Victoire du parti catholique face aux protestants. Le duc d’Anjou, futur roi Henri III et chef de l’armée catholique (27 000 hommes) bat l’amiral de Coligny dont les 19 000 hommes manquent pourtant de culbuter les catholiques dès le début de l’engagement. Ceux-ci doivent la victoire à la contre-attaque du corps de réserve de Biron que le duc d’Anjou a eu la présence d’esprit de constituer avant la bataille. Coligny, blessé, se retire et laisse sur le terrain 8 000 hommes morts ou blessés pour 1 000 catholiques. Se sachant inférieur en nombre, l’amiral de Coligny ne voulait pas ce combat mais y a été contraint par ses mercenaires allemands. Le taux de pertes, fort pour l’époque, s’explique en partie par le règlement de compte entre mercenaires suisses (alliés des catholiques) et les lansquenets allemands (alliés des protestants). Les premiers reprochant aux seconds un manquement lors d’un engagement antérieur. A noter aussi que le fameux chirurgien, Ambroise Paré, soignera beaucoup des blessés.
3 octobre 1908 : création des Goums marocains.
Unité de 100 cavaliers incorporée plus tard au sein d’un Tabor qui comprend 4 Goums. Créées initialement pour des opérations de police, ces Goums deviennent une infanterie légère d’élite qui contribue à de nombreuses victoires (Monte Faito et Majo). Les 6 premiers Goum marocains ont été mis sur pied le 1er novembre 1908 par le général d’Amade, suite à directive n°9917/9/11 du 13 octobre signé par le général Picquart ministre de la Guerre. Leurs compositions étaient de 150 fantassins et de 50 cavaliers, ce qui fait qu’ils seront appelés Goums Mixtes Marocains en 1913. C’est seulement en 1940 qu’ ils formeront des Tabors, mot d’origine ottomane qui signifie bataillon. Ce mot a été choisi par le général Noguès pour camoufler les Goums aux yeux des commissions d’armistices allemandes en tentant de faire croire qu’ils formaient les Mehallas chérifiennes du sultan.
Le Chant des Tabors est aujourd’hui le chant du 31e régiment du génie (31e RG).
3 octobre 1929 : naissance administrative de la Yougoslavie
3 octobre 1942 : premier vol réussi pour le V2 allemand (Peenemünde).
L’invention de Werner von Braun n’est cependant employée qu’à partir du 6 septembre 1944. Emportant une charge explosive d’une tonne à une vitesse de Mach 3,5, le V2 est capable d’atteindre une cible à 320 km après être monté à 85 km d’altitude. Indétectable et imparable, le V2 est l’ancêtre du missile balistique. 4000 de ces missiles touchent l’Angleterre et les Pays-Bas à la fin de la seconde guerre mondiale. La première explosion mortelle a lieu à Maisons-Alfort près de Paris. Impuissantes contre ces attaques, les autorités britanniques choisissent de ne pas communiquer durant deux mois, préférant laisser croire qu’il s’agit d’explosions dues au gaz ou de sabotages.
3 octobre 1952 : première explosion d’une bombe atomique britannique (au large de l’Australie).
Bénéficiant des recherches américaines, les Britanniques deviennent la troisième puissance atomique au monde en faisant exploser 25 kilotonnes, sur l’île de Monte Bello, soit la puissance de la bombe lancée sur Nagasaki.
3 octobre 1990 : unification de l’Allemagne
par l’adhésion de la RDA à la Loi fondamentale de la RFA, qui devient ainsi la constitution de l’Allemagne dans son ensemble. La RDA disparaît tandis que perdure la République fédérale d’Allemagne (RFA). Depuis, ce jour est jour de fête nationale sous la dénomination de Jour de l’Unité allemande et est fêté, de façon tournante, par respect du fédéralisme, dans la capitale du Land qui a alors la présidence du Conseil fédéral. Celle-ci a lieu cette année à Dresde, capitale du Land de Saxe