Les Marsouins
Alors que Paris est déclaré " ville ouverte", que partout les troupes refluent sur les routes parmi les civil, dans le Nord-Est, sur la Sarre, des troupes résistent farouchement aux Allemands de Von Wietzlieben!
L'attaque Allemande, précédée par une préparation d'artillerie d'une violence inouie rappelant VERDUN, pour les anciens de la Grande Guerre, commence à l'aube du 14. Elle durera toute la journée. Les Stukas génés par le brouillard, sur l'ouest du secteur, interviennent par vagues de 35 appareils, dès 7 heures sur le secteur d'HOLVING. Les HEINKEL 111 déversent des nappes de bombes sur les défenses Françaises, rasant du coup plusieurs villages.
Les pionniers Allemands, masqués par des écrans de fumigènes coupent les réseaux de barbelésou les font sauter. Les tirs d'artillerie s'allongent et les fantassins Allemands partent à l'assaut. Les Français se battent comme des lions et tiennent leurs positions. Partout les Allemands sont stoppés et, à la mi-journée, le commandement Allemand avoue son echec. Durant l'après-midi l'effort est poursuivi avec acharnement et avec des moyens accrus.
L'avancée HOLVING, tenue par les Marsouins du 41e RMIC résiste à trois assauts terribles. Les Allemands ne perceront pas la ligne MAGINOT. La journée s'achève. Nos troupes ont arrêté partout l'offensive Allemande qui se solde par 1.500 tués et 4.000 blessés.
Malheureusement le repli est inévitable. A court de vivres et de munitions les unités décrochent dans la nuit, une à une en emmenant avec elles leurs blessés . Pressés par l'ennemi nos Marsouins garderont toujours l'avantage sur les allemands jusque dans les combats au corps à corps qui se passeront le 23 juin sur le canal de la Marne au Rhin.
Les combattants des 41e et 51e RMIC n'ont pas failli. Ils ont sauvé ce qui nous restait : notre Honneur. Gloire à leurs morts !
Fier d'être Marsouin!