VÉHICULES ÉLECTRIQUES ET MATHÉMATIQUES NIVEAU CERTIFICAT D’ÉTUDES PRIMAIRES
Les véhicules « tout électrique » ont dans le meilleur des cas une autonomie de 350 à 400 km en usage normal sur autoroutes.
Ne chipotons pas et accordons qu'avec le progrès des batteries, les 500 km seront atteints bientôt.
Bordeaux est à 583 km de Paris par l'autoroute A10.
Dans la zone comprise entre le 350ème et le 500ème km pour la panne sèche, il y a 5 stations pouvant accueillir des bornes de recharge.
Le flux des véhicules d'une journée de grand départ est de 80.000 en Juillet ou Août soit sur 24 h, 3333 véhicules par heure (en
réalité concentrés sur beaucoup moins).
Le temps d'une recharge d'un véhicule est à minima de 30mn.
Les 3333 véhicules arrivants devront donc bénéficier de 1667 bornes soit 333 bornes par station dans la zone.
Toutes en état de marche, avec des chauffeurs se répartissant de manière harmonieuse devant les bornes aussi bien à 3h du matin qu'à
15 h et d'une discipline exemplaire pour éviter les délais entre chacun.
En réalité vus ces aléas, il faudrait au moins le double voire le triple de bornes disponibles.
Entre 700 et 1000 par station !
On ne parle pas des pylônes électriques pour acheminer le courant ni de la centrale nucléaire au bout du câble….
Bon les véhicules électriques sont l'avenir et il faut inciter les « gens » à acquérir ces véhicules disent-ils ?
Mais si plutôt on renforçait l'enseignement des mathématiques à l'ENA pour leur donner le niveau d'un titulaire de CEP des années 60
du siècle dernier.
Bon café en y réfléchissant…
QUELQUES INFO TOUJOURS DANS LE MEME ESPRIT :
Prétendre qu’il faudrait laisser le temps aux gens de passer des voitures à moteur diesel aux voitures à moteur essence démontre qu'ils n'ont, comme la plupart de nos concitoyens d'ailleurs, aucune idée de comment sont obtenus les différents produits pétroliers.
Un écologiste forcené (un “yaka faukon” comme on en connait tous) me disait récemment que la solution était simple : “YAKAPLU” fabriquer du gazole. Lui aussi croyait qu’on fabriquait du gazole à la demande.
Je vais donc éclairer votre lanterne et vous expliquer comment on obtient les différents produits issus de la distillation du pétrole.
Eh oui, une raffinerie n’est ni plus ni moins qu’une distillerie et on distille le pétrole comme la lavande pour la parfumerie ou le raisin pour la gnôle.
Pour faire simple et en schématisant beaucoup (car en vérité, c’est un tout petit peu plus complexe) :
1) On verse du pétrole brut dans une immense cuve et on allume le feu dessous, très doucement au début: 20°c.
2) La cuve commence alors à « dégazer », et on récupère les gaz : propane, butane, GPL.
3) On augmente le feu vers 150 à 200°c, sortent les vapeurs qui, une fois condensées donnent les essences de pétroles. D'abord les naphtes, pour la pétrochimie, puis l'essence pour nos voitures.
4) On augmente encore la température jusque vers 300°c. Montent alors les huiles: le kérosène pour les avions, le fameux gazole pour nos moteurs diesel, et le fioul domestique et ainsi de suite.
Il ne reste à la fin plus que les résidus: les bitumes avec lesquels nous faisons nos routes. Rien ne se perd dans le pétrole.
CONCLUSION : On ne fabrique pas du gazole à la demande. Qu’on le veuille ou pas, qu’on le consomme ou pas, il sort des cuves au cours du processus. Et ce gazole représente 21% de la masse du pétrole brut, ce qui est loin d’être négligeable. (45% pour l'essence).
La question est : Qu'est-ce qu'on en fait, si on ne le consomme plus ?
Vers la fin des années soixante, seuls les camions, les bateaux pas trop gros et quelques rares voitures étaient équipés de moteurs diesel. On ne consommait pas tout le gazole issu des raffineries. Le surplus était rejeté à la mer !
Les compagnies pétrolières, devant ce manque à gagner, se sont alors tournées vers les constructeurs automobiles pour leur demander de développer les moteurs diesel et c’est ce qu’ont fait les constructeurs.
Avec de nouveaux alliages acceptant des hautes températures de fonctionnement, des taux de compression plus élevés et l’intégration de système de suralimentation (les turbos) ils ont obtenus des moteurs diesel aussi performants que les moteurs à essence, plus fiables, avec une meilleure longévité et qui consommaient moins. Le succès des moteurs diesel, aidé par une fiscalité moins âpre sur le gazole, a donc été fulgurant.
Je me souviens qu’à l’époque, des panneaux publicitaires de 4m sur 3, faisaient l’apologie du moteur diesel et la presse vantait dans tous les articles « l’écologie » du moteur diesel, affirmant qu’il polluait moins que le moteur à essence.
Le problème aujourd’hui, c’est qu’on a inversé la tendance et qu’il existe, surtout en France, un gros déséquilibre de la demande entre l’essence et le gazole. Il faut donc impérativement pour les pétroliers revenir à l'équilibre, et contrairement ce que croient les gens, il n’est pas question d’éradiquer les moteurs diesel, au risque de retourner aux années soixante.
Comment résoudre ce dilemme ? Sachant qu'entre deux moteurs, les gens choisiront toujours le plus performant, il faut donc faire une campagne de dénigrement du moteur préféré des usagers. On mobilise donc les politiques et la presse, on prend une bonne poignée de FOUS FURIEUX INTÉGRISTES ÉCOLOGISTES à qui « on bourre le crâne » et c‘est parti pour façonner l’opinion publique et fabriquer le consentement.
Et vous verrez que, quand on sera revenu à l’équilibre (2 véhicules essence pour 1 véhicule diesel) comme par magie, on retrouvera des vertus au gazole. D’autant que le gros problème du diesel c’est le rejet des particules, mais, qui a été résolu par l’adjonction de filtres à particules qui piègent 99% des émissions.
Au final, avec les filtres à particules, le diesel pollue beaucoup moins que l’essence, mais ça fait “chier” l’Etat qu’il rapporte moins.
Ne nous laissons pas enfumer ! C’est comme les masques, hier ils ne servaient à rien, aujourd’hui il faut à tout prix en porter, car ils sont un barrage indispensable contre le Covid. Que des politiques incompétents nous mentent, bon, on peut le comprendre, mais qu’ils nous prennent pour des c..s, ça c’est inacceptable.
Le cas échéant revoyez votre cours de chimie de 4ème sur le cracking du pétrole... s'il existe toujours.
- le Gas-oil partait à la Mer...à lire