19 mars … anniversaire d'une ignominie d’État !
Aujourd'hui, anniversaire d'une ignominie d'État, celle du 19 mars 1962, date de l'entrée en vigueur des soi-disant « accords d’Évian ».
Le pouvoir politique, seul légitime à l’époque en Algérie, s'est conduit d'une manière ignominieuse :
– il a renié ses Filles et ses Fils, qu’ils soient Harkis ou Pieds noirs, jusqu’à les abandonner
sciemment à la barbarie d'assassins terroristes : une ignominie institutionnalisée ;
– il n’a pas réagi aux assassinats, aux mutilations, aux disparitions de Soldats ;
– il a accepté que les Harkis - nos Frères d'arme - et leurs familles qui avaient pu s’échapper du territoire algérien en laissant tous leurs biens sur place, soient parqués dans de véritables camps de concentration (comme celui de Saint-Maurice l’ardoise) entourés de miradors, avec interdiction d’en sortir.
Il est vrai qu’à l’époque, pour le pouvoir en place, ces Harkis n’étaient que des « supplétifs » - tout comme ceux qui avaient formé la glorieuse Armée d’Afrique sans laquelle ce pouvoir n’aurait jamais existé - et que cela suffisait pour justifier des conditions qui n’auraient même pas été envisagées pour des détenus de droit commun !
J'avais vingt-deux ans, mais pour moi c'est hier !
Les années qui ont passé n'ont rien fait, je garde au front la marque de l'infamie, et je sais qu'elle sera encore là quand j'aurai atteint la fin de la piste sur laquelle je chemine depuis bientôt soixante-dix-sept ans !
Officier français,
- j'ai « accepté » que des Soldats Français soient désarmés, par d'autres Soldats français, pour que les premiers ne puissent plus se défendre ... c'est vrai, ils auraient probablement taillé en pièces cette bande d'assassins, terroristes de l'ALN , dite « Armée de Libération Nationale » dont nombre de chefs « particulièrement courageux » faisaient la guerre depuis TUNIS, et d'autres, encore moins courageux faisaient la guerre depuis LE CAIRE ou MOSCOU ...
- j'ai « accepté » des ordres qui m'interdisaient d'intervenir dans les « règlements de compte » (c'est ainsi qu'officiellement, le gouvernement de la France nommait les exactions de toutes natures commises par les assassins et terroristes de l'ALN), après qu'un ordre écrit nous ait menacé de comparution devant les tribunaux d'exception de la République de l'époque ... Alors que les porteurs de valise et autres salopards paradaient, péroraient, et que certains d'entre eux paradent encore aujourd'hui !
Aujourd'hui, encore, il n'est pas rare que je me réveille en sueur, dans mon sommeil, j'ai entendu un appel au secours « Mon Lieutenant, au secours, viens vite ! ».
Dans les quelques temps qui ont suivi ce moment « particulièrement glorieux » de notre Histoire un très grand Soldat de France a écrit :
« Que les Français en grande majorité aient, par référendum, confirmé, approuvé, l'abandon de l'ALGERIE, ce morceau de FRANCE trahie et livré a l'ennemi, qu'ils aient été ainsi complices du pillage, de la ruine et du massacre des Français d'ALGERIE, de leurs familles, de nos frères musulmans, de nos anciens soldats qui avaient une confiance totale en nous et qui ont été torturés, égorgés, dans des conditions abominables, sans que rien ne n'ait été fait pour les protéger, cela je ne le pardonnerai jamais à mes compatriotes. La FRANCE est en état de péché mortel. Elle connaîtra, un jour, le châtiment. »
Il se nommait Alphonse JUIN, il était Maréchal de FRANCE.
Très sincèrement, je crois que le jour du châtiment annoncé par le Maréchal JUIN, approche à grands pas.
Dans l'Apocalypse de Jean [6, 8], il est question de quatre cavaliers, dont le dernier est de couleur verdâtre :
« Je regardai, et voici que parut un cheval d'une couleur verdâtre. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l'accompagnait. »
Quand j'entends les uns, qui se targuent d'être les héritiers de celui qui a autorisé les massacres, les tortures, les viols, ... Qui prêchent la repentance, la collaboration (au sens négatif du terme, celle de la collaboration avec l'ennemi), qui tolèrent, facilitent, rendent possible la prise de pouvoir souterraine par les islamistes ...
Quand j'entends les autres, qui se targuent d'être les dignes héritiers de ceux qui ont porté des valises, ont déserté, ont collaboré les armes à la main ... qui encouragent, soutiennent, financent, ouvrent les portes à ceux qui veulent faire de notre pays, la France, une république islamique ...
Pour l'Honneur, au nom de la Fidélité, pour mes petits-enfants, parce que je hais les islamistes et tous leurs séides, et parce que je ne veux plus voir cela, je ne voterai ni pour les uns, ni pour les autres : ceux qui détruisent ou laissent détruire la France, pour des idéologies, pour du fric, pour des prébendes, ...
Dans ma tête résonnent encore les paroles du Maréchal Juin et, porté par le vent du désert qui a bercé ma petite enfance, j'entends le bruit des sabots du quatrième cavalier, la mort, qui s'approche.