LE 1er RPIMa

Merci pour le post René et le lien super ,un régiment superbe .  

Bonjour
Au 1er RPIMa en mars 1961, à la caserne Bosquet (Mont-de-Marsan), peu de temps après sa création, à partir du GIBPOM, en novembre 1960.
JJ

La France était à l’avant-garde de l'arme aéroportée à cette époque.  Dans les années 60, il y a eu peu d’opérations aéroportées hormis l’Algérie et Bizerte. Sauf les Belges au Congo.

Patard a écrit:

Bonjour
Au 1er RPIMa en mars 1961, à la caserne Bosquet (Mont-de-Marsan), peu de temps après sa création, à partir du GIBPOM, en novembre 1960.
JJ

Bonjour,
Sauf erreur concernant les années, mais à Mont de Marsan il y avait le 6 RPIMa en 1964, depuis quelle année ????

Bonjour
Le 6e RPIMa a été stationné à Mont-de-Marsan du 18 décembre 1962 au 30 juin 1998, date de sa dissolution.
Il a succédé, dans la caserne Bosquet, au 1er RPIMa ex-GIBPOM (Groupement d'Instruction de la Brigade de Parachutistes d'Outre-Mer).
La Brigade de parachutistes d'outre-mer (ex-coloniaux) n'était qu'un organe d'administration et d'entrainement des personnels, dispatchés ensuite dans les RPIMa (ex-RPC), en Algérie ou outre-mer. Le groupement d'instruction était stationné à Mont-de-Marsan et à Bayonne. Devenu 1er RPIMa, il a quitté Mont-de-Marsan à l'issue de la Guerre d'Algérie, pour laisser place au 6e RPIMa.
JJ


Autre vue de la caserne Bosquet, en mars 1961


Extrait de mon livret militaire

Merci pour les infos JJ .

Bonjour 

Merci Patard pour les infos, il se trouve que je faisais partie d'une délégation du 3ème RPIMa  pour représenter le "3" au 6ème RPIMa lors de la St Michel en 1964 à Mont de Marsan.

D'après tes infos, je comprends aussi mieux que des anciens m'avait toujours raconté avoir fait leurs classes à Bayonne et pas à Mont de Marsan, du moins ceux que j'avais rencontré vers les années 60/62 lors de ma prémi-para, et qu'à l'issue de leurs formations il y avait un stage pré-AFN avec saut dans le secteur des Pyrénées et retour à pied au casernement.

Bonjour
Oui, c'est cela; à Mont-de-Marsan, il y avait trois compagnies d'administration et d'instruction, qui donnaient l'instruction de base. La CAI 1, qui formait les engagés, la CAI 2, qui formait les appelés, et la CAI 3, qui formait les spécialistes des transmissions, à l'issue des classes. Après celles-ci, direction Pau, pour le brevet para, puis Bayonne, pour la préparation au stage pré-AFN, qui pouvait se dérouler, effectivement, dans les Pyrénées, mais aussi dans un grand camp du sud-ouest, comme Souges.
La vie était très dure, à Mont-de-Marsan, en 1959-60. Aucun confort, et nourriture exécrable; on nous endurcissait. Les deux mois de classe étaient partagés entre Mont-de-Marsan et le camp de la Naouas, à Biscarrosse, où nous logions dans les bâtiments en bois, construits par les Allemands pour leur école de Flak (DCA). Le confort y était un peu supérieur à celui de la caserne Bosquet, mais la nourriture toujours aussi médiocre et insuffisante. 
A Mont-de-Marsan, le seul réconfort était diffusé par la présence rayonnante du Père Jégo, qui emmenait chaque contingent en pélerinage à Lourdes. Homme extraordinaire, capable de faire gravir le chemin de croix, en s'agenouillant à chaque étape, à des hommes dont la grande partie n'était ni croyante ni pratiquante. Je reste persuadé, bien que ce soit un sujet tabou, qu'il est le véritable auteur de la prière des paras.
JJ


Prise d'armes à la caserne Bosquet, en février 1960.
Le père Jégo, au corps déformé par la maladie.
Dans le fond, le bâtiment de la CAI 2.
Il existe toujours...


Le même jour, le piquet d'honneur à l'entrée de la caserne. Le sergent B..., un des héros de Bigeard le commande.
Une prise d'arme, avec la musique de la BPOM, reste un souvenir impérissable


Le même jour, défilé de ma section d'instruction. C'est une section de préparation aux EOR, 
ce qui explique son armement, composé de MAS 36, alors que les sections ordinaires avaient 
des MAS 36 CR 39. Je suis le premier, derrière le sergent G... armé d'un PM, au premier plan.
Je l'ai retrouvé, quelques années plus tard, à un carrefour du 13e arrondissement, à Paris. Je crois que c'était
un 11 novembre. Agent de police, il faisait la circulation, avec sa légion d'honneur et sa valeur militaire pendantes.
Quelle époque...


Au camp de la Naouas, en juillet 1960


La cérémonie des couleurs, au camp de la Naouas, à la même époque.
Nous nous entrainions pour le défilé du 14 juillet à Paris.

Hello,
Aaaaaaaaaaaaaaaah qu'ils étaient jeune, beau, souple et félin à l'époque !

C'est vrai que le régime, nutritionnel et physique, nous permettait de conserver la ligne...