toutes occasions et, comme le dit souvent Pascal Praud, personne ne trouvera à redire dans les milieux autorisés (comme le dirait Coluche). Il m’a été reporté, la semaine dernière, lors de ma visite à l’Assemblée Nationale, que les membres de la NUPES sont dans leur grande majorité des personnes méprisantes (y compris avec le personnel de l’AN) et agressives à souhait.
Il suffit de suivre notre ex-étudiant-dealer dans ses élucubrations au sein des universités pour exciter les gamins et les pousser à réaliser le rêve de son chef bien-aimé, le lider minimo : bordéliser les Facs et les écoles privées supérieures (écoles qui hébergent les filles et fils de la bourgeoisie de gauche pro-mixité (dans le genre Pap Ndiaye)). En parlant d’éducation et au risque de me prendre quelques réflexions d’ancien soixante-huitards sur le retour, nos profs des années 80 à 2000 ont été les premiers à tout excuser et à s’approprier cet aphorisme de Jean Yanne : « Il est interdit d’interdire ! ». A l’origine, ce fût de la part de l’humoriste, une boutade, mais hélas, dans l’esprit des libertariens de l’époque, apôtres de la liberté individuelle à tout prix, cette phrase s’est transformée en slogan revendicatif. Mais les conséquences de cette quête absolue, le corps enseignant commence à les subir de façon très violente et se transforme depuis quelques années, et plus particulièrement depuis octobre 2020, en « corps en saignant ».
« Le difficile, ce n’est pas de donner, c’est de ne pas tout donner »
(Colette)
C’est tellement vrai en ce qui concerne la liberté ! La gauche en a usé, de cette liberté, et continue d’en abuser au point qu’elle considère en être la seule propriétaire, comme pour la violence. Elle s’attribue ta totalité de la jouissance de plusieurs droits : liberté d’expression, la liberté d’interdire et la liberté de casser.
En 2023, les violences lors des manifestations générées par des nervis d’extrême et d’ultra-gauche seront justifiées, voire excusées, car la gauche dira toujours que cette violence est en réaction à d’autres violences qu’on leur inflige. Le beau prétexte passe-partout !
En revanche, une violence perpétrée par un groupe d’extrême ou d’ultra-droite sera immédiatement condamnée par toute la classe politique et médiatique et aucune excuse ne sera fournie pour justifier leurs actes. D’ailleurs, quand bien même, il n’y a pas de violence, la droite radicale se fait interdire, et on pensera à Génération Identitaire à qui on ne peut reprocher la moindre action violente. Quand la gauche, cela se chiffres-en en dizaines de milliers d’euros et en dizaines de journées d’ITT chez les forces de l’ordre.
C’est bien pour toutes ces raisons que je n’ai pas l’intention de m’arrêter de titiller les petits excités du cervelet sur les pages Facebook des journaux de gauche et d’extrême gauche. Je ne leur laisserai pas le droit unilatéral de juger de ce qui est acceptable ou non.
Xavier Jésu
23 mars 2023