LES EUROPÉENS, DINDONS DE LA FARCE ! LA FRANCE FARCIE EN PRIORITÉ
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Sujet: LES EUROPÉENS, DINDONS DE LA FARCE ! LA FRANCE FARCIE EN PRIORITÉ Sam Mar 04 2023, 08:59
LES EUROPÉENS, DINDONS DE LA FARCE ! LA FRANCE FARCIE EN PRIORITÉ – 1ère partie – (Christian Vanneste)
Ceci est le 1er volet d’une série de 3 articles récemment publiés par Christian Vanneste, député honoraire, président du RPF (Rassemblement pour la France) et président d’honneur de Famille et Liberté.
Christian Vanneste a déjà été publié à plusieurs reprises sur Minurne.
Vous trouverez aisément ses articles en inscrivant son nom sur l’onglet de recherche en page d’accueil.
La guerre en Ukraine perdure. Le western proposé aux Européens, avec ses méchants Russes envahisseurs et ses gentils Ukrainiens héros de l’indépendance et de la démocratie, est diffusé par la quasi-totalité de nos médias. Aussi, devient-il vital de s’évader des écrans du conditionnement à la pensée unique pour se réfugier dans la réalité, et ses conséquences. Comme dit Saint Jean, “la vérité rend libre”. Ce qui se joue n’est pas l’indépendance de l’Ukraine, mais celle de l’Europe, et l’ennemi de cette indépendance des nations européennes n’est pas la Russie ! Ce sont les Etats-Unis !
Myopie qui limite l’événement à son présent le plus étroit, réflexe pavlovien stimulé par les mots privilégiés par les médias dominants, conformisme de la pensée unique qui interdit le “dérapage” d’une réflexion autonome, jugée choquante et intolérable : l’”agression” russe, l’agresseur Poutine, ce “malade”, ce “dictateur fou” qui se lance contre l’Europe, contre l’Occident, contre le monde, doivent être combattus au nom de la démocratie et par tous les moyens, à l’exclusion de l’arme nucléaire… pour l’instant. Pour qui nourrit sa réflexion de quelques connaissances, le délire est dans l’accusation, non chez l’accusé.
L’appel récurrent et incessant à de nouvelles sanctions et à de nouvelles fournitures d’armes toujours plus lourdes, toujours plus sophistiquées à un régime follement belliciste, souvent accusé de corruption et qui n’échappe à la main américaine que dans la provocation et l’excès, relève effectivement de la folie.
A qui profite le crime ? Certainement pas à l’Europe mystifiée et manipulée !
Un peu d’histoire, d’abord ! Les deux tiers de l’Ukraine actuelle ont été russes depuis le XVIIIème siècle après avoir été libérés au sud des Turcs et à l’ouest des Polonais. La RSS d’Ukraine a été créée en 1922 par les bolchéviques et ses frontières ne correspondent pas à des limites historiques, linguistiques ni ethniques. L’Etat souverain ukrainien, après des tentatives avortées durant la révolution de 1917, et sur des territoires aux contours flous, n’existe que depuis 1991 et les élections ont, depuis, témoigné d’une forte opposition entre un ouest proeuropéen et un est prorusse.
Tant que le pays demeurait un partenaire de la Russie, son indépendance n’indisposait pas Moscou. Deux “révolutions”, en 2004 et 2014, marquées par une forte pression américaine, et dont la spontanéité, de ce fait, paraît douteuse, ont transformé l’Ukraine en fer de lance de la stratégie de Washington contre la Russie. Elles ont fait surgir les oppositions entre les régions comme la Galicie, soviétisées de force lors de la seconde guerre mondiale et qui nourrissent une rancune compréhensible, et d’autres qui se sentaient pleinement russes, comme le Donbass, et surtout la Crimée, intégrée à l’Ukraine par Khrouchtchev en 1953, avec entre les deux, une zone plus partagée, sans doute séduite par la perspective d’une intégration à l’Union Européenne, et que l’opération militaire russe a davantage ancrée dans ce choix, à moins que l’acharnement belliqueux de Zelenski ne la fasse basculer à l’inverse.
La Russie de Poutine a été très patiente, un peu naïve, et hésitante ; les Etats-Unis ont au contraire – et c’est une surprise quand on songe aux sinuosités américaines en Irak ou en Afghanistan – poursuivi une stratégie cohérente : l’effondrement de l’URSS n’était qu’une étape et non un aboutissement conduisant à la coopération entre le plus vaste pays du monde, et l’Etat le plus puissant de la planète. Cette dernière option a prévalu apparemment avec Eltsine, que Clinton a roulé goulûment dans la farine, et jusqu’à Poutine, qui, au début, a cru à un partenariat contre le terrorisme islamiste. Cette illusion l’avait même amené à proposer d’intégrer la Russie à l’OTAN. Mais Washington poursuivait d’autres objectifs dessinés dans les ouvrages de Brzezinski : “l’Empire du Mal” vaincu et disloqué, il fallait retourner ses anciens vassaux contre ce qui en restait en les absorbant dans l’OTAN, et ce faisant, enfermer la Russie dans un cercle hostile et menaçant jusqu’à ce que l’absence de réaction prouvant sa faiblesse, ou au contraire une riposte militaire justifiant des sanctions, et précipitant son isolement, provoquent un éclatement de la Fédération de Russie, ce territoire immense et pourvu de richesses inouïes, insuffisamment peuplé par des peuples parfois désireux d’autonomie voire d’indépendance. Cette élimination d’un concurrent, cet affaiblissement de la proie par son prédateur, convergeaient avec d’autres desseins hostiles envers d’autres puissances. Certes, il s’agissait d’empêcher un nouvel axe Moscou-Pékin de rivaliser avec Washington, mais il fallait surtout viser l’autre grand concurrent potentiel, l’Europe : l’alliance entre l’Europe dotée d’une population nombreuse et d’une industrie compétitive, alliée à une Russie et à ses ressources naturelles gigantesques, constituait le risque le plus élevé. Les fournitures de gaz russe à l’industrie allemande sans cesse augmentées assuraient la croissance d’un rival qu’il fallait abattre à tout prix. La croisade démocratique pour sauver un peuple appelé à se sacrifier au nom d’une idéologie hypocrite masquant les intérêts géopolitiques américains est une mise en scène détestable.
Il faut être aveugle lorsqu’on voit BHL une fois encore à l’œuvre – comme en Libye – dans le criminel appel à l’escalade pour ne pas déceler la supercherie !
Christian Vanneste
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26 février 2023
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GOMER nouveau en attente de confirmation
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Sujet: Re: LES EUROPÉENS, DINDONS DE LA FARCE ! LA FRANCE FARCIE EN PRIORITÉ Sam Mar 04 2023, 09:03
LES EUROPÉENS, DINDONS DE LA FARCE ! LA FRANCE FARCIE EN PRIORITÉ – 2ème partie – (Christian Vanneste)
Ceci est le 2ème volet d’une série de 3 articles récemment publiés par Christian Vanneste, député honoraire, président du RPF (Rassemblement pour la France) et président d’honneur de Famille et Liberté.
Christian Vanneste a déjà été publié à plusieurs reprises sur Minurne.
Vous trouverez aisément ses articles en inscrivant son nom sur l’onglet de recherche en page d’accueil.
Indépendamment des enjeux militaires qui mobilisent l’attention, c’est la véritable clef du scénario : les États-Unis veulent demeurer la puissance qui domine le monde. Face à la montée de la Chine, il est nécessaire de vassaliser l’Europe, de la maintenir dans l’état de prolongement de l’empire anglo-saxon à l’ouest tandis que les alliés de l’est, du Japon à l’Australie, compléteront le dispositif d’encerclement. Cette inféodation de l’Europe est une vieille tendance, dont paradoxalement, la prétendue construction européenne a été l’instrument. Il faut lire l’Ami américain de Branca pour voir le rôle néfaste d’un Jean Monnet agent permanent des Anglo-saxons, antigaulliste viscéral, dans la direction prise par la construction européenne, cumulant approfondissement et extension avec pour conséquence d’émasculer les Etats détenteurs de la volonté politique et de la souveraineté des nations européennes.
Une UE de plus en plus étendue avec une multitude de petits Etats ayant voix au chapitre, suffisamment pour noyer toute volonté politique et laisser place à la technocratie bruxelloise atlantiste et mondialiste, prive les nations importantes comme la France de toute autonomie, engluées qu’elles sont dans le formalisme institutionnel qui tue toute souveraineté et dilue le vouloir-vivre des peuples. L’intégration à l’Union Européenne et à l’Otan des anciens satellites soviétiques souvent animés par un désir de revanche contre Moscou, comme les Etats baltes ou la Pologne, a affaibli le partenariat entre Berlin et Paris, renforcé le poids de l’Allemagne et la soumission au “protecteur et libérateur” américain.
En poussant les frontières des deux organisations, l’une militaire, l’autre politique jusqu’à celles de la Russie, et en absorbant des Etats inscrits de longue date dans l’orbite russe-orthodoxe, comme l’Ukraine ou la Géorgie, la stratégie se muait en provocation délibérée qui sous couvert d’expansion démocratique servait l’impérialisme de Washington. La riposte devenait inévitable. La machine infernale de l’intervention russe en Crimée d’abord puis dans l’est de l’Ukraine, des sanctions, puis de l’effort de guerre contre la Russie était amorcée.
Mais, la confusion de fait entre l’UE et l’Otan, qui séduit apparemment par son unanimisme face à la Russie, c’est celle d’un troupeau, celui des moutons de Panurge qui, d’un seul élan et avec enthousiasme foncent vers le précipice. D’abord celui d’une crise économique générée par l’alourdissement des coûts de l’énergie et des matières premières provoqué par l’embargo sur les produits russes, mais aussi par l’inflation déjà présente qui s’en trouvera accrue. Remarquons que l’un des buts de l’Union Européenne était de contenir l’inflation. Après la pandémie, la guerre en Ukraine accentue la pente fatale. Pendant ce temps, les Etats-Unis, de même qu’ils font tourner leur complexe militaro-industriel à plein régime pour armer l’Ukraine et compléter l’arsenal de leurs alliés, vendent aux Européens leur énergie fossile plus chère et plus polluante, et n’hésitent pas à faire sauter les gazoducs de la Baltique si nécessaires à l’Allemagne dont l’alignement sur Washington révèle plus que jamais la servilité, fatale à la conception gaulliste de l’Europe.
Jamais l’Allemagne n’a adhéré au mirage français du couple franco-allemand fondateur d’une “puissance” européenne. La France se retrouve à la traîne de l’Allemagne, elle-même à la traîne des Etats-Unis ! La stupidité de la politique énergétique, et notamment nucléaire de la France, qui nous prive de l’autonomie et renverse les flux au profit de l’Allemagne et de son charbon relève de la haute trahison !
Ensuite, la crise économique débouchera sur une crise politique majeure lorsque les Européens prendront conscience de leur débâcle et plus profondément de leur décadence. Qui pourrait aujourd’hui rappeler le but proclamé de la stratégie de Lisbonne, sans provoquer le rire ou la stupeur : « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde d’ici à 2010, capable d’une croissance durable accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale » ?
Malgré la mobilisation d’une majorité des médias au service de l’idéologie dominante, il devient de plus en plus évident que les gouvernants européens, et singulièrement l’oligarchie bruxelloise, trahissent les peuples. L’intérêt de ces derniers est de coopérer avec une Russie tellement complémentaire.
L’illusion d’une démocratie sans cesse plus fallacieuse, quand la liberté d’expression est réduite, quand le pouvoir échappe aux peuples pour être capté non par leurs représentants mais par des politiciens professionnels qui s’y enrichissent, doit se dissiper. Retrouver la souveraineté nationale qui permet aux citoyens soit par leurs représentants, soit directement, de décider du destin de leur nation est la condition sine qua non la démocratie. Nous en sommes loin et nous n’avons donc aucune raison de promouvoir ce régime qui n’est plus le nôtre dans une Ukraine dont le gouvernement corrompu est issu d’un coup d’Etat déguisé en révolution, et se comporte en satellite américain, épuisant sa population dans une guerre par procuration au profit de l’Amérique et au détriment de l’Europe.
Quand les peuples européens sont dépossédés de leur souveraineté par une oligarchie bruxelloise qui se livre à un coup d’Etat permanent comme le dit Pierre Manent, les faux démocrates de Bruxelles ne font que prolonger leur tartufferie en soutenant les faux démocrates de Kiev.
Cette guerre pouvait être évitée en respectant les accords de Minsk : une Ukraine neutre, fédérale pour reconnaître l’autonomie des oblasts russophones, et pont entre la Russie et l’Union Européenne, c’était la solution de la paix et du bon sens. L’Allemagne et la France en étaient les garants, mais ont laissé jouer sournoisement la manœuvre américaine.
Comme le dit Vincent Hervouët, le moteur franco-allemand a calé quand on en avait le plus besoin. Mme Merkel a avoué récemment que la solution de Minsk n’avait pas été sérieusement envisagée parce qu’il s’agissait de faire patienter les Russes pendant qu’on renforçait l’armée de Kiev.
Le cynisme et le machiavélisme ne sont pas russes, mais “occidentaux” !
Christian Vanneste
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26 février 2023
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Sujet: Re: LES EUROPÉENS, DINDONS DE LA FARCE ! LA FRANCE FARCIE EN PRIORITÉ Sam Mar 04 2023, 09:08
LES EUROPÉENS, DINDONS DE LA FARCE ! LA FRANCE FARCIE EN PRIORITÉ – 3ème partie – (Christian Vanneste)
Ceci est le 3ème et dernier volet d’une série de 3 articles récemment publiés par Christian Vanneste, député honoraire, président du RPF (Rassemblement pour la France) et président d’honneur de Famille et Liberté.
Christian Vanneste a déjà été publié à plusieurs reprises sur Minurne.
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Les Etats-Unis, même s’ils perdent à nouveau cette guerre, auront accentué leur mainmise sur l’Europe. La Russie semble résiliente, mais on peut être surpris par ses résultats militaires à défaut de s’en réjouir ainsi que de ses pertes humaines comme le font sans vergogne la plupart de nos médias, parmi lesquels des champions de la désinformation comme LCI, BFM ou le service prétendument public ; sans compter la presse écrite et ses commissaires politiques, ses inquisiteurs propriétaires du bien et volontiers censeurs.
L’explication en est simple : la Russie n’affronte pas l’Ukraine mais l’OTAN, c’est-à-dire les Etats-Unis, leurs satellites, aux deux sens du terme, et contrairement aux mensonges diffusés à foison, elle essaie de réduire ses pertes au minimum. En revanche, son économie n’a pas été détruite comme le prophétisait la baudruche pontifiante qui siège à Bercy.
Cela tient à l’effet boomerang des sanctions qui ont poussé les prix et permis à la Russie d’augmenter ses recettes alors qu’elle diminuait ses exportations. Mais cela résulte également du surgissement d’une réalité que l’Occident voulait ne pas voir. L’Occident, riche et progressiste, donneur de leçons ; l’Occident qui bat sa coulpe sur la colonisation et l’esclavage en croyant en être pardonné ; l’Occident, l’ancien colonisateur européen, et le nouveau, l’impérialisme américain, excitent l’envie et le ressentiment, suscitent une volonté de revanche dans les pays émergents qui ne le craignent plus, mais reniflent le parfum de sa décadence.
C’est la Chine dans les bras de laquelle on a poussé la Russie qui a une si longue et si périlleuse frontière avec elle ; c’est l’Inde qui achète massivement son pétrole et nous le revend ; c’est la Turquie ambiguë ; c’est l’Amérique latine qui vire à gauche et rêve de se détacher de l’oncle Sam ; c’est l’Afrique du Sud qui se souvient du soutien de Moscou à la lutte contre l’apartheid ; c’est l’Arabie Saoudite qui se libère de sa dépendance ; c’est l’Afrique noire en général, mais aussi le monde arabe ou l’Iran qui sans le dire voient davantage leur champion dans la Russie que dans “l’Occident” auquel elle tient tête.
Le souvenir de la lutte anticoloniale joue certes un rôle, mais le conservatisme russe, identitaire et sociétal, face au mondialisme individualiste insufflé par la caste privilégiée des pays riches, participe sans doute de cette sympathie inavouée.
La France est la première victime de ce glissement mondial : cobelligérante en Ukraine au profit de laquelle elle se dépouille d’armes dont elle n’a doté son armée qu’avec parcimonie, elle se fait chasser de manière humiliante par les pays auxquels elle apportait son aide, notamment militaire, pour lesquels ses soldats ont offert leur vie.
Ce sont les drapeaux russes qui remplacent les français, et l’on devrait accepter que des gouvernants qui ont engager notre pays dans une telle impasse ne soient pas coupables de trahison ? Comme l’écrivait Chateaubriand : ” l’ambition dont on a n’a pas les talents est un crime”. Voir notre énarque-banquier passer des troupes en revue alors qu’il a soigneusement évité le service militaire relève de l’imposture !
Les Européens vont-ils pressentir la catastrophe, la mise sur la touche de leur vieux continent qui avait conquis le monde il y a un peu plus d’un siècle, son appauvrissement, le remplacement de sa population, la disparition de sa civilisation ? La guerre en Ukraine est l’affrontement de deux colonisateurs qui ont eu l’intelligence et l’opportunité de s’agrandir dans la continuité de leur territoire et en marginalisant les peuples qui habitaient les terres conquises. Ils ont ensuite combattu les colonisations des autres, et les ont parfois remplacés. Le premier utilise les Européens sans vergogne, le second semble les affronter alors qu’il possède l’espace nécessaire à leur avenir. Peut-on se tromper plus lourdement, sans trahir, en préférant le premier au second ? Il faut couper le tuyau de la moraline à sens unique, hypocrite et fallacieuse, prendre conscience de la réalité des forces qui agissent dans le monde, et tenter d’y sauvegarder la place de la France pour sauver le destin du peuple français.
Il faut aussi se défaire de l’illusion de “l’Ami Américain”, selon l’excellent titre en antiphrase d’Eric Branca : les dirigeants américains, les démocrates surtout, ont au moins depuis 1940 une piètre opinion de la France, un pion parfois récalcitrant en tout et pour tout. Les Etats-Unis comme tous les Etats n’ont pas d’amis, mais des intérêts, et ces derniers ne se confondent pas avec les nôtres.
Résister à leur emprise sur l’Europe, au besoin en pratiquant la bonne et vieille alliance de revers qui a tant servi à la France contre les Empires qui la menaçaient : telle serait l’attitude salvatrice à laquelle l’énarque-banquier mondialiste qui préside à nos destinées tourne le dos. C’était l’esprit du gaullisme. Est-il maintenant trop tard ?
Christian Vanneste
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26 février 2023
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