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Sujet: Quizz 493 Jeu 16 Mar 2023 - 11:25
Bonjour Puisque vous y tenez, voici le nouveau quizz. Facile, difficile? Je ne sais pas... J'espère simplement qu'il vous plaira, et vous enrichira. Attention à la formulation: de quel endroit a été prise cette photo? JJ
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Sujet: Re: Quizz 493 Jeu 16 Mar 2023 - 12:21
Je pense que c'est dans les Alpes Maritimes .
Te connaissant , je pense que tu nous mène a une défense dans le Haut Pays Niçois .
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Sujet: Re: Quizz 493 Jeu 16 Mar 2023 - 12:28
En effet...
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Sujet: Re: Quizz 493 Jeu 16 Mar 2023 - 18:03
Train des merveilles mais après de quel système de défense ? et ou ?
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Sujet: Re: Quizz 493 Jeu 16 Mar 2023 - 18:27
Bon , voila déjà la région .
Est ce une des entrées du Tunnel ferroviaire du col de Tende ??????
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Sujet: Re: Quizz 493 Jeu 16 Mar 2023 - 18:43
Il s'agit, bien sur, de la ligne de chemin de fer qui relie Nice et Vintimille à Cuneo et Turin. Une des dernières lignes construites, en France et en Italie, entre les deux guerres mondiales. Réalisation grandiose, au cœur de paysages superbes. Son caractère transfrontalier a nécessité sa mise en défense, des deux côtés de la frontière. Les militaires des deux pays redoutant une intrusion par cette nouvelle voie d'invasion. C'est pourquoi, dispositifs de destruction, des tunnels et des ponts, et ouvrages de défense des tunnels, se succèdent, tout au long du parcours. Nous sommes ici sur un point clé du parcours et du dispositif de défense, rassemblant un important viaduc et un des plus importants tunnels du parcours français. Je suis sur que, si vous cherchez un peu, vous trouverez l'endroit assez facilement. JJ
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Sujet: Re: Quizz 493 Jeu 16 Mar 2023 - 18:57
Ce ne sont pas liens qui manquent sur ca ligne Nice-Vintimille-Coni (ou Cuneo). Je vous mets celui-ci, qui vous fera voyager et vous égaiera. Il porte surtout sur l'inauguration, en 1928. La ligne a été sévèrement endommagée au cours de la Seconde Guerre mondiale. Elle n'a été remise en service, entre Breil et l'Italie, qu'en 1979 Elle a été à nouveau endommagée, lors de la tempête Alex, en octobre 2020. JJ
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Sujet: Re: Quizz 493 Jeu 16 Mar 2023 - 19:28
Voici déjà l'entrée d'un Tunnel :
Nous apercevons a droite des meurtrières de tir .
Il y a plusieurs grands Viaducs :
Peut être celui de "LA BEVERA" .........??????
Précision mon JJ , nous parlons bien de Viaducs ferroviaires , pas de routiers ??
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Sujet: Re: Quizz 493 Jeu 16 Mar 2023 - 19:51
Bien entendu; il s'agit d'une ligne de chemin de fer. Ta photo montre la tête sud du tunnel de Gigne, situé sur la branche Breil-Vintimille. Il est bien représentatif, avec ses deux créneaux de façade. Je reviendrai sur l'organisation de ces têtes fortifiées. Sur la partie française de la ligne, on trouve cinq tunnels munis de ces dispositifs, aux deux extrémités: - col de Braus - Grazian - Gigne (vers Vintimille) - Carança - Berghe. La ligne adopte un plan en forme de Y inversé. Les deux branches proviennent de Nice et Vintimille, et se rassemblent à Breil-sur-Roya. Le tronc commun se dirige vers le col de Tende et Cuneo. Les quatre premiers se trouve au sud de Breil, le cinquième entre Breil et Tende. JJ
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Sujet: Re: Quizz 493 Ven 17 Mar 2023 - 7:49
JJ - Le train des merveilles dans le Mercantour. Image prise a Tende de la Roya
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Sujet: Re: Quizz 493 Ven 17 Mar 2023 - 8:17
Bonjour Oui, Athos, cela est déjà acquit. Le viaduc en question a été reconstruit dans les années 70, car il avait été complètement détruit par les Allemands en 1945. JJ
Le viaduc dans les années d'après-guerre. Il a été reconstruit dans les années 70, sous une forme complétement différente. Au-dessus, après un gain d'altitude de 35 mètres, on aperçoit la voie qui passe en direction de Tende, après un 360°, en grande partie en tunnel.
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Sujet: Re: Quizz 493 Ven 17 Mar 2023 - 9:21
[size=32]Transports[/size]
Ligne de Tende - Définition
Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0. La liste des auteurs est disponible [url=https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ligne de tende&action=history]ici[/url].
Réseau ferré de France / Rete ferroviaria italiana
Exploitant
SNCF / Trenitalia
Électrification
partielle en territoire italien (à préciser)
Signalisation
Bloc Automatique
Types de trafic
Voyageurs, local et régional Fret, partiellement (Coni-Limone)
Lignes affluentes
Principales gares
Nice, Vintimille, Breil-sur-Roya, Coni
La ligne de Tende est une ligne de chemin de ferinternationale à écartement standard et à voie unique qui franchit la crête des Alpes maritimes entre l'Italie et la France par un tunnel de plus de 8 km de long sous le col de Tende. Elle relie la ville italiennede Cuneo (Piémont), et au delà Turin, aux rives de la Méditerranée, à Nice, en France (Alpes-Maritimes) d'une part et à Vintimille en Italie (Ligurie) d'autre part. Au Sud du tunnel, elle traverse en territoire français la zone périphérique à l'est du parc national du Mercantour. Cette ligne de montagne, spectaculaire par son tracé et ses ouvrages d'art, est l'une des trois liaisons ferroviaires existantes entre l'Italie et la France, mais son intérêt économique est surtout local. Son histoire mouvementée a été marquée notamment par les fluctuations du tracé de la ligne frontalière dans la région. La ligne présente un dénivelé supérieur à 1 000 mètres entre le pointculminant situé dans le tunnel du col de Tende (1 040 m) et le niveau de la Méditerranée. Un tel dénivelé n’est dépassé en Europe que par le réseau des chemins de fer rhétiques. La rampe maximale s'élève à 25‰ et le rayon de courbure minimal est de 300 m. Ces paramètres autorisent une vitesse maximale de 80 km/h. Entre Bevera et Robilante, 58% du tracé est souterrain. Le tracé de la ligne de Tende s’inscrit dans un secteur qui est géologiquement très instable, notamment entre Breil-sur-Roya et Nice. Cela se traduit par des déformations répétées de la voie. Pour cette raison, la vitesse est limitée à 10 km/h dans certaines sections. L’exploitation de la ligne est souvent menacée par des chutes de pierres. C'est pourquoi, on a équipé les secteurs concernés de fils détecteurs d’éboulements. Ces fils permettent d’interrompre immédiatement le trafic lorsque des chutes de pierres sont détectées, les signaux étant alors mis en position d’arrêt.
Histoire de la ligne
Premiers projets
Le viaduc de la Chapelle
À partir de 1851, différents projets de liaison ferroviaire entre la Méditerranée et le Piémont sont apparus. La ligne Turin - Savone a été ouverte dès 1874. En 1856, un projet, qui se rapproche beaucoup de la ligne de Tende finalement réalisée, a été proposé par l'ingénieur italien Filippo Cenotti, avec toutefois des différences de tracé dans la vallée inférieure de la Roya. En 1857, l'ingénieur Petit-Nispel a présenté un contre-projet commandé par la ville de Nice : la liaison, suivant en partie l'ancienne route du Sel, remontait vers le nord par la vallée du Paillon, puis empruntait la vallée encaissée de la Vésubie, passait sous le col de Pagari et rejoignait Coni en descendant par la vallée du Gesso. Déjà en 1858, le projet fut rejeté une première fois. En 1860, le royaume de Piémont-Sardaigne a perdu la Savoie et le comté de Nice au profit de la France. La partie inférieure de la vallée de la Roya est restée au Piémont-Sardaigne, la section de vallée moyenne devenant française. Cependant, les deux communes supérieures, La Brigue et Tende, sont restées sardes, décision justifiée par le maintien du parcours de chasse du roi Victor Emmanuel II. Des raisons stratégiques ont aussi été invoquées… Le " plan Freycinet ", un programme français de développement des chemins de fer, avait prévu en 1859 une relation Nice - Sospel - Breil-sur-Roya avec une liaison jusqu’à la frontière au dessus de Fontan. En Italie, la loi nécessaire à la construction de la ligne de Tende est adoptée à la même époque. En France, une opposition au projet s’est manifestée à partir de 1875 pour des raisons stratégiques. La question de la sécurité militaire a bloqué le projet pendant les 30 années suivantes. Pour cette raison, des itinéraires purement italiens ont été également envisagés.
Construction de la ligne de Tende
Le viaduc de Saorge plusieurs fois détruit et toujours reconstruit
Le viaduc de Tende dans la localité du même nom
En 1883, la construction de la ligne démarre à partir de Coni. Les doutes concernant la sécurité nationale ont conduit en 1887 à la fermeture du bureau chargé de l’étude de la ligne côté français. En 1889, les Italiens commencent le creusement du tunnel du col de Tende, long de 8 099 m de long, qui sera achevé en 1898. En 1900, les ministres français de la Guerre et des travaux publics se sont mis d'accord sur une liaison Nice - Breil-sur-Roya et au delà jusqu'à la frontière internationale. En Italie, des propositions sont faites à nouveau pour un tracé purement italien de la ligne de Tende, solution qui supposait cependant la construction d'un deuxième long tunnel de faîte. À Nice, on a proposé en 1903 de construire le tunnel prévu entre Sospel et Breil-sur-Roya sous le mont Grazian, qui était italien à l’époque, pour raccourcir sa longueur de 1 000 m environ. Cette variante a exigé un accord spécial entre les deux États. Sur une longueur totale du tunnel de 3 882 mètres, 2 305 m se trouvaient à l'époque en territoire italien, mais les deux portails du tunnel étaient en France. En juin 1904, une convention franco-italienne est signée ; elle prévoit l’achèvement de la liaison Nice-Coni en 1914. En 1908, la construction de la ligne a démarré dans la basse vallée de la Roya entre Vintimille et la frontière, en direction de Breil-sur-Roya. En 1912, c’est le début du creusement du tunnel du col de Braus (longueur 5 938 m) entre Breil-sur-Roya et Nice. En 1914, la construction de la ligne est interrompue en France à cause de la Première Guerre mondiale. En Italie, les travaux progressent vers La Brigue au nord et vers Piena au sud. En 1915, l'Italie entre dans le conflit en déclarant la guerre à l'Autriche-Hongrie. Après la fin de la guerre, en 1921, commence la construction de deux des grands ouvrages de la ligne, les viaducs de Scarassoui et de Saorge ; ils seront achevés en 1923.
Inauguration et mise en service
Le 30 octobre 1928 a lieu l’inauguration suivie de la mise en exploitation de l’ensemble de la ligne comprenant l’axe principal direct de Coni à Vintimille et l’embranchement de Breil-sur-Roya à Nice. L'exploitation est assurée alors par les FS côté italien, et par le PLM du côté français. À partir de 1931, les sections de ligne italiennes de Vintimille à Piène et de Coni à Saint-Dalmas-de-Tende sont électrifiées en courant alternatif triphasé à 3,6 kV et 16 Hz 2/3 mais pas le tronçon central français. En 1934, les autorités militaires françaises ont autorisé l'électrification du tronçon de ligne entre Piène et Saint-Dalmas-de-Tende via Breil-sur-Roya. Les travaux ont été achevés en 1935 selon le système d'éléctrification déjà en vigueur sur une partie de la ligne.Grâce à la suppression des relais de traction multiples, les temps de parcours entre Vintimille et Coni ont alors été raccourcis d’environ 30 minutes. La crise économique, le protectionnisme et la dégradation des relations politiques entre l'Italie et la France ont conduit à partir de 1937 à une forte décroissance du trafic sur toutes les lignes entre les deux pays. Au début de la Seconde Guerre mondiale, le trafic transfrontalier a été presque complètement arrêté à partir de 1939.
Destructions au cours de la Seconde Guerre mondiale
En 1940, l’Italie de Mussolini a déclaré la guerre à la France. Les installations du tunnel du mont Grazian, d'autres installations ferroviaires françaises dont le viaduc de Saorge, sont détruites. Après l'arrêt des combats, les Italiens entament la reconstruction et les travaux sont achevés la même année. L'exploitation de la ligne Vintimille - Coni a repris le 17 novembre 1940, avec au départ comme seuls utilisateurs les militaires. En septembre 1943, c’est l’arrêt des combats entre l'Italie, après la capitulation de cette dernière, et les Alliés. L’armée allemande occupe la région à la place de l’armée italienne. Le viaduc de Saorge, détruit une seconde fois par les Italiens est à nouveau provisoirement rétabli par les Allemands. En 1945, c’est la retraite de l’armée allemande de la vallée de la Roya. Les Allemands détruisent tous les ponts sur La Roya, dont le viaduc de Saorge, détruit pour la troisième fois. À l’été 1945 le service des chemins de fer entre Nice et Sospel a repris à nouveau et la liaison télégraphique est rétablie sur toute la ligne.
Après-guerre et reconstruction
Plaque commémorant la réouverture de la ligne de Tende en gare de Breil-sur-Roya
La section de ligne entre Coni et Viévola, peu touchée par les destructions, est remise en état en premier par les chemins de fer italiens et reprend l’exploitation en 1946. Le traité de paix de Paris a mis fin en 1947 à la guerre entre l'Italie et la France. Des corrections frontalières ont été décidées, les 7 communes de Vievola,La Brigue,Tende, Saint-Dalmas de Tende,Fontan, Saorge et Breil sur Roya étant rattachées à la France en octobre 1947 après un référendum local. Il en résulte que la frontière commune passe désormais dans le tunnel du col de Tende. En outre, la frontière a été décalée de telle sorte que le tunnel du mont Grazian (ligne de Breil à Nice) se trouve maintenant complètement en France. Le tronçon de ligne Sospel - Breil-sur-Roya été remis en service, toutefois le transport de voyageurs entre Limone et Viévola par le tunnel de Tende est interrompu à cause du déplacement de la ligne frontalière. La ligne a toutefois encore été utilisée entre Limone et Viévola de façon sporadique par les chemins de fer de l'État italien pour le transport de bois. En 1963, la France a approuvé la reconstruction de la section de ligne Vintimille - Viévola. Une convention intergouvernementale a été signée le 24 juin 1970 pour la reconstruction par l'Italie du tronçon central en territoire français. 90% des frais ont été pris en charge par la partie italienne, au titre des dommages de guerre. Le système technique de signalisation , bien que la ligne soit en territoire français, est celui des Chemins de Fer Italiens (commande centralisée, comme sur la section Ventimiglia Breil, en territoire italien), car l'objet principal de la ligne est bien la liaison côte italienne (Ventimiglia) au Piémont. Les travaux ont commencé en 1973 dans la partie italienne de la vallée de la Roya (Vintimille - Piène) et en 1976 sur la branche française vers Nice. Presque tous les grands ponts ont dû être reconstruits.Les plus spectaculaires sont le pont de la Bevera et celui du Scarassoui. La réouverture officielle de la ligne de Tende a eu lieu le 6 octobre 1979. L'électrification, qui existait de 1935 à 1940 au sud de Limone, n'a pas été rétablie. Le 27 janvier 2003, deux trains sont entrés en collision dans le tunnel de Biogna, l’accident a fait deux morts et quatre blessés graves. Un panneau commémoratif en gare de Saint-Dalmas-de-Tende rappelle l'événement.
Principaux ouvrages d'art
La ligne de Tende compte de nombreux ouvrages d'art, ponts, viaducs et tunnels.
Les tunnels
On compte 83 tunnels sur l'axe principal Coni - Vintimille et 24 tunnels sur l'embranchement Breil-sur-Roya - Nice. Sur la section de ligne située sur le versant sud, entre Breil-Sur-Roya et le tunnel de Tende, on trouve pas moins de sept tunnels (ou séries de tunnels) qui servent exclusivement à gagner de l’altitude, dont quatre sont des tunnels courbes, en fer à cheval, et trois des tunnels hélicoïdaux. Sur le versant nord, en revanche, il n’y a qu’un seul tunnel hélicoïdal. Dans la liste qui suit, seuls sont énumérés les tunnels de plus de 500 mètres de long.
Axe principal Coni - Vintimille
Ouvrages d'art à Breil-sur-Roya, le pont inférieur mène vers l'Italie, le viaduc supérieur vers la France
Le tracé emprunte la vallée de la Roya, souvent constituée de gorges étroites aux parois abruptes. La ligne doit fréquemment traverser cette vallée par des ponts, dont certains sont haut de 60 m. Après les destructions de la Deuxième Guerre mondiale, presque tous les ponts ont dû être reconstruits. Dans la plupart des cas, c’est la technique du béton armé, qui permet une architecture totalement différente des structures portantes, qui a été employée. La reconstruction a été achevée en 1979.
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Sujet: Re: Quizz 493 Ven 17 Mar 2023 - 9:23
Bonjour,
Sur la Départementale reliant Nice vers l'arrière pays niçois (vers Puget Théniers et St Martin de Vésubie), départementale séparé par deux vallée, la route est bordé par des casemates, dans le Mercantour, il y a aussi d'ancienne casemates un peu partout et je ne me souviens plus avec précision du lieu, ayant beaucoup randonné dans toute cette région, notre groupe de randonneur avait passé, un jour, à coté d'un ancien casernement Italien vestige de l'annexion du Pays niçois par les Italiens
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Sujet: Re: Quizz 493 Ven 17 Mar 2023 - 10:56
Donc pour moi la eponse serait. d'une casemate de protection en tête des tunnels de la ligne
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Sujet: Re: Quizz 493 Ven 17 Mar 2023 - 12:50
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Sujet: Re: Quizz 493 Ven 17 Mar 2023 - 13:06
Athos, sur la seconde vidéo jointe à ton dernier message, on voit, à partir de 1' 17'', la totalité du site, avec le viaduc et la tête fortifiée du tunnel. Moi, je veux bien t'accorder le point, mais ça ne doit pas être difficile de trouver le nom du viaduc, et le nom du tunnel. Je rappelle que c'était la question. JJ
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Sujet: Re: Quizz 493 Ven 17 Mar 2023 - 13:33
JJ. je pense qu"il sait. de la grande boucle de Berghe et du viaduc de Tendes
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Sujet: Re: Quizz 493 Sam 18 Mar 2023 - 16:47
Athos, tu tournes autour. La plaquette, dont tu as mis le lien, montre le site en question, à différentes époques, en couverture et pages 4, 10, 28 et 30. Mais tu n'as pas trouvé les bonnes sources. Nous cherchons un tunnel, et un viaduc. Comme tu as trouvé le nom, je veux bien t'accorder le premier. Il s'agit du tunnel hélicoïdal de Berghe, situé dans la fameuse boucle du même nom, qui fait gagner 90 mètres d'altitude à la ligne. Etant donnée la configuration encaissée de la vallée de la Roya, et du manque de place, la seule façon de gagner de l'altitude était de forer des tunnels circulaires, dits hélicoïdaux, en forte rampe (jusqu'à 25/1000). Il s'agissait de se hisser, en quelques dizaines de kilomètres, du niveau de la mer à celui du tunnel du col de Tende (1040 mètres). La ligne compte plusieurs de ces dispositifs, mais celui de Berghe est le seul du côté français, du moins à l'époque de la construction car, si la frontière se situait, avant-guerre, au sud de Saint-Dalmas-de-Tende, les accords de 1947 l'ont reportée au col de Tende. La boucle comprend, outre celui de Berghe, les tunnels de Caussagne, Verardo, de Peug, la galerie de Barre, et le tunnel de Scarassoui. Tous sont de petites longueurs, comparés à celui de Berghe. Celui-ci mesure 1883 mètres, et est foré au gabarit double voie, comme tous les tunnels importants, du côté français. Ceci afin d'évacuer plus facilement les fumées des locomotives à vapeur. Les tunnels italiens, sauf celui du col de Tende, sont d'un gabarit plus faible, car prévus d'origine pour la traction électrique. Ses deux têtes, nord et sud, sont fortifiées suivant un modèle que l'on retrouve sur les quatre autres tunnels fortifiés. La géographie, et le tracé sinueux de la ligne, font que la tête nord, qui devrait logiquement être celle donnant sur l'Italie, est celle s'ouvrant sur la France. Et vice-versa. Les têtes fortifiés sont des casemates à deux étages, dont l'entrée se situe dans le piédroit du tunnel. Elles comportent des locaux de vie, spartiates, et plusieurs créneaux de tir: un ou deux en façade, tirant dans l'axe de la voie, et deux à l'intérieur du tunnel, pour en défendre directement l'accès. Au-dessus du tunnel une galerie permet d'expédier des grenades, par des goulottes percées dans la voute. Faute d'électricité, la ventilation était assurée par un dispositif à pédale. Un peu plus loin dans le tunnel, un DMP (dispositif de mine permanent) permet de bourrer une charge d'explosif, destiné à détruire la tête du tunnel, en cas de besoin. A la hauteur des créneaux intérieurs, une grille et une porte blindée munie de créneaux de fusillade complètent le dispositif. Ces tunnels fortifiés devaient pouvoir servir d'abris, le cas échéant, pour les troupes stationnées dans le secteur. Les têtes fortifiées étaient des lieux fort inconfortables, humides, froids, loin de tout. Les personnels composant leur garnison étaient souvent choisis parmi les punis. Il convient de rappeler que la partie française de la haute vallée de la Roya était, pour des raisons géographique, militairement très isolée, complètement encerclée par une multitude de petits et gros ouvrages italiens, et dominée par les forts du col de Tende. Il fallait passer le col de Brouis, pour accéder à la cuvette de Sospel, où se situait la ligne de résistance française. La défense des tunnels était de ce fait plus facile du côté italien. J'en parlerai un peu plus loin. Toutes les photos ont été prises il y a fort longtemps, lors d'interruptions du trafic liées à des travaux. Il me manque toujours le nom du viaduc... JJ
La tête nord du tunnel de Berghe. Notez les deux créneaux de façade
Les deux créneaux de défense rapprochée sont visibles au-dessus de l'armoire SNCF
Les créneaux de défense rapprochée
Supports de châlits
Escalier d'accès à l'étage supérieur
Créneau de tir
Goulotte lance-grenades
L'ouvrage de la tête sud est légèrement différent, et comporte un petit blockhaus latéral, à la place des créneaux frontaux
La grille et la porte blindée de la tête sud, qui n'existent plus depuis longtemps
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Sujet: Re: Quizz 493 Sam 18 Mar 2023 - 17:40
Suite Du côté ex-italien, à Vievola, la tête sud du tunnel du col de Tende (longueur 8099 mètres) était défendu par quatre petits ouvrages, dont l'un (opéra 261) a été complètement remis en état par une association, qui a fait un travail remarquable. A Saint-Dalmas-de-Tende, le tunnel du Rioro est un ouvrage étonnant. Long de 1828 mètres, il forme un cercle quasi-parfait, permettant de gagner 30 mètres d'altitude. Les deux têtes sont pratiquement superposées. Elles sont défendues par l'opéra 16, petit ouvrage d'infanterie dont l'entrée se situe à l'intérieur même du tunnel, à plusieurs centaine de mètres de la tête côté Italie. Le tunnel du Porcarezzo, situé également à proximité de Saint-Dalmas-de-Tende, est long de 1249 mètres. Il forme un demi-cercle, et sa tête sud est défendue par un petit poste de garde, dont l'entrée se situe à l'entrée du tunnel, et par un ouvrage d'infanterie, le SD 22, dont l'entrée se situe à l'extérieur du tunnel. Vous l'aurez compris, la ligne Nice-Vintimille-Coni est en mesure de combler les amateurs de beaux sites, de chemins de fer, et de fortification. Et même un peu plus, à en croire un sympathique habitant de la région, rencontré dans les années 80, qui m'avait avoué emmener ses conquêtes dans une de ces construction, pour y conclure ses aventures amoureuses... JJ
Les embrasures de l'opéra 261, un des ouvrages défendant la tête sud du tunnel du col de Tende
Un des postes de tir de l'ouvrage
Le système de ventilation, à bras, de l'ouvrage
La chambrée
Une des trémies pour mitrailleuse du Rioro, au-dessus de Saint-Dalmas-de-Tende La tête sud du tunnel du Porcarezzo
Les embrasures de l'ouvrage SD 22, au-dessus de la tête sud du tunnel du Pocarezzo
Une des trémies pour mitrailleuse du SD 22
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Sujet: Re: Quizz 493 Sam 18 Mar 2023 - 18:28
JJ. - PEUT ETRE. PEILLON SAINTE. THECLE
SI NON. J'ABDIQUE. 0N TROUVE + DE 60 TUNNELS ET OUVTAGES D'ART SUR 45KM DE LIGNE
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Sujet: Re: Quizz 493 Dim 19 Mar 2023 - 9:15
Superbe quizz, je n'ai pas eu le temps de chercher beaucoup mais j'ai appris énormément de choses.
Patard membre confirmé
Nombre de messages : 1463 Age : 83 Emploi : Retraité Date d'inscription : 20/02/2015
Sujet: Re: Quizz 493 Dim 19 Mar 2023 - 12:11
Bonjour Il s'agit effectivement du viaduc de Scarassoui, chef d'œuvre de l'ingénieur Séjourné. Détruit par les Allemands pendant leur retraite, comme la plupart des gros ouvrages d'art de la ligne, il a été reconstruit dans les années 70, dans un style contemporain, mais malgré tout élégant.
En ce qui concerne les ouvrages de défense des tunnels, le plus imposant était celui des têtes nord des tunnels de Carança et de Gigne, à la sortie sud de la gare de Breil-sur-Roya. Ils donnaient respectivement accès à Nice et Vintimille. Il a malheureusement été ruiné par les Allemands et, si les installations intérieures subsistent, sa facade a été banalisée, et ne comporte plus de créneaux.
L'ouvrage ne comptait pas moins de huit créneaux de tir. A gauche, Gigne, vers Vintimille, à droite, Carança, vers Sospel et Nice.
De nos jours
La tête sud du tunnel de Carança
Et celle de Gigne, seul tunnel fortifié français de la ligne au gabarit voie unique
Jeu 16 Mar 2023 - 11:25
Te connaissant , je pense que tu nous mène a une défense dans le Haut Pays Niçois .
