ÉCOTERRORISME ET ÉCOLOFACHOS
« Eco terrorisme »…
Darmanin a « osé » utiliser ce néologisme pour qualifier le comportement hyper violent des agitateurs, futurs « zadistes » de Sainte Soline qui luttent contre la « bassine » projetée par 400 agriculteurs pour leur servir de réserve d’eau en été.
N’en déplaise au chœur des écolo-islamo-gauchistes, qui font semblant de s’offusquer du terme, il semble pourtant bien, en l’occurrence, convenir aux factieux qui usent de n’importe quel prétexte pour empêcher le déroulement normal de tout projet décidé légalement par le gouvernement dans les règles démocratiques.
On pourrait aussi les nommer « Écolofachos », tant l’écologie, depuis René Dumont, a été détournée de sa vocation initiale, qui était d’intégrer la protection de l’environnement et des ressources naturelles aux activités humaines et économiques.
RENÉ DUMONT, UN DES FONDATEURS DE L’ÉCOLOGIE
Hormis quelques excès, René Dumont (1), qui enseignait à Paris Assas / Panthéon, s’efforçait de montrer l’insuffisance du PIB (Produit Intérieur Brut), comme principal critère de mesure économique, qu’on nommait alors PNB (Produit National Brut).
Le PIB est la « somme des valeurs ajoutées des entreprises » ; il est l’indicateur de la production globale de richesse nationale sur une durée déterminée (en général un an).
René Dumont utilisait l’image suivante :
Imaginez qu’on supprime d’un seul coup les « stops », les feux tricolores et autres balises de signalisations de prudence et d’arrêt à tous les carrefours et intersections. Il y aurait immédiatement une explosion des accidents routiers, et inévitablement du nombre de morts et de blessés. Donc, une augmentation immédiate du chiffre d’affaires (donc, de la « valeur ajoutée ») des garagistes, carrossiers, hôpitaux, laboratoires, produits pharmaceutiques, en un mot de tout le système de santé… sans oublier les entreprises de Pompes Funèbres !
Une autre image, tout aussi frappante : abattre un hectare de forêt pour faire des meubles génère aussi une « valeur ajoutée » pour l’entreprise qui réalise l’opération.
Dans les deux cas, les « valeurs ajoutées » créées vont s’additionner à la valeur ajoutée globale du pays. Comparées à l’année précédente, elles vont donc contribuer… à augmenter le « taux de croissance économique ».
L’insuffisance de notre système de mesures économiques apparait clairement : on ne compte pas le coût des pertes en vies humaines dans le premier cas, ni celui d’un hectare de forêt dans le second.
Cette lacune n’existe pas en comptabilité privée qui calcule, pour une entreprise, non seulement son EXPLOITATION (c’est le compte de résultats), mais aussi son BILAN, c’est-à-dire la variation, en plus ou en moins, de sa RICHESSE (en clair son PATRIMOINE ou son ENDETTEMENT).
Hélas, on ne sait pas (et c’est bien dommage) calculer la valeur d’une vie humaine et celle d’un hectare de forêt.
Eh oui, aussi bizarre qu’il y paraisse, on ne dresse pas de BILAN en comptabilité publique !
LE DÉVOIEMENT RAPIDE DE L’ÉCOLOGIE
Peu à peu, avec le temps, au lieu d’être intégrée avec mesure et intelligence dans les sciences économiques, cette nouvelle discipline connut des excès et des dérives et fut élargie jusqu’à prôner des positions remettant en question l’existence même de l’activité économique de production.
Comme toujours dans ce type de situation, certains extrémistes et autres anarchistes ou nihilistes y ont vu l’opportunité de remettre radicalement en cause le système capitaliste, non pour « sauver la planète » (ça, c’est l’affiche, la propagande), mais pour détruire les fondements mêmes du système économique.
Historiquement, il y avait eu Karl Marx, Lénine, Staline, Mao, Castro, Pol Pot et les autres, de sinistre mémoire…
Les communistes, puis les socialistes, sous prétexte de recherche d’une meilleure égalité entre les hommes, avaient imaginé de substituer au mode de production capitaliste un système politique étatique et administratif contraignant, qui n’eut comme effet que de détruire la liberté et la croissance. Tout en générant pauvreté, misère, famines et dictature, non pas au nom du « prolétariat » comme c’était annoncé, mais des fonctionnaires du « parti », allant jusqu’à former une nouvelle « Nomenklatura » politique dotée de pouvoirs exorbitants.
Puis vînt en 1989 l’effondrement de l’empire soviétique. Les différents régimes communistes avaient fait en moins d’un siècle environ 100 millions de victimes dans le monde (estimation de Stéphane Courtois dans Le Livre Noir du Communisme).
Il fallait bien remplacer et compenser l’échec du communisme et de son avatar le socialisme. L’écologie tombait à pic !
L’écologie est aujourd’hui à la source de presque toutes les dérives que nous vivons. Elle a remplacé le marxisme et sert de prétexte stratégique à tous ceux qui n’ont pour objectif final que de détruire notre système économique. Et au-delà même, désormais, de la civilisation occidentale elle-même, qu’ils veulent abattre.
Comme tout extrémisme, l’écologie moderne s’engouffre dans les failles du système existant, pour en accélérer le pourrissement.
L’ÉCOLOGIE INFILTRÉE : L’ÉCOLOFASCISME
Les écolofachos sont partout. Bloquant tout projet, partout, dans l’illégalité la plus totale et souvent avec violence. On leur a même trouvé un joli nom : les « ZADISTES ».
Ce fut le cas à Notre Dame des Landes où les « Zadistes » réussirent à faire échouer, aidés par la faiblesse de Macron, le projet d’aéroport du Grand Ouest, et ce malgré un référendum local qui s’était révélé favorable.
C’est la marque de fabrique des extrémistes écolofascistes : ils sont persuadés d’avoir raison contre tout le monde, et le peuple, ils s’en foutent ! Comme les fascistes.
Ils ont infiltré bon nombre de mairies et, toujours sous la fausse barbe de la « protection de la planète », ils s’ efforcent d’empêcher, du détail à l’essentiel, tout ce qui peut être considéré comme culturel ou civilisationnel. Comme la suppression des sapins de Noël à Bordeaux (« arbre mort », selon le maire Pierre Humic), la prétendue réforme de l’orthographe, l’écriture inclusive, etc…
Ils militent activement pour islamiser les piscines publiques, en s’efforçant d’autoriser le port du « burkini ». Ici, il n’est pas question du sort de la planète, mais de la fameuse « laïcité », qui leur sert de paravent et qu’ils nous resservent à toutes les sauces, (pourvu qu’elles aient un goût de harissa).
Car l’islamisation de la France est AUSSI un moyen privilégié de détruire les racines et la culture de notre pays. Il suffit d’observer le nombre d’associations pro-immigration, pro-musulmanes, etc… qui viennent rejoindre et secourir tous les projets locaux marquant la défense de l’immigration débridée et aidant à la progression de l’islam en France.
On n’a pas encore, Dieu merci, beaucoup de mosquées appelant à la prière comme à Cologne, mais ça ne saurait tarder. Ça vient d’ailleurs de commencer à Creil, comme par hasard la ville où la question du port du voile islamique s’était posée pour la première fois en 1989…
Et puis il y a évidemment, sur un autre plan, la guerre à la « bagnole ». La circulation est devenue impossible à Paris où certaines artères ont été divisées en 3 bandes d’égale largeur (une pour les 2 roues, une pour les bus, une pour les voitures) ! Les écolos-bobos-parigots sont heureux.
C’est la fin programmée du diésel, en attendant celle de tous les véhicules thermiques.
On commence maintenant à évoquer la limitation de vitesse à 110 km/h sur les autoroutes, « pour des questions de sécurité ». C’est vrai qu’à 50 km/h sur les autoroutes, on réduirait drastiquement le nombre d’accidents…
Ils sont partout. Pour soutenir les lois sociétales, les déviances comportementales et sexuelles et même leur enseignement à l’école dès le plus jeune âge. Sans oublier le woke qui est devenu leur doctrine, leur vecteur de communication, et qui leur sert de philosophie.
Toutes ces positions, qui semblent décousues, ne visent en fait qu’à détruire la civilisation occidentale.
Côté énergie, ils ne sont pas en reste. Les écolofachos ont réussi en quelques années, grâce au pitre Hollande et à son sbire-traitre Macron, à quasiment détruire notre industrie nucléaire.
A l’international, les mondialistes et leurs suppôts ont réussi à faire passer le GIEC comme une organisation scientifique quand il ne s’agit que de fonctionnaires ayant vocation de compiler les études sur le climat, soigneusement choisies par eux. Gageons qu’ils n’intégreront pas dans leurs travaux les récentes communications de la NASA.
On gouverne par la peur, qu’on transmet aux enfants dès leur plus jeune âge. Le climat est devenu l’arme nucléaire du gouvernement, prétexte à taxations de toutes sortes. Mais on tente simultanément d’imposer l’éolien qui, tout le monde le sait, est voué à l’échec…
EN GUISE DE CONCLUSION
Les écolofachos sont partout. Le succès (provisoire) de la NUPES est un cas d’école : on y retrouve les communistes, les socialistes, les écolos et les insoumis. Et, pour fédérer tout ça, un trotskiste qui rêve de voir son nom, au choix, inscrit dans l’Histoire, comme leader des « insoumis », comme Premier ministre, comme fondateur d’une hypothétique VI° République (que Dieu nous en garde !), comme Président de la république (au secours), et surtout comme l’homme qui aura achevé la France, ce qui semble être son objectif principal.
Car finalement, ne l’oublions pas : « la République, c’est lui ! ». Même s’il cherche à la renverser. Allez comprendre !
Marc Le Stahler
31 octobre 2022