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 L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes

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Alexderome
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MessageSujet: L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes    L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes  Icon_minitimeMer Aoû 03 2022, 18:03

C'est en regardant sur YouTube le feuilleton comme on disait avant  Corsaires et Flibustiers que j’ai fait la connaissance de François l’Olonnais, pirate interprété par le plus ’’méchant ’’ des acteurs de cape et d’épée,  Guy Delorme. Seul Guy Delorme pouvait interpréter ce genre de rôle, gage que l’action était présente avec des combats d’épée.
L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes  260px-16
On est loin du capitaine Jack Sparrow.
L’Olonnais était un pirate originaire des Sables d’Olonne, né en 1630. Parti dans les Caraïbes, comme la plupart des pirates,  il fait la chasse aux galions espagnols remplis d’or des Amériques. Sa réputation se forge sur sa cruauté sans nom, massacrant et torturent les prisonniers espagnols.
Mais sa réputation qui le suit va se retourner contre lui,  capturé iar des Indiens, probablement des boucaniers,  il est brûlé vif et dépecé. Il aurait été ensuite devoré iar ces Indiens.

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Commandoair40
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MessageSujet: Re: L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes    L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes  Icon_minitimeMer Aoû 03 2022, 20:56

Ohh le vilain Vendéen ........ lol!

L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes  367768 Mais il n'était pas si méchant que ça , puisqu'il qu'il a donné a bouffer a ses ennemis .

L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes  15846 L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes  15846

L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes  2342357544

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Sicut-Aquila

L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes  908920120 L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes  Cocoye10 L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes  908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

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Alexderome
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MessageSujet: Re: L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes    L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes  Icon_minitimeMer Aoû 03 2022, 21:32

On peut dire que c'était un dur à cuire

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MessageSujet: Re: L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes    L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes  Icon_minitimeJeu Aoû 04 2022, 10:42

Pour moi, l’Olonnais restera toujours Guy Delorme dans Corsaires et Flibustiers
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Michel
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MessageSujet: Re: L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes    L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes  Icon_minitimeSam Aoû 06 2022, 10:07

L'Olonnais, pirate sanguinaire des Caraïbes
Jean Nau, dit L'Olonnais, parce que natif du Pays des Olonnes, est le pirate réputé le plus cruel et le plus sanguinaire de toute l'histoire de la flibuste.

Né en 1630 aux Sables d'Olonne, il s'embarque à l'âge de vingt ans à La Rochelle pour les Antilles, avec un propriétaire antillais qui l'a engagé pour trois ans à son service.
A la fin de ces trois ans, il s'installe à l'ile de Saint-Domingue où il devient boucanier. L'ile est sous la domination des Espagnols, les boucaniers sont alors tolérés et vivent sur cette ile sans être inquiétés.
Puis les Espagnols décident de réduire l'activité des boucaniers et d'implanter leurs propres chasseurs de bœufs et cochons sauvages, les Matadores. Afin d'expulser les chasseurs "étrangers" de l'ile entière, ils forment des troupes de soldats d'élites montés à cheval, les Lanceros. Les troupes de Lanceros pourchassent et massacrent sans relâche les boucaniers.
L'Olonnais voit bon nombre de ses camarades brûlés vivants ou tués par les Lanceros et n'échappe que difficilement au massacre. Il s'enfuit dans l'île de la Tortue, possession des Français, et à partir de ce jour il  voue une haine féroce aux Espagnols qu'il jure de combattre sans pitié. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il a tenu parole avec une férocité épouvantable comme le montre la suite de sa vie.

Pour arriver à ses fins, il décide de prendre la mer comme flibustier. Devenu pirate, l'Olonnais fait la preuve de son courage et de sa détermination dans cette  activité comme il l'avait fait en tant que boucanier. Si bien, qu'après deux ou trois expéditions le capitaine étant mort au combat, c'est lui qui est élu capitaine. Ayant acquis le soutien du  gouverneur français de la Tortue, il devient ainsi "capitaine corsaire" et connait quelques succès dans les actes de piraterie avec de bonnes prises. Vers la fin de l'année 1664, par une  très forte tempête, il fait naufrage près de la ville de Campêche, au Mexique.

L'Olonnais a déjà acquis une telle réputation de cruauté vis-à-vis des prisonniers espagnols massacrés systématiquement, que tous les navires espagnols, toutes les villes combattent contre lui jusqu'au dernier homme.
Aussi les Espagnols le recherchent activement et finissent par le retrouver après son naufrage. Ils abattent pratiquement tout l'équipage, et font prisonniers le peu qui reste qu'ils conduisent à la ville de Campêche. L'Olonnais, blessé dès le début de l'attaque, a cependant échappé à la mort en se barbouillant de sang et en faisant le mort caché sous des cadavres. Après le départ des Espagnols il revêt l'uniforme d'un soldat espagnol tué durant l'escarmouche. Il gagne la forêt, panse ses blessures, puis avec son déguisement se rend à Campêche et participe même à la fête qui célèbre la victoire sur les pirates et sa mort.
Avec la complicité de quelques esclaves qu'il est arrivé à convaincre et ensuite libéré, il vole un canot et à la rame rejoint l'ile de la Tortue. De là, avec deux simples canots et une vingtaine d'hommes, L'Olonnais guette ses proies devant La Havane alors que les Espagnols fêtent encore la mort du pirate qu'ils craignaient tant et qu'ils avaient surnommé " Le Fléau des Espagnols ".

Quelques nouvelles prises et exactions contre les Espagnols, firent vite comprendre à ces derniers que l'Olonnais était encore bien vivant et toujours aussi déterminé à les combattre. Le Gouverneur espagnol de La Havane envoie alors un brigantin à la poursuite de L'Olonnais. Mais c'est celui-ci qui, au lever du jour, surprend  les Espagnols alors que leur bateau est au mouillage dans une baie.
A midi du même jour L'Olonnais est maître du brigantin et apprend que le gouverneur espagnol avait mis à bord un bourreau pour exécuter tous les flibustiers qui seraient capturés. Furieux, il fait monter un à un les prisonniers de la cale et leur tranche lui-même la tête. On a même rapporté qu'à chaque tête coupée, il léchait son sabre en faisant des réflexions sur le goût plus ou moins salé de l'un ou l'autre. Quoiqu'il en soit il n'en laisse qu'un seul en vie et le charge de rapporter dans une chaloupe les têtes coupées, à l'intention du Gouverneur de La Havane.

Le fait d'arme qui illustre le plus L'Olonnais et lui vaut un nouveau surnom très évocateur, " Le boucher de Maracaibo ", est la prise en 1666 de Maracaibo ville du Vénézuela située dans les terres à l'extrémité d'un lac du même nom.
Associé à un autre flibustier, Michel Le Basque il réunit huit voiliers et, avec un corps de débarquement de 650 hommes, se dirige vers cette ville, qui comptait dans les 6000 habitants et quelques 850 hommes de garnison. Après de sanglants combats, il se rend maître de la ville qui pendant plusieurs jours est pillée, saccagée et mise à feu et à sang. Dans le même temps, il fait subir le même sort à une petite ville voisine,San Antonio de Gibraltar où là aussi il fait preuve d'une extême cruauté.

Les expéditions qu'il veut mener ensuite visent en 1667 un pays entier le Nicaragua espagnol, mais une tempête pousse les bateaux des pirates vers le golfe du Honduras. Ce sont donc les côtes de ce pays qui font l'objet de pillages avec toujours les méthodes de L'Olonnais. Les victimes des pirates cette fois sont essentiellement des indiens pêcheurs de tortues. Le butin des pirates n'est donc que de peu de valeur et L'Olonnais décide de marcher vers l'intérieur des terres.
Il se dirige vers la ville de San Pedro, mais la marche est difficile car les flibustiers font l'objet d'attaques incessantes de la part des Espagnols qui connaissent les projets de L'Olonnais.
Les écrits d'un témoin de l'époque, Alexandre Oexmelin, témoignent de la méthode de L'Olonnais exercée durant cette marche : "II avait pour habitude de tailler en pièces et d'arracher la langue aux personnes qui n'avouaient rien sous la torture. S'il l'avait pu, il aurait aimé procéder de même avec tous les Espagnols. Souvent, il arrivait que quelques-uns de ces malheureux prisonniers, sous la torture, promettent de montrer l'endroit où se cachaient leurs compatriotes avec leurs richesses. Ensuite, s'ils ne retrouvaient pas cet endroit, ils mouraient d'une mort plus cruelle que leurs camarades."
Alexandre Oexmelin affirme que l'Olonnais ouvrit un jour la poitrine d'un Espagnol d'un coup de sabre et lui arracha le cœur encore palpitant.

A l'issue de cette marche les pirates s'emparent de San Pedro, mais les riches habitants prévenus de l'arrivée de L'Olonnais ont déjà quitté la ville et mis leurs biens en sécurité. Le butin récolté est donc maigre et la frustration est grande chez les pirates.
Ils mettent le feu à la ville  et repartent vers la côte, mais cette fois très affaiblis, et le mécontentement après L'Olonnais commence à se faire sentir. 
Celui-ci avait eu beaucoup de réussite jusque là, mais la chance semble maintenant l'abandonner. Après quelques autres désillusions liées à l'absence de prises de valeur,  nombreux sont les hommes qui en 1669 quittent L'Olonnais pour tenter l'aventure avec d'autres capitaines.

Resté avec une centaine d'hommes dans le golfe du Honduras, il échoue son bateau pendant une tempête près de l'ile de Las Peras. N'ayant pu renflouer le bateau il gagne la pesqu'ile du Yucatan avec des barques à fond plat fabriquées avec ses hommes. Il y reste une dizaine de mois avec eux, vivant de chasse et de pêche. Les pirates finissent par construire une grande barque afin de gagner l'embouchure du Rio San Juan pour atteindre le Nicaragua. Repoussés par leurs ennemis, Espagnols et Indiens, ils n'y parviennet pas et continuent le long des côtes de Darién.

Début 1671, ils arrivent à gagner une des îles Baru tout près de Carthagène. Descendus à terre sur la plus petite des îles Baru, pour trouver des vivres et de l'eau douce, ils croisent les indiens Bravos qui sont de redoutables guerriers anthropophages... Pas un n'en réchappera.
L'Olonnais vient de trouver aussi cruel que lui et une mort atroce comme l'indique Alexandre Oexmelin dans ses écrits : "Ils le hachèrent par quartiers, le firent rôtir et le mangèrent".

Jean Nau L'Olonnais est, avec Henry Morgan, l'un des flibustiers du XVIIe siècle les plus souvent mentionnés. Il est resté célèbre pour ses expéditions sur la terre ferme, mais plus encore pour son épouvantable cruauté. On dit qu'après lui, " les autres pirates eurent la tâche facile car il a commis tant d'horreurs que le seul nom de flibustier sème la terreur ".

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MessageSujet: Re: L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes    L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes  Icon_minitimeSam Aoû 06 2022, 12:08

Merci Michel. Je fais la différence entre corsaires et pirates mais entre corsaires et flibustiers un peu moins.

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MessageSujet: Re: L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes    L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes  Icon_minitimeSam Aoû 06 2022, 13:06

Le flibustier sans foi ni loi

Le flibustier est avant tout un hors-la-loi. Il pille, et tue sans vergogne. Ne cherchant uniquement que d'augmenter son butin.
Généralement basé dans les Antilles, le pirate ne rentre pas au port, mais possède des bases. Le butin gagné est partagé à parts égales avec tout l'équipage.
Les flibustiers sont recherchés et punis de mort. On les pend "haut et court" ("haut" pour qu'ils soient bien à la vue de tous et "court" pour ne pas gaspiller de corde !).
Aujourd'hui les flibustiers n'ont plus cours, mais ils ont été remplacés par les pirates. De la même façon, ils attaquent les navires et pillent les objets de valeur, faisant parfois des otages.

Le corsaire du roi

Le corsaire est un officier qui agit sur "lettre de marque". C'est un écrit du roi (ou signé à son nom) qui donne l'autorisation au corsaire d'attaquer les navires du pays avec lequel on est en guerre, principalement des navires marchands. Cette lettre de marque protège le corsaire de la pendaison s'il se fait attraper. Ils sont alors fait prisonnier et traités comme des prisonniers de guerre.
Les corsaires revenaient à leur port d'attache pour partager le butin. Celui-ci revenait en partie à l'armateur qui affrète le bateau, l'équipage et le Trésor Public qui prend aussi sa part.
Corsaires célèbres :
  • Jean-Bart, né et mort à Dunkerque au service de Louis XIV

  • Robert Surcouf (1773-1827), corsaire de Saint-Malo sous Napoléon 1er


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MessageSujet: Re: L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes    L’Olonnais, le plus cruel pirate des Caraïbes  Icon_minitime

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