La IX è armée du général Corap devait défendre la Meuse, de Givet à Namur. D'après les comptes rendus, elle était en place depuis la veille et on apprend maintenant que les Allemands franchissent la Meuse avec facilité.
En réalité, l'armée Corap n'est pas en place, seules ses avant-gardes, trop faibles, se sont installées sur les hauteurs qui dominent la rive gauche;
Encerclées par les stukas et les chars, elles se replient sur le gros de l'armée et sèment la panique.
On espère la contre attaque de 3 divisions cuirassées. Une de ces divisions, la 1ère, devait venir de Charleroi, elle se trouve engagée par fractions pendant son déplacement et ensuite tombe en panne "d'essence".
La 2è division qui devait agir au départ de Vervins a été surprise par l'avance allemande au cours de son débarquement, le long de la voie ferrée.
La 3è division, qui était au sud de Sedan a reçue l'ordre de contre attaquer immédiatement et l'on s'attend à la voir développer son action.
Rien ne se produit. Le commandant de la division est relevé mais toujours pas de contre attaque. UNe de ses unités fait quand même une petite attaque de 2Km et c'est tout.
Alors ont fait ce qu'on sait faire le mieux, le colmatage. Devant le trou béant ouvert par l'armée Corap, on installe le général Touchon avec de nouvelles unitées. A la place de Corap, on donne la IX è armée au général Giraud, sans doute notre meilleur général, et l'on espère redresser la situation sur la ligne Vervins-Maubeuge. Or les armées se volatilisent et les fuyards sèment la panique jusqu'à 200 Km en arrière.
Giraud est fait prisonnier, Touchon réussit à s'échapper.
Plus rien ne couvre Paris!
Vervins est pris le 15 et Laon le 16
Amitiés