INCOMPÉTENCE, TRAHISON ou COMPLOT ?
En observant les fléaux qui affectent la France, on réalise que tous semblent concourir à un seul et même objectif : la destruction de notre Patrie.
En peaufinant l’analyse, on comprend même avec stupeur et colère qu’il ne s’agit pas d’une fatalité, mais d’une suite de décisions ineptes ou de laisser-faire incroyables qui, presque toujours, ont joué à l’encontre des intérêts de la France.
Erreurs répétées ? Trahisons volontaires ? Et même complot mondial entraînant la France vers le Great Reset ?
Mai 1968, ses dérives et ses folies, encore personnalisées aujourd’hui par le pitre Cohn Bendit et, plus structurellement, par la Nupes, son chef et ses créatures, fut sans doute le creuset de ce démentiel plongeon vers l’implosion de la France (« soyons réalistes, demandons l’impossible », braillaient à la Sorbonne et à Nanterre les enfants d’une bourgeoise repue et désoeuvrée).
Pompidou décédé, son successeur Giscard, voulant « faire moderne » a commencé le détricotage du pays. Le dernier budget en équilibre date de 1974. Ils furent, depuis, TOUS votés DÉFICITAIRES, finissant par constituer aujourd’hui une dette abyssale que nous laissons à nos enfants…
Près de TROIS MILLE MILLIARDS D’EUROS !
Vous avez bien lu.
Pour être encore plus précis, ce montant démentiel signifie que notre dette publique tourne actuellement autour de 45 000 € par habitant !
Pour information, elle n’était « que » de 1 710 € par habitant en 1980 !
Et on va continuer de présenter des budgets déficitaires, surtout avec ce ministre débile de l’économie qui n’est, de son propre aveu « pas très fort en calcul » (chacun se souvient de cette vidéo où Bruno Lemaire se montre incapable de dire ce que représente un hectare en m2 !).
Tant que les taux d’intérêts étaient nuls voire négatifs, ça ne se sentait pas trop, la France pouvait emprunter à taux zéro. Mais actuellement, chacun sait que les taux sont redevenus positifs. On imagine aisément la suite…
Comment a-t-on pu laisser des gouvernements irresponsables successifs détruire la santé financière de la France ?
C’est la vraie question.
Force est de constater que notre prétendue démocratie, enfumée par les médias aux ordres et corrompue par la finance internationale n’a pas su répondre à ce défi majeur. Il faut aussi reconnaître qu’aucun parti traditionnel n’a proposé de remède.
Le réalisme pragmatique d’֤Éric Zemmour aurait pourtant pu répondre à ce défi majeur, mais les Français ont hélas laissé passer leur chance…
Giscard, précurseur du déclin, ne s’est pas arrêté là. Dans son œuvre de destruction, il fut l’initiateur, avec son Premier Ministre Jacques Chirac, du sinistre « regroupement familial » qui a donné les fruits que l’on sait (et les fameuses « chances pour la France »).
Rien ne s’arrange sous le double septennat Mitterrand et la mise en application de l’idéologie socialiste. Nationalisations, semaine de 39 heures (qui en deviendront 35 sous Jospin en 2000), retraite à 60 ans, augmentations du SMIC, alourdissement de la charge publique puis… dévaluations pour permettre au Franc de rester à peu près compétitif avec le Mark qui, lui, réévaluait ! Belle manière de préparer le passage à la monnaie unique…
Et puis, il y a le reste.
Une justice gauchisante depuis Taubira, plus soucieuse de juridisme et de confort des détenus que de sanction efficace des crimes et des délits et de protection des victimes, présentes et à venir.
Et on nous raconte qu’il faudrait augmenter les crédits de la Justice !
NON ! Il s’agit plutôt de faire appliquer la Loi et de ne plus renvoyer les voyous chez eux avec de simples admonestations !
On manque de prisons ? Rouvrons des casernes !
On manque de personnel ? Rétablissons un « service national de sécurité » !
Les Forces de l’Ordre en opération sont en danger ? Protégeons-les en cessant de les harceler sur injonction d’un Syndicat de la Magistrature proche de la NUPES et confirmons la présomption de légitime défense pour les opérations dangereuses !
Un peu d’idées en lieu et place de crédits ne ferait pas de mal ! Mais la réflexion n’est pas dans l’ADN des énarques.
Je rappellerai seulement ici et pour mémoire la dérive de l’enseignement et l’inexorable nivellement par le bas (voir étude PISA).
Et surtout le débat byzantin qu'on nous inflige sur le « pouvoir d’achat ». Un comble, venant des élus et décideurs politiques, quand on sait que la France est l’un des pays les plus dépensiers en matière de charge publique (et donc l’un des plus taxés au monde).
Gérons enfin l’État : on pourra ainsi baisser les impôts et les taxes de toutes sortes et rendre enfin du pouvoir d’achat aux ménages !
Il n’y a, en matière de pouvoir d’achat, QUE cette stratégie qui vaille !
Je gardais le meilleur pour la fin et notamment cet hiver 2022 / 2023, qu’on nous annonce catastrophique en matière énergétique. Les pitoyables et ridicules mimiques de Macron à Alger n’y feront rien ; il reste précisément l’un des principaux responsables, avec Hollande et ces cinglés incultes et irresponsables d’écologistes, du coup d’arrêt donné au nucléaire, domaine dans lequel la France excellait.
Il avait d'ailleurs été élu en 2017 en promettant de poursuivre la politique de Hollande en matière de « transition énergétique ».
Certes, il a un peu changé d’avis sous la pression des réalités, mais que de temps perdu ! Quelle catastrophe financière et humaine, quand on tente aujourd’hui – en vain - de « récupérer » les spécialistes experts du nucléaire qu’on a laissé partir à l’étranger…
Dans n’importe quelle entreprise privée, de telles erreurs auraient été sanctionnées par un licenciement sec ; dans notre république, c’est une reconduction de contrat que nous devons subir (*)
Et, si rien ne change, notre pays, qui représente moins de 1 % de la population mondiale - et qui n’est pas structurellement parmi les plus polluants de la planète, ni les plus « réchauffistes » n’en déplaise au GIEC - sera soumis prochainement, pour complaire à la mode écologique, à de nouvelles taxes, de nouveaux règlements coûteux, qui ne feront que peser financièrement sur les entreprises et les ménages, accélérant ainsi la chute de la France.
Le calcul est simple : si les critères climatiques s’améliorent, « on » prétendra que c'est grâce aux mesures prises par le gouvernement ; s’ils se dégradent, ce sera faute d'avoir suffisamment combattu le prétendu réchauffement « anthropique ». CQFD.
Alors, chers amis… Incompétence, Trahison ou Complot ?
Peut-être un mélange des 3, finalement...
Mais si l’incompétence des élus ressort un peu de la responsabilité des électeurs, les deux autres chefs d’inculpation relèvent de la Haute Cour (**) !
Ne serait-ce pas une excellente façon de célébrer la fin de « abondance » annoncée par le président ?
VIVE LA RÉPUBLIQUE, ET SURTOUT :
VIVE LA FRANCE !
Marc Le Stahler
28 Août 2022
(*) Lire à ce sujet l’essai de Bernard Accoyer, ancien Président de l’Assemblée Nationale « Une Affaire d’État ».
(**) La Haute Cour est l’unique juridiction pouvant juger le président de la République « en cas de manquement à ses devoirs incompatible avec l'exercice de son mandat ». Le Parlement, réuni en Haute Cour (Assemblée Nationale + Sénat) est alors appelé à prononcer la destitution du président de la République.
Ca ne s’est encore jamais produit, mais il y a un commencement à tout...