CONQUÉRIR LA FRANCE ET NOMMER SA CONQUÊTE
Bernard Dick est médecin gynécologue obstétricien, ex résident des hôpitaux de Baltimore (USA).
Titulaire d’une maîtrise de langue et de civilisation arabes (Paris III La Sorbonne), il fut également expert (langue arabe) près la Cour d’Appel de Reims.
Il nous a proposé cet article remettant en perspective le sens réel (hélas encore caché, pour certains) du développement rapide des mosquées en France.
Il est toujours bon de rappeler le sens réel et profond des choses, dans le climat d’intimidation, de mensonge et de censure qui est le nôtre, en ces temps obscurs. Celui dans lequel baignent la France macronienne et ses médias aux ordres.
La mosquée de Fréjus : la mosquée de la Conquête
Qui cherche à conquérir notre pays ? Scrutez vos villes, comptez le nombre de mosquées, visibles ou cachées. La mosquée a toujours eu un rôle politique : c’est dans les mosquées que se décidaient les guerres, « l’ouverture », par le glaive, des pays à l’islam et le partage des butins. L’islam est en conquête permanente.
Le territoire conquis, le premier geste du conquérant est de construire une mosquée en signe d’appropriation du sol. Une terre où une mosquée est construite devient le symbole de la victoire de l’islam. Dites-vous cela chaque fois que vous voyez une mosquée.
En France, nous n’avons pas de statistique du nombre de mosquées. En 2015, le Bureau du culte du Ministère de l’Intérieur l’a estimé à 2.200.
En raison d’un litige qui opposait la mairie de Fréjus à l’association musulmane maître d’ouvrage d’une mosquée, le Conseil d’Etat avait « ordonné au maire de Fréjus d’autoriser l’ouverture, à titre provisoire, sous 5 jours et sous astreinte de 500 € par jour de retard, de la mosquée de Fréjus ». Il avait aussi complètement fait abstraction de l’appellation scandaleuse de cette mosquée « al-Fath » (الفتح : l’ouverture, la conquête). Cela, volontairement ou par méconnaissance de la langue arabe et de sa subtilité.
Cette mosquée « provisoire » est devenue pérenne. Et son nom avec.
Suite à cette incroyable légèreté du Conseil d’Etat, donc de l’Etat, nous avons collecté les noms des mosquées : 32 mosquées portent le nom al-Fath, al-Fathou, ou al-Fateh (le conquérant). Une mosquée s’appelle Mosquée de l’Ouverture : cela signifie « conquête » et non pas ouverture au peuple français. L’édition en français du Coran traduit par « victoire éclatante » le titre de la sourate 48, al-Fath.
Peu de mosquées (3) portent des noms de sourates.
Nous avons pointé les parrains des mosquées : 17 mosquées portent le nom du calife Omar Ibn al-Khattâb (548-644), car, sous son règne ont été lancées les plus grandes conquêtes de l’islam. Les trois autres califes parrainent 14 mosquées. Par ailleurs, 6 mosquées sont dédiées à la Victoire (al-Nasr), 7 aux quatre grands chefs des conquêtes arabo-islamiques (Syrie, Irak, Egypte, toute l’Afrique du Nord et la péninsule ibérique), 8 en hommage à une bataille de l’islam primitif (Badr), et 1 au nom d’ « Ibn Taymiyya », un fondamentaliste du 13e siècle. « Bilal », muezzin du prophète, a donné son nom à 8 mosquées.
Toutes ces appellations sont des provocations : l’islam sait compter sur la tolérance de nos politiques, sur leur ignorance de l’histoire de l’islam, de ses conquêtes, sur leur ignorance de la langue arabe qui aveugle même le Conseil d’Etat, un des fleurons de l’administration française, censé veiller au respect de nos lois, de notre culture, de notre identité.
On voit donc que, dans la multiplication des mosquées et dans l’attribution de noms faisant référence aux conquêtes islamiques, l’islam avance ses pions dans la conquête de notre pays.
Parler d’islam de France est une ineptie, une absurdité ridicule.
Il est temps de stopper la conquête.
Ici et ailleurs.
Bernard Dick
28/11/2022
1)- « Guerre à l’Occident, guerre en Occident » du Lt-colonel Jean-François Cerisier.
Mar Déc 06 2022, 09:42
